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22/12/2021

Expresso Love (Roman)

08:35 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/12/2021

Le viol des foules par la propagande politique (Serge Tchakhotine)

Le viol des foules par la propagande.jpgQu’est-ce vraiment que la propagande politique ? Comment manipule-t-on l’opinion publique ? Comment certains parviennent à fabriquer le consentement des masses ? La valeur de la propagande de la peur est surtout réelle paradoxalement là où il n’y a pas vraiment de menace extérieure. Tout est donc dans le narratif, dans la façon de présenter les informations. Et le plus inquiétant, c’est que moins de 10% des hommes est capable de résister à cette technique de propagande affective se basant sur les lois des réflexes conditionnés (Pavlov), alors que les 90% restant succombent au viol psychique. Hitler et Mussolini sont ainsi parvenus à leurs fins. Les peuples allemands et italiens les ont suivis passivement ou avec enthousiasme. On sait où cela les a menés. L’ennui, c’est qu’après la guerre, les mêmes causes engendrant les mêmes effets, d’autres ont suivi leurs traces en appliquant de semblables méthodes de manipulation de masse et même en les perfectionnant (Expérience MK Ultra, opération « Paperclip »). En effet, il est naturel pour le peuple de se soumettre à l’autorité, de se conformer à la majorité et de pratiquer la brutalité envers ceux qui sont plus bas que lui. (Boucs émissaires). Les techniques de base reposent sur des appels aux émotions, aux instincts les plus bas, comme le meurtre, la vengeance et la discrimination.

« Le viol des foules par la propagande politique » est un essai de sociologie politique paru en 1952 qui fut d’abord censuré en France en 1939, puis confisqué et détruit en Allemagne en 1940. Que révèle-t-il de si dangereux pour avoir subi pareil sort ? Rien que nous ne sachions aujourd’hui, tant la propagande s’est améliorée, affinée et est devenue omniprésente au point d’envahir et de diriger nos vies. Serge Tchakhotine, qui s’est surtout attaché à étudier les propagandes fascistes et nazies, reste très discret voire favorable aux équivalents communistes russes, chinois et autres. Il faut dire qu’il se présente comme socialiste et qu’il fit partie du « Front d’Airain », structure politique qui tenta avec un certain succès de contrer le nazisme en l’attaquant sur les symboles : triples flèches pour contrer les croix gammées, énormes manifestations, parades avec flambeaux, musiques de percussion, uniformes, et rouge des drapeaux et oriflammes, couleur la plus appropriée pour exciter l’agressivité. Mais la passivité des caciques socialistes de l’époque, le jusqu’au-boutisme des bolcheviques ainsi que le double jeu de Von Papen finirent par faire basculer le peuple du côté d’Hitler, mais il s’en fallut de très peu. Cette séquence historique méconnue est la partie la plus intéressante de l’ouvrage. Les développements purement psychologiques et sociologiques sont plus fastidieux à lire. Quant aux conclusions sur la nécessité d’un gouvernement mondial instaurant sur toute la planète une paix éternelle et un bonheur universel dans un socialisme triomphant, les évènements récents viennent de démontrer leur manque de réalisme, voire leur naïveté.

3/5

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20/12/2021

Castelgeffroy (Nouvelle inédite)

08:44 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

19/12/2021

Le gambit du magicien (David Eddings)

Le gambit du magicien.jpgAlors que Dame Polgara pose une attelle à son père Belgarath pour réduire la fracture du bras qu’il s’est faite suite à la chute d’un arbre, elle répète à la princesse C’Nedra qu’en dépit de sa fugue et de son refus d’obéir, elle sera amenée de gré ou de force à la cour de Riva, histoire de respecter la volonté de son père. La quête de l’Orbe, qui continue encore et encore, mènera ensuite nos héros dans les entrailles de la terre où ils rencontreront un peuple qui n’a pas vu la lumière du jour depuis plus de 5000 ans et qui leur permettra de profiter de l’aide d’un certain Relg qui possède un pouvoir tout à fait étrange, celui de passer à travers murs et rochers même les plus durs.

Avec « Le gambit du magicien », la saga de la « Belgariade » arrive à un tournant, mais non à sa fin, ce qui aurait pu être le cas. En effet, après trois tomes et 1150 pages de lecture un brin fastidieuse, l’histoire n’a que fort peu progressé. La quête de l’Orbe semble interminable. Les chevauchées dans le vent, le froid et la neige dans un décor aussi minéral que désertique, même pimentées de quelques rencontres de monstres, finissent par lasser le lecteur le plus patient. Heureusement, la scène finale avec la montée à Rak Cthol et l’affrontement homérique entre le Grand Prêtre Ctuchik et le sorcier Belgarath réveille un peu l’intérêt. Nul doute que les fans de fantaisie souhaiteront quand même découvrir la suite de cette histoire, mais ce sera sans moi. Un ensemble trop lent, trop mou, trop ennuyeux. Pas assez de rebondissements, de surprises, de rythme et d’humour !

2,5/5

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18/12/2021

Mougeons, moutruches et muselières (116)

Qui ment le plus.jpg

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17/12/2021

Poèmes pour petits et grands (169)

L’enfant précoce

 

Une lampe naquit sous la mer

Un oiseau chanta

Alors dans un village reculé

Une petite fille se mit à écrire

Pour elle seule

Le plus beau poème.

Elle n’avait pas appris l’orthographe

Elle dessinait dans la sable

Des locomotives

Et des wagons pleins de soleil.

Elle affrontait les arbres gauchement

Avec des majuscules enlacées et des cœurs.

Elle ne disait rien de l’amour

Pour ne pas mentir.

Et quand le soir descendait en elle

Par ses joues

Elle appelait son chien doucement

Elle disait :

« Et maintenant cherche ta vie. »

 

(René-Guy Cadou)

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16/12/2021

Mougeons, moutruches et muselières (115)

Parapluie.jpg

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15/12/2021

Pensées plus ou moins correctes (250)

TROMPER

« Nous nous trompons tous mais chacun à notre manière. »

(Ludwig van Beethoven)

« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. »

(Abraham Lincoln)

« Il est aussi facile de se tromper soi-même sans s’en apercevoir qu’il est difficile de tromper les autres sans qu’ils s’en aperçoivent. »

(La Rochefoucauld)

« Il est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été trompés. »

(Mark Twain)

TROMPEUR

« Le trompeur est bien souvent à la merci de celui qu’il a trompé. »

(Boccace)

TRÔNE

« Un trône n’est qu’une planche garnie de velours. »

(Napoléon Bonaparte)

« … Au plus élevé trône du monde, si ne sommes assis que sus notre cul. »

(Michel de Montaigne)

09:01 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

14/12/2021

Mougeons, moutruches et muselières (114)

Armée vaccinant.jpg

Gouvernement.jpg

08:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2021

Faire réussir la France (Jacques Attali)

Faire réussir la France.jpgLa commission Attali a auditionné plus de 400 personnalités dont 55 en session plénière. Elle a élaboré une trentaine de réformes et définit 250 actions urgentes pour protéger la sécurité, la santé, la liberté et le maintien du niveau de vie des Français. Elle a procédé à un état des lieux assez consternant de la maison France. La dette publique a pris des proportions folles. Elle représente le double de celle de l’Allemagne. Le pays compte dix millions de pauvres et 2,1 millions d’allocataires du RSA. Notre industrie est complètement sinistrée. Son poids dans le PIB est passé de 15% en 2000 à 10% aujourd’hui (20% en Allemagne et 15 en Italie). Les industriels français paient dix fois plus de taxes et impôts que leurs homologues allemands… Les propositions pour aider au redressement sont aussi nombreuses que variées : plan enfance, aide sociale jusqu’à 25 ans, revenu unique d’insertion pour tous de 1000€ pour les 18/25 ans, congé de paternité d’une durée égale au congé de maternité, refondation du financement des retraites, construction de nouvelles centrales nucléaires, mise en place d’une assurance maladie intégrale, création d’un million de contrats d’apprentissage, recrutement de 2500 nouveaux magistrats sur 5 ans, rétablissement du septennat pour la présidence de la république, mise en place du vote électronique, droit au travail pour les migrants non régularisés, forte augmentation du parc de logements sociaux avec obligation réelle de 25% par commune, permis de conduire à 1 euro, fin de l’opération « Sentinelles », réhabilitation thermique des logements, conditions moins drastiques pour les référendums d’initiative populaire, création d’une armée numérique, etc.

La lecture de ces propositions donnera au lecteur l’impression que la montagne technocratique a accouché d’une souris. Il sera en présence d’un inventaire à la Prévert de dizaines de mesures que l’on peut trouver raisonnables et même souhaitables dans un monde rêvé. En effet, comme d’habitude, aucune de celles-ci n’est financée. Il faudrait d’ailleurs trouver 100 autres milliards pour relancer l’économie, c’est Jacques qui le dit. Et quand Jacques a dit, on connait la suite. L’argent magique se mettrait-il à soudain pleuvoir du ciel ? On notera également une longue suite de vœux pieux : mixité sociale dans toutes les écoles, même les plus huppées, trente minutes de sport pour chaque citoyen, accès universel à la culture, privation d’écrans pour les moins de trois ans, revitalisation du dialogue social, de la démocratie participative et des dynamiques européennes. Plus grave, une totale incompréhension de la crise des « Gilets jaunes » et des déclarations à l’emporte pièce qui ne peuvent que faire bondir un lecteur averti. Deux exemples : « Les libertés ont été à peu près respectées » lors de la gestion de la pandémie et « l’union européenne est assez française », comme si notre poids dans cette institution représentait plus qu’un pauvre vingt-cinquième. Au total, un ouvrage sans grand intérêt, car trop loin des réalités.

2,5/5

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