10/06/2025
Le loup et les moutons (Fable)
08:35 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2025
L'art de la guerre (Sun Tzu)
Difficile à dater (IVe ou Ve siècle), ce classique traité de stratégie militaire chinoise est composé de treize chapitres, présentant divers aspect d'une théorie visant à permettre de sortir vainqueur de toutes sortes de situations de conflits. Il s'agit de l'évaluation, de l'engagement, de la victoire ou de la défaite, des moyens à mettre en œuvre, de la contenance à avoir, du plein et du vide, des affrontements directs et indirects, des changements à opérer, de la distribution des moyens, de l'importance de la topologie, des neuf sortes de terrains, des attaques par le feu et de la problématique de la concorde et de la discorde. L'auteur concluant d'ailleurs qu'il n'y a jamais de bonne guerre et donc qu'une mauvaise paix lui est même souvent préférable.
« L'art de la guerre » est un court essai (101 pages) très concret et très pragmatique, même si parfois le lecteur pourra y voir quelques côtés philosophiques. Le principe général étant de vaincre plutôt par la ruse que par la force brutale irréfléchie. Tout est analysé avec une précision très orientale. Pas un secteur n'est négligé. Les conditions matérielles, la topologie, les circonstances importent, mais pas plus que l'organisation générale, la préparation, le nombre de combattants, les armes, la logistique ou le moral des troupes. Bien des généraux de l'histoire mondiale auraient pu tirer profit de ces enseignements multi-séculaires et pourtant toujours d'actualité, même à notre époque de guerre de drones, de proxy, de propagande, d'opérations sous faux drapeaux, de missiles subsoniques et de dissuasion nucléaire. Facile à lire mais avec quelques répétitions voire lourdeurs.
4/5
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08/06/2025
Mougeons, moutruches et muselières (495)
08:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2025
Poèmes pour petits et grands (295)
L’avion
L’avion, au fond du ciel clair,
Se promène dans les étoiles
Tout comme les barques à voiles
Vont sur la mer.
C’est un moulin des anciens âges
Qui soudain a quitté le sol
A pris son vol.
Les oiseaux ont peur de ses ailes,
Mais les enfants le trouvent beau,
Ce grand cerf-volant sans ficelles
Qui va si haut.
Moi, plus tard, en aéroplane
Plus hardi que les plus hardis,
Je compte bien aller, sans peine,
Au paradis.
(Lucie Delarue-Mardrus)
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06/06/2025
Le coût de la Terreur (René Sédillot)
De septembre 1792 (Valmy, la Convention, l'an I de la République et les massacres de septembre) à juillet 1794 (Thermidor et chute de Robespierre) s'étend une période courte mais particulièrement sombre de notre Histoire de France, appelée « La Terreur ». Elle représente le sommet de la Révolution, son accomplissement, avec le Comité de Salut public, le Tribunal révolutionnaire, les sections sans-culottes, les Jacobins tout-puissants, mais aussi avec l'inflation, la dette, la fausse-monnaie des « assignats », la taxation des denrées, la bataille aux frontières, le génocide vendéen, la répression tous azimuts avec la loi des suspects, la terre brûlée, les colonnes infernales, les noyades de Nantes et la guillotine de sinistre mémoire. Lors de l'assaut du palais des Tuileries, les gardes suisses, dernier rempart de la royauté, avaient reçu de Louis XVI l'ordre de ne pas tirer sur la foule. Ils furent égorgés, scalpés, éventrés, émasculés et dépecés jusqu'au dernier. Les Tuileries furent intégralement pillées alors que Louis XVI et sa famille allèrent se mettre sous la protection de l'Assemblée nationale, ce qui ne leur porta pas chance. Si la masse du peuple parisien fut assez passive lors de ces journées, on découvre dans ce livre que les quelques milliers d'émeutiers recevaient un salaire assez conséquent. Les « Marseillais » arrivés du Midi étaient payés 30 sous par jour et les sans-culottes parisiens recevaient eux 40 sous alors qu'un ouvrier n'en touchait que dix en moyenne pour une journée de travail.
« Le coût de la Terreur » est un essai historique principalement basé sur les réalités économiques de cette époque. Il évoque bien entendu le coût humain, mais sans trop s'y attarder car le sujet principal reste l'économie et la catastrophe que représenta cette période. Le lecteur découvrira que la guerre d'indépendance américaine avait déjà coûté à la France la bagatelle de 2 milliards de livres qui n'étaient toujours pas remboursées. Les révolutionnaires n'eurent de cesse d'augmenter cette dette de toutes les façons possibles (900 000 livres dépensés pour des « Ateliers de charité », 500 000 livres pour faire baisser le coût de la farine, indemnités parlementaires de 36 livres par jour, etc.) La saisie et la vente des biens du clergé et des émigrés ne suffisant pas à renflouer des caisses désespérément vides, il fallut en passer par la planche à billets. Le pouvoir imprima des assignats à tour de bras. De petits malins en firent autant, ce qui aggrava encore l'inflation. Le 20 mai, fut levé un emprunt « forcé » pour financer la guerre. Plus d'impôt, mais des « contributions » progressives pour faire payer les riches. Chaque citoyen devait déclarer ses revenus. Des vérificateurs avaient les pleins pouvoirs. La taxation devint vite arbitraire et confiscatoire, incitant les contribuables à tricher. Le montant de la dette s'élève alors à 174 170 000 francs d'arrérages annuels soit 3,5 milliards en capital. Avec la mise en place du « Maximum » (blocage des prix), le commerce tombe en panne. Une fois les religieuses et religieux chassés des hôpitaux et des écoles qu'ils faisaient fonctionner, les soins laissent à désirer, l'alphabétisation est stoppée net, les grandes écoles et les universités ferment leurs portes. Il faudra attendre la chute de Robespierre et la venue de Bonaparte pour que la situation commence peu à peu à se régulariser. Livre fort intéressant qui se termine d'ailleurs par quelques paragraphes présentant la plupart des autres « Terreurs » inspirés par celle de 1793 : la Commune, les révolutions, russe, chinoise et cambodgienne (Khmers rouges) qui toutes s'en réclamèrent.
4,5/5
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05/06/2025
Pensées plus ou moins correctes (375)
DÉCISION
« N’expliquez jamais les raisons d’une décision que vous prenez… La décision peut être bonne et les raisons mauvaises. »
(Talleyrand)
DEFAUT
« Si nous n’avions pas tant de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer chez les autres. »
(La Rochefoucauld)
« Il est préférable d’avoir de très gros défauts que de toutes petites qualités. »
(Frédéric Dard)
« On porte ses défauts comme on porte son corps, sans le sentir. »
DEFINITION
« La définition, c’est le mensonge de l’esprit abstrait. »
(Cioran)
DEGENERER
« La grande marotte de tous nos gouvernements successifs depuis 1793, c’est de nous faire dégénérer. »
(Louis Ferdinand Céline)
DELATION
« Il est de l’intérêt de tout gouvernement de rejeter le système affreux des délations : c'est la source intarissable des haines et des vengeances, des méfiances intestines, de la perte des mœurs. »
(Malesherbes)
DELICE
« Un des délices de l’anarchisme de droite, c’est de regarder les autres patauger dans le chaos qu’ils ont créé. »
(Robert Poulet)
DELIQUESCENCE
« On arrive à un degré de déliquescence morbide et de ramollissement où la société prend elle-même parti, en tout sérieux et honnêteté, pour celui qui lui porte atteinte, pour le malfaiteur. »
(Franz Nietzsche)
08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2025
Mougeons, moutruches et muselières (494)
08:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2025
Escrologie (Aldo Stérone)
Dans le jeu de la mondialisation, l'Europe, contrairement aux Etats-Unis, à la Chine, à la Russie et au Tiers-Monde, est en train de devenir le grand perdant, celui qui joue contre ses intérêts et qui laisse des psychopathes milliardaires sans scrupules et des pays étrangers cyniques la piller sans vergogne. Alors qu'il n'y a plus d'argent pour les hôpitaux, les écoles, la police, la justice ou pour verser des retraites décentes, les gouvernants gaspillent allègrement des milliards pour des raisons idéologiques comme cette transition écologique totalement illusoire. L'obsession climatique et toutes les lois liberticides et contraignantes (interdiction de manger de la viande, de se déplacer en avion, en voiture, ZFE, villes de 15 minutes, etc) est en train de détruire tout un art de vivre, toute une créativité et tous les fondements civilisationnels du vieux Continent tout en ruinant ses habitants. Au nom d'une écologie dévoyée, l'Union Européenne est en train de démanteler tout notre potentiel industriel et agricole à grands coups de réglementations de plus en plus tatillonnes et imbéciles et de taxations confiscatoires.
« Escrologie » est un essai assez court et facile à lire, une sorte de long article d'enquête de type journalistique comme on devrait en lire un peu partout dans la presse mainstream si les journalistes faisaient honnêtement leur travail et ne se contentaient pas de répercuter la doxa officielle. Cet ouvrage rassemble une accumulation de faits avérés, difficilement discutables, sur toutes sortes de sujets brûlants comme le réchauffement climatique anthropique, la fraude des éoliennes qui ne tournent que s'il y a du vent, mais pas trop et qui obligent à être doublées de centrales thermiques, le scandale des panneaux solaires avec ces sociétés qui promettent monts et merveilles à de pauvres gens qui se sont endettés à vie en raison d'un kwh racheté à des prix toujours plus bas, sans parler de celui des pompes à chaleur qui ne sont rentables que s'il ne fait pas trop froid. Sans parler de la future obligation de ne se déplacer qu'à vélo ou dans les transports en commun et de se régaler de viande artificielle ou de poudre d'insectes. Si le petit peuple est la première victime de ces lubies écologiques qui ne sont pas loin de l'escroquerie pure et simple (chômage de masse, chasse aux pauvres dans les centre-villes réservés de plus en plus aux bobos en raison des ZFE), les milliardaires, eux sont les grands gagnants tout comme la Chine ou tous les pays qui ne s'embarrassent pas de ces normes. Livre intéressant, mais qui ne convaincra que les convaincus, les autres étant déjà adeptes de cette étrange religion. Un dogme ne se discute pas. Deux petits reproches quand même : de nombreux sujets auraient mérité de plus longs développements et surtout l'ensemble comporte un peu trop de coquilles, de fautes d'orthographe ou de français à mon goût personnel.
4/5
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02/06/2025
Aellyouh la mystérieuse (Roman)
Ouvrage disponible version papier ou numérique :
ou
https://www.thebookedition.com/fr/aellyouh-la-mysterieuse-p-410868.html
ou
https://www.bookelis.com/book?id=65503&version=76019&panel=true
09:24 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2025
Mougeons, moutruches et muselières (493)
08:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)