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19/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (370)

Educ Nat.jpg

09:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2024

Poèmes pour petits et grands (254)

Brel.jpgLe moribond

 

Adieu l’Emile je t’aimais bien

Adieu l’Emile je t’aimais bien tu sais

On a chanté les mêmes vins

On a chanté les même filles

On a chanté les même chagrins

Adieu l’Emile je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme

Car vu que tu es bon comme du pain blanc

Je sais qu’tu prendras soin de ma femme

refrain:

Et je veux qu’on rie

Je veux qu’on danse

Je veux qu’on s’amuse comme des fous

Je veux qu’on rie

Je veux qu’on danse

Quand c’est qu’on me mettra dans le trou

 

Adieu Curé je t’aimais bien

Adieu Curé je t’aimais bien tu sais

On n’était pas du même bord

On n’était pas du même chemin

Mais on cherchait le même port

Adieu Curé je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme

Car vu que tu étais son confident

Je sais qu’tu prendras soin de ma femme

refrain

 

Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien

Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien tu sais

J’en crève de crever aujourd’hui

Alors que toi tu es bien vivant

Et même plus solide que l’ennui

Adieu l’Antoine je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme

Car vu que tu étais son amant

Je sais qu’tu prendras soin de ma femme

refrain

 

Adieu ma femme je t’aimais bien

Adieu ma femme je t’aimais bien tu sais

Mais je prends le train pour le Bon Dieu

Je prends le train qui est avant le tien

Mais on prend tous le train qu’on peut

Adieu ma femme je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs les yeux fermés ma femme

Car vu que j'les laissais fermés souvent

Je sais qu’tu prendras soin mon âme

 

(Jacques Brel)

08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (369)

Députés Ouvriers.jpg

09:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2024

Pensées plus ou moins correctes (334)

Rufin.jpg« Et là, dans ces splendeurs, le Chemin m’a confié son secret. Il m’a glissé sa vérité qui est tout aussitôt devenue la mienne. Compostelle n’est pas un pèlerinage chrétien mais bien plus, ou bien moins selon la manière dont on accueille cette révélation. Il n’appartient en propre à aucun culte et, à vrai dire, on peut y mettre tout ce que l’on souhaite. S’il devait être proche d’une religion, ce serait à la moins religieuse d’entre elles, celle qui ne dit rien de Dieu mais permet à l’être humain d’en approcher l’existence : Compostelle est un pèlerinage bouddhiste. Il délivre des tourments de la pensée et du désir, il ôte toute vanité de l’esprit et toute souffrance du corps, il efface la rigide enveloppe qui entoure les choses et les sépare de notre conscience ; il met le moi en résonance avec la nature. »

(Jean-Christophe Rufin)

09:16 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2024

Un peu d'air frais (George Orwell)

Un-peu-dair-frais.jpgAnnées 30 en Grande-Bretagne : le bon gros George Bowling, affligé de fort mauvaises dents, vient de se voir doté d’un beau dentier qui lui change la vie. Le bonhomme mène une vie tranquille et bien rangée. Il travaille comme représentant d’une société d’assurances, « la Salamandre Volante ». Son épouse Hilda, qu’il trompe d’ailleurs assez régulièrement, se dessèche sur tige en se souciant trop de choses insignifiantes comme l’augmentation du prix du beurre. Et c’est tout juste s’il supporte la présence encombrante de ses deux enfants Billy 7 ans et Lorna 11 ans. Il se souvient de sa propre enfance, quelques années avant la première guerre mondiale. Quand celle-ci éclate, il est incorporé dans l’armée et se retrouve vite sur le front, dans l’enfer des tranchées. Une blessure assez légère lui permet d’échapper à la mort. En effet, quand il sort de l’hôpital, il se retrouve affecté à surveiller un dépôt de réserve de nourriture, comme oublié dans un coin perdu de la côte sud de l’Angleterre. Il y restera à bouquiner jusqu’à l’armistice. Pour l’heure, il souhaite s’octroyer une petite semaine de vacances pour retourner seul dans la ville de son enfance où il n’a pas mis les pieds depuis au moins 20 ans…

« Un peu d’air frais » est un roman naturaliste et social retraçant une partie de la vie d’un anti-héros, personnage relativement sympathique en dépit de ses nombreux défauts (lâcheté, égoïsme entre autres). Par certains aspects, il pourrait même être un lointain avatar de l’auteur qui eut une vie bien différente d’ailleurs. Avec cette histoire simple et un brin nostalgique, le lecteur se retrouve assez loin de l’univers oppressant de totalitarisme de « 1984 » et pourtant… Orwell y analyse très finement les problématiques sociales de l’époque comme le drame des petits boutiquiers condamnés à disparaître avec l’arrivée de pimpants magasins à succursales multiples, ou comme la propagande de guerre qui fit imaginer comme fraiche, juste, courte et joyeuse une guerre qui ne fut qu’une horrible, monstrueuse et interminable boucherie. Survivant de ce suicide collectif, le héros en devient imperméable aux arguments bellicistes d’un jeune conférencier alertant contre le danger représenté par la montée en puissance d’un certain chancelier allemand. Livre très bien écrit. Très agréable à lire et très intéressant d’un point de vue historique et social, car très objectif sur la réalité de la « Belle époque » dans la classe des petites gens honnêtes. Une plongée dans un monde disparu.

4,5/5

08:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2024

Les Faux As (Roman)

08:34 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (368)

Sans internet.jpg

09:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

10/04/2024

La petite Maria (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

08:51 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (367)

Retirer les libertés.jpg

09:02 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/04/2024

Oh vous savez (Ludovic Salmon)

Oh vous savez….jpgKevin a trompé sa petite amie Elsa à trois reprises. Très fâchée, celle-ci se sépare de lui sur le champ… Les Lovers 2000 sont une catégorie assez particulière d’androïdes. Prévus comme partenaires de sexe ou comme simple personnels de compagnie, ils sont si proches de leurs modèles humains qu’ils en arrivent à éprouver des sentiments et à s’attacher à leurs maîtres au point que ceux-ci les renvoient à l’expéditeur en demandant un échange standard pour un modèle moins sophistiqué. Abandonné dans la nature, l’un d’eux décide un jour de quitter la forêt où il a trouvé refuge en compagnie de quelques autres et de marcher droit devant lui. Il se retrouve dans sa ville d’origine, sous les fenêtres de Kevin, lequel est en train de jeter dans la rue le pendentif préféré d’Elsa…

« Oh vous savez » relève de la science-fiction parodique, foutraque voire déjantée. Le lecteur y trouvera une femme téléportée sur une autre planète, un garagiste rock-star surnommé « Cheval Fougueux » célèbre dans toute la galaxie, excepté sur Terre, un pilote de fusées de courses qui se crashe un peu trop fréquemment et même un banc misanthrope qui parle tout seul. En gros, une histoire sans queue ni tête, sans doute un peu trop écrite au fil de la plume. Bien qu’amusante et facile à lire en raison de nombreux dialogues, cette histoire aurait mérité de bénéficier d’une intrigue plus étoffée. Le plaisir du lecteur reste aussi un peu gâché par un style lourd, assez répétitif (« frapper un sac de frappe »), verbeux à force de vouloir être trop précis (« Il l’attrapa par un de ses bras et la retourna d’un geste brusque pour qu’elle lui fasse face ») et entaché de nombreuses approximations langagières et d’autant de pléonasmes (« voyageur non conducteur »), sans oublier l’omniprésence un brin agaçante du narrateur qui interpelle le lecteur pour lui raconter qu’il va boire un café. On sent que Ludovic Salmon a dû apprécier les films des Monthy Pythons et lire les grands spécialistes anglo-saxons de la fantaisie délirante et de la SF barrée. Mais n’est pas Pratchett, Adams ou Gaiman qui veut. Un premier petit roman bien sympathique, sans nul doute. C’est donc prometteur, mais l’élève va devoir pas mal bosser pour arriver à la cheville des maîtres !

3/5

08:37 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)