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20/09/2024

Queen Latifa (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"

Ouvrage disponible version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

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19/09/2024

Mougeons, moutruches et muselières (420)

Mougeon.jpg

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18/09/2024

Autoportrait au radiateur (Christian Bobin)

Autoportrait-au-radiateur.jpgChristian Bobin nous dit qu’il aime les fleurs, les enfants et les femmes. Les hommes lui sont indifférents. Il ne les remarque même pas. Mille petites choses font son bonheur du jour. Il s’émerveille d’une belle lumière, de l’odeur du foin coupé, de la beauté d’un pétale de tulipe tombé sur un guéridon ou du vol d’une libellule. Ce qui le remet au monde ? Deux verres d’entre-deux-mers, la fumée d’une ou deux cigarettes et une page d’un poète suédois, une seule, pas deux. Il vit seul, lit beaucoup et écoute du Mozart dont les œuvres lui évoquent toutes sortes de choses dont le chuchotement des rivières ou le balbutiement des nouveaux-nés…

« Autoportrait au radiateur », en dépit de son titre, n’est pas vraiment un livre d’autofiction. Pas un roman non plus. Le lecteur cherchera en vain une intrigue construite, une histoire rondement menée ou des personnages hauts en couleurs. Il ne parle que de lui-même et de rares proches, et encore sans en dire grand-chose. Et ce n’est pas non plus un véritable journal bien qu’il en respecte la forme apparente en commençant son texte début avril 96 pour l’achever fin mars 97. Ce texte aurait pu être le récit d’une année de vie d’un écrivain ordinaire, mais ce n’est pas vraiment le cas. Le lecteur en apprend très peu sur le narrateur hormis sa solitude, son détachement d’à peu près tout, ses difficultés devant la page blanche et sa tristesse de la perte d’une « amie de cœur ». La force et le charme de cet ouvrage reposent sur un style minimaliste assez inimitable, basé sur la technique du « fragment », de la bribe, du détail en apparence insignifiant. La spiritualité, qu’il différencie soigneusement de la religiosité, tout comme une certaine forme de philosophie restent importantes. Avec Bobin, qui en appelle à plusieurs reprises à Thérèse d’Avila, nous ne sommes pas dans le pari de Pascal, mais dans la simple et belle évidence de Dieu. Une prose unique, poétique et aérienne qui mérite le détour, même si ce charmant ouvrage n’atteint pas les sommets de son chef-d’œuvre, « Le Très-Bas ».

4,5/5

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17/09/2024

Poèmes pour petits et grands (269)

Jean Rousselot.jpgL’ordinateur et l’éléphant



Parce qu’il perdait la mémoire

Un ordinateur alla voir

Un éléphant de ses amis :

— C’est sûr, je vais perdre ma place,

Lui dit-il, viens donc avec moi.

Puisque jamais ceux de ta race

N’oublient rien, tu me souffleras.

Pour la paie, on s’arrangera.

 

Ainsi firent les deux compères.

Mais l’éléphant était vantard :

Voilà qu’il raconte ses guerres,

Le passage du Saint-Bernard,

Hannibal et Jules César…

 

Les ingénieurs en font un drame :

Ça n’était pas dans le programme !

Et l’éléphant, l’ordinateur,

Tous les deux, les voilà chômeurs.

 

De morale je ne vois guère

À cette histoire, je l’avoue.

Si vous en trouvez une, vous,

Portez-la chez le commissaire ;

Au bout d’un an, elle est à vous

Si personne ne la réclame.

 

(Jean Rousselot)

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16/09/2024

Mougeons, moutruches et muselières (419)

Virus.jpg

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15/09/2024

Pensées plus ou moins correctes (349)

Jonathan Swift.jpgCOMPAGNIE

« La mauvaise compagnie est pareille au chien qui salit le plus ceux qu’il aime le mieux. »

(Jonathan Swift)

« La liberté est incompatible avec l’existence des grandes compagnies dans l’Etat. Ces corps soumettront à leur influence même les gouvernements libres, se glissant partout, dans la presse, dans l’opinion, dans les corps politiques où ils trouveront des intéressés et des auxiliaires. Vous les laisserez, vous, partisans de la liberté et de l’affranchissement des masses, vous qui avez renversé la féodalité et ses privilèges, vous les laisserez entraver le peuple et ruiner le territoire par la féodalité de l’argent ? Non, jamais gouvernement, jamais nation n’aura constitué en dehors d’elle une puissance d’argent, d’exploitation et même de politique plus menaçante, plus envahissante que vous n’allez le faire en livrant votre sol, votre administration et cinq ou six milliards à vos compagnies. »

(Lamartine)

COMPAGNON

« Inquiète-toi d’abord d’un compagnon. Tu t’inquièteras de la route ensuite. »

(Proverbe afghan)

COMPASSION

« Un moyen puissant d’éveiller la compassion est de considérer l’autre comme étant en tout point identique à soi-même. (…) Il est important de réaliser qu’en tant qu’êtres humains, nous sommes tous semblables. »

(Sogyal Rinpoché)

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14/09/2024

Congo à gogo (Josette Bruce)

OSS-117-congo-a-gogo.jpgDans les années soixante de l’autre siècle, l’agent secret OSS 117 atterrit à l’aéroport N'Gili de Léopoldville au Congo. Il se déplace officiellement pour une mission d’études à titre d’expert agronome auprès de la FAO. Mais son véritable objectif est de retrouver le professeur Greenwood qui a disparu juste avant de partir pour un safari-photo dans une réserve de la région. Scientifique spécialisé dans le domaine des lasers, Greenwood était en train de mettre au point un rayon capable de neutraliser tous les missiles, une sorte d’arme absolue, un « rayon de la mort ». OSS 117 a à peine le temps de prendre contact avec Blind, le correspondant de la CIA à Léopoldville que tous deux se retrouvent mitraillés sur la route de l’aéroport et échappent à la mort de justesse. Un peu plus tard, l’enquête débute par l’interrogatoire d’Emily Marlow, la secrétaire personnelle du savant, vieille fille au physique ingrat et à l’allure des plus revêches. Qui avait intérêt à cet enlèvement ? Les Russes, toujours avides de nouvelles technologies, seraient-ils impliqués ? Une autre puissance ?

« Congo à gogo » est un roman d’espionnage datant de 1981 qui a fort mal vieilli. Sorti d’une poubelle, d’un grenier ou d’une « boîte à livres », il aurait mieux fait d’y rester. L’intrigue est d’une simplicité navrante, les personnages sans intérêt et toutes les situations convenues et prévisibles. La gouaille et l’érotisme, sans parler d’un certain humour à la française qui caractérisait les meilleurs titres du regretté Jean Bruce sont passés à la trappe. Il faut savoir qu’il parut au total 229 aventures du célèbre espion. Pendant 13 années, sous la plume de Jean Bruce, (Jean Brochet de son vrai nom), en écrivit lui-même 88 de 1949 à 1963, soit plus de 6 titres par an. À sa mort, son épouse Josette Bruce (Josepha Pyrsbyl de son vrai nom) puis ses enfants François et Martine en produisirent 141 de plus, en 19 ans, de 1966 à 1985, soit la bagatelle d’environ 7 titres par an. Une petite entreprise qui ne connut pas la crise. Une usine de production à la chaîne ! Le succès ne se démentit pas à l’époque, surtout à la grande époque, preuve qu’un certain type de lectorat populaire n’était pas très difficile. C’est correctement écrit, facile à lire, prévu pour divertir. Mais une telle production ne peut être qu’aux dépens de la qualité. À oublier.

2/5

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13/09/2024

Mougeons, moutruches et muselières (418)

Tyran.jpg

06:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

12/09/2024

G-Warriors (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/G-WARRIORS-Bernard-VIALLET-ebook/dp...

 

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11/09/2024

Mourir à Berlin (Jean Mabire)

Mourir à Berlin.jpgEntre 1943 et 1945, 10 000 Français s’engagèrent dans la Waffen SS. Ils formèrent la division Charlemagne qui fut envoyée combattre sur le front de l’Est, à la charnière de l’attaque de deux divisions soviétiques, entre l’Oder et la mer Baltique. Sans soutien d’aviation, sans chars, sans appui d’artillerie et sans liaison, ils subissent de fortes pertes à titre de baptême du feu, mais réussissent néanmoins à retarder quelque peu la ruée de l’Armée Rouge. Bilan : sur 5100 hommes engagés, seuls 500 en réchappent. Ils doivent se replier en marchant de nuit et en se cachant dans les bois pour ne pas être capturés. Les Allemands leur ayant proposé de se reconvertir en simples travailleurs, certains issus de la Milice ou de la LVF qui ne comprennent pas pourquoi des Français s’acharnent à vouloir défendre l’Allemagne alors que tout est perdu, les Russes étant déjà sur l’Oder et les Alliés à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest, acceptent de troquer leurs armes contre des pelles et des pioches. Les autres (environ 700 hommes) prennent la direction de Berlin pour la dernière bataille, le sacrifice final (27 avril au 2 mai 1945).

« Mourir à Berlin » est un essai historique de grande qualité, basé sur des témoignages de survivants, qui raconte les combats ultimes des SS français face au déferlement de l’Armée Rouge. C’est vivant (si l’on peut dire dans pareilles circonstances), bien écrit, agréable à lire. Mais ça laisse une impression amère de combat douteux, d’engagement inutile, un peu/beaucoup pour la gloire et le panache. Avec l’aide de quelques brigades de Scandinaves, Baltes et autres volontaires européens, avec celle de vieillards de la Volksturm et de gamins de 14 ans de la HitlerJugend, ces jeunes Français furent les tout derniers combattants pour défendre la ville de Berlin et le bunker d’Hitler, sans aviation, sans chars, sans artillerie, sans armes lourdes, dézinguant au PanzerFaust des dizaines de chars russes avant d’être submergés, écrasés sous les bombes ou flingués par des tireurs d’élite. Ils se battirent même après le suicide d’Hitler. Très peu survécurent. Qu’allaient-ils faire dans cette galère ? Ils furent des soldats politiques, fanatisés, plus nazis que les nazis, persuadés de mener le juste combat, celui d’une Europe nouvelle, unie sous la bannière à croix gammée, se dressant en travers de la route de l’envahisseur bolchevique. La propagande de l’époque fit de grands ravages. Celle d’aujourd’hui n’est guère meilleure…

4,5/5

09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)