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26/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (402)

Je suis complotiste.jpg

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25/07/2024

Pensées plus ou moins correctes (344)

Joubert.jpgCOEUR

« La raison peut nous avertir de ce qu’il faut éviter, le cœur seul nous dit ce qu’il faut faire. »

(J. Joubert)

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

(Pascal)

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

(Antoine de Saint Exupéry)

« L’esprit a beau faire plus de chemin que le cœur, il ne va jamais aussi loin. »

(Proverbe chinois)

« Notre vrai tombeau n’est pas dans la terre mais dans le cœur des hommes. »

(Proverbe persan)

« À cœur vaillant rien d’impossible,

Vouloir sans qu’il en coûte

Vouloir quoi qu’il en coûte

Vouloir parce qu’il en coûte. »

(Devise des « Cœurs Vaillants »)

« Cœurs voisins valent mieux que case voisine. »

(Proverbe africain)

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24/07/2024

Gilles de Rais (Joris Karl Huysmans)

Gilles de Rais.jpgGilles de Rais naquit vers 1404 au château de Machecoul, dans une puissante famille du Bas-Poitou. Son père meurt alors qu’il n’a que onze ans. Sa mère se remarie et le confie avec son frère cadet René à un aïeul, Jean de Craon qui ne s’occupe guère d’eux et s’empresse de marier Gilles à Catherine de Thouars en 1420 alors qu’il n’a que 16 ans. Cinq ans plus tard, le voilà à la cour du dauphin, le futur Charles VII, prétendant qui se retrouve sans argent, sans prestige, sans pouvoir et sans autorité dans un royaume de France ravagé par la peste et envahi pour une bonne partie par les Anglais. Quand apparaît Jeanne d’Arc, Gilles est nommé responsable de sa défense avec quelques autres. Il la suit partout, la soutient dans tous ses combats et l’accompagne jusqu’à Reims où il est nommé Maréchal de France à l’âge de 25 ans ! Mais peu après la capture et la mort de Jeanne, il se retire dans son château de Tiffauges où il souhaite se consacrer aux arts, principalement à la musique et à la littérature. Il est l’heureux propriétaire d’une bibliothèque fort importante, une rareté pour l’époque. Il donne des fêtes somptueuses, se monte d’une générosité si grande qu’il finit par se retrouver ruiné. Sa famille, le roi et le duc de Bretagne lui ayant interdit de vendre ses terres, il se lance dans l’alchimie dans l’espoir d’arriver à transformer le plomb en or et ainsi à reconstituer sa fortune perdue. Toutes ses tentatives se soldant par des échecs, il en conclut que sans l’aide de Satan, aucune découverte n’est possible. Il fait alors appel à des sorciers pour entrer en communication avec lui et commence à lui sacrifier les premiers enfants…

« Gilles de Rais », sous-titré « la Magie en Poitou » est un ouvrage historique court, facile à lire consacré à la vie du sulfureux compagnon de Jeanne d’Arc, sorte de marquis de Sade de la fin du Moyen Âge et inspirateur du célèbre Barbe-Bleue des contes de Perrault. Passionné d’ésotérisme et intéressé par le satanisme, Huysmans le présente plus comme une sorte d’esthète, de chercheur, d’expérimentateur dilettante que comme un monstre sanguinaire, un pervers, un psychopathe, un serial killer ou un pédo-criminel. De 1432 à 1440, il aurait assassiné de ses propres mains ou fait assassiner de 7 à 800 enfants de paysans de la région pour les offrir en sacrifice rituel après les avoir torturés et avoir abusé d’eux avant ou après leur mort. L’auteur reste très discret sur l’aspect sexuel de ces crimes. Lors de son procès mené par l’évêque Jean de Malestroit, le seul qui ait bien voulu écouter les doléances des paysans alors que le Duc de Bretagne et le roi faisaient la sourde oreille, Gilles de Rais avoua tout et demanda même pardon pour ses crimes ce qui lui fut accordé par l’Eglise. Le second procès, séculier celui-ci, le condamna à mort par pendaison. Le bourreau ne brûla que partiellement son cadavre pour qu’il puisse ensuite être enterré dignement… Livre intéressant bien que non exhaustif sur le sujet.

4/5

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23/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (401)

Renard.jpg

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22/07/2024

Le Mammouth m'a tué (Témoignage)

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21/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (400)

Manipulés.jpg

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20/07/2024

La voiture intelligente (Nouvelle)

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19/07/2024

La vérité sur le bouddhisme (Daniel Sens)

La vérité sur le bouddhisme.jpgParti d’Inde, répandu dans toute l’Asie et maintenant un peu partout dans le monde, le bouddhisme peut revendiquer de 350 millions à 1 milliard de pratiquants selon les critères d’évaluation utilisés. Cette pratique qui semble être plus une philosophie qu’une religion stricto sensu a été instaurée comme une déviance de l’hindouisme par Siddartha Gautama, jeune aristocrate, qui fut d’abord marié et père d’un enfant avant de quitter sa famille pour accomplir son destin, celui de devenir le Bouddha (« l’Eveillé »). Il vécut quelque temps dans un monastère hindouiste qu’il quitta assez vite, car la voie de l’ascétisme proposée ne lui convenait pas. Cinq premiers disciples se regroupèrent autour de lui avant de le quitter assez rapidement. Comme il se retrouvait seul à méditer sous un grand arbre pendant des jours et des jours, il finit par atteindre le but recherché, l’Illumination, le Nirvana, l’absence de tout attachement, l’indifférence totale à l’agitation du monde. S’estimant un être parfaitement accompli, il décida de prêcher, de transmettre son savoir en commençant par ses cinq premiers disciples retrouvés. Ce qu’il fit ensuite pendant 45 ans avant de mourir d’une indigestion soit de champignons, soit de viande de porc…

« La vérité sur le bouddhiste » est un essai théologique bien documenté, assez fouillé et parfois un brin ennuyeux à lire surtout dans la partie descriptive des grandes lignes de la doctrine. Le lecteur apprendra cependant bien des choses sur ce courant de pensée aux confins du religieux et du philosophique comme le fait que cinq siècles s’écoulèrent avant qu’apparaissent les premiers écrits. Tout l’enseignement se transmit oralement, de maîtres à disciples. Les courants furent nombreux (bouddhisme tibétain, chinois, japonais, zen, etc.) La doctrine se caractérise par le rejet de tout Dieu créateur et par l’absence du principe de miséricorde (dans le sens « charité chrétienne »). Tout revenant au karma et aux réincarnations. Ainsi même « une mouche peut devenir Bouddha un jour », lit-on avec une certaine stupéfaction. La seconde partie, plus aisée à lire, réfute la plupart pour ne pas dire la totalité des principes bouddhistes avec de solides arguments aussi bien théologiques que scientifiques. Cinq annexes terminent l’ouvrage en démontant d’autres aspects paradoxaux de la doctrine : l’impermanence, le mouvement, le temps et l’instant, la causalité et la production conditionnée et même l’atome. Ouvrage critique fort intéressant pour qui s’intéresse au sujet. Mais quel dommage que ce texte soit entaché de tant de coquilles !

3,5/5

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18/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (399)

Popagande totalitaire.jpg

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17/07/2024

Poèmes pour petits et grands (263)

Ferrat.jpgC’est beau la vie

 

Le vent dans tes cheveux blonds

Le soleil à l’horizon

Quelques mots d’une chanson

Que c’est beau, c’est beau la vie.

 

Un oiseau qui fait la roue

Sur un arbre déjà roux

Et son cri par-dessus tout

Que c’est beau, c’est beau la vie.

 

Tout ce qui tremble et palpite

Tout ce qui lutte et se bat

Tout ce que j’ai cru trop vite

À jamais perdu pour moi.

 

Pouvoir encore regarder

Pouvoir encore écouter

Et surtout pouvoir chanter

Que c’est beau, c’est beau la vie.

 

Le jazz ouvert dans la nuit

Sa trompette qui nous suit

Dans une rue de Paris

Que c’est beau, c’est beau la vie.

 

La rouge fleur éclatée

D’un néon qui fait trembler

Nos deux ombres étonnées

Que c’est beau, c’est beau la vie.

 

Tout ce que j’ai failli perdre

Tout ce qui m’est redonné

Aujourd’hui me monte aux lèvres

En cette fin de journée.

 

Pouvoir encore partager

Ma jeunesse, mes idées

Avec l’amour retrouvé

Que c’est beau, c’est beau la vie.

 

Pouvoir encore te parler

Pouvoir encore t’embrasser

Te le dire et le chanter

Oui c’est beau, c’est beau la vie.

 

(Jean Ferrat)

08:38 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)