08/05/2021
Mougeons, moutruches et muselières (50)
08:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
07/05/2021
Poèmes pour petits et grands (147)
Le cimetière marin
Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux !
Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d’imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir !
Quand sur l’abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d’une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.
Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme et visible réserve,
Eau sourcilleuse, œil qui garde en toi
Tant de sommeil sous un voile de flamme,
Ô mon silence !… Édifice dans l’âme,
Mais comble d’or aux mille tuiles, toit !
Temple du temps, qu’un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m’accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l’altitude un dédain souverain.(…)
(Paul Valéry)
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06/05/2021
Mougeons, moutruches et muselières (49)
https://rumble.com/vd782h-le-documentaire-qui-va-faire-du...
TEXTE DU DOCTEUR LOUIS FOUCHE
Tout d’abord chapeau bas à tous ceux qui ont réussi à transformer le Coronavirus en « crise sanitaire mondiale », en « pandémie globale. Merci aux médias alarmistes, merci aux politiques dictatoriaux, merci aux scientifiques corrompus ou dogmatiques.
Nous tenons par cet article à leur exprimer toute notre gratitude. Gratitude qui vient du mot « grâce ». Oui nous avons été touchés par la grâce, grâce à vous.
Cette crise est une révélation, un dévoilement, une apocalypse. Et après l’apocalypse vient un autre monde. Nous ne reviendrons jamais au monde d’avant, n’en déplaise à ceux qui s’y accrochent encore.
Depuis plusieurs années, nous sentions bien que plusieurs choses « clochaient » dans ce monde. Pris par la vie de tous les jours avec ce sentiment confus d’un « quelque chose » qui n’allait pas, nous errions sans vraiment comprendre, nous raccrochant à ce monde vicié pour éviter la douleur de s’en détacher. Heureusement, le virus et son narratif burlesque envahissant la surface du globe est arrivé, nous arrachant nos oeillères, nous laissant contempler le désastre.
D’abord, nous avons essayé de comprendre. Je peux vous le dire, nous n’avons jamais autant travaillé. Et je vais vous faire mal : nous sommes tous bénévoles ! Nous avons épluché tous les articles de sciences, toutes les informations, lois, décrets, ordonnances. Nous avons lu toutes les informations, celles des médias mainstream comme celles des « complotistes ». Nous avons appris à maîtriser internet, les réseaux sociaux, la communication, le graphisme, la communication non violente... Nous avons écrit, filmé, publié, coordonné, dessiné, chanté, dansé créé des œuvres d’art. Nous nous levons aux aurores et nous couchons lorsque nos yeux se ferment.
Vous vouliez nous appauvrir, vous nous avez tant enrichis : nos connaissances sont plus grandes, nous nous sommes découverts de nouveaux talents. Nous avons repoussé nos limites : plus que jamais nous sommes emplis d’espoir, de courage et d’allégresse.
Vous vouliez notre mort mais nous nous sentons plus vivants et rayonnants que jamais.
Vous vouliez nous désespérer, nous n’avons plus besoin d’espoir pour entreprendre.
Grâce à vous, nous avons pu cerner ce que nous ne voulions pas.
Nous ne voulons pas vivre masqués.
Nous ne voulons pas vivre en nous méfiant les uns des autres.
Nous ne voulons pas vivre dans la culpabilité hypothétique de « donner la mort » à nos proches en transmettant un virus.
Nous ne voulons pas vivre vaccinés de force tous les mois pour tous les virus qui sont ou viendront.
Nous ne voulons pas de passeport sanitaire, de reconnaissance faciale, nous ne voulons pas vivre fichés.
Nous ne voulons pas être incarcérés dans nos domiciles.
Vous vouliez nous séparer. «Attention, distanciation sociale: 1m, puis 1m50, puis 2m avec les nouveaux variants ».
Vous nous avez rassemblés.
Vous vouliez nous faire peur, nous sommes sortis de la caverne. Jouez tous seuls avec vos ombres.
Vous vouliez nous abrutir devant la télévision, nous l’avons éteinte et demain nous jetterons devant nos seuils tous vos biens de consommation à l’obsolescence programmée.
Vous vouliez nous imposer le passeport sanitaire, nous surveiller, nous reconnaître facialement, nous pucer peut-être ? Nous avons faim de liberté.
Vous vouliez nous vendre des médicaments couteux à l’efficacité et à la sécurité douteuse ? Nous arpentons d’autres chemins de santé.
Vous vouliez nous imposer votre vision du monde, marchande et basée sur la dette éternelle, la dépossession intégrale, jusqu’à celle de nos propres vies ? Nous posons les premières pierres d’un autre monde enthousiasmant basé sur la gratitude, la joie et la présence à l’autre.
Alors un immense merci à vous pour tous ces bienfaits.
08:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2021
Pensées plus ou moins correctes (228)
SOUS ESTIMER
« Sous estimer son adversaire, voilà le pire. La victoire revient au camp qui sait pâtir. »
(Tao Te King)
SOUVENIR
« Les femmes ne se souviennent guère que des hommes qui les ont fait rire et les hommes que des femmes qui les ont fait pleurer. »
(Henri de Régnier)
SOUVERAIN
« Ce n’est pas être souverain que d’élire de temps en temps quelques représentants. »
(Robespierre)
SPARTE
« Sparte resta libre et indépendante tant qu’elle fut pauvre. »
(Jean-Paul Marat)
08:44 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
04/05/2021
L'assassin qui rêvait d'une place au paradis (Jonas Jonasson)
À plus de 50 ans, Dédé le meurtrier a déjà passé pas mal de temps en prison. Il a eu le malheur de planter une hache dans le dos d’un homme, d’envoyer une volée de chevrotines dans le visage d’un autre et de trancher la gorge d’un troisième. Mais maintenant, ce temps est bien fini. Il s’est juré de ne plus jamais retourner en taule. Il se réfugie dans un ancien bordel reconverti en hôtel borgne tenu par Per Person, jeune homme issu d’une lignée en perte de vitesse avec un grand-père millionnaire ruiné avec l’avènement du moteur à explosion, avec un père alcoolique et une mère ayant fui en Islande en compagnie d’un banquier. Lors d’une pause qu’il passe sur un banc de jardin public, il est accosté par Johanna Kjellander, pasteur virée de sa paroisse et quasiment aussi paumée que lui qui lui propose une intercession moyennant finance…
« L’assassin qui rêvait d’une place au paradis » est un roman humoristique, fantasque et un brin déjanté bien dans la ligne des deux précédents opus de l'auteur, « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » et « L’analphabète qui savait compter ». Avec des personnages différents quoi que tous bien barrés pour ne pas dire frappadingues, l’auteur improvise des histoires totalement improbables avec un gangster touché par la grâce, un magot gagné de manière plus ou moins honnête et rebondissements divers et variés. On ne s’ennuie pas avec Jonas Jonasson, à la condition d’oublier au vestiaire logique, vraisemblance et cartésianisme. À noter dans cet ouvrage, un parallèle facile mais bien amusant entre Dieu le père et le père Noël. Le style fluide et agréable permet une lecture aussi facile que rapide. Et en bonus, cette pantalonnade, picaresque à souhait, permet d’aborder de manière légère et intelligente toutes sortes de travers de nos sociétés : bêtise humaine, charity business, sectes, propension à la malhonnêteté et à la truanderie. Un vrai régal à consommer sans modération.
4,5/5
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03/05/2021
Mougeons, moutruches et muselières (48)
09:13 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2021
Les Faux As (Roman)
Ouvrage disponible version papier
http://www.thebookedition.com/fr/les-faux-as-p-43273.html
version ebook
https://www.amazon.fr/Faux-As-Bernard-VIALLET-ebook/dp/B0...
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01/05/2021
Comprendre l'Empire (Alain Soral)
Qu’est-ce vraiment que le peuple ? Au temps de la Révolution française le Tiers-Etat représentait la bourgeoisie montante et non le petit peuple composé d’une multitude de petits paysans attachés à leur lopin de terre. Jamais aucun changement ne fut réellement voulu par le peuple. Jamais celui-ci ne fut internationaliste, mais toujours patriote (soldats de l’an II, poilus de 14). À partir de 1789, on est passé de la « société du don pour le prestige à celle du prêt pour l’intérêt »… « De l’élégance à la laideur, de la noblesse à l’usure ». Robespierre a tué le Roi. Puis la Banque a liquidé Robespierre. De Gaulle voulait le retour à l’étalon-or. Il quitta l’OTAN, fit fermer les bases américaines en France, se posa en champion de la troisième voie (« Québec libre », discours de Pnom Penh). Pour s’en débarrasser, l’Empire « inspira » Mai 68 qui eut trois aspects (libertaire, syndical et politique) et qui permit la montée au pouvoir de Pompidou, homme des Rothschild, placé là pour instaurer la loi de janvier 1973 obligeant l’état à emprunter avec intérêt à des banques privées. Début d’un endettement aussi perpétuel qu’impossible à rembourser qui a amené la France dans la calamiteuse situation où elle se trouve aujourd’hui.
« Comprendre l'Empire » est un essai de sociologie politique polémique et assez basique plutôt axé sur de la vulgarisation économique et historique. C’est clair, fluide et aisé à lire. Bien que souvent différentes de la doxa officielle, les analyses historiques sont difficilement contestables. Soral insiste beaucoup sur la division de la société de l’ancien régime en « oratores » (priants), « bellatores » (combattants) et laboratores (travailleurs). Pour lui, le mondialisme, qui a détruit le catholicisme, le communisme et l’universalisme français, n’aurait plus d’autre opposant sur sa route que l’islam non inféodé aux Etats-Unis (Iran, Hezbollah). Il fait une distinction entre « musulman du quotidien » et « racaille de banlieue », trouve que la gauche sociétale ou gauche « bobo » s’est allié à la droite d’affaires pour liquider la gauche sociale (PCF) et la droite morale (gaullisme), telle qu’elle a pu exister dans le cadre du CNR et perdurer jusqu’en 68. Pour lui, seule une union de la gauche du travail et de la droite des valeurs pourrait mettre en échec la dictature de la « gouvernance mondiale ». Publié il y a dix ans, cet essai a déjà un peu vieilli en ce qui concerne les perspectives. « La révolte des nations » annoncée dans le dernier chapitre ne s’est pas produite, ses prémisses (gilets jaunes) ayant été réprimés comme on sait, et le mondialisme a avancé à pas de géant grâce à la crise sanitaire. Au total, un ouvrage plus intéressant pour son côté historique que politique.
4/5
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