06/07/2025
Mougeons, moutruches et muselières (505)
08:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2025
Pensées plus ou moins correctes (378)
« Proclamer qu’on respecte la volonté du peuple, après s’être arrangé pour la fabriquer, c’est tout le secret de la démocratie. »
(Abel Bonnard)
DEPENDANCE
« Etre dépendant signifie être pauvre. Etre indépendant signifie accepter de ne pas s’enrichir. »
(Proverbe indien)
DEPOUILLER
« Lorsqu’un homme est entièrement dépouillé de tout, quand il ne reste plus rien qu’une ultime flamme, une ultime lueur de conviction et de protestation, alors un autre homme apparaît en lui qui est la suprême figure de l’homme. »
(Jean Cassou)
DEPUTE
« Les députés socialistes trouveraient peu d’électeurs s’ils ne parvenaient à convaincre le grand public qu’ils sont des gens très raisonnables, uniquement occupés à méditer sur la philosophie du droit futur. »
(Georges Sorel)
DESESPOIR
« Pourquoi se jeter à l’eau avant que la barque n’ait chaviré ? »
(Proverbe chinois)
« C’est quand on n’a plus d’espoir qu’il ne faut désespérer de rien. »
(Sénèque)
« Je suis désespéré. Moi, l’Européen, j’aime encore tout ce qui fut et qui s’en va. »
(Drieu La Rochelle)
« Le désespoir est une défaite anticipée. »
(Karl Jaspers)
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04/07/2025
Mougeons, moutruches et muselières (504)
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02/07/2025
Aéllyouh, la mystérieuse (Roman)
AELLYOUH LA MYSTERIEUSE
Ouvrage disponible version papier ou numérique :
ou
https://www.thebookedition.com/fr/aellyouh-la-mysterieuse-p-410868.html
ou
https://www.bookelis.com/book?id=65503&version=76019&panel=true
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01/07/2025
Mougeons, moutruches et muselières (503)
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30/06/2025
La petite Maria (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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29/06/2025
Mougeons, moutruches et muselières (502)
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28/06/2025
La Vendée de la mémoire (Jean-Clément Martin)
En 1800, Napoléon est assez perplexe devant les conséquences du génocide vendéen. Il dit lui-même vouloir « faire disparaître les vestiges de la guerre, voir les habitations relevées, l'agriculture prospère et les cœurs réunis par l'oubli du passé. » Il lance la création d'une ville de 10 à 15 000 habitants en lieu et place de La Roche sur Yon qui devra s'appeler « Napoléon ». (28 août 1804) alors que cet endroit n'était plus que ruines. Il tient à être présenté comme le pacificateur de l'Ouest et cherche surtout à ce que ce drame ne se reproduise plus. L'ancien bourg ayant été presque totalement incendié et ne comptant qu'une trentaine de familles, deviendra une véritable préfecture avec casernes, tribunal, théâtre et collège. Il faut également entièrement revoir le réseau routier avec des axes larges et droits pour en finir avec la guerre des chemins creux. Napoléon propose également d'indemniser (partiellement) les survivants sinistrés pour les inciter à reconstruire ou à restaurer les maisons. Quelques premiers textes décrivant les guerres de Vendée commencent à circuler sous le manteau. En 1814, les « Mémoires de Madame la Marquise de La Rochejaquelein » sont interdits de publication par Napoléon. De plus, la conscription forcée recrée un mouvement de résistance avec attaques de gendarmeries et de perceptions. Le sinistre scénario de 1793 va-t-il se rejouer ?
« La Vendée de la mémoire » est un essai historique qui porte sur les suites et conséquences du « populicide » vendéen. Il aborde la période 1800 – 2018, sans aborder le moins du monde la réalité des évènements de la Vendée militaire. Jean-Clément Martin tient à montrer comment la région a gardé le souvenir des massacres, la plupart du temps par tradition orale, de génération en génération. Il fait la recension des monuments, chapelles, calvaires et autres modestes stèles érigées en Vendée pour ne pas oublier. Il explique le rôle des associations, celui du bicentenaire de la Révolution qui célébra 1789 en oubliant les horreurs de la Terreur de 1793. Et c'est là que des historiens contestataires comme Reynald Sécher purent enfin faire entendre une autre voix jusque dans les universités. La vérité longtemps mise sous le boisseau par Michelet et tous les autres historiens « officiels » apparaissait enfin au grand jour. Martin semble presque le regretter, tout comme il fait la fine bouche devant le succès du spectacle du Puy du Fou qui attire les foules depuis des années et commença justement en voulant réhabiliter la mémoire vendéenne. Il conteste aussi l'emploi du terme « génocide ». Et le lecteur se demande bien pourquoi certaines souffrances seraient plus sacrées que d'autres. Il notera aussi que l'évaluation de 600 000 morts serait exagérée et devrait être ramenée à 220 000. Mais est-ce bien important ? Le chiffrage des victimes ne sera sans doute jamais exact. L'important reste la réalité de faits longtemps niés ou minimisés. Les totalitarismes finissent toujours mal.
3/5
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27/06/2025
Poèmes pour petits et grands (297)
En rêve
En rêve, j’ai trouvé
— Le joli, joli rêve ! —
En rêve, j’ai trouvé
La clochette enchantée
Qui dit la vérité.
En rêve, j’ai trouvé
— Etait-ce bien un rêve ? —
En rêve, j’ai trouvé
Les miettes semées
Par le petit Poucet !
En rêve, j’ai trouvé
— L’étrange, étrange rêve —
En rêve, j’ai trouvé
La citrouille si grosse
Qui se change en carrosse !
Dans mon plus joli rêve,
Au pied d’un blanc perron,
J’ai trouvé, Cendrillon,
Ta pantoufle de vair…
(Madeleine Ley)
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26/06/2025
Le Golem (Gustav Meyrink)
Le narrateur, qui croit s'appeler Maître Pernath et pense être tailleur de pierres précieuses et de camées, ne parvient plus du tout à dormir. Il rêve d'une grosse pierre lisse et glissante ressemblant à un morceau de graisse. Il vit à Prague dans une modeste ruelle du ghetto juif. Son voisin du dessous, Aaron Wassertrum est un brocanteur très laid et très curieux qui vit avec sa fille Rosina âgée de 14 ans. Pernath remarque en la croisant dans l'escalier qu'elle est trop jolie pour avoir été conçue par ce bonhomme contrefait, aux yeux globuleux et au teint de cire jaune. Ses autres voisins sont Loisa et son jumeau Jaromir sourd-muet, tous deux âgés de 15 ans. Ils vivent avec une vieille femme qui exerce la profession de laveuse de cadavres. Et voilà que Pernath rencontre Charousek, jeune étudiant en médecin, qui prétend que le brocanteur misérable est en réalité millionnaire et que son fils, le docteur Bassory n'est qu'un vulgaire escroc qui passe son temps à pratiquer des opérations du glaucome (iridectomies) qui n'ont pas lieu d'être mais qui lui permettent de s'enrichir. Mais l'étudiant prétend avoir un plan pour mettre fin à tout cela…
« Le Golem » est un roman fantastique datant de 1915 qui laisse une étrange impression lors de sa lecture. Rien n'y est défini. Tout est fluctuant, fugace, vu à travers le miroir d'une sorte de folie ambiante. Les personnages évoluent dans un monde où les rapports et les relations qui les régissent leur sont incompréhensibles, où ils sont livrés, impuissants, à des forces inconnues, comme dans un cauchemar. La vie est un mystère irrésolu, un labyrinthe dont on ne connaît pas la sortie et ce qui les y attend. Le lecteur nage en fait dans un univers pré-kafkaïen. En lisant toute la partie racontant l'interrogatoire et l'internement du personnage principal, on ne peut que faire le rapprochement avec « Le Procès », publié lui dix années plus tard. Le Golem, ce monstre de la mythologie juive, fait d'un peu de glaise, au visage lisse et au regard fixe, qui apparaît mystérieusement certaines nuits et disparaît de même, laissant derrière lui des morts inexpliqués, est évoqué sans être vraiment le personnage principal de cette histoire. La ville de Prague l'est plus avec une ambiance lourde et une description flottante elle aussi. À la fin de l'ouvrage, le quartier juif étant réhabilité, Pernath ne retrouve plus rien, pas même les personnages du début. Très inspiré de la kabbale, de la théosophie et de l'ésotérisme, ce roman fantastique et symbolique est encore agréable à lire de nos jours même s'il pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses.
4/5
08:42 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)