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26/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (393)

Virus.jpg

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25/06/2024

Pensées plus ou moins correctes (341)

Bernanos.jpg« La civilisation européenne fléchit à mesure qu’augmente démesurément partout le nombre des hommes avilis, dégénérés, dévalués, pour lesquels la civilisation n’est pas un devoir vis-à-vis du passé, une charge envers l’avenir, mais seulement une source de jouissances et de profit. »

(Georges Bernanos)

« Une civilisation qui a perdu son âme est morte, même si elle ne le sait pas. »

(Anonyme)

« Si on doit un jour ne plus comprendre comment un homme a pu donner sa vie pour quelque chose qui le dépasse, ce sera fini de tout un monde, peut-être de toute une civilisation. »

(Hélie de Saint Marc)

« La Terre n’a jamais porté pire mal que votre civilisation mécanique, cette civilisation qui opposait à la Nature des machines inanimées ! Cette civilisation qui s’est évertuée à écraser, bouffer et digérer le monde, mais qui a fait le pas de trop qui l’a menée à sa propre destruction… Votre civilisation est un cancer, une amibe gigantesque qui absorbe tout ce qui est utile et nourrissant pour ne rejeter que des déchets empoisonnés et puants. Et à nouveau vous voulez des missiles ! Vous avez besoin de l’arme la plus dangereuse jamais conçue par une civilisation d’assassins ! Pourquoi ? »

(Dmitry Glukhovsky)

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24/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (392)

Téléviseur.jpg

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23/06/2024

Le quai de Wigan (George Orwell)

Le-quai-de-Wigan_6375.jpgDans les années 30, à Wigan (Grande-Bretagne), tout comme dans les bassins houillers du Lancashire et du Yorkshire, une très importante partie de la classe ouvrière vit dans des conditions particulièrement déplorables. Chômage, pauvreté, crasse, manque d’hygiène. Se retrouvant plus ou moins par la force des choses en immersion, Orwell commence par décrire la vie dans une pension de famille tout à fait minable, tenue par un couple de marchands de sommeil assez odieux et faisant également profession de tripiers presque sans clients vu le manque de fraicheur des denrées en question. Ils offrent des conditions de logement indignes à de pauvres miséreux, chômeurs, trimardeurs, handicapés suite à un accident dans la mine ou autres placiers de journaux à la commission. Puis, il descend dans les mines, ce qui lui permet de proposer une description des conditions de travail dantesques des mineurs de l’époque, très comparable à celles décrites par Zola dans « Germinal ». Les salaires des mineurs leur permettent tout juste de survivre dans des logements sales, insalubres, où on peut s’entasser à 7 dans deux pièces, sans eau courante, ni sanitaires et avec les latrines dans la cour de derrière !

« Le quai de Wigan » est un ouvrage un peu particulier dans l’œuvre du grand George Orwell. En effet, la première partie se présente comme un véritable reportage d’investigation sur une réalité sociale douloureuse à une époque où l’Empire britannique est encore, mais plus pour longtemps, à son apogée. C’est la partie la plus intéressante du livre aussi bien du point de vue historique que social. On n’est pas bien loin du monde de Dickens tant la misère des classes laborieuses est encore énorme. La seconde partie est complètement différente. C’est un essai sur le socialisme, le communisme et son opposition avec le fascisme qu’Orwell voit en pleine expansion. Il reconnaît ne pas faire partie lui-même de la classe sociale des prolétaires, mais plutôt de celle des classes moyennes pas très élevées, celles qui, comme lui, ont bénéficié d’une sorte de bonus de classe en allant travailler dans les colonies. Ils dominaient les autochtones et pouvaient même bénéficier de serviteurs, chose inaccessible en métropole. Orwell reconnaît s’être vite lassé de ce statut en Birmanie et avoir tout quitté sur un coup de tête, avant de rentrer au pays. Bien que nombre de considérations soient encore valables de nos jours (il imagine l’évolution des gens de gauche partant du communisme, virant au socialisme et finissant dans le boboisme actuel) beaucoup sont datées, voire obsolètes, en particulier tout ce qui relève de l’évolution du fascisme et autres idéologies totalitaires.

4/5

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22/06/2024

Bienvenue sur Déliciosa (Roman)

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21/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (391)

Football.jpg

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20/06/2024

Toute la sagesse du monde (Nouvelle)

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19/06/2024

Mougeons, moutruches et muselières (390)

Pouvoir.jpg

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18/06/2024

L'eau de mer, milieu organique (René Quinton)

L'eau de mer.jpgNotre organisme est composé au trois-quart d’éléments liquides. Tous les organismes animaux ont une origine aquatique du fait qu’ils tirent leur origine d’une cellule qui est nécessairement un élément aquatique. Une étude raisonnée des différents modes respiratoires montre que seul le mode trachéen est véritablement aérien. Les trois autres, le cellulaire, le tégumentaire et le branchial restent fondamentalement aquatiques. De même, des quatre principaux habitats des animaux (les eaux de mer ou d’eau douce, les milieux organiques (parasites), les terres, les vases, les sables et tous les lieux humides, seule la surface des terres elle-même peut être considérée comme vraiment aérienne. Et que l’on remonte jusqu’à l’embryon et aux premières cellules, on en revient toujours à un milieu originel aquatique, fort proche de celui de l’eau de mer. Pour étayer sa théorie, Quinton raconte d’ailleurs une expérience tentée sur des chiens. Même en leur injectant de grandes quantités d’eau de mer, ceux-ci ne sont nullement importunés. Ils seraient même en meilleure forme avant qu’après…

« L’eau de mer, milieu organique » est un essai scientifique de 520 pages édité au tout début de l’autre siècle (1904). C’est très technique, d’une lecture laborieuse, vu que l’auteur étudie une à une toutes les espèces animales sous cet angle très particulier. Nul doute que sa découverte aurait pu révolutionner nos approches de la santé et bouleverser la médecine, mais pour cela, il aurait fallu plus s’intéresser au terrain qu’aux microbes et autres virus. Cela dit, l’ouvrage très technique, sans doute trop pour notre comprenette un peu réduite, nous a vite tombé des mains. Heureusement qu’il existe d’autres livres de vulgarisation sur l’eau de mer d’abord plus facile.

3,5/5

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17/06/2024

Poèmes pour petits et grands (260)

La Fontaine.jpgLa colombe et la fourmi

 

Il faut, autant qu’on peut, obliger tout le monde :

On a souvent besoin d’un plus petit que soi. (…)

Le long d’un clair ruisseau buvait une Colombe,

Quand sur l’eau se penchant une Fourmi y tombe.

Et dans cet océan l’on eût vu la Fourmi

S’efforcer, mais en vain, de regagner la rive.

La Colombe aussitôt usa de charité :

Un brin d’herbe dans l’eau par elle étant jeté,

Ce fut un promontoire où la Fourmi arrive.

Elle se sauve ; et là-dessus

Passe un certain Croquant qui marchait les pieds nus.

Ce Croquant, par hasard, avait une arbalète.

Dès qu’il voit l’Oiseau de Vénus

Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.

Tandis qu’à le tuer mon Villageois s’apprête,

La Fourmi le pique au talon.

Le Vilain retourne la tête :

La Colombe l’entend, part, et tire de long.

Le souper du Croquant avec elle s’envole :

Point de Pigeon pour une obole.

 

(Jean de La Fontaine)

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