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10/09/2023

Diego Modena (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström"

Ouvrage disponible version ebook

https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html

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08/09/2023

Mougeons, moutruches et muselières (298)

Critique.jpg

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07/09/2023

Poèmes pour petits et grands (232)

Flying hawk.jpgLa vie dans un tipi

 

La vie dans un tipi est bien meilleure ; il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, facile à déplacer.

L’homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d’argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil et ne peut être déplacée ; elle est toujours malsaine.

Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l’homme blanc ; personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l’air frais, du soleil, de la bonne eau.

Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent dans un endroit, il aurait fait le monde immobile ; mais il a fait qu’il change toujours afin que les oiseaux et les animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l’herbe verte et des baies mûres ; la lumière du soleil permet de travailler et de jouer, la nuit de dormir ; l’été les fleurs s’épanouissent et l’hiver elles dorment ; tout est changement ; chaque chose amène un bien ; il n’est rien qui n’apporte rien.

L’homme blanc n’obéit pas au Grand Esprit. Voilà pourquoi les Indiens ne peuvent pas être d’accord avec lui. »

 

(Flying Hawk)

09:01 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/09/2023

Un corsaire au bagne (Louis Garneray)

Un corsaire au bagne.jpgLa paix avec les Anglais n'ayant été que de courte durée, Louis Garneray et ses compagnons d’infortune se retrouvent prisonniers de guerre suite à un combat naval qui a fort mal tourné. Le voilà ramené en Grande-Bretagne et bientôt incarcéré avec des centaines d’autres marins français sur des pontons, vieux vaisseaux démâtés, ancrés dans des vasières non loin de la ville de Portsmouth. Ce sont de véritables bagnes flottant où les conditions de vie des malheureux sont absolument épouvantables. La nourriture est aussi infecte qu’insuffisante au point de rendre les hommes aussi maigres que des squelettes en quelques semaines. La promiscuité est telle qu’ils se voient entassés entre deux ponts, dès le soir, sans lumière ni aérations sur des châlits ou des hamacs étagés sur deux niveaux. Tout se monnaie pour tenter d’améliorer un peu ces abominables conditions de vie. Ainsi Louis doit-il verser deux louis d’or pour pouvoir obtenir une un peu moins mauvaise place. Cette petite fortune ayant été immédiatement volée à son vendeur, le coupable est aussitôt démasqué et jugés par ses co-détenus. Il sera condamné à recevoir une volée de coups de fouets qui le laisseront inconscient et le dos ensanglanté. Certains détenus en arrivent même à toutes sortes d’extrémités comme les « rafalés » qui, ayant dû vendre jusqu’à leur dernier lambeau de vêtement, vivent complètement nus été comme hiver et dorment à même le sol, serrés les uns contre les autres comme sardines en boite. Pour échapper à pareil enfer, Louis n’aura plus qu’une idée fixe qui tournera à l’obsession : s’évader par n’importe quel moyen…

« Un corsaire au bagne » est le troisième et dernier tome des aventures maritimes de Louis Garneray qui voit d’ailleurs ses talents de peintre de marine confirmés définitivement. Cette fois plus de combats navals, plus de tempêtes, plus de naufrages, plus d’attaques de pirates, mais une longue et lente descente aux enfers, orchestrée par des geôliers britanniques particulièrement vicieux et sadiques (à l’exception d’un jeune commandant qui ne restera d’ailleurs pas bien longtemps aux commandes). Cet opus reste le plus émouvant et le plus tragique des trois. Comment rester indifférent devant tant de cruauté et tant de perfidie ? Après tout, ces hommes n’étaient que des prisonniers de guerre. Ils sont pourtant plus mal traités que des bagnards ou même que des animaux en batterie. Louis accumulera en vain plusieurs tentatives d’évasion et ne devra sa survie et une faible amélioration à ses talents de peintre qui lui permettent de vendre ses premières toiles à un marchand d’art juif qui les lui prend pour une bouchée de pain et aussi à sa connaissance de la langue qui lui offre une place d’interprète, ce qui le mettra parfois en porte à faux dans plusieurs affaires. Le style est toujours aussi excellent et donc toujours aussi agréable à lire. Le récit de ces nouvelles tribulations reste passionnant en dépit de toutes les horreurs que l’on découvre. Ces pontons de la mort lente n’avaient rien à envier aux camps de concentration nazis, ni au « lao gaï » maoïste ni ou au « goulag » soviétique…

4,5/5

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05/09/2023

Pensées plus ou moins correctes (312)

Josiah Stamp.jpg« Les banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leur esclave et payer le coût de votre servitude, alors laissez-les continuer à créer de l’argent. »

(Sir Josiah Stamp)

BARBARIE

« La barbarie est l’enfance des races. Elle se reconnaît à la prépondérance du corps sur l’esprit. Le barbare vit du sang et non de la pensée. Quand, au contraire, l’esprit commence à prévaloir sur le corps, c’est le règne de la civilisation qui s’annonce : règne illustre consacré par le développement des lettres, des sciences et des arts, par une activité grave et simple qui remplit la vie en l’élevant. À l’époque de décadence, le corps reprend le dessus, non plus le corps grossier du barbare, mais le corps poli, parfumé, usé, pétri d’intelligence, et, toutefois, revenu aux instincts les plus vils, instincts que l’ignorance n’excuse plus, que la vigueur n’explique pas, et qui font de l’âme ainsi tombée le repaire ignoble d’un égoïsme délicat et subtil. L’état sauvage, le dernier de tous, est le retour à la barbarie, mais à une barbarie ruinée, qui n’est plus même capable de soutenir les rudiments d’une société. »

(Henri-Dominique Lacordaire)

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04/09/2023

Les douze mensonges du GIEC (Christian Gérondeau)

Les douze mensonges du GIEC.jpgComme autant d’apôtres de la nouvelle religion climatique, les mensonges du GIEC sont au nombre de douze : 1- Le GIEC agit pour le bien de l’humanité. (Pourtant moins un pays émet de CO2, plus il est pauvre et plus il compte de morts…)

2- Les énergies renouvelables peuvent et doivent remplacer le pétrole et toutes les autres énergies fossiles. (Pourtant elles ne représentent au mieux que 2% de la production mondiale d’énergie…)

3- Le pétrole va bientôt manquer. (Pourtant le monde dispose toujours de 100 ans de consommation à minima et peut-être nettement plus… En 1973, la fin du pétrole était déjà prévue pour l’an 2000.)

4- Les océans et les mers vont monter au point de submerger les Maldives voire Manhattan. (En fait, elle n’a été observée que pour moins de 2 mm par an aux endroits les plus sensibles.

5- Les températures vont s’élever dramatiquement. (En fait d’environ 0,6° sur un siècle !)

6- Les réfugiés climatiques vont déferler par millions. (La misère et les guerres y pourvoient déjà.)

7- Le changement climatique est responsable de toutes les catastrophes. (À toutes les époques même les pré-industrielles, on a aussi constaté quantité de cataclysmes.)

8- Les ours blancs sont en danger. (Faux, ils sont plus nombreux qu’au milieu du siècle dernier avant les mesures de protection de l’espèce.)

9- Le CO2 pollue. (Faux, il est bénéfique pour la végétation, les cultures et les récoltes.)

10- L’écologie favorise l’emploi et la croissance. (Elle commence par en détruire beaucoup, génère des taxes et impôts nouveaux et crée donc de la pauvreté.)

11- Le GIEC est un groupe d’experts scientifiques. (Faux. Il a été créé par trois militants verts allemands sans qualification particulière. C’est une instance politique tenue par les gouvernements.)

12- Les scientifiques sont unanimes. (Un grand nombre de savants de premier plan qui ont contesté les affirmations du GIEC se sont vus interdits de parole. Une pétition de 30 000 scientifiques aux USA et d’autres en représentant 500 venus de divers pays ont été signées pour proclamer que le climat avait toujours varié, que le réchauffement était beaucoup plus lent qu’annoncé, qu’il n’avait pas accru les désastres naturels et que la politique devait respecter les réalités scientifiques et économiques.

« Les douze mensonges du GIEC » est un essai scientifique court, bien écrit et solidement étayé qui représente le deuxième volet de « La religion écologique » et qui peut être lu indépendamment. L’auteur part d’un événement majeur datant du 21 novembre 2021, à la séance de clôture de la COP 26 à Glasgow, où l’Inde et la Chine ont clairement déclaré qu’elles n’appliqueraient pas la résolution de décarbonation totale de la planète pour 2050 et que leurs deux pays, poids lourds démographiques avec leurs 3 milliards de ressortissants, iraient à leur vitesse et refuseraient de sacrifier leurs populations sur l’autel de l’écologie. Et c’est là, l’argument massue de l’auteur. Il est techniquement impossible d’arriver au moindre développement économique sans un recours important aux énergies fossiles. Celles-ci répondent encore aujourd’hui à plus de 80% des besoins de l’humanité. Elles permettent à des pans entiers de la population de sortir de la pauvreté, ce qui a des répercussions directes sur la vie et la mort des humains. Entre autres exemples, il cite d’ailleurs la fin du « dirty cooking » (cuisson très polluante des aliments sur des feux de branchages, déchets et autres bouses de vaches) responsable de millions de morts dans les pays du Tiers-Monde. Un ouvrage de raison et de bon sens à lire et à faire lire à nos dirigeants pour sortir un peu du narratif anxiogène des médias stipendiés, du catastrophisme échevelé des écolo-bobos style Greta Thunberg et de l’obscurantisme quasi religieux d’une écologie dévoyée qui ne se rend même pas compte qu’elle roule pour une oligarchie délétère et égoïste qui rêve d’une planète débarrassée d’êtres « inutiles ». Une démonstration magistrale.

4,5/5

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03/09/2023

Mougeons, moutruches et muselières (297)

Tout perdu.jpg

08:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2023

La pandémie (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.thebookedition.com/fr/la-pandemie-p-393133.html

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01/09/2023

Le négrier de Zanzibar (Louis Garneray)

Le négrier de Zanzibar.jpgEn 1802, Napoléon ayant signé un traité de paix à Amiens avec l’Angleterre, c’en est fini de la vie de corsaire pour le jeune Louis Garneray, 20 ans. Comme il ne souhaite pas rentrer en France, il s’engage en qualité de lieutenant sous les ordres du capitaine Lafitte sur le brick « La petite Caroline », navire de commerce qui opère sur les côtes de l’Inde. Ils embarquent à leur bord une famille de Portugais qui voyagent avec une très grosse somme d’argent. Mais bientôt les voilà attaqués par un praw de pirates indiens. La bataille navale qui s’engage est des plus rudes et des plus sauvages. Les Français se battent avec l’énergie du désespoir, car ils savent que s’ils sont pris, aucune torture ne leur sera épargnée avant leur exécution. Les pirates tentent de monter à l’abordage. L’équipage parvient à les repousser au prix de très lourdes pertes. Le praw finit par couler. Mais « La petite Caroline » a tellement été endommagée qu’elle tarde pas à l’imiter. Les survivants doivent se réfugier sur une île et même s’y retrancher, car ils se retrouvent très vite aux prises avec d’autres pirates. Ils ne devront leur salut qu’à l'intervention d’un brick britannique qui leur prêtera main forte en y perdant d’ailleurs une partie de son équipage avant de les amener en Inde. Ruiné dans cette affaire, Louis devra s’enrôler comme simple matelot sur un cargo qui lui permettra de rentrer à l’île Bourbon où bien d’autres aventures l’attendront…

« Le négrier de Zanzibar » est le second tome d’une trilogie de récits d’aventures vécues dans les mers du sud. Tout aussi passionnant et agréable à lire que « Corsaire de la République », ce second opus ne se lit pas. Il se dévore, tant les combats, péripéties et rebondissements sont nombreux. Cette fois encore, la réalité dépasse la fiction. Aucun auteur de romans n’aurait pu imaginer pareille succession de naufrages, batailles, et catastrophes en tous genres. En plus de l’agrément apporté par ce récit d’aventures incroyables, le lecteur trouvera un intérêt plus historique sur la vie des équipages au tout début du XIXè siècle et surtout sur la réalité de la traite négrière du côté de Zanzibar. Celle-ci n’a pas grand-chose à voir avec ce que l’on peut s’imaginer aujourd’hui et même à l’époque (Garneray le souligne lui-même). Et comme son témoignage est de première main, il est difficile de ne pas lui faire confiance quand il explique que cette pratique faisait partie intégrante des us et coutumes africains et ne concernait pas que les prisonniers de guerres tribales. N’importe qui, s’il perdait un procès, pouvait se retrouver du jour au lendemain esclave d’un roitelet africain. Les marchands juifs et arabes n’étaient que des intermédiaires profitant de l’aubaine. Et les Européens ne s’y greffèrent qu’en dernier, en trafiquant avec les « revendeurs » principalement pour peupler leurs nouvelles colonies et les fournir en main d’œuvre. Les chapitres sur la traite du « bois d’ébène » sont les plus émouvants, les plus dramatiques et les plus tragiques quand le navire négrier marqué par une poisse incroyable doit essuyer une révolte des esclaves qui s’imaginent que les Blancs vont les tuer pour boire leur sang ! Ouvrage tellement passionnant que le lecteur se demande pourquoi ces aventures n’ont toujours pas été adaptées au cinéma.

4,5/5

08:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)