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18/10/2020

Mougeons, moutruches et muselières (12)

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17/10/2020

Poèmes pour petits et grands (127)

Hikmet.jpgLe globe

 

Offrons le globe aux enfants, au moins pour une journée.

Donnons-le leur afin qu’ils en jouent comme d’un ballon multicolore

Pour qu’ils jouent en chantant parmi les étoiles.

Offrons le globe aux enfants

Donnons-le-leur comme une pomme énorme

Comme une boule de pain toute chaude,

Qu’une journée au moins ils puissent manger à leur faim.

Offrons le globe aux enfants,

Qu’une journée au moins le globe apprenne la camaraderie,

Les enfants prendront de nos mains le globe,

Ils y planteront des arbres immortels.

 

(Nazim Hikmet)

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16/10/2020

Orages d'acier (Ernst Jünger)

Orages d'acier.jpgEn janvier 1915, le jeune Ernst Jünger, à peine âgé de vingt ans, arrive sur le front quelque part dans la Champagne crayeuse non loin de la petite ville de Bazancourt. L’ambiance qu’il y découvre lui semble plutôt calme. Les temps de permission à l’arrière se passent en joyeuses beuveries parmi une population française amicale. Mais tout change soudainement quand il se retrouve du côté des Eparges. Là, c’est un véritable baptème du feu pour lui, un déluge de fer et de feu avec une hécatombe de soldats. Lui-même est blessé à la cuisse. Rétabli, il remonte sur le front à l’automne suivant du côté de Douchy, mais cette fois à titre de sous-officier. Il participe à la première bataille de la Somme où à nouveau il est blessé légèrement. Il s’illustrera ensuite à la bataille de Cambrai ainsi qu’à celle des Flandres. Il aura comme adversaire des Français, des Hindous, des Ecossais et des Néo-Zélandais. Il sortira vivant et décoré de toutes ces années de guerre mais avec sept blessures dont certaines fort graves et rien moins qu’une vingtaine d’impacts dans le corps.

« Orages d’acier » est le témoignage au jour le jour d’un soldat allemand lambda qui monte les échelons, subit toutes les épreuves de cette terrible guerre, le froid, la boue, l’humidité, les rats, les gaz, les pilonnages d’artillerie, les combats à la grenade ou au corps à corps avec un courage et une abnégation remarquable. Son récit assez brut de décoffrage reste dans la lignée d' « À l'ouest rien de nouveau » d’Eric-Maria Remarque côté allemand ou des « Croix de bois » de Roland Dorgelès, voire du « Feu » d'Henri Barbusse côté français. Mais sans aucun romantisme ni pathos. Junger ne se plaint jamais. Il subit tout avec calme et constance. Il parle français, s’entend parfaitement avec les gens qui le logent et n’a pas le moindre mot haineux ou méprisant envers ses adversaires. Chevaleresque, il leur rend hommage pour leur courage et leur détermination quand certains sont ses prisonniers. Il est même très impressionné par la bravoure des Highlanders écossais. Son récit, qui n’est qu’une longue suite de combats, de descriptions de soldats blessés ou tués de toutes les manières possibles et imaginables, donne une idée de ce que nos anciens ont dû endurer des deux côtés de la ligne de front.

4/5

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15/10/2020

Pensées plus ou moins correctes (208)

Plaute.jpg« Heureux celui qui apprend à devenir sage aux dépens d’autrui. »

(Plaute)

« Le sage connaît sans bouger, comprend sans voir, œuvre sans faire. »

(Tao Te King)

« Il est plus aisé d’être sage pour les autres que pour soi-même. »

(La Rochefoucauld)

« Le sage se garde d’amasser ; plus il vit pour les autres et plus il s’enrichit. Plus il dispense aux autres et plus il est comblé. »

« Le sage gouverne par le non-faire et enseigne par le non-dire. »

(Tao Te King)

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13/10/2020

Mougeons, moutruches et muselières (11)

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12/10/2020

Expresso Love (Roman)

08:36 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/10/2020

Deux siècles ensemble (tome 2) (Alexandre Soljénitsyne)

Deux siècles ensemble (2).jpgDès le tout début de la révolution russe, on remarque une très importante représentation des Juifs dans les rangs bolchéviques. On les retrouve très vite à tous les niveaux du pouvoir et jusqu’au sommet de la pyramide (Trotsky, Zinoviev, Kamenev et tant d’autres). Ils prennent en main massivement l’appareil de répression, la Tchéka, (futur NKVD puis KGB), de sinistre mémoire. Nombreux furent ceux qui s'illustrèrent comme chefs de camp au Goulag. Paradoxalement, sous l’ère communiste, les pogroms furent plus nombreux, de plus grande ampleur et plus sanglants que sous le régime tsariste. Du côté occidental, le pouvoir fut soutenu à bout de bras : campagne massive en faveur des Juifs persécutés, financement par les banquiers de Wall Street (des millions pour l’armée rouge, pas un sou pour l’armée blanche lors de la guerre civile), transferts massifs de technologie qui permit une rapide industrialisation de l’URSS contre de l’or, des œuvres d’art, des minerais et autres richesses naturelles. Mais avec Staline, peu après la seconde guerre mondiale, la tendance s’inversa. Les Juifs, accusés d’intelligence avec l’ennemi capitaliste, d’espionnage, de nationalisme sioniste, se retrouvèrent eux aussi persécutés (Procès, purges, Goulag voire liquidation pure et simple). Avec la création de l’Etat d’Israël, nombreux furent ceux qui firent leur « alya » et à dénoncer ce totalitarisme en oubliant leur responsabilité dans son avènement.

« Deux siècles ensemble » (tome 2) est un gros essai historique remarquablement bien documenté qui décrit tous les aspects de la question sur près d’un siècle de persécution communiste, cette « Roue rouge » qui fut responsable des souffrances des deux peuples et de la mort de plus de 20 millions de Russes et qui finit par dévorer également les meilleurs de ses enfants, ses propres cadres, les Juifs. Le lecteur fera de nombreuses découvertes dans ce livre comme ces tentatives d’installation des Juifs en Crimée, au Caucase et dans le territoire du Birobidjan qui se soldèrent toutes par des échecs complets alors que plus d’un million d’hectares d’excellentes terres agricoles leur étaient réservées. Il explorera les sombres coulisses et les puantes arrières-cuisines d’un pouvoir totalitaire d’une cruauté monstrueuse. Les horreurs furent si nombreuses qu’on est pas loin de l’écœurement. Ainsi apprend-on entre autres que les fameuses chambres à gaz furent inventées et utilisées à grande échelle par les communistes dès 1937 sous la forme de vulgaires camions banalisés où on entassait les victimes nues, attachées deux à deux, pour leur faire respirer les gaz d’échappement. Un ouvrage essentiel pour les chercheurs de vérité et les amateurs d’Histoire.

4,5/5

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10/10/2020

Carlito (Nouvelle)

 

08:49 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/10/2020

Deux siècles ensemble (tome 1) (Alexandre Soljénitsyne)

Deux siècles ensemble (1).jpgAu XVIIème et XVIIIème siècle, les tsars se préoccupèrent constamment de la condition des Juifs en Russie. En effet, ceux-ci y ont émigré de manière plutôt anarchique principalement dans les villes et les bourgs et assez peu à la campagne. Au fil des siècles, ils forment même la communauté la plus importante d’Europe. Le pouvoir préfèrerait que ceux-ci se lancent dans l’agriculture et acceptent de coloniser des terres vierges. Il leur réserve 70 000 hectares de nouvelles terres, les dispensent du service militaire et d’impôts pendant dix ans bientôt rallongés de cinq années supplémentaires. Propose des prêts à taux avantageux permettant d’acquérir des propriétés d’une cinquantaine d’hectares alors que le paysan russe, encore soumis au servage, dispose rarement de plus de 10 hectares. Mais après l’effet d’aubaine, l’expérience tourne à la catastrophe. Les champs ne donnent rien, le bétail est tué ou revendu. Les Juifs préfèrent continuer à pratiquer le commerce, la contrebande dans les zones frontalières, la distillation d’alcool et la vente à crédit. Jouant sur l’ivrognerie de la paysannerie russe, ils en arrivent à se faire payer sur les récoltes à venir et, à terme, à ruiner les moujiks. Devant un tel échec, le gouvernement cesse toutes les aides en 1810, et, en 1811, rétablit leur fermage sur l’alcool et la collecte interne des taxes, un temps interrompu. En 1827, Nicolas Ier revient aussi sur l’exemption de service militaire, tout en la maintenant pour les rabbins, les marchands, les financiers et les lettrés…

« Deux siècles ensemble » est un énorme essai historique de près de 1200 pages réparties en deux tomes. Alexandre Soljénitsyne y a accompli un travail de bénédictin en disséquant ces deux siècles (1795-1995) de co-existence tumultueuse entre les Russes et les Juifs. Le premier tome s’achève avec la Révolution de Février. Nul doute que cet ouvrage est une référence sur le sujet tant tous les évènements sont analysés, disséqués avec une minutie hors norme. Tout est sourcé, étayé de citations et de documents indiscutables. Il en ressort que dans cette période tout ne fut ni blanc d’un côté ni noir de l’autre comme voudrait nous le faire croire une certaine doxa un brin trop simpliste. L’auteur remet les pendules à l’heure sur un grand nombre de sujets dont les fameux « pogroms » dont il ne nie pas la réalité, mais qui ne furent pas exactement ce qu’on en raconte. Le lecteur apprendra pas mal de choses comme le fait qu’il y eut des pogroms inversés quand les Juifs s’organisèrent en milices armées ou comme le fait que l’assassin de Stolypine, seul homme d’Etat qui aurait peut-être pu empêcher la catastrophe de la révolution bolchevique, était un Juif. Au total, un livre majeur sur le sujet, mais d’une lecture un peu laborieuse.

4/5

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07/10/2020

Poèmes pour petits et grands (126)

quoist.jpgIrremplaçable

 

Si la note disait : « Ce n’est pas une note qui fait la musique »…

il n’y aurait pas de symphonie.

Si le mot disait : « Ce n’est pas un mot qui peut faire une page »…

il n’y aurait pas de livre.

Si la pierre disait : « Ce n’est pas une pierre qui peut monter un mur »…

il n’y aurait ni maison, ni église, ni cathédrale.

Si la goutte d’eau disait : « Ce n’est pas une goutte d'eau qui peut faire une rivière »…

il n’y aurait pas d’océan.

Si le grain de blé disait : « Ce n’est pas un grain de blé qui peut commencer un champ »…

il n’y aurait pas de moisson.

Si l’homme disait : « Ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité »…

il n’y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.

Comme la symphonie a besoin de chaque note,

Comme le livre a besoin de chaque mot,

Comme la maison a besoin de chaque pierre,

Comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau,

Comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,

L’humanité toute entière a besoin de toi, là où tu es.

Et on pourrait ajouter avec ta joie, ton espérance, ta misère.

L’humanité toute entière a besoin de toi, car tu es unique

Aimé(e) de Dieu et donc irremplaçable.

(Michel Quoist)

09:15 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)