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31/10/2021

Thomas Sankara, l'espoir assassiné (Valère D. Somé)

 

Thomas Sankara l'espoir assassiné.jpgThomas Sankara (1949 – 1987), militaire anti-impérialiste, panafricaniste et tiers-mondiste ne fut chef de l’Etat de la Haute-Volta, rebaptisée « Burkina-Faso », que quatre années, de 1983 à 1987. Brillant officier, il prit le pouvoir à la faveur d’un putsch qu’il organisa en compagnie de Compaoré, Lingani et Zongo. À marche forcée, il tenta de mener diverses réformes pour son pays : lutte contre la corruption, contre la pauvreté, alphabétisation, émancipation des femmes et de l’ancien colonisateur, rejet de la dette et refus de l’aide du FMI. Il fut renversé par un autre coup d’état fomenté par Blaise Compaoré, son ami de toujours, et assassiné par un commando militaire, le 15 octobre 1987. Personnage gênant pour l’oligarchie mondialiste, il fut considéré comme le Che Guevara africain. Il est aussi surnommé « le président des enfants » ou « le président des pauvres ». Il a même été proclamé « modèle de la jeunesse africaine » lors de forums sociaux à Bamako et à Nairobi. Quasiment un nouveau Gandhi ou un autre Martin Luther King…

Cet ouvrage écrit par un de ses proches, ancien ministre de l’enseignement et de la recherche de son gouvernement, est à la fois un témoignage et un essai politique. C’est d’ailleurs ce second aspect du livre qui est de loin le moins intéressant voire le plus rébarbatif. Autant le récit de la fin tragique d’un personnage politique sans doute assez idéalisé peut être émouvant, autant les longs développements idéologiques avec analyse des options des différents groupes et groupuscules de la scène burkinabé ne sont que d’un intérêt moyen pour ne pas dire qu’ils ont vite fait de lasser le lecteur. Une fois de plus, la Révolution aura fini par dévorer ses propres enfants. L’Afrique n’aura pas dérogé à cette triste règle. Cet assassinat fit régresser le pays. Compaoré poursuivit de sa vindicte de nombreux sankaristes dont Somé qui tâta par deux fois de la prison. Il alla même jusqu’à liquider les deux derniers comparses, Lingani et Zongo. De sorte que des esprits taquins ou désespérés taguèrent « 4 – 1 = 0 » pour bien illustrer qu’avec l’élimination de Sankara, c’était l’espoir qui disparaissait. Le lecteur découvrira que le leader burkinabé s’était auparavant mis à dos Khadafi à cause du Tchad ainsi que Mitterand, Eyadéma et Houphouët-Boigny. De là à imaginer autre chose que l’ambition personnelle d’un Compaoré, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas faute de preuves.

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30/10/2021

Recyclage (Nouvelle)

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29/10/2021

Le complot mondialiste (Philippe Ploncard d'Assac)

Le complot mondialiste.jpgD’après l’auteur, la France n’est pas née en 1789 comme le prétend Robert Badinter, mais en 436 avec le baptème de Clovis et la promesse de Tolbiac qui se perpétuera au fil des siècles avec les sacres des rois de France à Reims et sera confirmée par la consécration de la France au Sacré-Cœur par Louis XIII en 1682. Tant que la monarchie est restée fidèles à ses principes, la France s’est développée jusqu’à devenir la première puissance mondiale sous Louis XIV. Mais avec la révolution de 1789, on entre dans une ère nouvelle. Le but des révolutionnaires est déjà d’instaurer la « république universelle », autant dire le mondialisme. Et quand les Jacobins crient que la patrie est en danger, il faut comprendre que c’est la révolution qui l’est. Ils commencent déjà à changer le sens des mots. La patrie n’est plus la terre de nos pères et de nos aïeux, mais une simple notion d’universalité cosmopolite. La république universelle n’est qu’une construction idéologique. Pour y parvenir, il faut du passé faire table rase. La nation idéologique s’oppose à la nation charnelle et tend à la détruire.

« Le complot mondialiste » est un essai géopolitique bien étayé et bien argumenté. Après une intéressante analyse historique démontrant que ce que nous vivons est la conséquence logique d’un projet remontant fort loin dans le passé, l’auteur passe aux récents développements de ce plan : les guerres en Irak, en Afghanistan, les attentats du 11 septembre, les affaires de l’Ossétie du Sud et de la Georgie, les attentats de New-York, Madrid et Londres (tous perpétrés un 11 du mois, bizarre n’est-il pas ?) qui pourraient n’être que des opérations sous faux drapeau. Publié en 2010, cet ouvrage ne traite pas de tous les conflits (Libye, Syrie) et crises ultérieures (Covid) bien entendu. En montrant que les interventions de Poutine ont stoppé la progression des mondialistes, l’auteur se montre assez optimiste pour l'avenir. Ce qui s’est produit ensuite permet d’en douter. Il pense qu’une volonté politique suffisante, qu’une mobilisation d’un peuple bien averti du danger, doit pouvoir conjurer la menace. « Le propre des faux principes est de porter en eux les germes de leur auto-destruction », écrit-il. Intéressant diagnostic, même si l'on ne partage pas toutes les idées de Philippe Ploncard d'Assac.

4/5

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28/10/2021

Mougeons, moutruches et muselières (96)

#Evolution armes.jpg

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27/10/2021

Poèmes pour petits et grands (164)

Recette du bonheur conjugal

 

 

Mettez d’abord, dans un bocal,

Deux ou trois livres d’espérance.

Puis, vous y joindrez un quintal

De petits soins, de complaisance,

Une mesure de bonté,

Un quarteron de confiance,

À discrétion de la gaieté,

Quatre ou cinq pots d’obéissance,

Cinq ou six livres de douceur

Et, crainte de monotonie,

Ajoutez à la bonne humeur

Un milligramme de folie.

 

Quant au sel, n’en mettez qu’un grain,

Car, si vous passiez l’ordonnance,

Au lieu d’une once, il faudrait bien

En mettre deux de patience.

Cuire le tout à petit feu

D’une chaleur bien soutenue,

Qu’amour et qu’amitié tous deux

Ne le perdent jamais de vue :

Vous obtiendrez, par ce moyen,

Une galette bien pétrie

Dont un morceau, chaque matin,

Suffit pour embellir la vie !

08:27 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

26/10/2021

Ingénierie sociale

Liberté d'expression.jpgJ’ai appris que dans la partie flamande de la Belgique, l’obligation du port de la muselière était levée. Et on y a constaté que, malgré tout, un grand nombre de gens s'obstinaient à encore la porter. Le lavage de cerveaux a fait de gros dégâts chez certains. D’où mon intérêt pour l’ingénierie sociale, la fameuse « fabrique du consentement ». Comment nos maîtres nous manipulent en permanence et obtiennent de nous tout ce qu’ils veulent…

1/ En utilisant la distraction par le biais de la télé, du cinéma, des séries, des clips musicaux, des réseaux sociaux, ils placent les gens sous une forme d’hypnose ou de dépendance plus ou moins importante. La sottise des programmes (Hanouna, les « Marseillais à Las Végas » et autres) finit forcément par faire disparaître tout esprit critique.

2/ Le « tittytainement », expression américaine pour une manipulation déjà connue des Romains, « panem et circenses » (du pain et des jeux). Si on y ajoute de l’érotisme et de la pornographie, on a le combo parfait pour arriver à une dégradation progressive de la moralité et du civisme. Ainsi avance-t-on par étapes vers la dictature.

3/ Créer des problèmes pour sembler les résoudre. En fait empirer la situation. Crise sanitaire avec virus mortel ? On sort en deux mois une potion merdique qu’on appellera « vaccin » et qui servira surtout à enclencher la dépopulation. L’économie est détruite, on se retrouve avec une pénurie de travail, les chômeurs se comptent par millions ? On crée le merveilleux « revenu universel » qui permettra aux nouveaux esclaves tout juste de survivre. Car ne doutons pas qu’il y aura des conditions à remplir pour y avoir droit !

4/La stratégie du différé. On avance step by step, par petits pas, selon le principe de l’effet de cliquet. D’abord le confinement, puis le masque, puis le couvre-feu, puis le vaccin (sans obligation, puis quasi-obligatoire). Une dose, puis deux, puis trois. Bientôt un abonnement semestriel. Au final, tout s’accumule sans qu’on enlève rien. Et si on lève une mesure, on se réserve le droit de la remettre en vigueur quand on veut.

5/ La culpabilisation. Tout est de votre faute. Vous n’avez pas respecté les gestes barrières. Les jeunes font des fêtes. Les antivaxx mettent en danger les vaxx.

6/ Toujours s’adresser à l’émotionnel, jamais à l’intelligence, à la réflexion. Infantiliser au maximum.

7/ Encourager le peuple à se complaire dans la médiocrité, la bêtise et l’ignorance.

8/ Manier la carotte et le bâton. Le pass-sanitaire récompense les shootés en punissant les autres.

9/ Diviser pour mieux régner. Créer des groupes artificiels antagonistes : « covidistes » vs « complotistes », « vaccinés » vs « antivaxx ».

10/ Connaître le peuple mieux que lui-même. Ne jamais tenir compte de ses revendications.

11/ Créer un choc (virus, inoculation de masse, black-out informatique, pénuries alimentaires) pour imposer de nouvelles normes.

12/ La négation du réel : La réalité ne doit plus compter. Seule la perception de celle-ci doit importer.

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25/10/2021

Pensées plus ou moins correctes (245)

Joubert.jpgTOURMENT

« Il est indigne des grandes âmes de faire part des tourments qu’elles éprouvent. »

(Joseph Joubert)

TRADITION

« La tradition, c’est une statue qui marche. »

(Jean Cocteau)

« Les traditions — comme les femmes — sont faites pour être à la fois respectées et bousculées. »

(Jean d’Ormesson)

« La plus haute tâche de la tradition est de rendre au progrès la politesse qu’elle lui doit et de permettre au progrès de surgir de la tradition comme la tradition a surgi du progrès. »

(Jean d’Ormesson)

« La véritable tradition, ce n’est pas de refaire ce que d’autres ont fait, mais de retrouver l’esprit qui a fait ces choses et qui en ferait d’autres dans d’autres temps. »

(Paul Valéry)

« La tradition n'est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu. »

(Gustav Mahler)

TRAGEDIE

« La pire des tragédies ce n’est pas de mourir jeune, c’est de vivre jusqu’à 75 ans sans avoir jamais vraiment vécu. »

(Martin Luther King)

TRAHIR

« On ne trahit bien que ceux qu’on aime. »

(Maurice Sachs)

09:07 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

24/10/2021

Industrie vaccinale (Marc Vercoutère)

Industrie vaccinale.jpgÀ chaque crise sanitaire, l’OMS s’appuie sur des experts en statistiques, en catastrophisme et en marketing pour faire appliquer le principe de précaution surtout par les pays riches. Elle reprend toutes les théories prédictives les plus alarmistes du CFR ou autres. Ainsi, nous avait-on prédit 500 000 morts en France pour la grippe aviaire. Ils se résumèrent à quelques cas. Le gouvernement fédéral américain octroya la bagatelle d’un milliard de dollars à cinq entreprises pharmaceutiques pour qu’elles produisent un vaccin contre ladite grippe. L’ennui, c’est que de nombreux experts estiment qu’aucun vaccin ne peut être vraiment efficace contre un virus capable de muter sans cesse. Fin avril 2009, avec l’arrivée de la grippe porcine (H1N1), on a les prescriptions systématiques de Tamiflu, puis la vaccination de masse. Les usines tournent à plein régime. Bachelot commande 90 millions de doses pour la France. Une bonne partie sera recyclée en Afrique. Quand on sait que l’immunité naturelle est de très loin supérieure à l’immunité artificielle, on est en droit de se demander si elle ne devrait pas être privilégiée et si d’autres voies thérapeutiques que ces inoculations ne pourraient pas être envisagées.

« Industrie vaccinale » est un essai médical de haut niveau, fort bien argumenté, sourcé et étayé, qui retrace l’histoire des pandémies (à l’exception de celle que nous vivons encore aujourd’hui). Il n’est pas inintéressant de se replonger dans cette très longue liste. Depuis quelques dizaines d’années, nous avons eu droit au SRAS, à la grippe A H5N1, à la grippe A H1N1, au syndrome de la guerre du golfe et à de multiples scandales comme ceux de la Thalidomide, du Vioxx, du Prozac, des statines, des hormones de croissance, du vaccin contre l’hépatite B ou du Régent. À chaque fois, c’est le même scénario, le même narratif. Des médecins de plateau télé, pourris de conflits d’intérêts, pour ne pas dire corrompus par Big Pharma, viennent faire la publicité du nouveau produit et quelque temps plus tard, on s’aperçoit qu’il provoque des effets secondaires plus ou moins néfastes. Peu importe les dégâts causés, l’industrie pharmaceutique se sera gavée. À elle, les bénéfices, à nous, les risques. Ouvrage intéressant bien qu’un peu aride (un glossaire de termes techniques en fin de volume aide à la compréhension). À conseiller à tous ceux qui cherchent à mieux comprendre ce que nous vivons. Il est toujours bon de prendre un peu de recul historique.

4/5

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23/10/2021

Mougeons, moutruches et muselières (95)

Bloquons tout.jpg

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22/10/2021

Bienvenue sur Déliciosa (Roman)

08:40 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)