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14/12/2022

Mougeons, moutruches et muselières (223)

Leur monde.jpg

08:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

13/12/2022

Tout ce qui est sur terre doit périr (Michel Bussi)

Tout ce qui est sur terre doit périr.jpgÀ Etchmiadzine, dans la plus ancienne cathédrale de la chrétienté, un commando s’empare d’une relique de l’arche de Noé après s’être rendu coupable d’un carnage parmi les fidèles présents. Dans « l’Enfer » de la bibliothèque apostolique du Vatican, Zak passe une nuit, enfermé dans un placard pour pouvoir photographier les pages de l’authentique livre d’Enoch. S’ensuit l’attaque d’une exposition dans la ville de Bordeaux puis le kidnapping d’une glaciologue de l’université de Toulouse le Mirail appelée Cécile. Sans oublier le vol rocambolesque d’une poutre de bois de l’arche en question dans un parc d’attraction de Hong Kong. Trainant en permanence à ses trousses les Nephilims, étranges commandos de tueurs kurdes et azéris, Zack arrivera-t-il à récupérer toutes les pièces du puzzle, tous les indices qui permettraient d’élucider le mystère de l’histoire mythique de Noé et du déluge ?

« Tout ce qui est sur terre doit périr » serait « un thriller ésotérique vraiment bien ficelé », si l’on en croit la quatrième de couverture. En fait de thriller, le lecteur n’aura que l’accumulation habituelle de cadavres. L’ésotérisme est bien présent avec une explication totalement farfelue de « l’anomalie d’Ararat » relevant de l’ufologie la plus niaise que l’on puisse trouver sur n’importe quel site ou blog internet de fans d’OVNI. En fait, Michel Bussi nous a gratifié avec ce livre d’un roman d’aventures de type BD, dans la lignée d’Indiana Jones saupoudré d’ingrédients style Dan Brown à la française, sans s’embarrasser ni de cohérence de l’intrigue ni de vraisemblance. Et on jettera un voile pudique sur la coquecigrue de ce parlement mondial des religions présidé par un évêque orthodoxe tout puissant et sur la fin aussi improbable que grand-guignolesque. On achève la lecture de ce pavé indigeste (764 pages) en poussant un ouf de soulagement. Bussi nous avait habitué à nettement mieux…

3/5

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12/12/2022

Le dernier des Spartians (roman)

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11/12/2022

Mougeons, moutruches et muselières (222)

Liberté d'expression 2.jpg

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10/12/2022

Le loup et les moutons (Fable)

 

08:38 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

08/12/2022

Mougeons, moutruches et muselières (221)

Fausse pandémie.jpg

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07/12/2022

Poèmes pour petits et grands (205)

artaud.jpgPrière

 

Ah donne-nous des crânes de braises

Des crânes brûlés aux foudres du ciel

Des crânes lucides, des crânes réels

Et traversés de ta présence.

 

Fais-nous naître aux cieux du dedans

Criblés de gouffres en averses

Et qu’un vertige nous traverse

Avec un ongle incandescent.

 

Rassasie-nous nous avons faim

De commotions inter-sidérales

Ah verse-nous des laves astrales

À la place de notre sang.

 

Détache-nous, divise-nous

Avec tes mains de braises coupantes.

Ouvre-nous ces voûtes brûlantes

Où l’on meurt plus loin que la mort.

 

Fais vaciller notre cerveau

Au sein de sa propre science

Et ravis-nous l’intelligence

Aux griffes d’un typhon nouveau.

 

(Antonin Arthaud)

09:06 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/12/2022

Mougeons, moutruches et muselières (220)

Progressisme.jpg

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05/12/2022

Pensées plus ou moins correctes (285)

Cioran.jpgADAPTATION

« Le secret de mon adaptation à la vie ? Je change de désespoir comme de chemise. »

(Cioran)

ADMINISTRATION

« L’administration est un lieu où les gens qui arrivent en retard croisent dans l’escalier ceux qui partent en avance. »

(Georges Courteline)

« Administration : mot femelle qui commence comme admiration et finit comme frustration. »

(Georges Elgozy)

ADMIRER

« Nous aimons toujours ceux qui nous admirent et nous n’aimons pas toujours ceux que nous admirons. »

(La Rochefoucauld)

« La jeunesse a cela de beau qu’elle peut admirer sans comprendre. »

(Anatole France)

« Un sot trouve toujours un plus sot qui l’admire. »

(Nicolas Boileau)

« Quelqu’un qui admire a toujours raison.

(Paul Claudel)

08:54 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/12/2022

M, le bord de l'abime (Bernard Minier)

M, le bord de l'abime.jpgMoira Chevalier, informaticienne chevronnée, débarque à l’aéroport de Hong-Kong. Elle vient d’être recrutée par la très importante société Ming, spécialisée dans les technologies informatiques de pointe dont l’intelligence artificielle. C’est également le deuxième fabricant de smartphones au monde derrière Samsung et devant Apple. Peu après, elle est accueillie en visioconférence par son patron qui lui donne pour mission de superviser « l’affective computing » de DEUS, le nouveau chatbot bien plus avancé que tous ceux de ses principaux concurrents Apple, Google, Amazon et Facebook. Il s’agit pour Moira de faire de DEUS le plus humain de tous les assistants virtuels. Mais, le soir-même, au fumoir de son hôtel cinq étoiles, elle est interrogée par trois flics de l’ICAC, la commission indépendante contre la corruption. De son côté, l’inspecteur Chan enquête sur le suicide louche d’une jeune femme travaillant pour Ming. Equipée d’un dispositif anti stress implanté dans le cerveau, elle s’est néanmoins jetée dans le vide depuis le toit d’un building. D’autres employées du consortium ont également été retrouvées assassinées. Que se passe-t-il vraiment chez Ming ?

« M, le bord de l’abime » est un thriller technologique dans lequel le lecteur s’aperçoit que la réalité actuelle des nouvelles technologies rejoint déjà la science-fiction et commence même à la dépasser. Même si l’intrigue a son lot de meurtres, crimes, tortures, sadisme et hémoglobine en tous genres, ce n’est pas du tout l’essentiel du propos. Bernard Minier nous entraine dans les arcanes d’une entreprise de la Big Tech qui pourrait être Google ou Microsoft. Il nous fait partager l’hybris pour ne pas dire la folie qui s’empare de dirigeants psychopathes quand ils s’imaginent faire l’œuvre de Dieu, n’avoir plus aucune limite autant dans leur pouvoir sur l’humanité que dans la capacité à l’asservir à tout jamais par le contrôle des nouvelles technologies, de l’internet des objets et de l’intelligence artificielle. La ville de Hong-Kong, cette mégapole dantesque, aussi étonnante qu’inquiétante et aussi avancée que dangereuse, est un personnage à part entière. Et le lecteur sent bien que l’auteur domine parfaitement ces deux sujets. Une importante et fort intéressante bibliographie en atteste en fin d'ouvrage. Nous serons un peu plus réservés sur l’histoire elle-même. Pas très originale, elle s’achève sur un rebondissement un brin capillotracté pour ne pas dire un peu trop invraisemblable. Mais tout cela est secondaire. L’essentiel est que nous ayons affaire à un thriller « intelligent », « éducatif » et un brin divertissant. Que demander de plus ?

4/5

08:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)