29/08/2025
Mougeons, moutruches et muselières (519)
08:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
28/08/2025
Les ailes de la Libération (David Van Hemelryck)
Alors qu'il tente de donner la parole aux manifestants ukrainiens opposés à la poursuite de la guerre avec la Russie, David Van Hemelryck, polytechnicien, ancien militaire et pilote d'ULM, se fait arrêter par le GRU (équivalent du KGB). Il voulait montrer la réalité de jeunes hommes kidnappés en pleine rue par des barbouzes du pouvoir pour être envoyés au front et servir de chair à canon contre leur gré. Heureusement pour lui, il finira par être relâché et renvoyé en France où il a déjà été mis en examen de nombreuses fois, juste pour avoir promené une banderole marquée « Destitution » sur de nombreux spots touristiques avec un petit engin volant. Il dérange tellement le pouvoir, que celui-ci a fait passer une loi interdisant toute banderole tractée par un avion sous prétexte de « pollution visuelle ». Celle-ci lui a coûté 7000 euros, payés de ses propres deniers. Et l'ensemble du projet, avec l'achat de l'appareil, les assurances, les locations de hangars et les nombreuses réparations lui est revenu à plus de 40 000€. Il y a laissé tout son patrimoine, un bon métier et toute tranquillité. Traqué en permanence par la gendarmerie, il doit sans cesse ruser et même vivre comme un paria. Mais il continue courageusement son combat, persuadé qu'il est de lutter pour le bien commun et de bénéficier de l'aide de Dieu…
« Les ailes de la Libération » est un témoignage court et très facile à lire, disponible gratuitement sous forme PDF sur le site de l'auteur. En 135 pages, le pilote de la Liberté nous raconte quelques anecdotes de sa vie tourmentée : comment la banderole est tombée deux fois à l'eau, comment elle a été miraculeusement récupérée, comment toutes sortes de gens viennent l'aider bénévolement ou comment la gendarmerie multiplie les contrôles, le pourchasse à terre et dans les airs et risque même de mettre sa vie en danger pour protéger un pouvoir de plus en plus illégitime. Le livre est illustré de plusieurs photos couleurs dont certaines sont spectaculaires. Incidents, accidents et galères n'ont pas manqué sur sa route et pourtant David Van Hemelryck ne se décourage pas. Il veut aider à éveiller les consciences et propose même une stratégie pour libérer le pays. Le lecteur pourra émettre quelques réserves personnelles sur la méthode mais ne manquera pas d'admirer le courage exceptionnel de l'auteur.
4/5
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27/08/2025
Poèmes pour petits et grands (303)
Ce rien de ciel
Il y avait, sur la table, un gros pain;
À côté du pain, un couteau
Et, près du couteau, une pomme,
Et, devant le pain, le couteau, la pomme,
Il y avait un homme.
Tout cela, dites-vous, n’a rien
Que de banal et même d’enfantin.
Mais cet homme était peintre.
Il peignit donc une table, un gros pain,
À côté du pain, un couteau
Et, près du couteau, une pomme.
Il y mit ce rien de ciel
Qui fait que tout est essentiel.
(Maurice Carême)
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26/08/2025
Mougeons, moutruches et muselières (518)
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25/08/2025
Pensées plus ou moins correctes (383)
DEVOIR
« Le chemin du devoir est toujours proche mais l’homme le cherche loin de lui. »
(Proverbe chinois)
« Le devoir, c’est d’aimer ce que l’on se commande à soi-même. »
(Goethe)
« L’homme supérieur est celui qui remplit son devoir. »
(Eugène Ionesco)
« Le devoir de l’un, c’est le droit de l’autre. »
« C’est le devoir qui crée le droit et non le droit qui crée le devoir. »
(F.R de Chateaubriand)
« Le devoir n’est pas de gémir, il est de construire. »
(Pie XII)
« C’est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu’il a reçu. »
(Albert Einstein)
DIABLE
« Il est vieux comme le diable, leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu. »
(Francis Athanase Charette de la Contrie)
DICTATEUR
« Les dictateurs maladroits s’imposent par les baïonnettes, les dictateurs habiles s’imposent par les juges. »
(Camille Desmoulins)
« Un dictateur n’est qu’une fiction. Son pouvoir se dissémine entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables. »
(Gustave Lebon)
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24/08/2025
Le futur au cube (Sylvie Bourgouin)
En 2550, WR, âgée de 200 ans, communique par signes avec sa petite-fille Xc âgée de 40 ans qui souffre de surdité. Toutes deux vivent dans une pandémie devenue perpétuelle. L'aïeule en est d'ailleurs à sa septième dose de vaccin… Le 5 mars 2510, Viking 21c force la main du chirurgien India Cruse 5791 à changer la couleur marron des yeux de sa fille Xc pour du bleu et à lui allonger les jambes. Pour cela, il lui verse une avance de 3000 dollars en crypto-monnaie. Malheureusement, le chirurgien échoue lamentablement et prend la fuite par une porte de service. Le père floué lui intente un procès qu'il gagne… À l'age de 100 ans, India Cruse 5791 parvient à se transformer en femme après une longue période de glaciation interne… Le général Tetra 54@ et la société secrète Dystopia 2500 gèrent la ville de Ze4@ en y faisant régner le malheur. Leur grand projet est la bataille du soleil qu'ils livrent à la cité voisine Oisy74@ et dont ils sortent vainqueurs. Parviendront-ils au bonheur, obsédés qu'ils sont par la quête d'une vie toujours plus longue et pourquoi pas éternelle ?
« Le futur au cube » est un roman dystopique dont la lecture vire rapidement au pensum. Les personnages, désignés par des sigles, des signes et des chiffres n'ont aucune présence, aucune épaisseur humaine. Le lecteur ne sait presque rien d'eux. Ils sont sans consistance et donc sans grand intérêt. L'intrigue est inexistante, mal construite, sans fil directeur, ce qui n'aide pas à maintenir l'intérêt du lecteur. Certains ouvrages peuvent être sauvés par un style original ou flamboyant. Dans cette œuvrette ennuyeuse, il n'en est rien. On nage dans le lourd, le pataud, le mal dégrossi, le bâclé. La présence de nombreuses coquilles, fautes de français, d'orthographe, de vocabulaire (néologismes incongrus) et même de conjugaison (usage abusif du passé du subjonctif), accumulation d'adjectifs, adverbes, verbes tournant au pléonasme ou à l'oxymore, finissent par venir à bout de la patience du plus indulgent des lecteurs. Il en arrive même à se demander si toute cette logorrhée n'a pas été écrite au fil de la plume, sans correction ni relecture, et peut-être sous l'emprise de quelque substance illicite. De tout ce texte, ne ressortent que les thèmes obsessionnels de l'auteure : un féminisme larmoyant (dans ce futur-là, les femmes n'ont aucun droit, ce ne sont que d'éternelles victimes), un transhumanisme assumé (on y vit plusieurs siècles sans problème apparent) et une fixation bizarre sur la graphie, les symboles écrits, « les signes et les signes du destin. » Au total, des personnages ectoplasmiques, une histoire qui ne tient pas la route et un style plus que médiocre. Le niveau zéro de la Science-Fiction !
2/5
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23/08/2025
Mougeons, moutruches et muselières (517)
08:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2025
La pandémie (Roman)
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.thebookedition.com/fr/la-pandemie-p-393133.html
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21/08/2025
Ô dingos, ô châteaux (Jean-Patrick Manchette)
Hartog, richissime homme d'affaire, est aussi connu pour sa tendance à la philanthropie. Il ne fait travailler que des handicapés dans ses entreprises, mais aussi dans sa domesticité. Sa cuisinière est épileptique, son chauffeur est boiteux, son jardinier n'a qu'un bras, sa secrétaire particulière est aveugle et son majordome fait de l'ataxie locomotrice. Pour s'occuper de « sale môme », le petit Peter, son embarrassant neveu, il est allé chercher une certaine Julie Ballanger dans un hôpital psychiatrique tenu par le Docteur Rosenfeld. Mais à peine arrivés dans le parking souterrain de son immeuble, Hartog est attaqué et molesté par un individu qu'il dit connaître, vu que c'était son ancien associé, un nommé Fuentes. Le lendemain, Julie emmène Peter jouer au jardin du Luxembourg. Elle se retrouve kidnappée avec l'enfant par un certain Bibi. Julie n'a pas l'intention de se laisser faire. Mais qui est derrière ce traquenard qui se complique avec la participation de tueurs patentés ?
« Ô dingos, ô châteaux » n'est pas du tout un roman policier au sens classique du terme mais plutôt un roman noir dont l'intrigue fort simple pourrait tenir au dos d'un timbre poste. En gros, Hartog est une crapule qui ne doit son succès qu'à la traitrise et qui veut parachever son œuvre. L'ennui, c'est qu'il va avoir affaire à une folle dingue qui ne réagira pas du tout comme il l'avait prévu. Et tout le roman tourne à la narration d'une très longue traque et fusillade où les gens s'esquintent, se blessent et mettent un temps fou avant de mourir. Il faut bien remplir les deux cent pages de cette opus un peu poussif et parfois même un brin ennuyeux. Le parti pris de ne raconter que des actions et de ne décrire que des paysages et aucun sentiment devrait permettre de donner plus de rythme à la narration. Ce n'est pas vraiment le cas. Cela se veut visuel, cinéma coup de point, voire Tarentino avant l'heure. Les personnages sont caricaturaux, insignifiants et presque sans intérêts. On peut faire un détour, car cet opus est loin d'être le meilleur de Manchette.
3/5
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20/08/2025
Régimes, régimes (Sketch inédit)
09:00 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)