19/12/2024
Mougeons, moutruches et muselières (442)
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18/12/2024
La diplomatie par le mensonge (John Coleman)
Depuis plusieurs siècles, les banquiers de la City de Londres et leurs homologues de New-York, nommés par l'auteur « Club des 300 », n'ont eu de cesse de vouloir accaparer toutes les richesses du monde en provoquant des guerres un peu partout, des révolutions, des renversements de gouvernements et des assassinats de personnages gênants. Ainsi en fut-il de toutes les guerres et révolutions du Mexique pour parvenir au contrôle du pétrole et de la sanglante guerre des Boers pour s'assurer la mainmise sur l'or et les diamants du Transvaal. À cette occasion, les Britanniques inaugurèrent la pratique du camp de concentration où ils internèrent des dizaines de milliers de femmes et enfants boers et les y laissèrent mourir de faim et de maladies. Ils avaient inventé le camp d'extermination et surent en refiler la paternité aux nazis. Puis en 1914, Lord Kitchener, après avoir liquidé les dernières poches de résistance boers d'Afrique du Sud, a poursuivi sa mission en Palestine cette fois. Avec son agent, Lawrence d'Arabie, il a pour but de débarrasser la péninsule arabique et le Moyen-Orient de la présence turque. Pour pouvoir se servir de la puissance des armées arabes, il leur promet solennellement de ne plus autoriser la moindre immigration juive en Palestine. Il sait pertinemment qu'il ne tiendra pas parole. Quand Lawrence d'Arabie s'aperçoit de la supercherie, il menace de faire un scandale. Peu après, il est victime d'un accident de la route « providentiel » pour le Cartel. Et les exemples de cette diplomatie par le mensonge et la perfidie sont nombreux à découvrir dans ce livre.
« La diplomatie par le mensonge » est un recueil, une compilation d'articles racontant toute une série de coups tordus, de traitrises, d'assassinats (Martin Luther King, les frères Kennedy, le pape Jean-Paul Ier et bien d'autres), de coups d'états, de révolutions et de guerres (les deux guerres mondiales, celles d'Iran-Irak, Guerre du Golfe, Serbie, Kossovo, etc.) Il s'agit toujours d'affaiblir l'adversaire, de le saigner à blanc pour mieux s'emparer ensuite des richesses de son sous-sol ou autre. Le développement des « Sept Soeurs », le cartel anglo-saxon des pétroliers mené par les Rockefeller est particulièrement bien étudié. Tout ce qui s'est passé en Arabie Saoudite, la liquidation du Docteur Mossadegh puis du Shah en Iran, tout comme celle de Saddam Hussein en Irak n'ont aucune autre raison. Le format en une série d'articles amène quelques redites qui ne sont pas trop gênantes. Seul reproche : le livre date un peu car il n'aborde pas les derniers développements comme la liquidation de Kadhafi en Libye, les printemps arabes, les révolutions de couleur ou la guerre en Syrie. L'éditeur qui a marqué 2022 comme date de parution aurait pu avoir l'honnêteté de préciser qu'il s'agissait en fait d'une réédition. Cependant l'ouvrage reste intéressant d'un point de vue historique pour les révélations qu'il propose.
4/5
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17/12/2024
Poèmes pour petits et grands (278)
Mourir
Qu’est-ce donc que mourir,
Sinon être nu en plein vent et fondre dans le soleil ?
Qu’est-ce donc que rendre le dernier soupir,
Sinon libérer le souffle des marées qui l’agitent
Afin qu’il gagne l’infini et monte sans entrave jusqu’à Dieu ?
Ce n’est que lorsque vous vous abreuverez à la rivière du silence
Que vous chanterez.
Et lorsque vous aurez atteint la cime de la montagne,
Alors vous commencerez à grimper.
Et lorsque la terre réclamera vos membres,
Alors vous danserez véritablement.
(Khalil Gibran)
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16/12/2024
Mougeons, moutruches et muselières (441)
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15/12/2024
Pensées plus ou moins correctes (358)
CONFIANCE
« L’erreur est aussi grande de se fier à tous que de se défier de tous. »
(Sénèque)
« Si tu perds confiance en autrui, autrui perdra confiance en toi. »
(Tao Te King)
« Qui se confie au bavard et prête au prodigue retrouve son secret partout et son argent nulle part. »
(Jules Petit-Senn)
« La confiance pousse aussi lentement qu’un cocotier, mais tombe aussi vite qu’une noix de coco. »
CONGRES
« Si le Congrès a le droit par la Constitution d’émettre le papier-monnaie, il leur a été donné de l’utiliser et non de le déléguer à des individus ou à des sociétés. »
(Andrew Jackson)
CONNAISSANCE
« La connaissance est pour l’humanité un magnifique moyen de s’anéantir elle-même. »
(F. Nietzsche)
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14/12/2024
L'homme sans argent (Mark Boyle)
Après avoir travaillé pendant dix ans dans les affaires, puis pendant six autres années dans l'alimentation biologique, l'Irlandais Mark Boyle voulut aller encore plus loin dans sa démarche de rejet du système économique dominant. S'inspirant de Gandhi, il souhaita être le changement qu'il voulait voir dans le monde. Et quoi de plus radical que de vouloir vivre sans dépenser un centime pendant un an de sa vie ? Mais comment y parvenir concrètement ? Est-ce même possible dans un monde où tout dépend de l'argent ? Où quasiment rien n'est gratuit, même pas l'eau… Et où habiter ? Que manger ? Comment se chauffer, se laver, se déplacer ? Comment avoir une vie amoureuse, des amis et garder le contact avec sa famille quand il faut prendre le ferry pour aller fêter Noël en famille en Irlande ? Comment s'y prendre quand, dès le premier jour, votre vélo a besoin d'une réparation ? On n'est pas très loin de la gageure, du pari fou, de la mission impossible…
« L'homme sans argent » est le témoignage honnête et teinté d'un bon brin d'humour d'un homme passionné de décroissance qui souhaite mieux respecter la nature, réduire son impact sur l'environnement et ralentir le réchauffement climatique anthropique. Il tente une expérience qu'il médiatise au maximum. Il ne compte plus les interviews, les conférences et les interventions sur les réseaux. Pour cela, il doit garder ordinateur et téléphone portable. Le but n'est pas de vivre à 100% sans argent et en absolue autonomie. Il lui faut une caravane (donnée) placée sur un terrain prêté gratuitement par un paysan pour lequel il travaille comme woofer (sans salaire, mais avec des dons de céréales). Il doit aussi faire les poubelles des supermarchés pour récupérer le reste de sa nourriture, rouler en vélo, disposer de panneaux solaires (donnés) et d'un poêle-dragon (rocket stove fabriqué par un ami) et donc de disposer de tout un réseau de gens prêts à aider, à troquer, à donner. Boyle considère qu'il promeut ainsi une économie du don, du partage, de la bienveillance. Il reconnaît lui-même qu'un homme seul et sans tous ces appuis ne peut pas y arriver. Donc une bien jolie expérience qui montre surtout qu'elle est possible dans un monde d'abondance et de gaspillage, mais guère généralisable à très grande échelle. Très sympathique, très intéressant et très agréable à lire, mais un peu du même registre que les témoignages de gens qui disent avoir vécu un an sans ceci ou cela. Ça donne aussi à réfléchir sur notre consommation et notre rapport à l'argent.
4,5/5
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13/12/2024
Mougeons, moutruches et muselières (440)
08:24 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2024
Le dernier des Spartians (Roman)
Ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/dp/B07B2J8VKN/ref=sr_1_1?s=digital-...
version papier
https://www.thebookedition.com/fr/le-dernier-des-spartian...
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11/12/2024
Brian Jones, l'âme sacrifiée des Rolling Stones (Stéphane Koechlin)
Brian Jones, né le 28 février 1942 à Cheltenham et mort le 3 juillet 1969 à Hartfield (Sussex), avait un père ingénieur et une mère professeur de piano. Myope et asthmatique, il apprit très jeune à jouer de nombreux instruments comme le piano, la clarinette, le saxophone et la guitare. Après diverses tentatives pour percer dans la pop-music émergeant alors en Grande-Bretagne, il fit la connaissance de Keith Richard et de Mike Jagger avec lesquels il fonda les Rolling Stones, groupe auquel il participa de 1962 à 1969. Grand inspirateur de la musique du groupe même s'il ne fut pas son compositeur principal, il y intégra des instruments alors peu communs dans le rock n' roll comme la flûte, le dulcimer, le sitar ou encore le mellotron. Leader du groupe à ses débuts, il est ensuite relégué au second plan devant l'influence grandissante du duo Mick Jagger et Keith Richards. À partir de 1966, souffrant de sérieux problèmes de drogue, de poursuites judiciaires qui l'empêchent de participer aux tournées ainsi que de difficultés sentimentales, il se sent de moins en moins impliqué et quasiment rejeté par le duo vedette. Finalement, son caractère difficile, ses errances diverses et variées et son absence des studios, l'amènent à quitter le groupe en juin 1969. À peine un mois plus tard, il est retrouvé mort dans la piscine de sa résidence de Cochford Farm.
« Brian Jones » est la biographie fort intéressante et très bien écrite d'un musicien adulé des foules de l'époque, certainement fort doué, mais marqué de la malédiction de la 27ème funeste année des idoles à l'instar de son ami et fantastique guitariste Jimi Hendrix, de la chanteuse de blues Janis Joplin et du sulfureux chanteur des « Doors », Jim Morrison. Tout comme ce dernier, sa mort est restée mystérieuse jusqu'à aujourd'hui. Fut-il vraiment victime d'une overdose ? Se suicida-t-il ou fut-il assassiné ? Bizarre que Jones, excellent nageur se soit noyé… Etrange que l'on ait retrouvé des traces de coups sur son corps et qu'un certain Frank Thorogood, maçon avec qui Brian Jones s'était maintes fois querellé, ait avoué bien des années plus tard, sur son lit de mort, l'avoir tué… L'auteur ne tranche pas. Il finit même l'ouvrage en accusant le second narrateur, l'ombre qui intervient tout au long de ce récit. Le lecteur ne sait si c'est le double du musicien, son Jiminy Cricket ou plutôt son âme damnée, une sorte d'incarnation du mal qui l'obsède tout au long de sa vie, lui fournit ses drogues et le pousse peu à peu vers la mort. Car c'est un personnage particulièrement torturé, mal dans sa peau et suicidaire que l'auteur nous décrit. Particulièrement apprécié des groupies en raison de son joli minois, il multiplia les conquêtes féminines. À 16 ans, il mit enceinte une gamine de 14 ans et ne reconnut jamais l'enfant. Il brisa le cœur de centaines de jeunes filles, laissa de nombreux petits bâtards dans son sillage (dont 9 « officiels »), avant de sombrer complètement suite à une liaison « toxique » avec la belle et redoutable actrice allemande Anita Pallenberg qui finit par se réfugier dans les bras de Keith Richard. Flamboyante et triste illustration de ces années sexe, drogues et rock n'roll.
4,5/5
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10/12/2024
La basse-cour en folie (Fable)
08:36 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)