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31/03/2025

Le déclin du courage (Alexandre Soljenitsyne)

Le déclin du courage.jpgEn 1978, Alexandre Soljenitsyne, banni de l'URSS pour dissidence, doit prononcer un discours télévisé aux Etats-Unis et retransmis jusque dans son pays par la « Voix de l'Amérique » devant les étudiants de l'Université d'Harvard réunis pour leur cérémonie de fin d'année. À la surprise générale, il ne fustige pas une fois de plus toutes les dérives et toutes les perversions du communisme, mais analyse froidement toutes les faiblesses du monde occidental. Il dénonce la suprématie du droit sur la morale, les excès de liberté qui dégénèrent en licence, les droits de l'individu qui bafouent ceux de la société, le pouvoir des médias qui manipulent les opinions, la quête du confort qui amène à l'amollissement des caractères, à la veulerie et au déclin du courage, très mauvais signes de décadence et de course à l'abime. Bien entendu, tous les médias se déchainent contre lui, le traitant de fanatique, de réactionnaire, de doctrinaire féroce et même de « mystique orthodoxe »…

« Le déclin du courage » est la retranscription d'un discours qui ne passa pas inaperçu à l'époque et qui fit même date tant il était prémonitoire. L'immense écrivain russe avait tout compris des enjeux de notre époque. En 1978, l'URSS n'était même pas encore tombée, qu'il imaginait déjà ce que serait son futur et le nôtre. Et en dépit des jérémiades de la volaille journalistique, c'est bien lui qui avait raison. Tout ce que nous avons vécu depuis presque un demi-siècle en atteste. Il avait tout pressenti alors que le wokisme démentiel, l'écologisme punitif, le racialisme haineux, le féminisme castrateur et le mondialisme niveleur n'en étaient même pas à leurs premiers balbutiements. Un monde difficile produit des hommes forts. Les hommes forts créent un monde facile et pacifié lequel produit des hommes faibles qui à leur tour génèrent un monde difficile, dit-on. Soljenitsyne l'avait bien compris, lui qui avait pu observer les deux mondes avec leurs idéologies soi-disant opposées. Un texte essentiel et de plus en plus vrai au fil du temps. Malheureusement.

4,5/5

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

30/03/2025

Objet culturel (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"

Ouvrage disponible version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

08:55 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

29/03/2025

Mougeons, moutruches et muselières (472)

Maths.jpg

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28/03/2025

Aventures d'un géographe (Yves Lacoste)

Aventures d'un géographe.jpgYves Lacoste est né à Fès (Maroc) le 7 septembre 1929. Son père géologue avait pour mission d'étudier la géologie des collines pré-rifiennes dans l'espoir d'y découvrir du pétrole. Atteint par la tuberculose, son père doit bientôt rentrer en France. Il installe sa famille à Bourg la Reine et séjourne souvent dans les Alpes pour pouvoir profiter du bon air des sommets. Quand arrive la seconde guerre mondiale, la famille participe à l'exode qui voit toute une population s'enfuir sur les routes pour échapper à l'invasion allemande. Elle retourne au bercail dès que l'armistice est signé. Yves se révèle élève assez médiocre et plutôt faible en mathématiques. Il passe néanmoins son bac avec succès et entre à l'Institut de géographie, rue Saint Jacques, à Paris. Il rejoint les rangs des étudiants communistes et y rencontre Camille, autre étudiante, fille d'instituteurs qui veut devenir ethnologue et apprendre le berbère. Elle se spécialisera dans l'étude de la société kabyle du Djurjura et traduira des contes berbères. De son côté, Yves enseignera en même temps à la très huppée Ecole des Roches de Verneuil sur Avre et à la très soixante-huitarde université dite de « Vincennes ». Il se posera la question « À quoi sert la géographie ? » et y répondra dans son livre le plus connu « La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre ».

« Aventures d'un géographe » n'est nullement un récit d'aventures, même si Yves Lacoste a beaucoup voyagé (Maroc, Algérie, Vietnam, Cuba, Haute-Volta, etc.) et s'est souvent retrouvé aux endroits les plus en ébullition de la planète auprès du pouvoir algérien ou vietnamien communiste, mais plutôt une autobiographie, doublée d'un témoignage et agrémenté de diverses réflexions sur l'intérêt d'une géographie devenue par ses soins d'ailleurs géopolitique. La partie autobiographique est relativement intéressante. Lacoste nous fait découvrir sa famille, avec ses joies et ses peines (la fin de vie de Camille est particulièrement émouvante), tout son parcours politique depuis son adhésion au parti communiste, puis son départ en 1956 et son évolution que certains qualifièrent de droitière pour ne pas dire de nationaliste. Il rappelle que la notion de nation ; totalement inconnue sous l'ancien régime, fut une invention de la Révolution française lancée d'ailleurs à la bataille de Valmy. Lui-même fils d'un géologue renommé, il aura la joie de voir ses deux fils entrer dans la même carrière que lui. Chez les Lacoste, on est donc dans la géo de pères en fils depuis trois générations. Un peu moins intéressants sont les derniers chapitres qui restent plus théoriques, exposant sa définition de la géographie, ses idées politiques voire son admiration pour Ibn Khaldoun ou Elisée Reclus.

4/5

08:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

27/03/2025

Poèmes pour petits et grands (288)

Louisa Paulin.jpgChant pour le vent du Sud

 

Ô brise du Sud, viens boire la neige,

Nous sommes repus de gel et de vent,

Un doux pissenlit a tiré de terre

Un petit soleil tout en or vibrant.

 

Ô brise du Sud, viens boire la neige,

Nous sommes repus de froid et de pluie.

Une pâquerette a tiré de la terre

Un petit soleil frangé de sang vif.

 

Ô brise du Sud, qu’Amour te protège,

Nous avons tous faim et soif d’être heureux ;

Chaque œil de bourgeon épie, tout peureux,

Ton souffle d’azur qui boira la neige.

 

(Louisa Paulin)

09:11 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

26/03/2025

La glace et le sel (José Luis Zarate)

La glace et le sel.jpgEn 1897, le capitaine du « Demeter » tient à n'engager dans son équipage que des hommes imberbes venus du froid. Il n'accepte pas qu'ils se dénudent devant lui même quand il fait très chaud. Il les oblige à conserver sur eux leurs vêtements quelle que soit la météo. Il est homosexuel, a perdu son compagnon Mickhaïl et ne s'en est toujours pas remis. Le « Demeter » doit embarquer une étrange cargaison composée de caisses de terre dans un port de la Mer Noire et la livrer en Grande-Bretagne, sans faire escale nulle part. Mais en cours de route, un premier marin disparaît mystérieusement, puis un second. Plusieurs marins croient même avoir aperçu un passager clandestin qui disparaît aussi vite qu'il apparaît, une sorte d'ectoplasme insaisissable, aussi inquiétant que dangereux.

« La glace et le sel » est un roman étrange et fantastique qui peine à démarrer. Plus des deux tiers de cet ouvrage relativement court (172 pages seulement) sont consacrés à la présentation des personnages, aux fantasmes et obsessions sexuelles du capitaine qui passe ses jours et ses nuits à rêver à des attouchements et plus si affinités avec ses matelots, tout en s'interdisant le moindre contact réel. Seul le dernier tiers de cette sombre histoire bascule dans l'horreur avec une invasion de rats blancs, des matelots qui disparaissent un à un et un capitaine qui sombre chaque jour un peu plus dans sa folie obsessionnelle. Il finira d'ailleurs seul, attaché à sa barre, car un capitaine ne quitte jamais son navire fut-il devenu un vaisseau fantôme. Le style de Zarate semble assez lourd, même un brin filandreux car se piquant de descriptions pseudo-poétiques de la mer et du bateau ainsi que des états d'âme d'un personnage travaillé par une libido devenue malsaine. Le lecteur s'ennuie ferme dans la première partie de cette histoire reprenant poussivement les vieux thèmes du gore (avec le passager clandestin zombie) et du fantastique (avec le vaisseau fantôme). La seconde partie présente une sorte de journal de bord du capitaine. Elle est un peu plus rythmée, mais à peine plus intéressante. Avec cette historiette qui aurait pu tenir dans une nouvelle d'une trentaine de pages au maximum, nous sommes très très loin du chef d'œuvre.

2,5/5

08:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

25/03/2025

Pensées plus ou moins correctes (368)

Cioran.jpgCRÉATURE

« Dans l’échelle des créatures, il n’y a que l’homme pour inspirer un dégoût soutenu. La répugnance que fait naître une bête est passagère. »

(Cioran)

CREER

« L’homme ne possède pas le pouvoir de créer ; il ne possède donc pas le droit de détruire. »

(Mahatma Gandhi)

CREDULE

« Voir le mal partout rend aussi crédule que de ne le voir nulle part »

(Jean Dutourd)

CREER

« Créer, c’est l’acte même de la vie, son affirmation, sa contrainte. »

(Rainer Maria Rilke)

CRETIN

« Le crétin se reconnaît à son goût pour les exactitudes inutiles »

(Jean Dutourd)

09:00 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

24/03/2025

Mougeons, moutruches et muselières (470)

Réveillons-nous.jpg

08:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2025

Mougeons, moutruches et muselières (471)

Abeilles.jpg

08:31 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

22/03/2025

Assoual (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.thebookedition.com/fr/assoual-p-377414.html

08:43 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)