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10/12/2023

Un enfant sage (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

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09/12/2023

Mougeons, moutruches et muselières (327)

Immigration chance.jpg

09:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/12/2023

Le trésor de M. Brisher (H. G. Wells)

Le trésor de M. Brisher.jpgM.Bisher n’a jamais été marié. Tout juste fut-il un temps fiancé avant de découvrir un trésor et de finir par s’enfuir. Jane, la jeune fille qu’il fréquentait était pourtant charmante et très amoureuse de lui. Issue d’un milieu aisé mais un peu strict, elle jouait aussi fort bien du piano. Mais le futur beau-père ne voulait pas entendre parler de mariage tant que le prétendant ne bénéficiait pas d’une bonne situation. Pour montrer ses capacités et sa bonne volonté, Brisher a l’idée de composer une jolie rocaille dans le fond du jardin des parents de sa fiancée. Et voilà qu’en creusant le sol, il découvre un gros coffre rempli de milliers de demi-couronnes bien brillantes. Mais comment arriver à s’emparer discrètement d’une telle fortune sans éveiller les soupçons ?

« Le trésor de M. Brisher » est une courte nouvelle fort bien écrite du grand H.G. Wells qui ne relève ni de la science-fiction ni de l’anticipation, mais plutôt du naturalisme voire du réalisme. Quelque chose d’assez proche du style et de l'esprit des nouvelles de Guy de Maupassant, teinté d’un brin d’humour anglais en prime. La fin aussi surprenante qu’amusante en reste la meilleure illustration. Le lecteur n’est jamais déçu avec ce grand auteur que fut Wells !

4,5/5

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07/12/2023

Poèmes pour petits et grands (241)

Duhamel.jpgSoir

 

La nuit va tomber bientôt.

Toutes mes araignées dorment.

La chatte blanche, comme une pensée,

Traverse le crépuscule.

Qu’est-ce qui brille au lointain,

Dans la brume de la colline ?

Non, ce n’est pas une étoile :

C’est le soc d’une charrue,

Fourbie par les labours d’automne.

Qu’est-ce qui nous vient du moulin ?

C’est l’odeur de la farine.

On voudrait lui parler…

 

(Georges Duhamel)

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06/12/2023

Mougeons, moutruches et muselières (326)

Un patient guéri.jpg

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05/12/2023

Pensées plus ou moins correctes (321)

Brossard Legrand.jpg« Le bonheur, ça n’existe pas, c’est seulement un chagrin qui se repose. »

(Monique Brossard-Legrand)

« Le bonheur appartient aux papillons, aux bulles de savon et à tous ceux qui leur ressemblent. »

(Friedrich Nietzsche)

« Un instant de bonheur vaut mille ans dans l’Histoire. »

(Voltaire)

« Le bonheur n’est pas une destination, mais une manière de voyager. »

(Proverbe brésilien)

« Le bonheur règne sur Terre. Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté. »

(Robert Silverberg)

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04/12/2023

Chasseurs alpins, des Vosges aux djebels 1914-1964 (Jean Mabire)

Chasseurs alpins.jpgLe corps des chasseurs qui portait alors le nom de « compagnie de chasseurs d’essai » fut créé en 1837 par le duc d’Orléans, fils de Louis XVIII, qui voulait en faire un bataillon d’élite. Il s’appellera ensuite « chasseurs à pied », puis pour un temps, « Chasseurs d'Orléans », en hommage à leur créateur. Leur premier fait d’armes a lieu en Algérie en 1845, du côté de Sidi-Brahim où ils durent se battre à un contre cent face aux guerriers de l’émir Abd-El-Kader. Retranchés dans un fortin, les derniers survivants vécurent un équivalent de ce que fut Camerone pour les légionnaires. Ils se battirent jusqu’au dernier, jusqu’à la dernière cartouche sans jamais accepter de se rendre. Le 24 décembre 1888, un projet de loi fixe à 12, le nombre total de bataillons de chasseurs à pied, affectés spécialement à la défense du massif alpin. Leur nom officiel sera « Bataillon alpin de chasseurs à pied » que l’usage simplifiera en « Chasseurs alpins » (BCA). Ils s’illustrent dans de très nombreux combats lors de la pacification des djebels marocains. Puis ils se retrouvent dès le début de la guerre de 14 dans les Vosges, en première ligne face aux Allemands. Ils y paient un très lourd tribut. Pendant la seconde, ils sont sur tous les fronts, à Narvik, dans les Vosges, dans la Somme, et les derniers à essayer de bloquer le déferlement de la Wehrmacht avec les Cadets de Saumur. Ils font ensuite partie de l’armée d’armistice. Et quand elle est dissoute, ils entrent dans la Résistance. Ils se battront sur le plateau des Glières, dans le Vercors et dans la région de Grenoble. Ils participeront ensuite aux guerres d’Indochine et d’Algérie en restant toujours fidèles à leur devoir.

« Chasseurs alpins » est une étude historique particulièrement intéressante d’un corps d’élite particulièrement prestigieux au sein de l’armée française. L’ouvrage, parfaitement documenté est illustré de nombreux documents photographiques. Le style de l’auteur est très vivant. Il comporte de nombreux dialogues et se lit comme un roman. L’auteur consacre une très grande partie de son propos aux deux guerres mondiales (les exploits dans la résistance et les batailles inégales et sans espoir aux Glières et dans le Vercors sont particulièrement émouvantes). Le lecteur lambda et pas particulièrement « fana mili » pourra y trouver de beaux exemples de courage, de témérité, de bravoure, d’abnégation, d’esprit de sacrifice au service de la patrie, autant de qualités dont on se demande où elles sont passées aujourd’hui. Les jeunes Résistants des années 40 voulaient égaler leurs pères, les Poilus de 14, quitte à se battre avec des pétoires contre des Allemands lourdement équipés et bien supérieurs en nombre. La liste est longue de tous ces soldats qui y laissèrent la vie. Autrefois, ils étaient considérés comme des héros et montrés en exemple. Cet ouvrage passionnant, mais qui aurait pu s’étendre un peu plus sur les deux derniers conflits, s’achève par un rappel détaillé de tous les combats de chacun des bataillons.

4,5/5

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03/12/2023

Mougeons, moutruches et muselières (325)

De Gaulle.jpg

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02/12/2023

Le 36e satellite (Roman)

08:35 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/12/2023

Une maison de famille (Maichel Testut)

Une maison de famille.jpgAu printemps 2020, l’auteur, Michel Testut, 78 ans, se retrouve confiné chez lui, dans sa maison de famille de Dordogne à cause d’un très dangereux virus prénommé Corona dont on dit qu’il rôde à travers villes et campagnes mettant en danger de mort toute l’humanité. Seul chez lui, Michel se demande comment employer ses journées. Appeler ses amis au téléphone ? Ecouter la radio ? Regarder la télé ? Ranger ses nombreuses bibliothèques ? Tout cela l’ennuie un peu. Vider toutes les bonnes bouteilles de sa cave ? Sans amis pour trinquer avec lui, il craint d’avoir le vin triste. Il opte pour relire Colette et en particulier « La maison de Claudine ». Et pourquoi ne pas s’intéresser à la sienne ? C’est une très vieille maison de famille, construite sous le Second Empire par ses ancêtres, qui a vu défiler pas moins de six générations qui toutes ont laissé « des réserves d’amour, de joie et d’espoir dans tous les placards. »

« Une maison de famille » se présente comme un récit personnel, un « inventaire sentimental » et un témoignage de gratitude à l’égard d’un bâtiment, d’une demeure ancestrale, une maison de maître avec un joli parc et quelques hectares de terres attenantes dont l’auteur hérita dans sa jeunesse, où il vécut avec son épouse, éleva ses enfants, tout comme le firent ses parents, ses grands-parents et toute sa lignée, même si beaucoup n’en usèrent que comme résidence secondaire bien agréable pour les vacances, mais nettement plus inconfortable en hiver vu son manque de chauffage et même d’eau courante installée seulement dans les années 60 de l’autre siècle. La maison sert de prétexte à évoquer toutes sortes de souvenirs d’enfance ou de vie au fil de la description de toutes les parties de la demeure et même du domaine. Tout y passe. Le vestibule, le salon, la salle à manger, la cuisine, les trois chambres et même le grenier, la cave, la grange, le parc et les « cabinets ». Tout est tellement chargé de souvenirs et d’émotions. L’écriture de Testut est précise et agréable à lire. Ses observations sont fines, intelligentes et souvent touchantes. Elles sont même pleines d’une certaine nostalgie qui rappellera aux anciens des époques depuis longtemps disparues, celles où l’on semait, binait et récoltait sans machine et où on allait en calèche de la station de chemin de fer à ce charmant domaine de Mareynou, perché sur sa colline. À conseiller.

4,5/5

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