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10/10/2023

Manzoni strip (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

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09/10/2023

Mougeons, moutruches et muselières (307)

Médecins.jpg

08:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/10/2023

Esclaves chrétiens, maîtres musulmans (Robert C. Davis)

Esclaves chrétiens, maîtres musulmans.jpgPeu étudié et même souvent négligé, l’esclavage des Blancs dans le monde méditerranéen fut pourtant numériquement plus important que celui des Noirs au XVIᵉ et jusqu’à la moitié du XVIIè avant que la tendance ne s’inverse. Mais quelle fut l’ampleur d’un phénomène qui frappa tout le pourtour de la Méditerranée et s’étendit même jusqu’aux lointains rivages de l’Angleterre et de l’Irlande ? Comment les Barbaresques et les Turcs se procuraient-ils leurs esclaves blancs ? Tout simplement en attaquant les navires de commerce ou de simple pêche, en ravageant les villes et villages des côtes espagnoles, françaises, italiennes et autres, en pratiquant de terribles razzias avec pillages et destructions systématiques et capture de prisonniers avec une préférence pour les enfants, les femmes jeunes et les hommes de bonne constitution. Le sort qui attendait ses malheureux n’était guère enviable. Les galères avec la chiourme ou le travail harassant dans les carrières ou dans les champs pour les hommes, les harems et les tâches de servantes pour les femmes. Un enfermement dans des « bagnes » (anciens établissements de bains dont les plus nombreux étaient situés à Alger) dans une promiscuité délétère, sans la moindre hygiène, avec une nourriture infecte et des épidémies de peste récurrentes. Le taux de mortalité des esclaves était de 15 à 20% dès la première année. Et les conséquences en furent terribles pour toute une population chrétienne, toute une société sans cesse agressée qui doit faire face aux ravages de cette piraterie et à ces coupes sombres de population par ces mises en esclavages qui durèrent pendant plus de trois siècles et ne prirent vraiment fin qu’avec la prise d’Alger.

« Esclaves chrétiens, maîtres musulmans » est un essai historique très bien documenté (les nombreuses notes de bas de pages en attestent) et fort intéressant sur une traite beaucoup moins connue et dont on parle beaucoup moins que la transatlantique et qui ne fonctionna pas du tout de la même façon. L’auteur américain fait d’ailleurs de très pertinentes comparaisons en mettant en parallèle un système purement économique de recherche de main d’œuvre et un autre basé sur le vol, le pillage, la prédation et la haine religieuse. Les souffrances des uns n’effaçant pas les souffrances des autres, le lecteur ne peut que ressentir de l’empathie pour tous ces malheureux esclaves privés de libertés, ces galériens enchainés à vie à leur banc de rame, battus et humiliés en permanence. Les maîtres musulmans cherchaient à obtenir des rançons souvent exorbitantes qu’ils ne pouvaient obtenir que des très rares riches personnages qu’ils capturaient parfois. Ils exigeaient néanmoins de tout esclave une redevance pour la nourriture et l’hébergement tout en profitant de sa force de travail. Malgré tous les efforts de congrégations religieuses comme les Trinitaires et les Mercédaires et toutes les collectes d’argent dans les paroisses, le taux de rachat des esclaves chrétiens ne dépassa jamais les 7 à 8%. Autant dire que l’espoir d’être un jour libéré de cette servitude pire que celle du goulag soviétique ou des camps nazis était plus que minime. Ouvrage passionnant pour qui veut bien se pencher sur cette page d’Histoire dont il ne reste que peu de traces, si ce n’est quelques noms de lieux (comme le Massif des Maures) et une tête sur le drapeau corse, région qui eut beaucoup à en souffrir tout comme l’Italie, particulièrement bien analysée d’ailleurs.

4,5/5

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07/10/2023

Poèmes pour petits et grands (235)

Francis Yard.jpgLa pluie

 

La danseuse aux mille pieds

Qui revient quand on s’ennuie,

Lorsque les rondins mouillés,

Sur les deux chenets rouillés,

Pleurent noir comme la suie,

C’est la pluie,

C’est la pluie.

La danseuse aux mille pieds

Qui revient quand on s’ennuie,

Quand les beaux jours oubliés,

Dans les bois et les sentiers,

Pleurent l’hirondelle enfuie,

C’est la pluie,

C’est la pluie.

La danseuse aux mille pieds

Qui revient quand on s’ennuie,

Qui danse des jours entiers,

Dans nos âmes, sans pitié,

Le ballet des songeries,

C’est la pluie,

C’est la pluie.

La danseuse aux mille pieds

Qui revient quand on s’ennuie,

Quand les cœurs humiliés,

À l’automne résignés,

Se souviennent de la vie,

C’est la pluie,

C’est la pluie.

(Francis Yard)

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06/10/2023

Mougeons, moutruches et muselières (306)

Ils ont menti.jpg

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05/10/2023

Pensées plus ou moins correctes (315)

Pythagore.jpgBÊTE

« Plus l’homme est bête, mieux son cheval le comprend. »

« Tant que les hommes massacreront les bêtes, ils s’entretueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut en effet prétendre récolter la joie et l’amour. L’habitude de la tuerie et par là même de la nourriture carnée sont incompatibles avec les espoirs de bonheur universel et de sagesse intégrale. »

(Pythagore)

BÊTISE

« Le drame de notre temps, c’est que la bêtise se soit mise à penser. Ce ne serait rien si l’intelligence ne s’était mise à bêtifier. Les deux phénomènes se complètent. »

(Robert Poulet)

« On sous-estime toujours la bêtise. Elle vous a à l’usure. »

(Alain de Benoist)

« La bêtise insiste toujours. »

(Albert Camus)

« Si la bêtise ne ressemblait pas à s’y méprendre au progrès, au talent, à l’espoir ou au perfectionnement, personne ne voudrait être bête »

(Robert Musil)

« La bêtise, la méchanceté, le vice sont moins insupportables que le mensonge. »

(Louis Pauwels)

« Quand la bêtise gouverne, l’intelligence est un délit. »

(Henry de Montherlant)

08:10 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/10/2023

Approches, drogues et ivresse (Ernst Jünger)

Approches, drogues et ivresse.jpgComment résumer ce livre qui part un peu dans tous les sens ? Il porte très bien son titre. Ce sont bien des « approches », des esquisses sur le thème des drogues et de l’ivresse. La recherche de la perte de contrôle, du rêve, de l’ailleurs par toutes sortes de moyens allant des plus bénins aux plus dangereux. L’auteur y a rassemblé en un grand nombre de très courts chapitres (plus de 300), en réalité de notes, toutes sortes de réflexions, méditations, pensées diverses et variées, citations d’auteurs, extraits de poèmes. Il ne s’agit en aucun cas d’une étude circonstanciée ni d’un traité exhaustif. Par exemple, Jünger compare les ivresses obtenues par la bière et le vin en amenant sa réflexion sur les différences civilisationnelles entre les pays du nord et ceux du sud, entre les terres de houblon et celles de vignobles et les mentalités qui vont avec. Il a expérimenté sur lui-même la plupart des produits dont il parle (haschich, cannabis, cocaïne, morphine, LSD, éther, chloroforme, peyotl, champignons hallucinogènes, etc.) Dans certains chapitres, il note même heure par heure et parfois minute par minute ses impressions. Les expérimentations sont parfois étonnantes, parfois décevantes…

« Approches drogues et ivresse » pourrait se classer dans les essais, mais ce n’est pas vraiment le cas, car ce livre n’est pas vraiment une étude, ni même un véritable retour d’expérience, ni même un témoignage au sens classique du terme. C’est plutôt une conversation à bâtons rompus où le thème principal autorise toutes sortes de digressions sociologiques, ethnographiques, mythologiques, historiques, linguistiques, mycologiques, pharmaceutiques, phytochimiques, etc. L’auteur en appelle à Baudelaire, Maupassant, Hoffmann, Poe, de Quincey, Cocteau, Novalis, Goethe, Mirbeau, Loti, Nietszche, Michaux, Huxley, Orwell et tant d’autres qui y ont touché de près ou de loin. Il analyse l’attitude des états et des religions vis-à-vis du tabac et de l’alcool (Islam et prohibition aux Etats-Unis). C’est intelligent, brillant, même si ça dérive un peu beaucoup. Nul doute que le plus intéressant pour le lecteur lambda restera surtout les anecdotes de la jeunesse de l’auteur dans les années 30 et 40.

3,5/5

08:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

03/10/2023

Mougeons, moutruches et muselières (305)

Effets secondaires.jpg

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02/10/2023

Le 36e satellite (Roman)

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01/10/2023

Autopsie du mythe gaulliste (Florent Gintz)

Autopsie du mythe gaulliste.jpgMilitaire et homme politique hors normes, Charles de Gaulle a bâti autour de sa personne et de son action une légende fabuleuse de libérateur de la France et de tout premier résistant du pays grâce à son célèbre « Appel du 18 juin ». Il voulut rendre sa dignité et son indépendance à notre pays qui, sans lui, aurait été relégué au rang de puissance de troisième ordre. Encore aujourd’hui, longtemps après sa mort, il reste une référence obligée à droite et même dans certains cercles de gauche et plus d’un se demande encore ce qu’il aurait fait dans telle ou telle circonstance. Mais cette image d’Epinal garde quand même quelques côtés obscurs et peu glorieux comme l’Epuration avec ses procès iniques, ses femmes tondues et les vengeances mesquines de résistants de la 25è heure, le procès Pétain avec la condamnation à mort muée en détention à perpétuité du plus âgé prisonnier politique du monde (mort à 95 ans), l’alliance objective avec Staline, la réhabilitation du PCF compromis par le pacte germano-soviétique et son implantation durable dans de nombreux rouages de l’État (éducation, médias, services publics), sans oublier diverses liquidations (réussie pour Darlan ou ratée pour Giraud…)

« Autopsie du mythe gaulliste » est un essai historique donnant plutôt dans le procès à charge d’un personnage historique majeur de notre Histoire. Le lecteur y découvrira que tout ne fut ni tout blanc ni tout noir dans une période troublée et que toute cette saga dont on a édulcoré les côtés sombres ou même ridicules, a eu aussi des aspects nettement moins reluisants et des conséquences jusqu’à nos jours. Il y apprendra qu’il y eut en fait deux appels du 18 juin et non un seul et que le premier est assez différent du second, que le général avait songé à faire fusionner la France et l’Angleterre en un territoire unique où tout ressortissant français serait devenu britannique et réciproquement. Mal accepté par les Anglo-saxons qui lui auraient préféré quelqu’un de plus représentatif comme Weygand ou Giraud, il avait même envisagé de quitter Londres pour Moscou. Le livre est assez court, met beaucoup l’accent sur les côtés négatifs voire déplaisants du personnage et se cantonne à la période de la guerre, de l’Epuration et de son premier gouvernement qui ne fit pas de merveilles (le rationnement alimentaire dura jusqu’en 1949) et qu’il quitta bien vite. L’affaire d’Algérie, Mai 68 et ses conséquences n’y sont pas traités. C’est un peu dommage. Il y aurait eu tant à dire…

3/5

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