24/06/2023
Mougeons, moutruches et muselières (277)
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23/06/2023
Le roman de Saint Louis (Philippe de Villiers)
Fils de Blanche de Castille, le futur Louis IX perd son père alors qu’il n’est encore qu’un très jeune enfant. Sa mère, désignée comme régente du royaume, doit faire face à la rébellion des ducs et barons de Bretagne, de la Marche et du Poitou qui refusent de se soumettre à l’autorité d’une femme. Blanche fait armer chevalier son fils alors qu’il n’a que 12 ans pour qu’il soit sacré roi avant de vraiment monter sur le trône dès ses 20 ans. Le royaume est en péril. Les Mongols menacent à l’est et les Musulmans sont toujours bien implantés au sud, bien que la Reconquista ait déjà commencé depuis la victoire de Las Navas de Tolosa. Louis se veut un roi juste et bon, proche du peuple qui le vénère et conciliant avec le Pape, l’Empereur d'Allemagne et le roi d’Angleterre. Très pieux, il achète fort cher la couronne d’épines et un morceau de la croix du Christ et fait construire la Sainte Chapelle qui doit être un reliquaire de lumière pour les recueillir dignement. Mais la Terre Sainte a été peu à peu reprise par les Turcs. L’empereur d’Orient l’appelle à son secours. À 30 ans, il décide de tout quitter et de partir en croisade pour délivrer Jérusalem et le tombeau du Christ. Mais son débarquement à Damiette en Egypte se soldera par un cuisant échec…
« Le roman de Saint Louis » n’est pas un roman comme son intitulé pourrait le faire croire. C'est un ouvrage historique très sérieux, très bien documenté et très agréable à lire. L’auteur a voulu, comme il le dit lui-même en post-face, « retrouver la trace et l’image d’un Saint Louis à l’humanité sensible, un Saint Louis de chair, à figure humaine ». Et il y a parfaitement réussi. Tout l’ouvrage est écrit à la première personne, un peu comme un témoignage, ce qui rend le récit d’autant plus vivant, même si, de-ci, de-là, il est parsemé de termes et d’expressions moyenâgeuses pas forcément évidentes pour un lecteur du XXIe siècle. Le lecteur découvrira toutes sortes de facettes méconnues de cette personnalité hors-norme, ce héros de la foi, ne songeant qu’au bonheur de son peuple, à son rayonnement sur l’Europe et le monde, considérant sa charge comme un service et l’assumant jusqu’au sacrifice de sa propre personne. Un ouvrage magnifique et passionnant que devraient lire tous les dirigeants de la planète, histoire de se rappeler qu’être au pouvoir ne signifie pas profiter de sa position pour soumettre les peuples, les écraser, les humilier et pas non plus pour se servir et s’enrichir à leur détriment…
4,5/5
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22/06/2023
Le dernier des Spartians (Roman)
Ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/dp/B07B2J8VKN/ref=sr_1_1?s=digital-...
version papier
https://www.thebookedition.com/fr/le-dernier-des-spartian...
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21/06/2023
Mougeons, moutruches et muselières (276)
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20/06/2023
Filiation (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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19/06/2023
Mougeons, moutruches et muselières (275)
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17/06/2023
Poèmes pour petits et grands (224)
Les Blancs se moquent
Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l’ours.
Lorsque nous, Indiens, chassons le gibier, nous mangeons toute la viande.
Lorsque nous cherchons les racines, nous faisons de petits trous.
Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous.
Lorsque nous brûlons l’herbe à cause des sauterelles, nous ne ruinons pas tout.
Nous n'utilisons que le bois mort.
L’homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout.
L’arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ».
Mais il l'abat et le débite.
L’esprit de la terre le hait.
Il arrache les arbres et les ébranle jusqu’à leurs racines.
Il scie les arbres.
Cela leur fait mal.
Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l’homme blanc démolit tout.
Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol.
La roche dit « Arrête, tu me fais mal ».
Mais l’homme blanc n’y fait pas attention.
Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu…
Comment l’esprit de la terre pourrait-il aimer l’homme blanc ?…
Partout où il la touche, il y laisse une plaie. »
(Crowfoot)
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16/06/2023
Mougeons, moutruches et muselières (274)
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15/06/2023
Pensées plus ou moins correctes (304)
ARISTOCRATIE
« Etymologiquement : le gouvernement des meilleurs. Il est significatif que ce terme ait progressivement pris un sens péjoratif avec la modernité qui a instauré le règne de la bourgeoisie, c’est-à-dire le gouvernement des calculateurs ; l’aristocrate est aussi celui qui a d’abord des devoirs et qui, en particulier, peut sacrifier sa vie ; par opposition au bourgeois qui est celui qui calcule et qui veut préserver son intérêt. »
« La nouvelle aristocratie était constituée pour la plus grande part de bureaucrates, de savants, de techniciens, d’organisateurs de syndicats, d’experts en publicité, de sociologues, de professeurs, de journalistes et de politiciens professionnels. »
(George Orwell)
ARME
« Les armes sont des outils de malheur. Il ne sied pas à l’homme de bien d’en faire usage. »
(Tao Te King)
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14/06/2023
La guerre des Boers (Bernard Lugan)
En 1899, éclata en Afrique australe une guerre totale qui opposa les républiques « Boers » du Transvaal et de l’Orange à l’Empire britannique. Deux peuples blancs s’affrontèrent dans une lutte sans merci, l’un luttait pour sa survie, sa liberté et son indépendance et l’autre pour la suprématie coloniale de son empire sans oublier de faire main-basse sur les richesses du sous-sol (or, diamants). Très vite ce conflit prit des dimensions internationales. Face aux forces venues de tous les pays de l’Empire (Inde, Australie, Canada, etc.), les Boers obtinrent le renfort de volontaires allemands, italiens, français, russes, irlandais, américains, hollandais, scandinaves et autres, mais aucune aide des gouvernements européens. La cause plutôt désespérée des Boers déclencha un grand courant de sympathie en Europe. Héros de la gauche pour leur combat anti-colonialiste, ils le furent également de la droite pour leur défense de leur patrie menacée par le cosmopolitisme. Mais pour venir à bout de leur résistance acharnée, les Britanniques n’hésitèrent pas à vider les campagnes en enfermant les femmes et les enfants dans des camps de concentration (les premiers du genre) où ils moururent de faim, de maladies et de mauvais traitements et à pratiquer la politique de la terre brûlée en incendiant des dizaines de milliers de fermes.
« La guerre des Boers » est un essai historique de très grande qualité, une référence sur le sujet. Le lecteur y découvrira une page plutôt sombre de l’histoire de l’Afrique. Ces « Boers », descendants de Hollandais et de Français huguenots, avaient déjà dû fuir une première fois devant l’envahisseur anglais lors du grand Trek. Ils avaient fondé deux républiques pastorales et rurales, vivant en autarcie sur un territoire vierge, mais recélant des richesses insoupçonnées. Le lecteur découvrira que les méthodes de répression des régimes totalitaires sont toujours les mêmes que ce soit en France (Vendée), en Ukraine (Holodomor) ou en Afrique australe où les Britanniques pratiquèrent la première guerre totale contre des populations civiles, les soumirent par la faim et le feu et surtout inaugurèrent, presque un demi-siècle avant les nazis, les premiers camps de concentration qui n’eurent rien à envier à ceux-ci. Cette guerre ou plutôt ce génocide eut de graves conséquences sur la suite des évènements (prolétarisation du peuple boer, politique d’apartheid et ruine définitive à terme). Un ouvrage doté de nombreuses cartes pour mieux comprendre le déroulement des diverses batailles et d’un long index final comportant, outre une bibliographie conséquente, toute une série de biographies des principaux intervenants de ce drame qui donne toujours autant à réfléchir.
4,5/5
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