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03/10/2025

Mougeons, moutruches et muselières (531)

Déguisement.jpg

08:36 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02/10/2025

Expresso Love (Roman)

08:21 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/10/2025

Le capitalisme de la séduction (Michel Clouscard)

Le capitalisme de la séduction.jpg« Quelle est la tenue de rigueur du rigorisme libéral et permissif ? Comment l'animation machinale devient-elle le destin des animaux-machines ? Comment établir que le caché s'étale au grand jour et que l'anodin est révélateur de l'essentiel ? » S'interroge le sociologue marxiste bien en peine de définir l'état réel du capitalisme. « L'objet de notre livre est d'exhausser une intuition et un concept. Nous voulons dire le mondain », précise-t-il. Mais n'est-il pas trop tard ? Le clerc n'a-t-il pas définitivement trahi ? L'intellectuel de gauche, de libidinalité en lucidité, de marginalité en convivialité, n'est-il pas définitivement intégré dans le système, dans le mondain, dans la social-démocratie libertaire ? Pour lui, le capitalisme est protéiforme, évolutif. Il se renouvelle en permanence, se recrée en se contestant lui-même. Nouvelle Hydre de Lerne, il est en auto-destruction et en auto-recréation permanente. D'où la difficulté de le dépeindre et de l'analyser avant même de pouvoir imaginer lutter contre.

« Le capitalisme de la séduction » est un essai de sociologie et de philosophie politique qui n'est pas inintéressant, mais qui semble avoir déjà énormément vieilli. Il sent son atmosphère post-soixante-huitarde, ses années Pompidou-Giscard-Mitterrand. Avec le recul dont nous disposons, il est facile de s'apercevoir que les descriptions à base de poster, flipper, moto et juke-box, les archétypes jeans, cheveux longs, guitares électriques, les ambiances contestation, consumérisme exacerbé et débuts de la libération des corps (pilule, hasch, etc.) sont très largement dépassées et semblent même un brin folkloriques voire gentillettes par rapport aux dérives actuelles, parfaitement logiques d'ailleurs. Le style de l'auteur est assez lourd, répétitif, voire redondant. C'est verbeux, filandreux, ça sent fort sa logorrhée universitaire. On est très loin de « ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire en viennent aisément ». Le lecteur a même l'impression que l'auteur se paie de mots, n'a pas vraiment une conception claire de ce qu'il observe et est même déjà dépassé par un phénomène qui bouscule ses certitudes. Il est donc logique qu'il n'ait pas eu plus de clairvoyance sur l'évolution sinistre du capitalisme vers l'ultra-gauchisme, le wokisme, le lgbtisme et le mondialisme. (« Vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux »). La social-démocratie libérale-libertaire poussivement décrite par Clouscard a évolué en totalitarisme de moins en moins soft, fait de propagande, de pensée unique et de restrictions de plus en plus importantes de la liberté d'expression. Nous sommes passé subrepticement de « Consomme, jouis sans entrave et cause toujours » à « Fais comme tout le monde et surtout ferme-la ! ». Mais cela notre sociologue ne l'avait pas vraiment vu venir…

2,5/5

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30/09/2025

Carlito (Nouvelle)

08:45 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2025

Mougeons, moutruches et muselières (530)

Le pouvoir.jpg

08:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

28/09/2025

Morgue pleine (Jean-Patrick Manchette)

Morgue pleine.jpgEugène Tarpon, ancien gendarme et nouveau détective privé, s'apprête à jeter l'éponge faute de clients et à retourner dans sa province, quand il reçoit un certain Alain Lhuillier qui se dit victime de racketteurs. Avec quelques amis, il a monté un petit club de jazz dans la cave d'une ancienne épicerie. Mais comme il rencontre un petit succès, quelques types lui ont demandé de cotiser à une pseudo « Mutuelle des Limonadiers ». Il a refusé. Un ampli a été saboté et les voyous sont revenus à la charge exigeant 25% de la recette. Il a payé, mais voilà que les racketteurs se sont montrés plus gourmands. Ils veulent maintenant rien moins que le double. Tarpon n'accepte pas le job. Mais bien vite il se retrouve avec un premier cadavre sur les bras. Celui d'une certaine Griselda salement égorgée. Elle était actrice dans de petits films pornos. Tarpon soupçonne d'abord sa meilleure amie. Plusieurs enlèvements et quelques assassinats plus tard, il en arrive à une autre explication…

« Morgue pleine » est un roman noir que l'auteur lui-même a présenté comme une œuvre alimentaire, écrite au fil de la plume, à toute vitesse et pour payer ses impôts. Et c'est bien l'impression que le lecteur a en lisant cette histoire assez mal ficelée. On est bien dans une ambiance cinéma glauque américain avec pas mal d'allusions au jazz de l'autre siècle. On aimerait en savoir plus sur Tarpon, mais on reste sur sa faim en se posant des questions. En effet, Manchette a gardé le parti pris de ne décrire que les actions (récurrentes d'ailleurs) et, vaguement, quelques décors, mais pas de contexte psychologique ou autre. Les autres personnages manquent de consistance, de pâte humaine. Ils restent parfaitement archétypaux pour ne pas dire caricaturaux (la pute, le maquereau, le gangster, etc…). On aurait aimé quelque chose de plus travaillé, de moins brut de décoffrage et même avec un brin d'humour et de détachement (la narration à la première personne n'aide pas). Mais faut pas trop rêver ni en demander dans ces conditions. En résumé, pas le meilleur opus du maître…

2,5/5

08:59 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2025

Poèmes pour petits et grands (306)

Maurice rollinat.jpgLe vent

 

La terre semble jubiler

Et l'Océan se consoler,

Lorsque le vent veut s’appeler

Zéphyr ou brise.

La fleurette est pour ce berceur

Une toute petite sœur

Qu’il vient câliner en douceur

Et sans surprise.

Las de siffler et de gémir,

Certains jours, il paraît dormir :

À peine alors s’il fait frémir

La moindre tige ;

Il s’endort, puis s’éveille un brin,

Souffle minuscule et serein

Qui lutine au ras du terrain

Et qui voltige.

Le vent ne commence parfois

Qu’à fendre l’air en tapinois,

Qu’à gercer l’eau, tâter les toits,

Froisser le chêne,

Coucher l’herbe et raser le roc :

Il se tasse pour un grand choc,

Et subitement, tout d’un bloc,

Il se déchaîne.

Il met le feuillage en haillons,

Sabre les blés sur les sillons,

Prend l’herbe dans ses tourbillons,

La tord, la hache ;

Il livre même des combats

Aux vieux arbres, de haut en bas,

Et quand il ne les pourfend pas,

Il les arrache !

Et toujours, par tout l’univers,

Par les continents et les mers,

Les champs, les cités, les déserts,

Passe et repasse,

Tour à tour tendre et furieux,

Ce grand souffle mystérieux :

La respiration des cieux

Ou de l’espace !

 

(Maurice Rollinat)

08:15 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

26/09/2025

Mougeons, moutruches et muselières (529)

Télé.jpg

08:38 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/09/2025

Pensées plus ou moins correctes (386)

Vonnegut.jpg« Que Dieu m’accorde la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de transformer celles qui s’y prêtent et la sagesse de savoir toujours les distinguer. »

(Kurt Vonnegut Jr)

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »

(Bossuet)

« Dieu et non l’homme est la mesure de toute chose. »

(Platon)

« Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant. S’il vous répond, vous êtes schizophrène. »

« Dieu a donné un cerveau et un sexe à l’homme mais pas assez de sang pour irriguer les deux à la fois. »

« Quand j’entrerai chez Dieu, c’est l’enfant que je fus qui me prendra par la main. »

(Georges Bernanos)

« La marque de Dieu, tout homme la porte en lui comme un creux, une soif d’amour illimitée. »

(Abbé Pierre)

08:57 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

24/09/2025

Marie-Antoinette et le complot maçonnique (Louis Dasté)

Marie-Antoinette et le complot maçonnique.jpgLe 8 juin 1773, Louis XVI encore Dauphin fait son entrée solennelle à Paris en compagnie de sa jeune épouse Marie-Antoinette. L'enthousiasme de la foule envers le couple n'est pas loin du délire. « Madame, vous avez ici deux cent mille amoureux ! » commente le Duc de Brissac. Mais moins de vingt années plus tard, Marie-Antoinette n'est plus que « L'Autrichienne ». Elle est détestée, méprisée, vilipendée encore plus que le Roi lui-même. Que s'est-il donc passé pour en être arrivé à un tel retournement de l'opinion ? Comment a-t-on pu passer de l'amour à la haine et que tout cela finisse en martyre sur l'échafaud ? Pendant toutes ces années, la Franc-maçonnerie avait œuvré à l'aide de centaines de pamphlets, de libelles anonymes distribués dans tout le pays, répandant rumeurs, mensonges et calomnies (la fake news de l'époque en quelque sorte) toujours anonymes et souvent imprimées à l'étranger. Il s'agissait de souiller l'image de la royauté afin de pouvoir plus aisément s'en débarrasser. Et ce fut une totale réussite…

« Marie-Antoinette Antoinette » est essai historique un peu ancien (il date de 1910), mais toujours lisible aujourd'hui. Tout est sourcé, analysé et contextualisé avec sérieux et précision. Un lecteur averti de la plupart des recherches sur la période, remarquera que l'accent est mis surtout sur l'influence délétère des Loges et néglige d'autres causes comme la géopolitique mondiale (indépendance des États-Unis, participation massive de ruineuse de la France à la guerre américaine, rancœur et vengeance de l'Angleterre) sans oublier les problèmes économiques, dette importante, mais ridicule par rapport à ce que deviennent les finances du pays après dix ans de Révolution, participation de la noblesse et même de personnes de la famille royale (Philippe-Egalité), et responsabilité d'autres sociétés secrètes comme les Illuminatis et les Rose-Croix. L'ouvrage montre bien l'incompréhension du couple royal qui considère que la maçonnerie est une « société de bienfaisance et de plaisir » et n'écoute pas les mises en garde du pape Clément XII et du Cardinal de Fleury qui tentent de s'opposer en vain à cette influence. Cette naïveté leur coûtera la vie. De plus, l'analyse se cantonne aux années 1789-90, montrant que la Révolution commence dans le sang dès le 14 juillet 1789 avec de nombreuses émeutes dans tous le pays dès le début de l'année. Toutes lancées simultanément ainsi que des cahiers de doléances ressemblant souvent à des copiés-collés. Intéressant, mais finalement assez incomplet.

3/5

09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)