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27/04/2024

Poèmes pour petits et grands (255)

Charpentreau.jpgL’ECOLE



Dans notre ville, il y a

Des tours, des maisons par milliers,

Du béton, des blocs, des quartiers,

Et puis mon cœur, mon cœur qui bat

Tout bas

 

Dans mon quartier, il y a

Des boulevards, des avenues,

Des places, des ronds-points, des rues,

Et puis mon cœur, mon cœur qui bat

Tout bas

 

Dans notre rue, il y a

Des autos, des gens qui s’affolent,

Un grand magasin, une école,

Et puis mon cœur, mon cœur qui bat

Tout bas

 

Dans cette école, il y a

Des oiseaux chantant tout le jour

Dans les marronniers de la cour.

Mon cœur, mon cœur, mon cœur qui bat

Est là.

 

(Jacques Charpentreau)

08:51 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

26/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (372)

Pas de télé.jpg

09:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/04/2024

Pensées plus ou moins correctes (335)

CHERCHER

« Qui mal cherche, mal trouve. »

(Dicton)

Barjavel.jpgCHEVALIER

« Un chevalier, qu’est-ce que c’est ?

— C’est un homme qui se bat pour Dieu, pour les faibles, pour la justice et pour l’honneur. »

(René Barjavel)

CHIEN

« Mieux vaut chien vivant que lion mort. »

(Proverbe africain)

« Le chien ne se plaint jamais de la pauvreté de sa famille ni le fils de la laideur de sa mère. »

(Proverbe chinois)

CHINOIS

« Je me demande si les Chinois qui font du tourisme à Paris savent qu’ils achètent des souvenirs fabriqués chez eux. »

08:22 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

24/04/2024

Marche au désert (Antoine de Suremain)

Marche au désert.jpgRéalisateur d’une émission de découverte de la France à destination des enfants et aventurier bien connu des réseaux sociaux, Antoine de Suremain décide en octobre 2022 de se lancer un nouveau défi : parcourir à pied le chemin de Saint Guilhem, soit 240 km d’itinérance entre Aumont-Aubrac et Saint Guilhem-le-désert, en 9 étapes et en se nourrissant uniquement avec ce que peut lui offrir la nature. Il veut tenter en quelque sorte une expérience de retour à l’état de chasseur-cueilleur du paléolithique, mais sans la chasse. Il emmène juste un peu d’huile de sel et de vinaigre, histoire de compenser les pertes de sels minéraux causées par la transpiration et d’améliorer un peu son ordinaire de pissenlits, d’orties, de champignons et de châtaignes…

« Marche au désert » est un récit d’expédition très agréable et très rapide à lire. Ce carnet de bord de randonnée survivaliste ne comporte qu’environ 150 pages, toutes bien revigorantes. Il est complété par plusieurs annexes sur les coulisses du chemin, une sorte de « making of », expliquant les tenants et aboutissants de cette aventure, et donnant conseils et références pour ceux qui voudraient suivre l’exemple d’Antoine. L’ouvrage se termine par les interventions assez intéressantes également de trois autres marcheurs, Henri d’Anselme, randonneur des cathédrales et héros « au sac à dos » de la tuerie d’Annecy, Jean-Marie Miss, président des Amis du chemin de St Guilhem et Vianney Claveul, promoteur du glanage d’herbes, fruits et plantes sauvages. Ouvrage passionnant, plein d’humanité et de transcendance qui nous amener à réfléchir sur notre condition de consommateur compulsif et surtout à nous donner une furieuse envie de boucler le sac à dos, de mettre les chaussures de marche et de partir vers les grands espaces et l’aventure qui se trouve tout autant dans les Cévennes qu’au bout du monde.

4,5/5

08:19 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

23/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (371)

Impots.jpg

09:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

22/04/2024

Opération Baucent (Roman)

08:45 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2024

Quand le dormeur s'éveillera (H.G.Wells)

Quand le dormeur s'éveillera.jpgIsbister, jeune peintre en villégiature à Boscastle, part à pied faire le tour de la baie de Pentargen, quand, au détour d’un chemin, il rencontre un certain Graham qui lui raconte que depuis six jours et six nuits, il n’arrive plus du tout à dormir. Il en devient dépressif et pas très loin du suicide. Il ne veut pas prendre de somnifères. Il a beau s’épuiser à faire du sport, cela n’arrange rien. Il trouve même que l’exercice physique ne fait qu’aggraver les choses en ajoutant de la fatigue physique à la détresse morale. Il lui avoue également vivre en solitaire, sans femme ni enfants. Il s’en faut de peu qu’il ne se décide à sauter de la falaise pour en finir. Peu de temps après, il tombe dans une sorte de catalepsie et n’arrive plus à se réveiller cette fois. Il ne reprendra vraiment conscience que presque trois siècles plus tard dans un monde tout à fait différent, particulièrement étrange, en pleine révolution. La violence, la guerre et l’agitation règnent partout. Un des puissants, Ostrog, lui annonce qu’il est une sorte d’élu, que le peuple le révère et n’attend qu’un mot de lui. Il serait le « Maître » et possèderait une considérable fortune…

« Quand le dormeur s’éveillera » est un roman de science-fiction un brin fantastique datant de 1898, bien écrit et encore intéressant à lire même à notre époque. L’intrigue basée sur une plongée dans un monde troublé et quasi absurde après une interminable durée de sommeil est assez étonnante. La chute est surprenante quoique logique au bout du compte. Le lecteur sera surtout intéressé par les intuitions de Wells sur l’avenir de nos sociétés. Il a la prémonition de la montée des totalitarismes (nazisme, fascisme, communisme), de l’affaiblissement des religions et de la spiritualité au profit de l’individualisme, de l’hédonisme et du culte de l’argent-roi. Il sourira sans doute de l’émerveillement de Wells face aux premières machines volantes et s’étonnera sans doute de découvrir que celui-ci ne voyait d’autre avenir pour l’humanité que dans un gouvernement unique au niveau mondial. À noter de nombreuses réflexions sur la sottise des masses, leur incapacité à s’organiser vraiment, leur propension à se laisser mener, berner, manipuler par des leaders pas forcément recommandables. Mérite le détour bien que ce ne soit pas et de loin le meilleur opus de Wells.

3/5

08:33 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2024

Recyclage (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

08:54 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (370)

Educ Nat.jpg

09:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2024

Poèmes pour petits et grands (254)

Brel.jpgLe moribond

 

Adieu l’Emile je t’aimais bien

Adieu l’Emile je t’aimais bien tu sais

On a chanté les mêmes vins

On a chanté les même filles

On a chanté les même chagrins

Adieu l’Emile je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme

Car vu que tu es bon comme du pain blanc

Je sais qu’tu prendras soin de ma femme

refrain:

Et je veux qu’on rie

Je veux qu’on danse

Je veux qu’on s’amuse comme des fous

Je veux qu’on rie

Je veux qu’on danse

Quand c’est qu’on me mettra dans le trou

 

Adieu Curé je t’aimais bien

Adieu Curé je t’aimais bien tu sais

On n’était pas du même bord

On n’était pas du même chemin

Mais on cherchait le même port

Adieu Curé je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme

Car vu que tu étais son confident

Je sais qu’tu prendras soin de ma femme

refrain

 

Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien

Adieu l’Antoine je t’aimais pas bien tu sais

J’en crève de crever aujourd’hui

Alors que toi tu es bien vivant

Et même plus solide que l’ennui

Adieu l’Antoine je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs la paix dans l’âme

Car vu que tu étais son amant

Je sais qu’tu prendras soin de ma femme

refrain

 

Adieu ma femme je t’aimais bien

Adieu ma femme je t’aimais bien tu sais

Mais je prends le train pour le Bon Dieu

Je prends le train qui est avant le tien

Mais on prend tous le train qu’on peut

Adieu ma femme je vais mourir

C’est dur de mourir au printemps tu sais

Mais je pars aux fleurs les yeux fermés ma femme

Car vu que j'les laissais fermés souvent

Je sais qu’tu prendras soin mon âme

 

(Jacques Brel)

08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)