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24/08/2023

De la bête humaine au TGV (Guy Roques)

De la bête humaine au TGV.jpgUn voyage en TGV qui démarre de la gare Saint-Lazare avec l’évocation d’un Emile Zola amoureux fou de sa jeune et accorte lingère, Jeanne, jolie bourguignonne qui lui donnera deux enfants alors qu’il termine son roman « La bête humaine » avec ses deux héros Lantier, le forçat du rail et sa locomotive à vapeur, la Lison. Puis, nous voilà arrivés gare de Lyon avec sa tour asymétrique, et l’évocation des travaux titanesques descendant jusqu’à vingt mètres en dessous du bassin alluvial de la Seine pour pouvoir mettre en place la nouvelle gare TGV et la plate-forme du réseau urbain. Le train prendra ensuite un peu de vitesse pour gagner Sens, l'Auxerrois, la Bourgogne viticole, Dijon, Mâcon, puis, passé Lyon, ce sera la descente tout le long de la vallée du Rhône afin de pouvoir arriver à destination à Marseille…

« De la bête humaine au TGV » ne se présente ni comme un essai, ni comme un roman, mais comme une sorte d’OLNI (Objet littéraire non identifié), une invitation au voyage, une rêverie, pleine de digressions le long de la ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille) sur le thème de l’épopée ferroviaire de notre fameux train à grande vitesse, voulu par De Gaulle, mis en place sous Pompidou et Giscard et inauguré en grandes pompes à l’époque par Mitterrand. Le lecteur trouvera de tout un peu dans cet ouvrage. Bien entendu pas mal de considérations techniques (très abordables) sur l’implantation des voies et des infrastructures, les avantages et les inconvénients des différents substrats, calcaire, argile et autres, les techniques particulières avec ces rails de 288 m de long soudés sur place et ces traverses en béton très particulières. L’auteur nous gratifie également de descriptions type guide touristique sur différents sites comme la petite ville de Noyers sur Serin, la cathédrale de Sens ou l’abbaye de Cluny qui faisait en son temps de l’ombre à Rome. Les anecdotes historiques ne manquent pas (Chevalier d'Eon, Vauban, l’épopée d’Alexandre le Grand ou la saga de la famille Schneider au Creusot). Les références littéraires sont fort nombreuses allant de Zola à Kessel en passant par Larbaud, Madame de Sévigné, Lamartine et Vincenot. Sans oublier les détours par le cinéma et en particulier par un film à la gloire de TGV réalisé par Daniel Vigne et ceux par la poésie ou la chanson (« Les roses blanches »). L’ouvrage s’achève par quelques chapitres évoquant une mission préparatoire d’implantation du TGV en Afghanistan qui en resta là. Projet qui, sans nul doute sera repris un jour par les Chinois, promus aujourd’hui grands maîtres mondiaux d’une technique pourtant inventée par nous. Un glossaire des sigles administratifs et ferroviaires en toute fin peut être d’une certaine utilité pour le lecteur. Au total, un ensemble un peu brouillon mais intéressant néanmoins pour certains aspects peu connus comme la découverte du site archéologique de la ville de Bactries perdue dans l’immensité afghane, immense et splendide bastion avancé de la conquête d’Alexandre le Grand.

4/5

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23/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (293)

Résiste.jpg

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22/08/2023

Expresso Love

08:07 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/08/2023

Docteur Bloodmoney (Philip K. Dick)

Docteur Bloodmoney.jpgSur la rue principale d’une petite ville de l’Amérique profonde, Fergesson, revendeur de postes de télé, remonte les bretelles à Stuart McConchie, son employé black, à qui il reproche de trop rêvasser, appuyé sur son balai. Il vient aussi d’embaucher un nouveau réparateur, un certain Hoppy Harrington dépourvu de bras et de jambes et se déplaçant dans une caisse à roulettes, mais pourvu de prothèses électroniques lui permettant de très bien se débrouiller. De l’autre côté de la rue, le docteur Stockstill, psychiatre, est en pleine consultation avec un patient qui se présente sous le nom de monsieur Tree et ne supporte plus les regards et les commentaires des gens sur les imperfections de son visage irradié ni sur l’impression qu’ils lisent dans ses pensées. En réalité, il s’appelle Bloodmoney ou Bluthgeld et traine derrière lui l’insupportable culpabilité d’avoir à lui seul déclenché quelques années plus tôt une catastrophe nucléaire qui a renvoyé l’humanité des années en arrière, donné des pouvoirs bizarres à certains individus et fait muter des animaux au point d’en faire parler certains. Si les rescapés mangent parfois du rat et n’ont plus d’électricité, ils arrivent quand même à capter les émissions radios diffusées depuis un satellite bloqué en orbite au-dessus de la terre alors qu’il devait emporter un couple d’astronautes sur Mars pour y établir une colonie.

« Docteur Bloodmoney » est un roman de science-fiction post-apocalytique qui a malheureusement assez mal vieilli. Le lecteur se retrouve à suivre quelques personnages improbables comme cette petite fille qui croit avoir son frère à l’intérieur de son ventre, ce handicapé, victime du drame de la Thalidomide sans aucun doute, qui, d’homme à tout faire bienveillant, se transforme peu à peu en démiurge de plus en plus inquiétant, sans parler de Tree qui croit avoir déclenché la catastrophe finale. Tous ont plus ou moins un grain, mais cela n’est pas le plus gênant. Dès le début, l’histoire est assez longue à se mettre en place. Et après un démarrage plutôt poussif et quelques incidents et tribulations diverses comme la liquidation à distance de Bloodmoney par Hoppy, on se retrouve avec une fin ouverte, sans développement d’une véritable intrigue bien construite, sans retournement, sans chute surprenante, juste avec la vie qui continue presque comme avant dans cette petite rue d’une petite ville pleine de petites gens qui mènent leur petite vie presque comme si rien ne s’était passé. En dehors de quelques trouvailles amusantes ou fulgurances abracadabrantesques de-ci de-là, vraiment pas le meilleur opus du génial Philip K. Dick.

3/5

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20/08/2023

Massimo Corti (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström"

Ouvrage disponible version ebook

https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html

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19/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (292)

Insectes.jpg

08:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

18/08/2023

Dans l'œil du cyclone (Ouvrage collectif)

dans-loeil-du-cyclone.jpgUn chêne tricentenaire se retrouve jeté à terre au fond d’un jardin suite à une tempête particulièrement violente… Un volcan qui se réveille soudainement raye de la carte la petite ville de Varnesbürgh… D’où viendra la fin du monde ? Sera-t-elle causée par l’inversion des pôles ou par la collusion avec un astéroïde géant venu du fond de l’espace ou par autre chose ?… En 7953, les robots ont remplacé les humains. Ils se sont réfugiés sur la lune et autres planètes, mais ne sont pas à l’abri de tempêtes solaires… La tempête de 1999 a ravagé de nombreux arbres du parc du château de Versailles, lesquels avaient sans doute vu passer la reine Marie-Antoinette quelque temps avant qu’elle-même ne soit décapitée… Sur une terre ravagée, le tout dernier homme rencontre la dernière femme… Deux randonneurs sont surpris par une violente tempête de neige en haut des pistes d’une station de ski. Arriveront-ils à regagner leur hôtel ?

« Dans l’œil du cyclone » est un recueil de 27 textes variés produits par une vingtaine d’auteurs sur le thème des catastrophes naturelles, tempêtes, typhons, tornades, séismes, éruptions volcaniques, etc. Le lecteur y trouvera un peu de tout, descriptions, poèmes, nouvelles et même quelques photos de cyclones prises depuis l’espace et illustrant la puissance phénoménale des forces de la nature. Comme toujours dans ce genre d’ouvrage, l’ensemble reste très inégal. Il y a de l’excellent, du bon et du nettement moins bon pour ne pas dire plus. Un certain nombre d’auteurs restent cantonnés dans le descriptif sans grand intérêt et même dans la logorrhée ou le verbiage type « small talk ». On pourra oublier pour mieux s’intéresser à ce qui ressort du lot comme les jolis poèmes de Bruno Kroll et trois nouvelles qui méritent le détour : « 21/12/2012 » de Jean-Baptiste Foucau pour son humour un brin sarcastique, « Tremblement de terre » de Nicolas Gramain pour son style familier et goguenard et « Alerte au géocroiseur » de Maxime Ukronus, nouvelle de science-fiction d’excellente qualité. J’entends par là, bien construite, avec une vraie intrigue, un développement logique et une chute si possible surprenante, ce qui malheureusement devient de plus en plus rare dans les productions actuelles. Le bon Maupassant doit s’en retourner dans sa tombe…

3/5

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17/08/2023

Poèmes pour petits et grands (230)

Fénelon.jpgVoyage dans l’île des plaisirs

 

Après avoir longtemps vogué sur la mer Pacifique, nous aperçûmes de loin une île de sucre avec des montagnes de compote, des rochers de sucre candi et de caramel, des rivières de sirop, qui coulaient dans la campagne. Les habitants, qui étaient fort friands, léchaient tous les chemins, et suçaient leurs doigts après les avoir trempés dans les fleuves.

Il y avait aussi des forêts de réglisse, et de grands arbres d’où tombaient des gaufres qui tombaient dans la bouche des voyageurs, si peu qu’elle fût ouverte. Comme tant de douceurs nous parurent fades, nous voulûmes passer en quelque autre pays où l’on pût trouver des mets d’un goût plus relevé. On nous assura qu’il y avait, à dix lieues de là, une autre île où il y a avait des mines de jambon, de saucisses et de ragoûts poivrés. On les creusait comme on creuse les mines d’or dans le Pérou. On y trouvait aussi des ruisseaux de sauces à 1'oignon. Les murailles des maisons sont des croûtes de pâté. Il y pleut du vin couvert quand le temps est chargé, et, dans les plus beaux jours, la rosée du matin est toujours du vin blanc, semblable au vin grec ou à celui de Saint-Laurent.

 

(Fénelon)

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16/08/2023

Mougeons, moutruches et muselières (291)

C'est mal.jpg

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15/08/2023

Pensées plus ou moins correctes (310)

Coluche.jpg« Il y a deux sortes d’avocats : celui qui connaît bien la loi et celui qui connaît bien le juge. »

(Coluche)

« S’il n’y avait pas de mauvaises gens, il n’y aurait pas de bons avocats. »

« Que les faibles et les malheureux trouvent dans la voix de l’avocat un asile assuré contre l’oppression et la violence. »

(Chancelier d'Aguesseau)

« L’avocat devra avoir de l’amour pour la Justice et le bien public et il se rappellera que la société compte sur lui et qu’elle lui a confié ses plus chers intérêts. »

(Serel-Desforges)

 

 

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