10/10/2025
Week-end inoubliable en Transylvanie (Nouvelle)
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09/10/2025
Mougeons, moutruches et muselières (533)

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08/10/2025
Au pays de l'épouvante (Charles Lucieto)
À Londres, dans les années vingt, Lionel Walpool, rédacteur au Daily Magazine, a mystérieusement disparu. Il n'était ni dépressif, ni suicidaire et n'avait donc aucune raison de disparaître. Toutes les recherches engagées sont restées sans le moindre effet. En désespoir de cause, son directeur Sir Horace Londsale demande au célèbre détective James Nobody de s'occuper de l'affaire. C'est le seul homme capable d'assumer pareille mission. Lionel Walpool avait été le seul de sa profession à dénoncer dans ses articles les agissements coupables des bolcheviques russes opérant en Grande-Bretagne, tout particulièrement ceux d'un certain Borodine, ambassadeur officieux de Staline, et surtout agitateur et espion notoire. Celui-ci s'occupait surtout à financer les syndicats ouvriers anglais pour qu'ils déstabilisent à coups de grèves et d'émeutes le gouvernement de sa Majesté et à soulever les Sudistes chinois contre l'Angleterre. Walpool a bien été enlevé et embarqué dans un sous-marin en direction de la Russie. Nobody parviendra-t-il à aller là-bas arracher des mains des tortionnaires de la Tchéka ce malheureux journaliste ?
« Au pays de l'épouvante » est un roman d'espionnage datant de 1929 et écrit par un ancien des services secrets au courant de nombreuses choses cachées au grand public déjà à l'époque. Sa description des horreurs du Goulag, des tortures pratiquées à la prison de la Loubianka et de la sinistre réalité des camps de concentration de la Kolyma peuvent choquer une âme sensible. Le lecteur s'étonnera qu'il ait fallu presque un demi-siècle de plus pour que les œuvres de Soljenitsyne « L'Archipel du Goulag », « La roue rouge », permettent enfin à la vérité sur le pseudo-paradis communiste d'arriver au jour. Tout avait déjà été décrit chez Lucieto sous une forme « OSS 117 » bien sûr, mais la chape de plomb de mensonge diffusée par une presse aux ordres avait tout caché pendant aussi longtemps. Et il fallut encore attendre « Le livre noir du communisme » de Stéphane Courtois pour que l'ampleur des massacres soit reconnue… Fort bien écrites, pleines de rebondissements et de faits réels, ces aventures se lisent avec plaisir encore aujourd'hui. Le lecteur ferme le livre en regrettant que cela soit si vite terminé. Il a hâte de dévorer la suivante.
4,5/5
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07/10/2025
Poèmes pour petits et grands (307)
Pour les enfants et les raffinés
À Paris sur un cheval gris
À Nevers sur un cheval vert
À Issoire sur un cheval noir
Ah ! Qu’il est beau ! Qu’il est beau !
C’est la cloche qui sonne
Pour ma fille Yvonne.
Qui est mort à Perpignan ?
C’est la femme du commandant.
Qui est mort à La Rochelle ?
C’est la nièce du colonel.
Qui est mort à Epinal ?
C’est la femme du caporal.
Et à Paris, papa chéri ?
Fais à Paris ! Qu’est-ce que tu me donnes à Paris ?
Je te donne pour ta fête
Un chapeau noisette,
Un petit sac en satin
Pour le tenir à la main.
Un parasol en soie blanche
Avec des glands sur le manche,
Un habit doré sur tranche,
Des souliers couleur orange,
Ne les mets que le dimanche,
Un collier, des bijoux.
C’est la cloche qui sonne
Pour ma fille Yvonne !
C’est la cloche de Paris
Il est temps d’aller au lit
C’est la cloche de Nogent
Papa va en faire autant.
C’est la cloche de Givet
Il est l’heure d’aller se coucher.
Ah ! Non ! Pas encore ! Dis !
Achète-moi aussi une voiture en fer
Qui lève la poussière
Par-devant et par-derrière,
Attention à vous ! Mesdames les gardes-barrières
Voilà Yvonne et son p'tit père.
(Max Jacob)
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06/10/2025
Mougeons, moutruches et muselières (532)

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05/10/2025
Pensées plus ou moins correctes (387)
DIFFERENCE
« Quelle est la différence entre un taxidermiste et un percepteur des impôts ? Le taxidermiste ne prend que la peau. »
(Mark Twain)
DIFFERER
« Si tu diffères de moi, loin de me léser, tu m’enrichis. »
(Antoine de Saint-Exupéry)
DIFFICILE
« Les temps difficiles créent des hommes forts. Les hommes forts créent des périodes de paix. Les périodes de paix créent des hommes faibles. Les hommes faibles créent des temps difficiles. »
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas ; c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
(Sénèque)
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04/10/2025
La peste écarlate (Jack London)
Depuis l'année 2013, la science a été incapable de faire face à une maladie mystérieuse et extrêmement contagieuse capable de faire passer de vie à trépas en quelques heures des humains qui voient leur peau devenir rouge écarlate. En fort peu de temps, la terre s'est retrouvée presque totalement dépeuplée. Les villes ont été détruites. San Francisco, entre autres, a disparu dans des tourbillons de flammes. Démunis de tout, les rares survivants en sont retournés assez vite à l'âge de pierre. Vêtus de peaux de bêtes, ils survivent péniblement d'un peu d'élevage, de chasse et de pêche. Quelques dizaines d'années après la catastrophe, un vieil homme, qui autrefois fut professeur à l'université, raconte à trois jeunes enfants comment les hommes vivaient avant… Au plus froid de l'hiver, il n'est pas prudent de parcourir seul les immenses étendues glacées du Klondike. C'est d'autant plus risqué quand on commence à sentir ses doigts geler et n'être même plus capables de frotter une allumette pour allumer un feu… Loin de tout et manquant de ressources, des chercheurs d'or ont institué une façon radicale d'exercer la justice. En l'absence de prison, tout meurtrier est lancé sur le fleuve sur une barque avec plus ou moins de provisions en fonction de la gravité du crime. Il va sans dire que sans rien, il a fort peu de chance de s'en sortir vivant. Un jour, Marc O'Brien, juge bénévole, se retrouve à son tour dans cette délicate posture suite à une cuite mémorable…
« La peste écarlate » est un recueil de trois nouvelles assez longues qui ont pour cadre le grand nord. La première relève nettement de la science-fiction. C'est une dystopie assez inquiétante sur un thème largement développé ensuite, celui d'une pandémie mortelle dont seuls quelques personnes parviennent à échapper de façon inexpliquée. Le monde redevenu sauvage a tellement changé que les jeunes n'arrivent même pas à imaginer qu'il y avait pu avoir une civilisation avant eux, que l'homme pouvait communiquer sans fil, voler dans les airs et bénéficier d'une vie nettement plus facile que la leur. Les deux autres (« Construire un feu » et « Comment disparut Marc O'Brien ») sont plus réalistes, voire naturalistes. La première fait toucher du doigt la dure réalité de la vie dans le Grand Nord et la seconde, à notre goût la plus réussie des deux, relève presque du conte satirique ou de l'anecdote un brin picaresque avec son côté arroseur arrosé. Inutile d'insister sur le style de grande qualité de London. C'est toujours un plaisir de lire et relire cet auteur qui nous fera toujours rêver de grands espaces, de vie sauvage et de liberté dans un cadre grandiose et souvent hostile…
4,5/5
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03/10/2025
Mougeons, moutruches et muselières (531)

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02/10/2025
Expresso Love (Roman)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Expresso-Love-Bernard-Viallet/dp/14...
version ebook
https://www.amazon.fr/Expresso-Love-Bernard-Viallet-ebook...
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01/10/2025
Le capitalisme de la séduction (Michel Clouscard)
« Quelle est la tenue de rigueur du rigorisme libéral et permissif ? Comment l'animation machinale devient-elle le destin des animaux-machines ? Comment établir que le caché s'étale au grand jour et que l'anodin est révélateur de l'essentiel ? » S'interroge le sociologue marxiste bien en peine de définir l'état réel du capitalisme. « L'objet de notre livre est d'exhausser une intuition et un concept. Nous voulons dire le mondain », précise-t-il. Mais n'est-il pas trop tard ? Le clerc n'a-t-il pas définitivement trahi ? L'intellectuel de gauche, de libidinalité en lucidité, de marginalité en convivialité, n'est-il pas définitivement intégré dans le système, dans le mondain, dans la social-démocratie libertaire ? Pour lui, le capitalisme est protéiforme, évolutif. Il se renouvelle en permanence, se recrée en se contestant lui-même. Nouvelle Hydre de Lerne, il est en auto-destruction et en auto-recréation permanente. D'où la difficulté de le dépeindre et de l'analyser avant même de pouvoir imaginer lutter contre.
« Le capitalisme de la séduction » est un essai de sociologie et de philosophie politique qui n'est pas inintéressant, mais qui semble avoir déjà énormément vieilli. Il sent son atmosphère post-soixante-huitarde, ses années Pompidou-Giscard-Mitterrand. Avec le recul dont nous disposons, il est facile de s'apercevoir que les descriptions à base de poster, flipper, moto et juke-box, les archétypes jeans, cheveux longs, guitares électriques, les ambiances contestation, consumérisme exacerbé et débuts de la libération des corps (pilule, hasch, etc.) sont très largement dépassées et semblent même un brin folkloriques voire gentillettes par rapport aux dérives actuelles, parfaitement logiques d'ailleurs. Le style de l'auteur est assez lourd, répétitif, voire redondant. C'est verbeux, filandreux, ça sent fort sa logorrhée universitaire. On est très loin de « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire en viennent aisément ». Le lecteur a même l'impression que l'auteur se paie de mots, n'a pas vraiment une conception claire de ce qu'il observe et est même déjà dépassé par un phénomène qui bouscule ses certitudes. Il est donc logique qu'il n'ait pas eu plus de clairvoyance sur l'évolution sinistre du capitalisme vers l'ultra-gauchisme, le wokisme, le lgbtisme et le mondialisme. (« Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux »). La social-démocratie libérale-libertaire poussivement décrite par Clouscard a évolué en totalitarisme de moins en moins soft, fait de propagande, de pensée unique et de restrictions de plus en plus importantes de la liberté d'expression. Nous sommes passé subrepticement de « Consomme, jouis sans entrave et cause toujours » à « Fais comme tout le monde et surtout ferme-la ! ». Mais cela notre sociologue ne l'avait pas vraiment vu venir…
2,5/5
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