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18/02/2025

J'ai réveillé le tigre (Sarah Marquis)

J'ai réveillé le tigre.jpgLa nouvelle expédition de Sarah Marquis a pour cadre la Tasmanie, une île située au sud de l'Australie et aux confins de l'Antarctique. Elle officie sous la houlette du très prestigieux « National Geographic » et aussi pour le compte d'un laboratoire de recherche biologique. Dans une nature hostile, elle se propose de faire des mesures et prélèvements tout au long d'un parcours qui la mènera de la pointe la plus au sud, à Cockle Creek pour rejoindre son opposé le plus au nord, Stony Point, après trois mois d'une marche à pied particulièrement difficile avec un sac de plus de 30 kg sur le dos. Cette fois, elle ne devra pas affronter des températures extrêmes, le désert, la chaleur et la soif comme en Australie, mais les pluies ininterrompues, les herbes coupantes comme des rasoirs, les buissons de plantes inextricables, une sorte de jungle sans la moindre implantation humaine. En plus de ce défi très particulier, elle part à la recherche d'un animal mythique, le tigre de Tasmanie, animal exterminé au siècle dernier. Elle ne retrouvera que la cabane près de laquelle le tout dernier représentant a été abattu. Une amie, Sandrine, comédienne de stand-up, musicienne et artiste s'est proposée pour assurer son routage, sa logistique et la gestion de tous les points de ravitaillement, car il n'y a rien à pêcher ou chasser dans ces étendues sauvages totalement inhospitalières…

« J'ai réveillé le tigre » est un ouvrage sur le thème de l'exploration et de l'aventure. Ce n'est pas un simple récit d'expédition classique et encore moins un journal de bord. Toute la première partie du livre ne raconte que les préparatifs, les motivations, les idées et considérations de l'auteur. Il faut attendre la centième page pour que l'aventure commence enfin. Et quand elle devient vraiment dramatique, vers la fin, quand Sarah Marquis fait une chute assez terrible pour s'occasionner une fracture de la tête de l'humérus et un déboitement de l'épaule, tout n'est développé qu'en quelques très courtes pages tout comme la fin de l'aventure quand elle repart avec un bras immobilisé et une poussette pour acheminer son matériel. Le lecteur reste un peu sur sa faim, même s'il demeure admiratif devant le courage de cette femme qui ose aller où personne ne va, pas même les derniers aborigènes ! L'ouvrage comporte de jolies illustrations sous forme de petits dessins jalonnant tout le texte ainsi qu'un cahier de photos couleur de très belle qualité prises par un photographe professionnel venu quelques jours la rejoindre sur le parcours.

4/5

08:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

17/02/2025

Poèmes pour petits et grands (284)

Léo Ferre.jpgAvec le temps

 

Avec le temps…

Avec le temps va tout s’en va

On oublie le visag' et l’on oublie la voix

Le cœur quand ça bat plus c’est pas la pein' d’aller

Chercher plus loin faut laisser fair' et c’est très bien

Avec le temps…

Avec le temps va tout s’en va

L’autre qu’on adorait qu’on cherchait sous la pluie

L’autre qu’on devinait au détour d’un regard

Entre les mots entre les lign's et sous le fard

D’un serment maquillé qui s’en va fair' sa nuit

Avec le temps tout s’évanouit

 

Avec le temps…

Avec le temps va tout s’en va

Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t’as un' de ces gueul's

À la Gal'rie j'Farfouill' dans les rayons d' la mort

Le samedi soir quand la tendress' s’en va tout' seule

Avec le temps…

Avec le temps va tout s’en va

L’autre à qui l’on croyait pour un rhum' pour un rien

L’autre à qui l’on donnait du vent et des bijoux

Pour qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous

Devant quoi l’on s' traînait comme traînent les chiens

Avec le temps va tout va bien

 

Avec le temps…

Avec le temps va tout s’en va

On oublie les passions et l’on oublie les voix

Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens

Ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid

Avec le temps…

Avec le temps va tout s’en va

Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu

Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard

Et l’on se sent tout seul peut-être mais peinard

Et l’on se sent floué par les années perdues

 

Alors vraiment

Avec le temps… On n’aime plus.

 

(Leo Ferré)

08:32 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/02/2025

Mougeons, moutruches et muselières (460)

Nazisme et marxisme.jpg

08:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

15/02/2025

Pensées plus ou moins correctes (364)

CORPS

« Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d’y rester. »

(Proverbe indien)

Emile zola.jpgCORRIDA

« La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d’une victime désignée ».

(Émile Zola)

« Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanité qui recule ».

(Francis Cabrel)

CORRUPTION

« Toujours ignares et bornés, souvent faméliques et corrompus, voilà les maîtres de la France. On nous dit qu’on les changera. Changer le personnel ne servira à rien. De pareilles institutions corrompent leurs hommes quels qu’ils soient. »

(Charles Maurras)

COURAGE

« Le courage est la plus démocratique des valeurs aristocratiques. »

(Michel Lacroix)

« Un homme sage ne vaut pas plus cher qu’une femme s’il n’a pas de courage. »

(Proverbe swahili)

« Le courage est le juste milieu entre la peur et l’audace. »

(Aristote)

09:16 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

14/02/2025

Discordance des temps (Fabien Pesty)

Discordance des temps.jpgQuand il pleut dix jours sans discontinuer alors qu'on est en vacances à Vesoul, que faire d'autre qu'une partie de scrabble qui se termine par une rupture complètement atypique ?… Dans une famille un peu particulière, on aime organiser des procès intimes autour du repas dominical. Cette fois, celui-ci met en accusation le père, considéré comme « un gros naze ». Et comme il est à la fois juge et partie, il finit par se condamner lui-même à plusieurs jours de TIF (travaux d'intérêt familiaux)… Jocelyne Bachelot, infirmière scolaire de l'école Jacques Crozemarie, convoque une mère d'élève pour l'informer que son fils Régis, 13 ans et n'étant qu'au CM1, est atteint d'un virus particulièrement contagieux, celui de la connerie. Elle ajoute qu'il faudrait d'urgence le confiner à domicile et que toute la famille se fasse dépister car il ne serait pas impossible que l'on trouve d'autres personnes atteintes… Une société d'autoroute engage un poète pour rédiger des messages variables pour ses panneaux lumineux proposant des conseils ou recommandations du genre « Boire ou conduire, il faut choisir. » Toute la difficulté de ce travail se nichant surtout dans la rime, notre poète se lâche un peu, ce qui n'est pas trop du goût de ses employeurs…

« Discordance des temps » se compose de dix textes relativement courts et fort bien écrits, même si le discours est souvent surprenant, voire coruscant. Les quatre premiers sont de véritables nouvelles, amusantes, facétieuses et surtout bien construites car respectant les normes de cet art si difficile. Il s'agit d'en dire beaucoup en peu de pages, de proposer une véritable histoire avec un développement dramatique et surtout une fin surprenante. Fabien Pesty y parvient avec panache. Il y ajoute même une certaine poésie et un brin de folie parfois. Les six autres textes nous ont semblé moins travaillés, de simples présentations de situations ou de personnages comme dans « Et tout serait à recommencer », texte où nous voilà gratifiés de descriptions de Macron en Jupiter grandiloquent, de Poutine en tsar autocrate inquiétant et de Biden en momie endormie pas loin de la liquéfaction. Dommage que l'auteur n'ait pas développé plus. Le lecteur reste sur sa faim. Il imagine tout ce qu'on aurait pu raconter de plus sur ces trois personnages. Toutes sortes de thèmes sont abordés dans tous ces textes (les rapports humains ou amoureux ambigus, le réchauffement climatique refroidissant, le féminisme triomphant, la pandémie de connerie contagieuse, les fauteurs de guerre psychopathes), mais toujours avec l'humour vachard, féroce, grinçant de celui à qui on ne la fait pas. Un régal pour l'esprit.

4,5/5

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13/02/2025

Mougeons, moutruches et muselières (459)

Robot aspirateur.jpg

08:46 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

12/02/2025

Le 36e satellite (Roman)

08:49 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/02/2025

On n'a jamais marché sur la lune, l'imposture Apollo (Aldo Sterone)

On n'a jamais marché sur la lune.jpgPourquoi depuis les missions Apollo des années 1968/70, aucun humain n'est-il jamais retourné sur la lune alors que l'informatique et la technologie ont fait des bonds de géants depuis ce demi-siècle ? Comment se fait-il que tous les échantillons de roches ramenés de là-bas se sont révélés d'origine terrestre après des analyses sérieuses alors que les Chinois et les Hindous ont pu ramener ensuite grâce à des robots envoyés sur notre satellite des roches présentant des molécules vraiment inconnues ? Et quid des ceintures de Van Allen composées de nuages de particules d'énergie nucléaire capables de percer les meilleurs blindages et donc parfaitement infranchissables pour des organismes humains ? Comment des moteurs de fusée tout justes capables d'atteindre une station spatiale en orbite basse donc située à 250 ou 300 kilomètres de la terre ont-ils pu franchir aussi facilement les 300 000 kilomètres nous séparant de la lune et surtout en revenir et grâce à quelle quantité d'énergie ? Pourquoi des analyses poussées des photos et videos de ces exploits montrent des ombres peu vraisemblables, une ligne d'horizon trop proche, une absence d'étoiles dans le ciel lunaire et toutes sortes de perspectives faussées comme si ces scènes avaient été tournées en studio par un Stanley Kubrick du pauvre tant les images sont de mauvaise qualité ? Et comment les astronautes ont-ils pu communiquer avec leur base depuis notre satellite ?

« On n'a jamais marché sur la lune » est un essai technique où l'auteur s'est donné pour but de prouver que la Nasa, pour complaire au président Kennedy lancé dans une compétition spatiale avec l'URSS, a été obligée de tromper le monde entier avec un exploit qu'elle n'était pas techniquement capable de réaliser. Toute cette affaire est calmement et efficacement démontée. Les arguments tiennent la route. Au fil des pages, le lecteur va de découvertes en découvertes. Comment cela a-t-il été possible ? Comment avons-nous été assez naïfs à l'époque pour croire à ce narratif basé sur de simples images ? Il y a de quoi ébranler bien des convictions, se poser bien des questions. Nous aurait-on menti ? Il semblerait que les Russes avec le premier vol de Gagarine dans son Spoutnick qui faisait bip-bip auraient eux aussi bidonné un peu l'exploit. Stérone en voit la preuve dans l'utilisation d'un simple parachute pour son retour sur terre. Une autre chose étrange fut l'attitude des trois premiers marcheurs sur la lune, ceux qui ont fait « ce petit pas pour l'homme et ce pas de géant pour l'humanité », Armstrong, Aldrin et Collins, lors de leur conférence de presse devant les journalistes du monde entier. On les sent gênés, évasifs et ne répondant que des banalités. Sans parler de certains aveux non présentés d'ailleurs dans ce livre intéressant et documenté qui fera sans doute bondir au plafond les adeptes de la pensée unique, les moutruches et les mougeons qui gobent tout ce que la télé leur raconte… Vivement une commission d'enquête honnête pour qu'enfin la vérité éclate…

4,5/5

08:50 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

10/02/2025

Dans les couloirs du métro (Nouvelle)

08:58 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/02/2025

Mougeons, moutruches et muselières (458)

Pandémies.jpg

COMMENT ÉVITER DE FUTURES PANDEMIES ?

08:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)