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31/05/2025

Les habits neufs du terrorisme intellectuel (Jean Sévillia)

Les habits neufs.jpgEntre manies et délires de l'intelligentsia française, bien-pensante car encore et toujours de gauche, le terrorisme intellectuel ne date pas d'hier. Dans les années 50, les élites culturelles exaltaient Staline et son paradis soviétique indépassable. Entre 1960 et 1970, elles louaient les prodiges de Fidel, Castro, Che Guevara, Mao, Ho Chi Min et même Pol Pot. Ils se félicitaient de la « libération » de Saïgon et de Pnom-Penh, abandonnant à leur triste sort les Boat-people et les Cambodgiens remis dans le droit chemin à coup de pioche dans la tête. En 1981, ils nous racontèrent qu'avec l'avènement de F. Mitterrand, le pays passait enfin de l'ombre à la lumière. Le temps des religions, des nations et des familles était révolu. Et aujourd'hui, le politiquement correct, la pensée unique et ce terrorisme intellectuel n'ont fait que croître et embellir. Le projet européen est devenu démentiel. Il devait apporter paix et prospérité au continent entier. Le voilà fauteur de guerres et créateur de pauvreté au nom de la concurrence libre et non faussée. La délinquance explose, tout comme le communautarisme. L'écologie punitive et le wokisme agressif et hors sol règnent en maîtres. Et quiconque s'interroge sur toutes ces dérives se retrouve immédiatement affublé d'étiquettes infamantes…

« Les habits neufs du terrorisme intellectuel » est un essai d'Histoire politique sourcé, mesuré, et basé sur des faits indiscutables. Ce n'est en aucun cas un pamphlet, juste le constat d'une réalité. L'auteur remonte aux années cinquante, mais il aurait aussi bien pu aller nettement plus loin, jusqu'à l'Epuration et même jusqu'à la Terreur (1793) et au génocide vendéen. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté », disait-on alors. Censure et mort sociale aujourd'hui pour les opposants (voire embastillement pour les écrivains qui déplaisent, vu que certaines opinions sont devenues des délits). Rien de nouveau sous le soleil. La partie « historique », bien écrite, intéressante, mais n'apportant rien de nouveau à qui est un peu averti, occupe les trois quart de l'ouvrage. Les « habits neufs » (climatisme, wokisme, européisme, immigrationnisme, etc.), se retrouvent donc réduits à la portion congrue. Le macronisme, dernier avatar de l'extrême-centrisme globaliste est à peine abordé. La tyrannie sanitaire passe aussi par pertes et profits. De plus, cet ouvrage de qualité, publié en décembre 2024, est déjà dépassé vu qu'il s'arrête à la laborieuse constitution du gouvernement Barnier et ignore donc sa censure… Une histoire sans fin, en fait.

4/5

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30/05/2025

Ulla Sundström

Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström"

Ouvrage disponible version ebook

https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html

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29/05/2025

Mougeons, moutruches et muselières (492)

On se fout.jpg

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28/05/2025

Une enfance pour la vie (Paul Guth)

Une enfance.jpgDepuis sa naissance au tout début de l'autre siècle, Paul Guth a passé son enfance dans le Sud-Ouest se partageant entre Villeneuve sur Lot et le Béarn. Son grand-père maternel était un humble paysan d'Ossun, près de Lourdes, et cousin de Bernadette Soubirous, petite bergère à qui apparut la Vierge Marie. Pour les vacances d'été, le jeune Paul Guth vit comme un petit paysan, garde les troupeaux et aide aux travaux des champs. Il ne se lasse pas d'observer la nature et les animaux. Son préféré est Picard, le brave chien de berger qui ne le quitte jamais. Mais un jour le pauvre animal est mordu par un chien enragé. L'oncle Victor se retrouve dans l'obligation de l'abattre à la chevrotine. Cette perte violente représente un immense chagrin pour l'enfant… Quelques années plus tard, il sera premier de sa classe, raflera tous les prix sauf en maths, passera haut la main le baccalauréat et ira même en hypokhâgne à Paris au lycée Louis le Grand. Ayant échoué trois fois au concours d'entrée de Normale sup, il se rattrapera avec l'agrégation qui lui permettra de devenir professeur de lycée avant d'embrasser la carrière littéraire que l'on connaît…

« Une enfance pour la vie » est un charmant récit d'enfance constitué d'une série de souvenirs un peu éparpillés, mais toujours touchants. Parti de rien, ses parents étant très pauvres, tout comme ses grands-parents d'ailleurs, ce petit garçon timide qui n'arrive ni à apprendre à nager, ni à danser et encore moins à aborder les filles, réussit cependant à monter un à un tous les échelons de l'ascenseur social. Boursier, il se retrouve dans une classe de prépa dans un lycée prestigieux avec pour compagnons Thierry Maulnier, Robert Merle, Roger Vaillant, Léopold Sédar Senghor et Georges Pompidou entre autres. Bien dans la lignée des autres « Naïfs », cet ouvrage délicieux a le charme et la poésie d'un monde disparu, celui des paysans et artisans de l'entre deux guerres et des futurs cadres intellectuels des années 30. Il nous parle d'un temps où un fils de mécanicien-inventeur ruiné comme Paul Guth pouvait devenir un grand de la littérature avec des ouvrages plein de gentillesse et de bons sentiments et où un fils d'instituteur comme George Pompidou pouvait parvenir au plus haut sommet de l'Etat. Les gens étaient pauvres, mais gais et bien vivants. Ils ne disposaient ni d'eau courante, ni de voitures, ni de télévision et encore moins d'ordinateurs ou de smartphones, mais ils étaient chaleureux, solidaires et remuants. Guth racontent qu'ils parlaient fort, chantaient à tue-tête et s'exprimaient alors qu'avec toutes ces avancées ils s'isolent, se réfrènent et deviennent même indifférents les uns aux autres. À lire presque comme document sociologique du même ordre que « La Gloire de mon père » ou « Le Château de ma mère » de Pagnol…

4,5/5

09:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

27/05/2025

Poèmes pour petits et grands (294)

luc bérimont.jpgTreize vers à danser

 

Un accordéon dans l’été

Ah ! Que la peine s’ensommeille

Un accordéon dans l’été :

Tous les vergers pris à l’étoile…

 

De vrais cavaliers vont passer

Joueurs d’accordéon, ma vieille !

De vrais cavaliers dans l’été,

Masqués de chaleur et de blé.

 

Ils mettront le pied sur la terre

Ils délivreront les oiseaux

Le fermier ne dansera guère

Mais la bergère, dans l’enclos

Effeuillera la lune claire.

 

(Luc Bérimont)

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26/05/2025

Mougeons, moutruches et muselières (491)

Corruption.jpg

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25/05/2025

Pensées plus ou moins correctes (374)

Denis de rougemont.jpgDECADENCE

« La décadence d’une société commence quand l’homme se demande : « Que va-t-il arriver ? » au lieu de se demander : « Que puis-je faire ? »

(Denis de Rougemont)

« La décadence ne peut trouver d’agents que lorsqu’elle porte le masque du progrès. »

(George-Bernard Shaw)

« N’aimer que les belles femmes et supporter les méchants livres : signes de décadence. »

(Joseph Joubert)

« Une nation s’éteint quand elle ne réagit plus aux fanfares ; la décadence est la mort de la trompette. »

(E.M. Cioran)

DECHEANCE

« J’ai connu toutes les formes de déchéance, y compris le succès. »

(E.M.Cioran)

DECISION

« N’expliquez jamais les raisons d’une décision que vous prenez… La décision peut être bonne et les raisons mauvaises. »

(Talleyrand)

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24/05/2025

Mougeons, moutruches et muselières (490)

Je suis.jpg

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23/05/2025

Le Jacassin (Pierre Daninos)

Le jacassin.jpgLes idées reçues sont légions, remarque Daninos : le Grec est tricheur, l'Anglais hypocrite, l'Américain un grand enfant, l'Allemand querelleur, le Polonais toujours ivre, le Russe insondable, le Chinois indéchiffrable, l'Argentin noceur, l'Espagnol fier, l'Arabe paresseux, le Suisse lent, le Hollandais lourd, l'Italien versatile et le Juif, juif… Et en France même, ce n'est guère mieux : le Breton est têtu, le Corse vindicatif, le Marseillais galégeur, le Lyonnais renfermé, le Bordelais snob, etc… Quant au politicien il est pourri, l'instituteur communiste, l'avocat véreux, le financier requin, le commerçant voleur, le magistrat corrompu, l'ouvrier haineux, le patron égoïste, le médecin charlatan, le percepteur insatiable, etc. Que n'entend-on pas au moindre dîner familial ou au café du Commerce ?

« Le Jacassin » est un recueil amusant d'idées reçues, de poncifs, et autres truismes plus ou moins marqué au sceau du gros bon sens voire d'une certaine mauvaise foi. Le lecteur rira ou sourira beaucoup à la lecture de cet ouvrage ancien (datant de 1962), mais toujours amusant et encore d'actualité, la sottise, la courte vue étant toujours aussi présentes aujourd'hui si ce n'est plus qu'à l'époque et les clichés, les idées toutes faites, le prêt-à-penser guère différents. À croire que l'on a affaire à une sorte de sagesse immanente. L'auteur prend comme point de départ un repas familial, « le Déjeuner de Saumur » au cours duquel il a droit à un festival de clichés et poncifs assénés par oncles, tantes, parents et grand-parents alors qu'il est encore enfant. Il analyse ensuite les particularités du langage courant en associant un certain nombre de substantifs à leurs adjectifs les plus usités. Le résultat est assez amusant. Puis il propose une sorte de dictionnaire qui reprend souvent les mêmes thèmes mais avec cette fois une définition ou un commentaire. Exemples : « Servante : toujours accorte dans les feuilletons » ou « Service militaire : période pendant laquelle on mange mal mais qui nourrit la conversation pour la vie ». Un charmant ouvrage qui se dévore en un rien de temps et auquel on peut encore et toujours se référer, ne serait-ce que pour une définition impertinente de mots.

4,5/5

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22/05/2025

Montburgonde (Roman)

08:23 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)