26/04/2025
Mougeons, moutruches et muselières (480)
08:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2025
Pensées plus ou moins correctes (371)
CROYANCE
« La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d’une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat. »
(Friedrich Nietzsche)
CRUAUTE
« Chez les sauvages, le même homme peut être tantôt bon, tantôt cruel, mais chez les civilisés, la cruauté est confiée à des institutions spéciales : l’armée, la police, les tribunaux, les prisons. »
(Tolstoï)
« Si la cruauté humaine s’est tant exercée contre l’homme, c’est trop souvent qu’elle s’était fait la main sur les animaux. »
(Marguerite Yourcenar)
« La cruauté est un geste de servitude : car elle atteste que la barbarie du régime oppresseur est encore présente en nous. »
(Jean Jaurès)
CUISINE
« La cuisine est la servante de la médecine. »
(Terence)
CUL
« Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul. »
(Montaigne)
09:01 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2025
Mougeons, moutruches et muselières (479)
08:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
22/04/2025
Opération Baucent (Roman)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Operation-Baucent-Bernard-Viallet/d...
version ebook
https://www.amazon.fr/OPERATION-BAUCENT-Bernard-VIALLET-e...
08:36 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2025
Mougeons, moutruches et muselières (478)
In jail… Bill !
08:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2025
Monsieur Louis (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström"
Ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...
version papier
08:44 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2025
L'île du Docteur Moreau (H. G. Wells)
Edward Prendick, naufragé dérivant à demi-inconscient sur un petit canot de sauvetage perdu en plein Pacifique, a été repêché par les marins d'un caboteur appelé « La Chance rouge ». Il reste dans un état semi-comateux pendant environ 30 heures. À son réveil, il découvre à son chevet un certain Montgomery qui se déclare médecin. La goélette est en route vers Hawaï, mais le toubib annonce qu'il doit débarquer auparavant, sur une île sans nom. Quand Edward, à peine remis, remonte sur le pont, il découvre que celui-ci est jonché d'ordures et d'immondices, qu'une meute de chiens est enchaînée au grand mât et qu'un peu partout son entreposées des cages renfermant une quantité de lapins et même un lama et un puma. Arrivé à proximité de l'île inconnue, le capitaine signifie à Pendrick qu'il n'est plus le bienvenu à bord. L'ennui, c'est que Montgomery ne veut pas non plus de lui sur l'île. Finalement, Pendrick est abandonné à quelques encablures de l'île, dans un canot qui prend l'eau, alors que la goélette s'éloigne d'un côté et que Montgomery, son serviteur et toute leur ménagerie, en font autant de l'autre. Edward se retrouve donc dans une situation presque aussi dramatique qu'au début. Parviendra-t-il à aborder sur l'île ? Y trouvera-t-il le salut… ou autre chose ?
« L'île du Docteur Moreau » est un classique du roman fantastique. Il est resté une référence du genre et une source d'inspiration pour quantité d'auteurs de romans gore ou de thrillers. Sans déflorer l'histoire, on notera quand même que le narrateur va aller de surprises en surprises, toutes fort désagréables, en découvrant cette île perdue sur laquelle un savant plutôt bizarre, le Docteur Moreau se livre à des expériences un tantinet contre nature sur de pauvres cobayes qui n'en demandaient pas autant. Wells pose la question maintes fois traitées dans la littérature, celle de la science sans conscience qui n'est que ruine de l'âme, comme dirait l'autre. Le lecteur remarquera qu'en 1896, année de sa première parution, alors que l'ambiance était plutôt à l'enthousiasme vis à vis de la science, H.G. Wells apportait avec cette sombre histoire une note discordante. Il se montrait donc précurseur et visionnaire. Ce texte majeur, fort bien écrit et très agréable à lire encore aujourd'hui, peut aussi être compris comme une fable, un conte philosophique ou une parabole. Il nous fait réfléchir à la condition humaine mise en miroir avec la condition animale, aux limites à ne pas dépasser dans les avancées scientifiques et à ces découvertes ou avancées qui peuvent être les meilleures mais aussi les pires des choses. Ouvrage majeur à lire et relire.
4,5/5
09:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2025
Mougeons, moutruches et muselières (477)
08:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2025
Poèmes pour petits et grands (290)
Chanson de la noix
J’ai pelé la petite noix
Dont j’ai cassé la coque blanche
Entre deux pierres,
La curieuse coque de bois.
J’ai pelé la petite noix ;
On dirait un jouet d’ivoire,
Un curieux jouet chinois.
L’odeur fraîche et un peu amère
De ces grands bois
M’a parfumé la bouche entière !
J’ai croqué la petite noix,
Ce curieux jouet chinois.
(Louis Codet)
09:06 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2025
Lieutenant Sturm (Ernst Jünger)
Pendant la première guerre mondiale, dans les orages d'acier et les calmes plats des tranchées, les soldats allemands subissent l'épreuve du feu quel que soit le milieu social dont ils sont issus. Ainsi un soldat est-il retrouvé mort, suicidé dans les latrines, après s'être tiré une balle dans le cœur en s'aidant de son orteil pour appuyer sur la détente de son fusil ! Tous les soirs, trois officiers se réunissent dans la casemate du lieutenant Sturm pour échanger des idées sur leur destin, leurs émotions et leur avenir plutôt bouché. Sturm tient un journal de bord. Il y note : « De nos jours, un individu n'a pas de valeur en soi, mais par rapport à l'Etat. » et « On s'élançait vers la mort sans voir où on était ; on tombait sans savoir d'où le coup venait. » Il écrit également des récits, des nouvelles qu'il lit à ses deux amis dont l'un est peintre et essaie de pratiquer son art sur le front. Ses lectures sont comme des trêves, des parenthèses leur rappelant le monde de l'arrière, celui d'avant. Elles sont les bienvenues car elles les aident à affronter la terrible réalité qui se déchainera vers la fin.
« Lieutenant Sturm » est une nouvelle un peu longue, se rapprochant du format novella. Jünger y décrit le monde des tranchées et s'attarde sur l'inhumanité de la guerre moderne dans laquelle l'humain se sent pris dans une machine de destruction d'une puissance phénoménale. Il y oppose la philosophie, l'intelligence, la sagesse, la lecture de toutes sortes de grands écrivains comme Dostoïevski, Gogol ou Nietzsche, mais aussi Huysmans, Baudelaire et Wilde qui furent une grande source d'inspiration pour lui. Il va sans dire que Sturm est un peu beaucoup le jeune Jünger dont il partage la désinvolture, le dandysme, mais aussi le sens du devoir et du sacrifice qui apparaîtra dans le paroxysme final. À lire pour mieux comprendre que cette « der des der », comme disaient les poilus, fut en réalité la fin d'un monde et une boucherie qui marqua le début du déclin programmé de toute l'Europe…
4,5/5
09:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)