31/05/2020
Tant qu'il y aura des hommes (James Jones)
En 1941, sur la base de Scofield à Hawaï, quelques soldats vivent l’ordinaire d’une existence militaire rythmée par les corvées, les exercices et les virées en ville dans les bars et les bordels les jours de permission. Originaire d’une petite ville minière du Kentucky, Robert Lee Prewitt naquit presque avec une guitare entre les mains. Mais il s’en désintéressa vite au profit de la boxe où il obtint de beaux succès avant d’en être complètement dégoûté, puis du clairon, sa nouvelle passion qui le mena jusqu’à la gloire, interpréter une sonnerie aux morts au cimetière d’Arlington. Son grand-père étant décédé de mort violente, son père en prison et sa mère morte de la tuberculose, il n’a eu d’autre opportunité en dehors d’une descente dans la mine que de s’engager dans l’armée américaine à l’age de 17 ans et trois jours. Il y a bien réussi comme clairon. Puis au moment de rempiler, il opte pour Hawaï. Suite à une altercation, il finit par se faire muter dans une section où il doit repartir à zéro. Il se retrouve face à Milton Warden lequel tentera en vain de lui éviter toutes les corvées et humiliations qu’il se voit infliger pour l’obliger à enfiler à nouveau les gants de boxe…
« Tant qu’il y aura des hommes » est un récit militaire d’un réalisme saisissant. Ce pavé de plus de 600 pages en petits caractères se lit encore agréablement, car le style de l’auteur est très vivant. Il repose en grande partie sur des dialogues tout à fait percutants et qui sentent le vécu. La vie de cette brochette de pauvres gars qui n’ont pour dérivatifs que l’alcool, le jeu et les prostituées et pour horizon qu’une attaque japonaise imminente est parfaitement rendue dans toute sa dimension dramatique et misérable. Le lecteur s’attache au destin des deux héros principaux, Prewitt dans son interminable descente aux enfers (la description des châtiments de la colonie pénitentiaire est à déconseiller aux âmes sensibles) et Warden, le meneur d’hommes en dépit d’un grade peu élevé, dans ses amours illicites avec Karen, l’épouse infidèle du terrible commandant « Dynamite Holmes ». L’intrigue un peu lente à démarrer au début, prend vite de l’ampleur, monte en puissance et s’achève en véritable drame digne de l’antique. Attention, chef-d’œuvre indémodable !
4,5/5
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30/05/2020
Florence (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog", ouvrage disponible version papier et e-book
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29/05/2020
Des cons finis déconfinés (4)
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27/05/2020
Poèmes pour petits et grands (113)
Le petit homme et le ballon
Il était un petit homme
Qui avala un ballon
Croyant croquer une pomme
Et qui s’envola dit-on,
Jusqu’au nid de la cigogne
Qui vivait sur le clocher
Le ballon grimpe et se cogne
Le secoue comme un prunier,
La cigogne fraternelle,
Du bout de son bec long,
Saisit, tira la ficelle,
Et libéra le ballon.
« Ouf ! Merci, dit le petit homme,
Descendant plus mort que vif,
Avant d’croquer une pomme,
J’y planterai mon canif. »
(Marcelle Vérité)
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26/05/2020
Des cons finis déconfinés (3)
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25/05/2020
Pensées plus ou moins correctes (194)
RELIGION
« J’ai été élevé dans la religion juive qui m’a appris à ne pas épouser une fille non-juive, à ne pas me raser le samedi et surtout à ne pas raser une fille non-juive le samedi. »
(Woody Allen)
« Nous avons tout juste assez de religion pour nous haïr, mais pas assez pour nous aimer. »
(Jonathan Swift)
« Quand même Dieu n’existerait pas, la religion serait encore sainte et divine. »
(Charles Baudelaire)
« Les religions sont comme des routes différentes convergeant vers un même point. Qu’importe que nous empruntions des itinéraires différents, pourvu que nous arrivions au but. »
(Mahatma Gandhi)
« La religion est le soupir de la créature accablée par la malheur, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. C’est l’opium du peuple. »
(Karl Marx)
« Evitez de faire de la religion une statue, car elle pourrait finir par tomber sur vous et vous écraser. »
« La religion de Mahomet, la plus simple dans ses dogmes, (…) semble condamner à un esclavage éternel, à une incurable stupidité, toute cette vaste portion de la terre où elle a étendu son empire »
(Condorcet)
« L’irréligion est une religion. »
(Rémy de Gourmont)
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23/05/2020
Des cons finis déconfinés (2)
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22/05/2020
Lollyblog (Nouvelles)
Ouvrage disponible version papier et e-book
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21/05/2020
Des cons finis déconfinés (1)
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20/05/2020
Un enfant sage (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog", ouvrage disponible version papier et e-book
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