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14/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (290)

Boycott.jpg

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13/08/2023

Corsaire de la République (Louis Garneray)

Corsaire de la république.jpgEn 1796, le jeune Louis Garneray, âgé de 13 ans et demi, fils d’un peintre et graveur parisien, quitte sa famille pour aller embarquer à Rochefort sur la frégate « La Flotte ». Sa vocation maritime lui est venue de son admiration envers son cousin Beaulieu-Leloup qui le présente au capitaine du navire. Pour faire son apprentissage, il sera confié à Kernau, solide matelot breton qui le quittera pour des raisons sentimentales quand ils feront escale à l’île de France alors que l’escadre fait route vers les Indes. Mais à l’époque, la maîtrise des mers est de plus en plus difficile du fait de l’omniprésence de la marine britannique. Très rapidement, Louis se retrouve au cœur de combats navals aussi violents que terrifiants. Les équipages, composés en majorité de « frères la Côte », se battent comme des lions, parfois à un contre trois, et font preuve d’un courage extraordinaire. Il faut dire qu’ils sont menés par des chefs prestigieux comme L’Hermite, de Sercey et Surcouf. Parallèlement, comme il est doté d’un très bon coup de crayon, Louis commence une carrière de peintre de marine en dessinant sur tout ce qu’il trouve, bouts de bois ou morceaux de voiles. Ce n’est que longtemps après toutes ses aventures en mer et à terre, lors de son retour définitif en France, qu’il prendra la plume pour en faire ce récit.

« Corsaire de la République » est un témoignage vivant et très agréable à lire sur les conditions de vie dans la marine à voile de la fin du XVIIIè siècle. La réalité y dépasse très largement la fiction. Que d’aventures arrivent à ce jeune garçon ! Que d’épreuves doivent subir les matelots ! Les combats navals avec canonnades, explosions, incendies et abordages tournant en terribles boucheries, sans oublier le scorbut, les fièvres et le manque d’eau douce lors des épisodes de calme plat. On ne s’ennuie pas un instant en lisant ce récit plein d’anecdotes authentiques toutes croquées sur le vif d’une plume alerte. Les épisodes en compagnie Surcouf, ses coups de génie et l’équipée au nord de Madagascar à titre d’ambassade auprès de la reine de Bombetoc méritent à eux seuls le détour. Sans parler de la description de personnages hauts en couleur, de capitaines courageux, fiers et loyaux, mais aussi de marins comme on n’en fait plus, gens de sac et de cordes, corsaires prêts à tous les sacrifices pour une part de butin, sortes de pirates légalisés qui vont oublier leur souffrance dans chaque port en la noyant dans l’alcool et en cherchant un peu de tendresse dans les bras de filles faciles. On quitte cet ouvrage passionnant également d’un point de vue historique, pressé de dévorer la suite de ses aventures avec « Le négrier de Zanzibar » et « Un corsaire au bagne ». Louis Garneray mériterait d’être aussi connu et autant lu que Dumas.

4,5/5

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12/08/2023

G-Warriors (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/G-WARRIORS-Bernard-VIALLET-ebook/dp...

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11/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (289)

Ne regarde pas.jpg

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10/08/2023

Le coq, la mangouste et le serpent (Fable)

 

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09/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (288)

Trop bon.jpg

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07/08/2023

Poèmes pour petits et grands (229)

Esope.jpgL’astronome

Un astronome avait l’habitude de sortir tous les soirs pour examiner les astres. Or un jour qu’il se promenait hors des murs de la ville, absorbé dans la contemplation du ciel, il fit un faux pas et tomba par mégarde dans un puits. Comme il se lamentait et criait, un passant entendit ses gémissements, s’approcha, et apprenant ce qui était arrivé, lui dit : « Hé ! l’ami, tu veux voir ce qu’il y a dans le ciel, et tu ne vois pas ce qui est sur la terre ! »

On pourrait appliquer cette fable aux hommes qui se vantent de faire des merveilles, et qui sont incapables de se conduire dans les circonstances ordinaires de la vie.

 

(Esope)

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06/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (287)

Pigeons.jpg

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05/08/2023

Pensées plus ou moins correctes (309)

André Chamson.jpgAVENIR

« Il ne faut jamais faire confiance à l’avenir. Il ne le mérite pas. »

(André Chamson)

« L’homme sage juge de l’avenir par le passé. »

(Sophocle)

« Qui ne se préoccupe pas de l’avenir lointain, se condamne aux soucis immédiats. »

(Confucius)

« Si vous désirez une image de l’avenir, imaginez une botte piétinant un visage humain – éternellement. »

(George Orwell)

AVEUGLE

« L’aveugle ne voit plus ses traces)

(Le Coran)

AVOCAT

« Je ne paie pas un avocat pour qu’il me dise ce que je ne peux pas faire ; je le paie pour qu’il m’explique comment je peux faire ce que j’ai envie de faire. »

(Henry Ford)

08:25 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/08/2023

Remèdes mortels et crime organisé (Peter Gotzsche)

Remèdes mortels et crime organisé.jpgComment est-il possible qu’aux Etats-Unis et en Europe, les médicaments constituent la troisième cause de mortalité après les maladies cardio-vasculaires et les cancers ? Les sociétés pharmaceutiques feraient-elles passer leurs profits avant la santé des patients et ne se préoccupent-elles guère du fait que leurs actions puissent augmenter les décès et tous les effets secondaires handicapants ? Une chose est sûre : le marketing de Big Pharma consiste à arroser généreusement tous ceux qui peuvent l’aider à placer ses produits, les médecins, les agences du médicament, les hommes politiques, les revues médicales et les journalistes. Les multinationales se font quelquefois prendre la main dans le sac. Ainsi Pfizer a dû verser 2,3 milliards de dollars en 2009 pour marketing illégal de produits dangereux. Sanofi-Novartis a dû payer plus de 95 millions de dollars pour fraude en 2009. Glaxo-Smith-Kline en a été de 3 milliards de dollars en 2011 pour la même raison. Astra-Zénéca de 520 millions en 2010, Johnson et Johnson d’un milliard d’amende en 2012, Merck de 670 millions en 2007, Eli Lily de 1,4 milliards en 2009 et Abbott de 1,5 milliards en 2012. Des sommes énormes, mais finalement peu de choses en comparaison des bénéfices himalayens réalisés. La liste est longue des médicaments qui se révélèrent inutiles voire dangereux pour la santé humaine : Vioxx, Tamiflu, Oxycontin, Prozac (qualifié par l’auteur de « médicament abominable » en raison du nombre incroyable de suicides générés par sa prise), sans oublier le scandale de la Thalidomide avec ses bébés naissant sans bras ni jambes !

Cet ouvrage qui n’est pas un pamphlet, mais une enquête sérieuse et solidement établie sur des faits et rien d’autre (une masse impressionnante de notes et de références à la fin de chaque chapitre permet au lecteur d’aller vérifier tout ce qui est avancé) est aussi un des réquisitoires les plus sévères que l’on puisse lire sur une profession qui se comporte comme une véritable mafia avec la complicité de quasiment toutes les strates des états et des instances mondiales (OMS). Tous les profits pour Big Pharma qui n’hésite pas à retirer du marché un vieux médicament efficace et peu cher pour le remplacer par un nouveau bien pire, mais surtout beaucoup plus cher et tous les risques pour les patients. Lire cet ouvrage fait aller le lecteur de scandales en scandales au point d’en avoir le cœur au bord des lèvres. Bien que l’auteur reconnaisse que Big Pharma puisse se targuer d’un nombre de morts plus importants que la mafia, il annonce quand même que les choses évoluent dans le bon sens, mais trop lentement et beaucoup trop peu à son goût. Nous qui bénéficions de plus de recul, avec la poignée d’années depuis la parution de cet ouvrage, nous avons pu constater qu’avec l’horreur de la crise sanitaire que nous avons traversée, il se trompait sur ce point précis. Non seulement cela ne s’améliore pas, mais cela s’aggrave de façon dramatique. La corruption des élites n’a fait que s’étendre, la malfaisance de Big Pharma également.

4,5/5

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