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18/01/2024

De la société pharmaco-punitive au crédit social (Alexis Haupt)

De la société pharmaco-punitive.jpgUn pays où la population se méfie de ses médias et redoute la police n’est plus vraiment une démocratie. Les journalistes devraient avoir pour mission d’informer objectivement le peuple et non d’être de simples vecteurs d’une pensée unique virant à la propagande gouvernementale. La police devrait servir et protéger la population et certainement pas se comporter en garde prétorienne du pouvoir. Certains objecteront que nous sommes quand même en démocratie, car nous glissons de temps en temps un bulletin dans une urne. L’ennui, c’est que nous votons pour désigner des représentants, mais que nous n’avons aucun moyen de contrôle sur leurs décisions. Si celles-ci sont mauvaises et même contraires aux souhaits ou intérêts de la majorité comme on a pu s’en rendre compte tout au long de ces dernières années, elles passent quand même quitte à abuser d’un certain article dispensant le pouvoir de l’aval du parlement. Ainsi de reculs de la représentativité en grignotages des libertés fondamentales, glisse-t-on insensiblement dans une pure et simple tyrannie. Et le pire, c’est que beaucoup de gens n’en ont même pas conscience. « Elire des représentants sans pouvoir les révoquer revient à avoir le simple droit d’élire des maîtres », note Haupt.

« De la société pharmaco-punitive au crédit social » est un essai philosophique, politique et social de belle qualité, bien écrit sous forme de courtes démonstrations ou articles bien écrits qui peuvent se lire en diagonale. Et comme ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, tous plutôt convaincants les uns que les autres. Pour étayer ses démonstrations, Alexis Haupt se réfère entre autres à la sinistre expérience de Milgram sur la soumission à l’autorité ainsi qu’à l’œuvre de La Boétie qui avait déjà démonté le mécanisme de la servitude volontaire au temps de la Renaissance. Il est remarquable de constater qu’à plusieurs siècles de distance, les réactions des gens n’ont guère évolué sur ce plan. La tyrannie, sans doute plus « soft » (l’auteur la qualifie de « rose »), plus pernicieuse et encore plus efficace grâce au matraquage des médias, est toujours présente et l’esclave ne veut toujours pas reconnaître son état de servitude. Il la nie, il la réclame, il s’y complait parfois. Le lecteur remarquera qu’Alexis Haupt reprend aussi à son compte la brillante démonstration d’Etienne Chouard qui prouve la réalité du simulacre de démocratie dans lequel nous nous trouvons et promeut le référendum d’initiative citoyenne ainsi que les assemblées constituantes. Espérons que cet essai qui se lit comme un roman permettra à Alexis Haupt de toucher un plus grand public que celui de X Twitter où il diffuse des analyses nettement plus pertinentes que celles de nos pseudo-philosophes et vrais propagandistes plastronnant sur les plateaux télé pour diffuser leur pensée unique…

4,5/5

08:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

17/01/2024

Poèmes pour petits et grands (245)

Grand corps malade.jpgJe connaissais pas Paris le matin

 

J’ai pris mon réveil de vitesse et ça c’est assez rare,

Je me suis levé sans lui sans stress, pourtant je m’étais couché tard,

J’ai mis Morphée à l’amende en plus dehors y a un pur temps,

Pas question que la vie m’attende, j’ai un rendez-vous important.

Ce matin mon tout petit dej' n’a pas vraiment la même odeur,

Ce matin mon parking tout gris n’a pas vraiment la même couleur,

Je sors pour une occasion spéciale que je ne dois pas rater,

Ce matin j’ai un rencard avec un moment de liberté.

C’est qu’après pas mal d’études et 4 ans de taf à plein temps,

Je me suis permis le luxe de m’offrir un peu de bon temps,

Plus d’horaires à respecter, finies les semaines de 40 heures,

Finies les journées enfermé, adieu la gueule des directeurs.

J’ai rendez-vous avec personne, à aucun endroit précis,

Et c’est bien ça qui cartonne écoute la suite de mon récit,

Aujourd’hui, j’ai rien à faire et pourtant je me suis levé tôt,

À mon ancienne vie d’affaires, j’ai posé un droit de véto.

C’est un parcours fait de virages, de mirages, j'ai pris de l’âge,

Je nage vers d’autres rivages, d’une vie tracée je serai pas un otage,

Un auteur de textes, après un point je tourne la page,

Pour apprécier demain et mettre les habitudes en cage.

Je sais pas où je vais aller je me laisse guider par mon instinct,

Fasciné par cette idée je kiffe tout seul c’est mon instant,

Le soleil me montre la direction, ne crois pas que j’enjolive,

C’est un moment plein d'émotion… Attends j’avale ma salive.

Je veux checker les éboueurs et aux pervenches rouler des pelles,

Y a du bon son dans la voiture quand j’arrive Porte de La Chapelle,

Alors je m’enfonce dans Paris comme si c’était la première fois,

Je découvre des paysages que j’ai pourtant vus 500 fois.

Je crois que mon lieu de rendez-vous sera cette table en terrasse,

Café-croissant-stylo-papier, ça y est tout est en place,

Je vois plein de gens autour de moi qui accélèrent le pas,

Ils sont pressés et je souris car moi je ne le suis pas.

Je connaissais pas Paris le matin et son printemps sur les pavés,

Ma vie redémarre pourtant on peut pas dire que j'en ai bavé,

La route est sinueuse, je veux être l’acteur de ses tournants,

C’est mon moment de liberté, je laisserai pas passer mon tour, non.

C’est un parcours fait de virages, de mirages, j’ai pris de l'âge,

Je nage vers d’autres rivages, d’une vie tracée je serai pas un otage,

Un auteur de textes, après un point je tourne la page,

Pour apprécier demain et mettre les habitudes en cage.

Puis je vois passer une charmante dans un beau petit tailleur,

Elle me regarde comme on regarde un beau petit chômeur,

Quand je la vois elle m'esquive et fait celle qui ne m'a pas calculé,

Je réalise avec plaisir que socialement j’ai basculé.

Il est lundi 10h et j’ai le droit de prendre mon temps,

Mon teint, mon ton sont du matin et y'a personne qui m’attend,

Y a tellement de soleil qu'y a que le ciment qui fleurit pas,

Il est lundi 11h et moi je traîne dans Ris-Pa.

Loin de moi l’envie de faire l’apologie de l’oisiveté,

Mais elle peut aider à se construire, laisse-moi cette naïveté,

Puis de toute façon j’ai mieux à faire que me balader dans Paname,

Dès demain je vois des enfants pour leur apprendre à faire du slam.

Je connaissais pas Paris le matin, voilà une chose de réparée,

Je sais pas trop ce qui m’attend, mais ce sera loin d’une vie carrée,

Moi j’ai choisi une voie chelou, on dirait presque une vie de bohème,

Mais je suis sûr que ça vaut le coup, moi j’ai choisi une vie de poèmes.

 

(Grand Corps Malade)

08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (339)

Un projet peut-être.jpg

09:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

15/01/2024

Pensées plus ou moins correctes (325)

Jagerstatter.jpgCACHOT

« Ni le cachot, ni les chaînes, ni une condamnation à mort ne sauraient faire perdre à quiconque la foi et lui ravir la liberté. Dieu nous donne la force de supporter la souffrance, quelle qu’elle soit, et cette force l’emporte sur toutes les puissances du monde. La puissance, lorsqu’elle vient de Dieu est invincible. »

(Franz Jägersätter)

CAFARD

« Chaque minute de cafard vous prive de soixante secondes de bonheur. »

(W. Somerset Maugham)

CAGE

« Une cage ne se partage pas, elle se saccage. »

« Celui qui habite une cage à bon marché dans un bloc d’habitation pour bêtes de somme humaines, n’a plus qu’un moyen de préserver son amour-propre, c’est d’ignorer délibérément l’existence de ses multiples compagnons de misère et de s’isoler totalement de son prochain. Dans les grands immeubles, on trouve très souvent des parois de séparation entre les balcons, pour rendre le prochain invisible. On ne peut pas, on ne veut pas entrer en contact avec l’autre « par-dessus la clôture », de crainte de voir se refléter en lui l’image de son propre désespoir. »

(Konrad Lorenz)

CALVAIRE

09:18 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

14/01/2024

La contre-histoire de Michel Onfray (Jonathan Sturel)

La contre-histoire de Michel Onfray.jpgPersonnage incontournable de la scène médiatique, auteur prolifique d’une bonne soixantaine d’ouvrages de compilations philosophiques plus ou moins digestes, qui est réellement Michel Onfray, ex-prof de lycée technique à Argentan, aujourd’hui philosophe de plateaux, penseur de gauche reconnu avant de dériver vers la droite voire une certaine forme de populisme ? Est-il vraiment le rebelle anti-système, le révolutionnaire qu’il s’imagine ? Avec ses convictions fluctuantes, ses prises de positions contradictoires et son athéisme rabique, il est pourtant un très bon client des médias qui se servent de lui comme représentant d’une opposition contrôlée pour ne pas dire instrumentalisée voire muselée. En retour, ceux-ci assurent la promotion de ses livres qui se vendent bien grâce à cette exposition exceptionnelle et lui assurent des revenus conséquents. Ne serait-il en fait qu’un simple rouage d’un mécanisme de propagande parfaitement au point. Il n’y a sans doute que lui et les naïfs pour s’imaginer qu’il puisse représenter la moindre menace pour l’ordre établi…

« La contre-histoire de Michel Onfray » est un essai critique qui parvient très aisément à démontrer l’imposture que représente ce genre de personnage qui sous des apparences trompeuses du rebelle n’est qu’un des plus efficaces gardiens du temple de la pensée unique tout autant que ses collègues Enthoven, Glucksman ou BHL. Onfray est un athée hédoniste combattant la religion dans un monde où celle-ci est à terre et où l’hédonisme et le « jouir et faire jouir » triomphe comme jamais dans l’Histoire. Pour étayer son discours si peu coruscant, il n’hésite pas à détruire ce qu’il a mis sur un piédestal en fonction de la tendance du moment. Ainsi après avoir porté aux nues le « divin » marquis de Sade, le voue-t-il aux gémonies pour complaire aux féministes. Même chose pour Freud mis à mal suite aux dernières découvertes des neurosciences et aux révélations sur des mœurs peu compatibles avec le mouvement MeToo. Dans sa préface servant de mise à jour de son texte, l’auteur se réjouit de la dérive droitière du grand penseur. Sans doute un peu trop vite, les dernières prises de positions très covidistes lors de la dernière « crise sanitaire » l’ayant définitivement classé comme opposant en carton bouilli de la pensée unique.

4/5

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13/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (338)

Plan B.jpg

09:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2024

Le Mammouth m'a tuer (Témoignage)

08:51 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2024

La preuve par l'âme (François de Witt)

La preuve par l'âme.jpgLa clé de compréhension de notre univers, c’est l’information. (« Au début, était le Verbe ») Elle circule partout, entre nous, entre le vivant et nous, mais également entre ici-bas et là-haut. Et ce qui nous rattache, nous relie, nous permet de communiquer, est une entité immatérielle, impalpable et indescriptible, nichée au plus intime de tout être humain et qu’on peut appeler « âme ». Au-delà de l’inné et de l’acquis se pose d’ailleurs la question de l’intuition, potentialité des plus mystérieuses. « Nous devons être reconnaissants au ciel de posséder une fonction qui nous octroie quelques lumières sur ce qui est par-delà des choses », disait Jung. Et « il n’est d’autre conscience qu’intuitive », ajoutait Sartre. Mais d’où nous vient cette intuition ? « L’intuition est la voix de votre Soi profond, le murmure de votre âme », concluait Krishnamurti. Même si la science moderne montre quelques réticences avec ce genre de concepts, des chercheurs matérialistes se sont risqués à certaines expériences dont la principale consistait à vouloir la peser. Elle accuserait seulement 21 grammes sur la balance…

« La preuve par l’âme » est un essai dans lequel, François de Witt, un polytechnicien sérieux, donc a-priori ni un farfelu ni un illuminé, a voulu démontrer notre immortalité par le biais de l’existence de l'âme, de l’au-delà et d’une autre vie après la mort. Pour mieux explorer ces frontières floues de la connaissance, de Witt fait appel à la psychanalyse, au paranormal, aux neurosciences, à l’astrophysique, à la mécanique quantique, mais aussi aux intuitions des philosophes et même aux fulgurances des mystiques. Le chapitre sur les expériences de mort imminente (NDE) est particulièrement intéressant et même assez troublant. Discrètement, notre âme nous accompagne tout au long de notre vie terrestre. À notre mort physique qui n’est pas une fin, elle passe dans une autre dimension d’où parfois elle peut encore communiquer avec les vivants (dans certaines circonstances bien particulières). L’essentiel, c’est qu’elle n’a qu’un seul et unique message, celui de l’Amour universel. En lisant ce livre très bien écrit et d’abord facile, le lecteur fera de nombreuses découvertes dont certaines peuvent prêter à caution. En effet l’auteur ne croit ni au jugement dernier ni à l’enfer, tels que l’enseignent les religions. Confrontées à cet autre monde, les âmes « mauvaises » pourraient rejeter un certain temps le divin salut et s’exclure d’elles-mêmes avant de changer d’avis. De plus, si Dieu est infiniment bon, il ne peut se placer en juge et condamner à perpétuité une âme corrompue. Donc, si on en croit de Witt, un jour où l’autre, Hitler, Mao, Staline, voire Landru se retrouveront tous un jour au Paradis ! Ouvrage passionnant néanmoins qui devrait tous nous intéresser que nous soyons croyants ou athées.

4,5/5

08:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2024

Objet culturel (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"

Ouvrage disponible version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

08:59 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/01/2024

Mougeons, moutruches et muselières (337)

Education.jpg

09:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)