Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/02/2025

Quinze histoires d'expéditions inédites qui ont changé ma vie (Sarah Marquis)

15 histoires.jpgDans le bush australien, Sarah Marquis affamée mange des baies qu'elle ne connait pas. Elle les trouve un peu acres. Mais très vite sa vue devient floue, puis elle se retrouve complètement aveugle. Il lui faudra attendre des heures avant de retrouver une vision à peu près normale… Un jour, elle oublie son passeport dans une cabine téléphonique et repart dans le désert sans s'en rendre compte. Plusieurs jours plus tard, à des centaines de kilomètres de là, un routier arrête son convoi de bétail près d'elle et le lui rend. Il a passé des jours à la rechercher dans l'outback australien en la suivant à la trace grâce à diverses informations glanées auprès du « bush telegraph », sorte de « téléphone arabe »… En s'approchant un peu trop du bord d'une gorge, le sol se dérobe sous son poids et Sarah est entrainée dans une très mauvaise chute. Elle se déboite l'épaule et se fracture l'humérus gauche. Elle est rapatriée en hélicoptère. Arrivée à l'hôpital, le médecin qui l'examine ne comprend pas comment elle a pu supporter pareille douleur… En plein désert de Gobi, elle se retrouve affligée d'une grave infection dentaire. Elle doit être évacuée, mais le pays le plus proche ne nécessitant pas de visa et capable de gérer correctement le problème est… le Japon !

« Quinze histoires d'expéditions inédites » est plus un témoignage sur la vie d'aventurière et d'exploratrice de Sarah Marquis qu'un recueil d'histoires vraies et encore moins de nouvelles. Les petites anecdotes racontées ne sont là que pour illustrer le propos. Il s'agit d'expliquer au lecteur pourquoi on se lance dans pareilles aventures et pourquoi on relève des défis aussi fou. Et aussi comment on arrive à maitriser sa peur, à faire confiance à son intuition, à prendre des risques, à ouvrir son esprit pour mieux comprendre la nature, les animaux et les gens. Elle évoque le Kimberley infesté de crocodiles, le bush australien manquant terriblement d'eau sans oublier toutes ses rencontres avec les gens. Depuis les Mongols saouls qui la pourchassent à cheval mais qu'elle fait fuir en profitant d'une tornade de sable jusqu'à vieille Chinoise et sa bande de malfrats qui tentent de la kidnapper dans l'idée de lui faire exercer une profession tarifée en passant par les femmes Aborigènes qui la comprennent et la protègent et les Thaïs si accueillants, si serviables et si gentils… Cet ouvrage très bien écrit et joliment illustré de dessins permet d'en apprendre plus sur quelques aspects de l'exploration et peut même pousser certains à partir sur ses traces…

4,5/5

08:39 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

07/02/2025

Poèmes pour petits et grands (283)

Leconte de.jpgLe désert



Quand le bédouin qui va de l’Horeb en Syrie

Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,

Et, sous l’ombre poudreuse où sèche le fruit mort,

Dans son rude manteau s’enveloppe et s’endort,

Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,

La lointaine oasis où rougissent les figues,

Et l’étroite vallée où campe sa tribu,

Et la source courante où ses lèvres ont bu,

Et les brebis bêlant, et les bœufs à leurs crèches,

Et les femmes causant près des citernes fraîches,

Ou, sur le sable, en rond, les chameliers assis,

Aux lueurs de la lune écoutant les récits ?

Non, par-delà le cours des heures éphémères,

Son âme est en voyage au pays des chimères.

Il rêve qu’Al-Borak, le cheval glorieux,

L’emporte en hennissant dans la hauteur des cieux.

 

(Leconte de Lisle)

08:29 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/02/2025

Mougeons, moutruches et muselières (457)

Nouveau ministre syrien de la défense.jpg

08:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

05/02/2025

Pensées plus ou moins correctes (363)

CONVICTION

« En vérité, les convictions sont plus dangereuses que les mensonges. »

(Friedrich Nietzsche)

CORAN

« Le Coran, ce méchant livre, a suffi pour fonder une grande religion, satisfaire pendant 1200 ans le besoin métaphysique de plusieurs millions d’hommes ; il a donné un fondement à leur morale, leur a inspiré un singulier mépris de la mort et un enthousiasme capable d’affronter des guerres sanglantes, et d’entreprendre les plus vastes conquêtes. Or nous y trouvons la plus triste et la plus pauvre forme du théisme. (…) Je n’ai pu y découvrir une seule idée un peu profonde. »

(Arthur Schopenhauer)

« J’ai beaucoup étudié le Coran (…) Je vous avoue que je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde, à tout prendre, peu de religions aussi funestes aux hommes que celle de Mahomet. Elle est, à mon sens, la principale cause de la décadence aujourd’hui si visible du monde musulman (…) Je la regarde comme une décadence plutôt que comme un progrès. »

(Alexis de Tocqueville)

09:14 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/02/2025

L'aventurière des sables (Sarah Marquis)

L'aventurière des sables.jpgPartie le 20 juin 2002 d'Alice Springs, Sarah Marquis s'est lancée dans un périple de rien moins que 14 000 kilomètres à pied tout autour de l'Australie en portant un sac de 30 kg. Il lui faut en effet emporter suffisamment d'eau pour pouvoir survivre dans un environnement désertique particulièrement hostile. Cette incroyable marche, véritable exploit de survie, durera 17 mois. Le bush australien fait partie de ces territoires qui ne sont pas particulièrement propices à la vie humaine. Il cache les dix espèces de serpents les plus dangereux du monde, des crocodiles qui remontent les rares rivières ainsi que des dingos qui lui ravageront sa tente en quête de nourriture. Les températures y sont extrêmes. Il peut y faire jusqu'à 50° au soleil en plein jour et – 5° la nuit. Végétarienne depuis l'enfance, pour survivre, Sarah devra chasser et se nourrir de tout ce qu'elle trouvera comme ces « witchetty grubs », gros vers blancs, parasites des rares arbres. À l'aide de sa sarbacane, elle devra également chasser tout ce qu'elle pourra (perroquets, dindes sauvages et même serpents). Sa plus grande difficulté sera de trouver des points d'eau, souvent saumâtre où s'abreuvent les troupeaux. Elle aura même recours à la récupération de rosée ou de transpiration des arbres en les couvrant d'une bâche plastique. Son frère Joël viendra également la ravitailler à cinq reprises et même la précéder en 4X4 pour lui déposer des jerrycans d'eau aux emplacements des puits à sec dans certains déserts impossibles à traverser sans cela…

« L'aventurière des sables » est le récit passionnant d'un exploit qui classe Sarah Marquis, la petite marcheuse suisse, au niveau des plus grands explorateurs comme le nettement plus médiatisé Mike Horn. Personne ne croyait à la possibilité de réussite d'un pareil défi. Seule sa famille l'encouragea. Sa mère fit même le voyage pour la retrouver sur le parcours. Son frère assura toute la logistique. Les camionneurs australiens la suivaient de loin en se demandant quel était le fou qui marchait ainsi dans cet enfer ? Ils n'imaginaient même pas que cela pouvait être une femme. Son courage exceptionnel, sa détermination sans faille fit autant l'admiration des rudes habitants du bush que des aborigènes dont elle apprécia la gentillesse. Sa plus belle rencontre fut celle d'un chien bâtard de dingo, qu'elle recueillit, qui la suivit partout, qu'elle prénomma D'Jo et qu'elle ramena non sans difficultés en Suisse. Cet ouvrage très agréable à lire, car fort bien écrit, permet au lecteur bien calé dans son fauteuil de s'évader dans de grands espaces, de partager les efforts insensés d'une aventurière partie relever un défi impossible juste pour mieux se sentir vivante (nous dit-elle). Il ne peut qu'en rester admiratif. Un joli cahier de photos en couleurs complète agréablement l'expérience de lecture.

4,5/5

08:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

03/02/2025

Mougeons, moutruches et muselières (456)

ZFE.jpg

08:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02/02/2025

Aéllyouh, la mystérieuse (Roman/ Nouveauté)

08:45 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/02/2025

Gens de Campagnol (Christian Combaz)

Gens de Campagnol.jpgLe petit monde de Campagnol, c'est la France périphérique, celle des campagnes profondes, celles des braves gens, celle de l'enfance de l'auteur, la « survivante d'un univers social où les pauvres avaient de la vertu, mais qui était en train de basculer dans un double fond historique » sous la pression des Abonnés à Canal+ ou au Monde qui occupent le terrain. Le personnage le plus emblématique en est d'ailleurs une certaine Salomé, progressiste ricanante, d'un arrivisme indécent qui s'empare de responsabilités locales pour influer sur le cours des choses, instiller écologisme, wokisme et autres coccigrues modernistes aussi inutiles que ruineuses pour les modestes finances de Campagnol. Son fils Rémi, élevé en dehors de toute religion, veut devenir prêtre. Mais sa vocation s'évanouit quand il tombe amoureux d'une jolie fille du coin. Un monastère bouddhiste établi non loin de là prospère doucement. Et il se murmure de plus en plus que le Dalaï-Lama devrait venir lui rendre visite. Tout le village est en émoi…

« Gens de Campagnol » est la première chronique villageoise parue en 2012 chez Flammarion et rééditée récemment. Les personnages sont différents de ceux des vidéos de YouTube. Ainsi, n'y trouve-t-on pas d'Abonné du « Monde », ni de Christiane, ni de Bernard et autres Léon, Gustave ou Vladimir qui apparaitront plus tard, mais un curé vivant tranquillement avec une femme depuis des années, Salomé, l'Abonnée à Canal aussi peu sympathique que son successeur, l'Abonné au « Monde », Florimond, le paysan solitaire et silencieux, qui finira tragiquement, Mounir et sa compagne, marginaux qui survivent dans une yourte en compagne d'un âne et d'une chèvre et quelques autres, tous soigneusement observés et magnifiquement décrits par la plume d'excellente qualité de Christian Combaz. Les personnages sont des archétypes, fruits de l'imagination de l'auteur qui s'est installé en 1984 dans un petit village du sud de la France et qui a pu tout à loisir observer un microcosme décrié, moqué et parfois envié par les gens des villes et les bobos ricaneurs. L'ambiance générale est assez nostalgique car ce monde est en voie de disparition sous les coups de butoir de la « modernité » triomphante. Plusieurs passages sont dramatiques comme la fin par suicide d'un couple de peintres écrasés injustement d'impôts, comme la mort d'un petit garçon atteint d'une tumeur au cerveau, sans oublier le suicide de Florimond, triste réalité du monde agricole poussé au désespoir par un pouvoir qui n'a cessé de démanteler l'agriculture depuis le temps de Pisani. On notera également une allusion aux effets du DMT, un hallucinogène de synthèse qui peut induire une EMI (expérience de mort imminente), sorte de voyage psychédélique vers l'au-delà.

4,5/5

08:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)