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07/04/2024

Poèmes pour petits et grands (253)

Henry Spiess.jpgLe facteur

 

Il s’en vient, d’un pas régulier,

Tout seul traînant ses gros souliers.

Il s’en vient par la route claire,

Ses souliers sont blancs de poussière.

Par les sentiers sur le gazon,

Il disparaît dans les maisons.

Il porte (sait-il ce qu’il porte ?)

Les nouvelles de porte en porte.

Il a grand chaud, c’est un bon vieux…

Le soleil lui fait mal aux yeux.

Et vidant son sac à mystères,

Il s’en va sur la route claire…

 

(Henry Spiess)

08:31 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (366)

Forts:faibles.jpg

09:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

05/04/2024

Pensées plus ou moins correctes (333)

Pagnol.jpgCHATIMENT

« Le châtiment de l’incroyant, ce sera peut-être le pardon de Dieu. »

(Marcel Pagnol)

CHAUSSURE

« La chaussure qui demeure inutile chez toi est celle du pauvre qui va pieds nus. »

(Saint Basile le Grand)

CHAVIRER

« Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n’achetez pas un bateau : achetez une île ! »

(Marcel Pagnol)

CHEF

« Les chefs sont comme les nuages. Quand ils se dispersent, il fait un temps magnifique. »

(Coluche)

CHEMIN

« Joli chemin n’allonge pas, prière ne retarde pas, aumône n’appauvrit pas. »

« Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme. »

(Saint Augustin)

« Il n’y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur, c’est le chemin. »

09:04 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (365)

Le gauchiste.jpg

08:58 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02/04/2024

Le 36e satellite (Roman)

08:27 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/04/2024

Mougeons, moutruches et muselières (364)

Avorter.jpg

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31/03/2024

Sur la douleur (Ernst Jünger)

Sur la douleur.jpgQu’est-ce que la douleur, la peine, la souffrance ? De sa naissance à sa mort, la vie de l’homme n’en est-elle qu’une longue suite, parfois interrompue de courtes et passagères périodes de répit ? La noblesse de la condition humaine n’est-elle pas de supporter vaillamment la douleur, de surmonter les épreuves, de faire preuve de courage, de patience et d’abnégation ? La vie moderne n’a-t-elle pas tenté de masquer la douleur, de la rendre moins prégnante, plus supportable, tout en niant en contrepartie à l’homme toute identité individuelle, toute singularité et toute liberté. Comme patient entre les mains de chirurgiens et d’anesthésistes, le voilà devenu tel un morceau de viande. Comme élément d’un régime totalitaire, il ne peut plus penser que comme le veut la ligne générale. Et comme soldat, il ne peut qu’aller au combat et donc à la mort qu’en marchant au pas, sans renâcler, n’étant plus qu’un rouage d’une machine de guerre lancée par les puissants contre des ennemis qu’il ne connait même pas.

« Sur la douleur » est un court essai philosophique et politique du grand écrivain allemand Ernst Jünger. Contrairement à nombre de ses autres ouvrages, ce texte reste un peu aride d’abord, même si les considérations présentées, déjà évidentes pour son époque, le sont encore plus pour la nôtre. Le lecteur y découvrira comment les concepts de douleur, de liberté et de tyrannie sont étroitement liés. À titre d’illustration, Jünger s’élève contre la création du permis de conduire, instauré pour lutter contre la mortalité routière. Déjà le fameux principe de précaution. Que ne dirait-il pas du permis à points et de l’installation de ces milliers de radars sur les routes ? Jünger a une vision héroïque du monde ainsi qu’une conception originale, volontariste et intellectualiste de l’homme. Le lecteur s’entend dire : « Dis-moi quel est ton rapport à la douleur et je te dirai qui tu es. » Intéressant sans plus.

3/5

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30/03/2024

Les organes en panique (Sketch)

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29/03/2024

Mougeons, moutruches et muselières (363)

Programme télévisé.jpg

08:46 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

28/03/2024

Demain les barbares (Franck Poupart)

Demain les barbares.jpgÀ la fin du premier quart du XXIᵉ siècle, la France, qui doit assumer une dette s’élevant à 400% de son PIB, se retrouve contrainte par le FMI d’appliquer un plan de rigueur drastique appelé « Lois temporaires de sauvegarde nationale ». Ce plan comporte des licenciements massifs dans la fonction publique, une hausse drastique de la fiscalité, une suppression de toutes les aides sociales, une privatisation de l’assurance maladie et un gel des salaires et des retraites. Les riches se réfugient dans des zones sécurisées comme l’hypercentre de la capitale alors que les pauvres sont abandonnés à leur triste sort dans les périphéries. Et quand l’Etat ne fut plus en mesure de verser les salaires des policiers ni les soldes des militaires, ce fut l’explosion. Des zones entières déjà sous influence islamique firent sécession. Des milices para-militaires se créèrent pour tenter de récupérer ces territoires perdus de la République. Et en 2028, l’Union Européenne n’existe plus. Deux flics, Alex et Lucas patrouillent encore un peu dans les rues de Paris. Juste devant eux une voiture piégée explose. En même temps, une brasserie est mitraillée rue de Lappe, une école juive est prise pour cible. Une trentaine d’enfants y trouvent la mort. Et un fou d’Allah kamikaze déclenche sa ceinture d’explosifs devant le musée d’Orsay. Ainsi débute une guerre civile ethnique dont personne ne peut imaginer la fin…

« Demain les barbares » est un roman d’anticipation dystopique dans lequel l’auteur a basé toute son intrigue sur les conséquences prévisibles de réalités qui existent déjà. Il a continué de tracer les lignes de force d’une tendance et poussé à l’extrême la logique tout ce que nous vivons ou avons déjà vécu (Charlie-Hebdo, Bataclan, Stade de France, égorgements de prêtres ou de profs, attentat de Nice, etc.) Les tueries, les viols, les tortures, les actes de barbarie en tous genres (émasculations) se succèdent dans cette histoire qui fait froid dans le dos. Toutes ces horreurs, que l’on déconseillera aux âmes sensibles et à tous ceux qui vivent dans le déni de réalité, alternent avec de nombreuses scènes de sexe particulièrement torrides. Les personnages sont assez stéréotypés, tel ce président de la république déchu portant le nom de « François », pleutre, incapable et trouillard qui semble la simple démarque d’un certain autre. Le style de l’auteur est assez vivant malgré quelques approximations langagières et une tendance à abuser des pronoms personnels, ce qui oblige le lecteur à deviner de qui l’on parle et parfois d’y arriver à grand peine. Si les katibas islamistes sont décrites de manière assez réaliste et vraisemblable (simple reprise de l’actualité), leur pendant « Rempart » avec leur leader charismatique Cyrus Rochebin, sorte de cocktail 2/3 Soral, 1/3 Zemmour, relève de la fiction la plus totale. Ce mouvement est aussi caricatural qu’improbable, même s’il s’appelle « Renaissance et Partage » (cf « Egalité et Réconciliation »). En lisant cet opus, on peut même se dire que le futur sera sans doute pire que ce que l’auteur nous raconte. Pour qu’il y ait guerre civile, il faut deux factions en présence, sinon il s’agit plutôt d’une épuration ethnique, d’un génocide. Et l’histoire du monde est déjà pleine d’invasions, de tueries et d’appropriations indues de territoires. Et ça peut ne pas arriver qu’aux autres. Glaçant, mais donnant à réfléchir sur notre destin.

3,5/5

08:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)