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06/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (385)

Télé2.jpg

09:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

05/06/2024

Pensées plus ou moins correctes (339)

Chateaubriand.jpg« Détruisez le christianisme et vous aurez l’islam. »

(Chateaubriand)

CIMETIERE

« Dans les cimetières, les saules pleurent plus longtemps que les familles. »

(Philippe Bouvard)

CIRCONSTANCES

« Si critiques que soient les circonstances, ne désespérez pas, c’est dans les occasions où tout est à craindre, c’est quand on est sans ressource qu’il faut compter sur toutes ; c’est quand on est surpris qu’il faut surprendre l’ennemi. »

(Sun Tse)

CITOYEN

« Avoir des esclaves n’est rien, mais ce qui est intolérable, c’est d’avoir des esclaves en les appelant citoyens. »

(Diderot)

« Le citoyen est une variété de l’homme ; variété dégénérée ou primitive, il est à l’homme ce que le chat de gouttière est au chat sauvage. »

(Rémy de Gourmont)

08:23 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/06/2024

L'eau rouge (Jurica Pavicic)

L'eau rouge.jpgLe 23 septembre 1989, dans la petite ville de Misto (Croatie), une jeune fille de 17 ans, Silva, disparaît sans laisser la moindre trace. La dernière fois que quelqu’un l’a vue ce fut lors d’une fête de village. Elle dansait avec un jeune homme qui n’était pas son petit ami habituel. Quand elle apprend la disparition de sa fille, Vesna, sa mère est effondrée. Elle reste à pleurer des heures entières dans sa chambre. Yakov, le père et surtout son frère jumeau Mate se lancent à sa recherche. La police est prévenue. Des battues sont organisées dans toute la région. En vain. Tout le monde s’interroge : A-t-elle été kidnappée ? L’a-t-on assassinée ? A-t-elle simplement fait une fugue ? Le fiancé est arrêté puis relâché sans être inquiété. Il a un alibi et a résisté au détecteur de mensonges. La famille couvre la région d’affichettes dans l’espoir que quelqu’un quelque part sait quelque chose. Et voilà qu’une jeune femme nommée Elda déclare l’avoir rencontrée le dimanche suivant alors qu’elle-même achetait un billet au guichet de la gare routière. Ainsi débute une très longue recherche qui durera la bagatelle de 26 longues années.

« L’eau rouge » est un roman policier assez particulier. Il ne se passe pas grand-chose pendant plus des trois quarts du récit d’une recherche aussi décevante qu’interminable qui amènera Mate à aller enquêter à Trieste, Graz, Barcelone, Gênes, Ljubljana et même jusqu’à Göteborg pour rien du tout. Dans cette partie de l’ouvrage, l’auteur semble s’intéresser surtout au délitement de la Yougoslavie après la mort de Tito et la fin du communisme dans les pays de l’Est et à celui de la famille de la disparue (divorces, adultère). Ce n’est que dans les tout derniers chapitres que le lecteur aura droit à la clé de l’énigme avec un double rebondissement pas particulièrement crédible qu’il ne faut bien évidemment pas révéler. Pas de plaisir particulier dans cette lecture un peu laborieuse. Pourtant cet ouvrage sans originalité particulière, sans style flamboyant ni humour ravageur, s’est vu décerner rien moins que cinq prix littéraires, ce qui interroge quand même sur la validité de ces récompenses trompeuses qui n’existent peut-être que pour soutenir le marketing.

3,5/5

08:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (384)

Immigration bénie.jpg

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02/06/2024

Le 36e satellite (Roman)

09:00 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (383)

L'UE.jpg

08:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

31/05/2024

Faux frère (Paul C. Doherty)

Faux frère.jpgÀ Londres, à l’époque du roi Edouard 1er, Ragwort, ancien soldat devenu cul-de-jatte et mendiant, dort dans la rue, non loin des potences. Il est témoin de l’égorgement d’une femme en pleine nuit. Puis c’est au tour d’Isabeau la Flamande, ribaude patentée, d’être assassinée chez elle de la même manière, tout comme quatorze de ses consœurs avant elle. L’opinion publique est en émoi. Pour calmer les craintes des bourgeois de Londres, le roi Edouard charge Master Hugh Corbett de mener l’enquête, de très vite retrouver l’assassin et de le faire pendre sans attendre. Il en profitera pour surveiller les agissements de deux agents du roi de France Philippe le bel, de Craon et de Nevers, récemment débarqués dans la capitale. Aidé de son serviteur Ranulf, il découvre que les meurtres ont toujours lieu le treize de chaque mois et que les femmes ont leurs organes génitaux découpés au couteau à l’exception de Lady Somerville. Autre cas particulier : la mort louche du père Bénédict, brûlé vif dans sa chapelle, avec la clé de la porte à la main. Peu de temps auparavant, le religieux avait envoyé une courte lettre au shérif pour l’informer qu’un sacrilège allait être commis prochainement. L’enquête s’annonce difficile. S’agit-il d’une affaire de sorcellerie et de magie noire ? Le tueur est-il un psychopathe haïssant les femmes en général et les prostituées en particulier ? N’y en a-t-il pas plusieurs à retrouver ?

« Faux frère » se présente comme un roman policier médiéval comme en produit la très bonne collection « Grands détectives » de 10/18. Tout comme d’autres auteurs nous plongent dans la Chine ancienne ou d’autres civilisations exotiques, Paul C. Doherty nous propose ainsi un voyage dans l’Angleterre médiévale avec sa sauvagerie, sa cruauté, ses moines paillards, ses ribaudes et autres traine-savates. Des bas-fonds de Londres, le lecteur se retrouvera aussi à la cour d’Edouard Ier et à celle de Philippe le Bel, avec leurs ambitions, leurs rivalités et les intrigues de l’époque (conquête des Pays-Bas). C’est certainement l’aspect le plus intéressant d’un ouvrage bien écrit et très agréable à lire. Plus faible demeure le côté policier. Il ne se passe pas grand-chose avant les deux tiers du texte. L’enquête semble piétiner avant que la clé de l’énigme n'arrive sans tarder. On est loin des finesses d’une Agatha Christie ou d’un Conan Doyle. Doherty a surtout produit un travail d’historien de grande qualité, à l’exception d’un petit bémol de plus d’un siècle sur l’usage du sucre de canne en Angleterre. Et finalement, en note de fin d’ouvrage, le lecteur apprend que toute cette histoire est un fait historique authentique et que même le personnage de Corbett a réellement existé : il s’appelait John de Droxford. Étonnant non ?

4/5

08:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2024

Régimes, régimes (Sketch)

08:35 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

29/05/2024

Mougeons, moutruches et muselières (382)

Elle voulait.jpg

09:17 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2024

Bushcraft, le guide du bovouac pour cuisiner en pleine nature (Dave Canterbury)

Bushcraft le guide bivouac.jpgVivre au plus près de la nature procure souvent un sentiment de bien-être. Pour le citadin pris entre béton et goudron, c’est toujours un plaisir et un certain dépaysement de randonner, de bivouaquer et de cuisiner quelque temps à l’extérieur. Et même de se sustenter de ce qu’il peut éventuellement trouver à disposition. Selon les saisons, quelques cueillettes sont possibles (châtaignes, glands, baies sauvages, champignons, ail des ours), mais chasse et pêche peuvent se révéler aussi réglementées qu’aléatoires. Se déplaçant à pied et ne disposant que d’un sac à dos, notre chasseur-cueilleur 2.0 se retrouve également limité par le poids qu’il peut transporter. D’où la nécessité de fabriquer, avec ce qu’il trouve sur le terrain, le matériel ou les ustensiles nécessaires à son projet. Mais quels sont ceux qu’il doit impérativement emporter, ces cinq objets de survie indispensables au bushcrafteur ? Quels habits emporter ? Quel sac à dos ? Quel matériel de couchage, de cuisine, de chasse, de pêche, etc ?

Relativement bien illustré de dessins et croquis, cet ouvrage peut être d’une certaine aide pour qui veut se lancer dans cette aventure en milieu naturel, en autonomie et en toute saison. Il fait suite à un autre titre éponyme, plus général, celui-ci s’attachant plus à la cuisine en plein air, mais présentant aussi d’autres aspects de cette discipline assez récemment venue d’outre Atlantique. Selon la définition de Wikipédia, « le bushcraft, plus rarement woodcraft, ou art des bois, est une activité de loisir qui consiste à mettre en pratique des compétences et connaissances permettant de vivre de manière agréable dans la nature, en la perturbant de façon minimale et de la manière la plus autonome possible. ». Un certain nombre de notions et de réalités restent cependant très américaines (animaux, plantes, environnement, réglementations). L’éditeur aurait pu proposer, ne serait-ce qu’en notes de bas de pages, des « adaptations » ou explications pour le public et l’environnement européen, en ne se contentant pas de simplement traduire un texte intéressant, bien écrit et sans doute très utile à qui voudra se lancer à vivre ainsi quelques jours ou plus dans la nature. À noter également la présence de nombreux « Trucs et astuces du Bushcrafteur » parfois peu connus comme ce thé d’aiguilles de pin obtenu en plongeant de jeunes pousses d’épicéa, pin, sapin ou mélèze, mais non de thuya (toxique) dans le l’eau bouillante ou comme ce filtre à eau monté avec les moyens du bord (herbes sèches, charbon de bois, cailloux et sable fin avec éventuelle adjonction d’un filtre à café en papier).

4/5

08:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)