12/12/2024
Le dernier des Spartians (Roman)
Ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/dp/B07B2J8VKN/ref=sr_1_1?s=digital-...
version papier
https://www.thebookedition.com/fr/le-dernier-des-spartian...
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11/12/2024
Brian Jones, l'âme sacrifiée des Rolling Stones (Stéphane Koechlin)
Brian Jones, né le 28 février 1942 à Cheltenham et mort le 3 juillet 1969 à Hartfield (Sussex), avait un père ingénieur et une mère professeur de piano. Myope et asthmatique, il apprit très jeune à jouer de nombreux instruments comme le piano, la clarinette, le saxophone et la guitare. Après diverses tentatives pour percer dans la pop-music émergeant alors en Grande-Bretagne, il fit la connaissance de Keith Richard et de Mike Jagger avec lesquels il fonda les Rolling Stones, groupe auquel il participa de 1962 à 1969. Grand inspirateur de la musique du groupe même s'il ne fut pas son compositeur principal, il y intégra des instruments alors peu communs dans le rock n' roll comme la flûte, le dulcimer, le sitar ou encore le mellotron. Leader du groupe à ses débuts, il est ensuite relégué au second plan devant l'influence grandissante du duo Mick Jagger et Keith Richards. À partir de 1966, souffrant de sérieux problèmes de drogue, de poursuites judiciaires qui l'empêchent de participer aux tournées ainsi que de difficultés sentimentales, il se sent de moins en moins impliqué et quasiment rejeté par le duo vedette. Finalement, son caractère difficile, ses errances diverses et variées et son absence des studios, l'amènent à quitter le groupe en juin 1969. À peine un mois plus tard, il est retrouvé mort dans la piscine de sa résidence de Cochford Farm.
« Brian Jones » est la biographie fort intéressante et très bien écrite d'un musicien adulé des foules de l'époque, certainement fort doué, mais marqué de la malédiction de la 27ème funeste année des idoles à l'instar de son ami et fantastique guitariste Jimi Hendrix, de la chanteuse de blues Janis Joplin et du sulfureux chanteur des « Doors », Jim Morrison. Tout comme ce dernier, sa mort est restée mystérieuse jusqu'à aujourd'hui. Fut-il vraiment victime d'une overdose ? Se suicida-t-il ou fut-il assassiné ? Bizarre que Jones, excellent nageur se soit noyé… Etrange que l'on ait retrouvé des traces de coups sur son corps et qu'un certain Frank Thorogood, maçon avec qui Brian Jones s'était maintes fois querellé, ait avoué bien des années plus tard, sur son lit de mort, l'avoir tué… L'auteur ne tranche pas. Il finit même l'ouvrage en accusant le second narrateur, l'ombre qui intervient tout au long de ce récit. Le lecteur ne sait si c'est le double du musicien, son Jiminy Cricket ou plutôt son âme damnée, une sorte d'incarnation du mal qui l'obsède tout au long de sa vie, lui fournit ses drogues et le pousse peu à peu vers la mort. Car c'est un personnage particulièrement torturé, mal dans sa peau et suicidaire que l'auteur nous décrit. Particulièrement apprécié des groupies en raison de son joli minois, il multiplia les conquêtes féminines. À 16 ans, il mit enceinte une gamine de 14 ans et ne reconnut jamais l'enfant. Il brisa le cœur de centaines de jeunes filles, laissa de nombreux petits bâtards dans son sillage (dont 9 « officiels »), avant de sombrer complètement suite à une liaison « toxique » avec la belle et redoutable actrice allemande Anita Pallenberg qui finit par se réfugier dans les bras de Keith Richard. Flamboyante et triste illustration de ces années sexe, drogues et rock n'roll.
4,5/5
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10/12/2024
La basse-cour en folie (Fable)
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09/12/2024
Autopsie de l'exception française (Nicolas Bonnal)
Qu'est-ce donc que cette fameuse « exception française » ? On en a beaucoup parlé pour la culture en général et pour les productions cinématographiques subventionnées par le contribuable en particulier. Qu'ont la France et les Français de si particulier par rapport aux autres pays ? Ils ont bénéficié très tôt dans leur histoire d'un état centralisé et dirigiste. De Colbert, Louis XIV, Napoléon jusqu'à nos modernes technocrates, ce mode d'organisation n'a fait que croitre et embellir jusqu'à arriver à un Etat qui se mêle de tout et à des citoyens qui attendent tout de lui. La liste des particularités françaises recensées par Nicolas Bonnal est longue comme un jour sans pain. Nous détenons d'ailleurs toutes sortes de records qui ne font pas rêver comme celui de la plus énorme consommation d'anti-anxiolytiques et autres somnifères, celui de la plus forte pression fiscale de toute l'Europe et sans doute du monde, celui du budget le plus énorme dans le domaine de l'éducation tout en collectionnant les pires places dans les classements internationaux (Field, Pisa et autre). La « fabrique du crétin » n'en finit pas d'accumuler les coups d'éclats.
« Autopsie de l'exception française » est un essai socio-politique à la limite du pamphlet. Selon Bonnal, rien ne va plus et même tout est fichu dans notre beau pays et depuis la nuit des temps. Sa vision est d'un pessimisme noir qui ne remonte pas le moral. Les Français ne savent que geindre et se plaindre. Beaucoup ne rêvent que de vivre des aides sociales si généreuse de l'Etat-Providence sans jamais avoir à travailler. Et tout comme leurs ancêtres les Gaulois, ils sont en perpétuelle lutte les uns contre les autres. Bien que foncièrement racistes, ils cultivent pourtant un esprit universaliste unique au monde. Tout étranger doit devenir français à l'exception du Français qui voudrait le rester. Bonnal semble adorer se montrer paradoxal, c'est même sa marque de fabrique. L'ouvrage date un peu. La description d'un FN opposant borné, calamiteux et marche-pied ou idiot utile du pouvoir se réfère trop à la période Le Pen l'ancien et ne correspond plus guère à ce qu'il est devenu aujourd'hui. De même, l'analyse des causes et conséquences de l'immigration de masse sont à revoir dans la mesure où c'est toute l'Europe qui est concernée et pas seulement la France en raison de son idéologie universaliste très particulière. Malgré quelques fulgurances et quelques remarques bienvenues ou marquées au coin du bon sens, cette étude sur l'exception française ne va pas suffisamment au fond des choses à notre avis. On reste trop à patauger dans le déclinisme et le pessimisme ce qui ne risque pas de remonter le moral des troupes ! À ce fond peu réjouissant, s'ajoute malheureusement une forme particulièrement regrettable : un nombre incalculable de coquilles, des mots manquants ou déplacés dans les phrases, des majuscules semées au petit bonheur la chance et des notes de bas de page en plein milieu du texte partout. Tout cela rend la lecture particulièrement laborieuse et même pénible. Un véritable manque de respect du lecteur. Quel dommage !
2,5/5
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08/12/2024
Le labyrinthe des égarés (Amin Maalouf)
Suite à la catastrophe suicidaire de la première guerre mondiale, la suprématie du monde occidental européen a été fortement ébranlée. Les empires centraux ont été engloutis et les empires coloniaux ont commencé à être remis en question. Mais cette baisse de niveau de l'Europe a été compensée par la montée en puissance des Etats-Unis dans la plupart des domaines (militaire, politique, économique, industriel, médiatique et même culturel) sur l'ensemble de la planète. Elle est aujourd'hui toujours aussi prégnante, même si elle semble légèrement vaciller ces derniers temps. Au cours de l'Histoire, seuls trois empires ont été capables de résister à la domination occidentale : le Japon (l'Empire du soleil levant), la Chine (celui du milieu) et l'URSS (celui du communisme bolchevique). En 1905, le monde découvrit une première victoire stupéfiante, celle du Japon sur la Russie. Une expédition maritime envoyée imprudemment par le tsar fut battue à plate couture. Elle perdit son amiral ainsi que 5000 marins et autant de prisonniers. Cette incroyable victoire suscita un grand enthousiasme dans tout le tiers-monde colonisé et jusqu'en Egypte. Défier la domination occidentale devenait soudain possible…
« Le labyrinthe des égarés » se présente comme un essai géopolitique et stratégique sur les rapports est-ouest. En excellent historien, l'auteur remonte à la nuit des temps, à la Chine millénaire, au confucianisme, à l'érection de la grande muraille de Chine pour se prémunir des invasions de toutes origines. Il nous propose une description de la période Meiji au Japon, un bond en avant très surprenant et deux autres tout aussi intéressantes : l'arrivée au pouvoir des communistes en Chine et en Russie. On notera au passage l'importance d'un personnage comme Borodine, moins mis en avant que Lénine, Trotsky ou Staline alors qu'il joua un rôle clé dans la propagation du communisme dans le monde. Il y a peu à redire sur la partie purement historique si ce n'est que l'auteur reste un peu trop à la surface des choses, oublie l'histoire secrète (l'importance et le rôle-clé des banquiers de Wall Street dans le financement du nazisme ET du communisme, par exemple). Et si le lecteur cherche dans ce livre un peu de prospective, il sera fortement déçu. La guerre en Ukraine, dernier développement en date de cet affrontement, n'est qu'esquissée en fort peu de pages et vue sous l'angle de la doxa officielle. Va-t-on vers une troisième guerre mondiale ? Vers un effondrement de la Russie, des USA ou des deux ou d'aucun ? Américanophile hautement revendiqué, notre auteur, par ailleurs excellent écrivain, refuse prudemment de se placer en visionnaire. Arrivera ce qui arrivera… Il espère juste que le bon sens l'emportera et que la paix finira par régner dans le monde. Intéressant surtout pour l'exposé historique agréable à lire.
3,5/5
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07/12/2024
Poèmes pour petits et grands (277)
Le soleil parle bas
Le soleil parle bas
À la neige et l’engage
À mourir sans souffrir
Comme fait le nuage.
Quelle est cette autre voix ?
Qui me parle et m’engage
Même au fort de l’hiver.
Serait-ce la chaleur
Qui fait tourner la terre.
Toujours d’un même cœur,
Et, pour me rassurer,
Dans toutes les saisons
Se penche à mon oreille
Et murmure mon nom ?
(Jules Supervielle)
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06/12/2024
Mougeons, moutruches et muselières (439)
08:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2024
Pensées plus ou moins correctes (357)
CON
« Je ne parle jamais aux cons. Ça les instruit. »
« Les cons ça ose tout ; c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
(Michel Audiard)
« Chaque année, il y a de plus en plus de cons. Cette année, c’est encore pire, je pense que les cons de l’année prochaine sont déjà arrivés. »
(Patrick Timsit)
« Les cons fournissent une cible privilégiée. Ils sont tellement nombreux que même un mauvais tireur est assuré de faire mouche. »
(Philippe Bouvard)
CONDAMNER
« Ils condamnent ce qu’ils ne comprennent pas » (Condemnant quod non intellegunt)
(Locution latine)
« Ne condamnez pas celui qui se suicide, vous n’êtes pas à sa place. »
(Jacques Lebreton)
08:50 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
04/12/2024
La femme au temps des cathédrales (Régine Pernoud)
L'arrivée du christianisme dans les premiers siècles de notre ère a amené un changement énorme dans les rapports sociaux. Même l'esclave qui était considéré comme une « chose » dans le monde antique devient une « personne ». Le serf qui lui succédera au Moyen-Âge pourra donc jouir des droits de la personne. Son maître n'aura plus droit de vie et de mort sur lui. Il pourra fonder une famille, travailler à son compte et même (parfois) prospérer. La seule restriction à sa liberté sera celle d'être attaché à une terre, ce qui était une contrainte moins importante qu'on imagine, la majorité des gens ne s'éloignant jamais bien loin de leur canton d'origine. Ainsi les femmes, dont le statut antique n'était pas très éloigné de celui des esclaves, deviennent également des personnes. Elles seront d'ailleurs les premières à accueillir cette nouvelle religion, à favoriser son développement et à le défendre pour cette raison. Sans l'influence de Clotilde, princesse burgonde chrétienne, Clovis ne se serait pas converti et avec lui toute son armée. Ainsi l'histoire de notre pays aurait sans doute été bien différente…
« La femme au temps des cathédrales » est un essai historique sur la condition des femmes à une époque que certains historiens ont souvent dépeinte comme sombre et obscurantiste. Régine Pernoud nous prouve le contraire. La femme n'était pas la perpétuelle mineure qu'elle redevint à partir de la Renaissance et jusqu'au XIXème siècle. Cette « involution » fut induite par l'embourgeoisement de la société et surtout par le remplacement des lois chrétiennes par le code romain que Napoléon grava dans le marbre du Code Civil. En effet, au Moyen-Âge, les femmes pouvaient avoir des responsabilités politiques importantes et même diriger un pays (Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, Anne de Kiev, Aliénor d'Aquitaine, Agnès, Mathilde, Aliénor de Castille, la chère reine d'Angleterre, toutes évoquées dans les derniers chapitres du livre). Une femme était prieure de l'abbaye de Fontevraud qui regroupait moines et moniales. Le premier traité d'éducation fut rédigé par une femme. La médecine était couramment exercée par des femmes ainsi que toutes sortes de métiers qui leur furent interdits plus tard. À cette époque, les filles étaient considérées comme majeures à 12 ans et les garçons seulement à 14 ! Un livre passionnant et essentiel ne serait-ce que pour se faire une idée plus juste de la condition de la femme médiévale et en finir avec certains poncifs ou idées reçues.
4,5/5
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03/12/2024
Mougeons, moutruches et muselières (438)
09:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)