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21/04/2025

Mougeons, moutruches et muselières (478)

Bill Gates.jpg

In jail… Bill !

08:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2025

Monsieur Louis (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström"

Ouvrage disponible version ebook

https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html

08:44 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2025

L'île du Docteur Moreau (H. G. Wells)

L'ïle du docteur moreau.jpgEdward Prendick, naufragé dérivant à demi-inconscient sur un petit canot de sauvetage perdu en plein Pacifique, a été repêché par les marins d'un caboteur appelé « La Chance rouge ». Il reste dans un état semi-comateux pendant environ 30 heures. À son réveil, il découvre à son chevet un certain Montgomery qui se déclare médecin. La goélette est en route vers Hawaï, mais le toubib annonce qu'il doit débarquer auparavant, sur une île sans nom. Quand Edward, à peine remis, remonte sur le pont, il découvre que celui-ci est jonché d'ordures et d'immondices, qu'une meute de chiens est enchaînée au grand mât et qu'un peu partout son entreposées des cages renfermant une quantité de lapins et même un lama et un puma. Arrivé à proximité de l'île inconnue, le capitaine signifie à Pendrick qu'il n'est plus le bienvenu à bord. L'ennui, c'est que Montgomery ne veut pas non plus de lui sur l'île. Finalement, Pendrick est abandonné à quelques encablures de l'île, dans un canot qui prend l'eau, alors que la goélette s'éloigne d'un côté et que Montgomery, son serviteur et toute leur ménagerie, en font autant de l'autre. Edward se retrouve donc dans une situation presque aussi dramatique qu'au début. Parviendra-t-il à aborder sur l'île ? Y trouvera-t-il le salut… ou autre chose ?

« L'île du Docteur Moreau » est un classique du roman fantastique. Il est resté une référence du genre et une source d'inspiration pour quantité d'auteurs de romans gore ou de thrillers. Sans déflorer l'histoire, on notera quand même que le narrateur va aller de surprises en surprises, toutes fort désagréables, en découvrant cette île perdue sur laquelle un savant plutôt bizarre, le Docteur Moreau se livre à des expériences un tantinet contre nature sur de pauvres cobayes qui n'en demandaient pas autant. Wells pose la question maintes fois traitées dans la littérature, celle de la science sans conscience qui n'est que ruine de l'âme, comme dirait l'autre. Le lecteur remarquera qu'en 1896, année de sa première parution, alors que l'ambiance était plutôt à l'enthousiasme vis à vis de la science, H.G. Wells apportait avec cette sombre histoire une note discordante. Il se montrait donc précurseur et visionnaire. Ce texte majeur, fort bien écrit et très agréable à lire encore aujourd'hui, peut aussi être compris comme une fable, un conte philosophique ou une parabole. Il nous fait réfléchir à la condition humaine mise en miroir avec la condition animale, aux limites à ne pas dépasser dans les avancées scientifiques et à ces découvertes ou avancées qui peuvent être les meilleures mais aussi les pires des choses. Ouvrage majeur à lire et relire.

4,5/5

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18/04/2025

Mougeons, moutruches et muselières (477)

43 ans.jpg

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17/04/2025

Poèmes pour petits et grands (290)

Codet.jpgChanson de la noix

 

J’ai pelé la petite noix

Dont j’ai cassé la coque blanche

Entre deux pierres,

La curieuse coque de bois.

J’ai pelé la petite noix ;

On dirait un jouet d’ivoire,

Un curieux jouet chinois.

L’odeur fraîche et un peu amère

De ces grands bois

M’a parfumé la bouche entière !

J’ai croqué la petite noix,

Ce curieux jouet chinois.

 

(Louis Codet)

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16/04/2025

Lieutenant Sturm (Ernst Jünger)

Lieutenant Sturm.jpgPendant la première guerre mondiale, dans les orages d'acier et les calmes plats des tranchées, les soldats allemands subissent l'épreuve du feu quel que soit le milieu social dont ils sont issus. Ainsi un soldat est-il retrouvé mort, suicidé dans les latrines, après s'être tiré une balle dans le cœur en s'aidant de son orteil pour appuyer sur la détente de son fusil ! Tous les soirs, trois officiers se réunissent dans la casemate du lieutenant Sturm pour échanger des idées sur leur destin, leurs émotions et leur avenir plutôt bouché. Sturm tient un journal de bord. Il y note : « De nos jours, un individu n'a pas de valeur en soi, mais par rapport à l'Etat. » et « On s'élançait vers la mort sans voir où on était ; on tombait sans savoir d'où le coup venait. » Il écrit également des récits, des nouvelles qu'il lit à ses deux amis dont l'un est peintre et essaie de pratiquer son art sur le front. Ses lectures sont comme des trêves, des parenthèses leur rappelant le monde de l'arrière, celui d'avant. Elles sont les bienvenues car elles les aident à affronter la terrible réalité qui se déchainera vers la fin.

« Lieutenant Sturm » est une nouvelle un peu longue, se rapprochant du format novella. Jünger y décrit le monde des tranchées et s'attarde sur l'inhumanité de la guerre moderne dans laquelle l'humain se sent pris dans une machine de destruction d'une puissance phénoménale. Il y oppose la philosophie, l'intelligence, la sagesse, la lecture de toutes sortes de grands écrivains comme Dostoïevski, Gogol ou Nietzsche, mais aussi Huysmans, Baudelaire et Wilde qui furent une grande source d'inspiration pour lui. Il va sans dire que Sturm est un peu beaucoup le jeune Jünger dont il partage la désinvolture, le dandysme, mais aussi le sens du devoir et du sacrifice qui apparaîtra dans le paroxysme final. À lire pour mieux comprendre que cette « der des der », comme disaient les poilus, fut en réalité la fin d'un monde et une boucherie qui marqua le début du déclin programmé de toute l'Europe…

4,5/5

09:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2025

Pensées plus ou moins correctes (370)

Edgar Poe.jpgCROIRE

« Ne croyez rien de ce que l’on vous dit et pas la moitié de ce que vous voyez. »

(Edgar Poe)

« Croire que tout est facile fait naître mille obstacles. »

(Tao Te King)

« Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être ; croyez en vous et ils se réaliseront sûrement. »

(Martin Luther King)

« Si l’on ne croit à rien, si rien n’a de sens et si nous ne pouvons affirmer aucune valeur, tout est possible et rien n’a d’importance. »

(Albert Camus)

CROISSANCE

« La croissance de l’homme ne s’effectue pas du bas vers le haut, mais de l’intérieur vers l’extérieur. »

(Franz Kafka)

« Toute personne croyant qu’une croissance exponentielle peut continuer à l’infini, dans un monde fini, est soit un fou, soit un économiste. »

(Kenneth Boulding)

CROYANT

« Le croyant sait qu’il croit, le gnostique croit qu’il sait. »

« Le plus important, ce n’est pas d’être croyant, c’est d’être crédible »

(Abbé Pierre)

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14/04/2025

Mougeons, moutruches et muselières (476)

Arrêt cardiaque.jpg

08:22 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

13/04/2025

Le droit à la paresse (Paul Lafargue)

Le droit à la paresse.jpgL'amour du travail n'est-il pas une sorte de folie ? La passion du travail peut-elle être poussée jusqu'à l'extrême, jusqu'à l'épuisement des forces vitales de l'individu et de toute sa famille ? Est-il normal de devoir assurer des journées de douze heures de labeur pour des salaires de misère, de faire travailler les femmes en usine et même les enfants dans les mines de charbon pour le plus grand profit d'un patron qui n'a aucun souci du confort de ses ouvriers ? Ne devrait-on pas au contraire imiter les peuples primitifs, non encore touchés par le modernisme, qui ne travaillent que deux ou trois heures par jour et ne s'en portent que mieux ?

« Le droit à la paresse » est un court essai (79 pages) très polémique, bien ancré dans son époque, mais également étonnement moderne. Par certains côtés, on dirait presque un texte de baba cool des années 68 ! L'auteur qui fut le gendre de Karl Marx fait ici le procès du capitalisme d'une manière assez originale. Il dénonce la folie de la production à outrance qui entraine quantité de surplus qu'il faut tenter de vendre aux quatre coins du monde alors qu'il faudrait plutôt, selon lui, fabriquer moins et de meilleure qualité. La logique du rendement et celle de la qualité de vie sont donc en totale opposition. Les conditions de travail en usine ramènent l'ouvrier à une sorte d'esclavage qui l'oblige de perdre sa vie en cherchant à la gagner. Ce texte reste fort intéressant surtout du point de vue de l'histoire des idées. Lafargue était un socialiste comme on n'en rencontre plus de nos jours. Il dut s'exiler à plusieurs reprises (Grande-Bretagne, Espagne) et fit même un séjour dans la sinistre prison de Sainte Pélagie, tout comme Gérard de Nerval, pour ses idées révolutionnaires. Le texte est suivi d'un commentaire signé Gigi Bergamin, intitulé « Eloge de la vraie vie » et d'une courte biographie de l'auteur.

4/5

09:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

12/04/2025

Les faux as (Roman)

08:33 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)