10/05/2025
Les animaux malades de la taxe (Fable)
08:27 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2025
Mougeons, moutruches et muselières (484)
09:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
07/05/2025
Poèmes pour petits et grands (292)
La source
Tout au long de l’année
Me parle cette source.
En janvier, enneigée,
En février, gelée,
En mars, encore boueuse,
En avril, chuchotante
En mai, garnie de fleurs,
En juin, toute tiédeur,
En juillet, endormie,
En août, presque tarie,
En septembre, chantante,
En octobre, dorée,
En novembre, frileuse
En décembre, glacée.
C’est toi, petite source,
Le cœur de la forêt !
(Louis Guillaume)
08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
06/05/2025
Le braconnier de Dieu (René Fallet)
En 1943, Grégoire Quatresous et Toussaint Baboulot, 24 ans, ouvriers agricoles, rentrent chez eux à vélo en pleine nuit et en zigzagant un peu car ils sont un brin éméchés. Ils ont bu un peu trop de mousseux chez la mère Françoise qu'ils aiment bien fréquenter car elle a deux grands attraits à leurs yeux : la cuisse fort légère et un mari prisonnier en Allemagne. Mais alors qu'ils se rappellent un peu trop bruyamment leur soirée bien arrosée et terminée à trois dans les bras accueillants de la taulière, les voilà pris en chasse par une patrouille de soldats allemands. Meilleur cycliste, Toussaint parvient à s'échapper. Talonné de plus près, Grégoire trouve son salut en sautant le mur de clôture de l'abbaye trappiste de Sept Fons. Malheureusement, en se réceptionnant de travers, il se brise la cheville et s'évanouit. À son réveil, il se retrouve à l'infirmerie avec la jambe plâtrée, hôte malgré lui de moines dont il n'apprécie pas trop la compagnie, sa famille lui ayant inculqué que la religion était l'opium du peuple. Mais il finit par tellement bien s'habituer au calme de cette nouvelle vie, qu'il devient moine lui-même et refuse même de revenir à la vie civile à la fin de la guerre. Et voilà que, vingt six ans plus tard, le jour de l'élection du nouveau président de la République, Georges Pompidou, Grégoire doit sortir pour aller voter. En chemin, il fait une rencontre qui changera totalement un destin tout tracé…
« Le braconnier de Dieu » est un roman truculent et picaresque qui se lit ou plutôt se dévore avec délices tant le style est fluide et agréable. Fallet use avec virtuosité de la langue fleurie du paysan bourbonnais, l'émaille de tournures de phrases et de nombreux mots de patois (heureusement traduits en notes) comme on n'en trouve plus que dans certains ouvrages dits de « terroirs ». Les personnages, comme souvent dans les romans de Fallet sont de joyeux ivrognes, des brutes mal dégrossies, de grands naïfs voire de simples d'esprit. L'histoire de ce moine défroqué est assez originale et bien amusante, même si elle reste un brin fantaisiste. En résumé, un ouvrage comme on n'en écrit plus aujourd'hui, une ode à la liberté, et un pied de nez aux pisse-froids, et autres psycho-rigides religieux. Léger et roboratif comme un bon coup de Saint Pourçain accompagné de quelques rondelles de saucisson dégusté au bord d'une rivière par une belle journée d'été.
4,5/5
08:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2025
Pensées plus ou moins correctes (372)
CULTURE
« La culture, c’est ce qui reste quand on ne sait rien faire ou quand on ne sait pas être. »
« La culture c’est comme la confiture. Moins on en a et plus on l’étale. »
« La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié. »
« La culture qui vous conditionne, la société qui vous entrave, votre confusion intérieure, et votre mode d’existence sont une seule et même chose. »
(Krishnamurti)
CURIOSITE
« Je suis né par curiosité : y a-t-il une meilleure raison pour naître ? »
(Daniel Pennac)
CYNISME
« En l’espace de deux ou trois générations, le cynisme se substitue à la grandeur, l’affairisme à la démocratie, l’iniquité à la justice, le sadisme à la cruauté. »
(M.G. Dantec)
12:38 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2025
Mougeons, moutruches et muselières (483)
08:16 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2025
Sur le chemin des cathédrales (Henri d'Anselme)
Henri d'Anselme, jeune étudiant de 26 ans, se présente comme un marcheur anonyme en quête d'absolu qui se retrouve sous le feu des projecteurs de l'actualité pour un acte de bravoure assez inhabituel à notre époque : il s'est précipité, armé de son seul sac à dos, sur un terroriste syrien qui était en train de blesser grièvement à grands coups de couteau 6 personnes dont quatre enfants en bas âge sur les bords du lac d'Annecy. Comme il parvient à faire cesser l'horreur et même à participer à son arrestation, tous les médias le surnomment immédiatement « le héros au sac à dos ». Mais qui est-il vraiment ? C'est un jeune catholique pratiquant qui, chaque année participe avec toute sa famille au pèlerinage de Chartres. Il a été scout et est actuellement étudiant en philosophie. L'incendie de Notre-Dame de Paris l'a traumatisé. Depuis l'enfance, il voue une véritable passion aux joyaux architecturaux que sont nos cathédrales. Il avait donc décidé de partir pendant neuf mois à la découverte du plus grand nombre possible de celles-ci. Il avait commencé sa pérégrination le 26 mars 2023 de l'abbaye du Barroux, au pied du Mont Ventoux. Il n'emportait pas de tente et à peine assez d'argent pour sa nourriture. Il comptait demander l'hospitalité aussi bien aux clercs qu'aux laïcs, un peu comme un pèlerin du Moyen-Âge. Après Béziers, Montpellier et Entrevaux, il remontait vers le nord, vers Annecy où sa route croisa celle du Syrien au couteau…
« Sur le chemin des cathédrales » est à la fois un témoignage émouvant et un récit de voyage fort intéressant à plusieurs points de vue. À chaque événement dramatique comme celui d'Annecy, les médias mettent en avant un personnage, le sollicitent de tous côtés, le pressurent et, quelques jours ou semaines après, la passion retombée, le rejettent dans les ténèbres extérieures. Jamais, ils ne cherchent à savoir ce qui se passe après, ce que les gens deviennent, autant les coupables que les victimes d'ailleurs. Ce ne sera pas le cas pour Henri qui, grâce à ce livre, mais aussi grâce à une excellente série de quatre documentaires télévisés réalisés par lui-même avec l'aide d'une petite équipe, pourra présenter son projet, expliquer ses motivations et faire partager ses enthousiasmes. Cependant, même bien écrit, même agréable à lire, même joli à regarder grâce aux magnifiques illustrations d'Azélie Gauthier, cet ouvrage ne répond pas à toutes les questions que le lecteur pourrait se poser. Quid de l'agresseur syrien ? Véritable fanatique ou malade mental ? Henri nous dit qu'il a été interné en psychiatrie. Mais y est-il encore ? Lui a-t-on proposé d'aller se faire soigner dans son pays ? Quid des 6 blessés graves ? Henri raconte que tous ont échappé à la mort. Mais à quel prix ? Certains auront-ils des séquelles ? Seront-ils handicapés partiellement ou à vie. Lui-même reconnaît avoir été fortement traumatisé et avoir eu besoin de beaucoup de temps pour se « reconstruire ». N'espérez pas non plus en savoir plus sur l'incendie de Notre-Dame de Paris. Prudemment, Henri en reste à la version officielle. L'ouvrage n'en demeure pas moins fort intéressant aussi bien pour la présentation des cathédrales que pour le message rempli de belles valeurs intemporelles et universelles. Dans un monde en proie à la lâcheté, au mensonge et à l'égoïsme, un peu de courage, de vérité et d'abnégation ne peut que faire du bien. Bravo, Henri !
4,5/5
08:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2025
Aellyouh la mystérieuse (Roman)
08:28 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2025
Mougeons, moutruches et muselières (482)
08:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)