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04/06/2022

Journal d'un remplacé (Grégory Roose)

Journal d'un remplacé.jpgSelon l’auteur, nous ne serions pas confrontés à un « remplacement », mais en réalité à deux. Un « petit » remplacement qui correspondrait à un changement de classe, de références culturelles perpétré grâce à une inversion généralisée des valeurs traditionnelles et à un déni systématique de la réalité. Et un « grand » remplacement qui, lui, est une substitution ethnique, les allogènes submergeant peu à peu les indigènes par le biais d’une immigration incontrôlée et d’une natalité plus importante. Chaque jour ou presque, nous amène son lot d’actes de violence que les médias classent comme « faits divers » ou comme honte pour la société et grande cause nationale selon l’origine de ou des auteurs. Ainsi le jeune Théo Luhaka eut-il droit dans un premier temps à toute l’attention empathique des médias. Il fut présenté comme la malheureuse victime d’un viol perpétré par des policiers indignes. Quelque temps plus tard, après enquête, le parquet reconnaîtra qu’il n’y eut aucun viol. L’individu sera d’ailleurs mis en examen pour escroquerie en bande organisée, blanchiment, faux et usage de faux et travail dissimulé. Mais auparavant, François Hollande s’était immédiatement précipité à son chevet, ce qui ne fut pas le cas pour un autre jeune, Yurii, lynché en pleine rue par une bande de racailles venues de Vanves. Pas plus que pour le malheureux Adrien Perez, poignardé en plein cœur pour avoir voulu défendre une jeune femme agressée par des voyous. Pas plus que pour Laura et Maurane, assassinées à la gare Saint-Charles de Marseille ou pour le capitaine Arnaud Beltrame. Indignations à géométrie variable. Deux poids, deux mesures…

« Journal d’un remplacé » n’est pas vraiment un journal dans la mesure où l’auteur ne suit pas un ordre chronologique des évènements, mais les reclasse par thèmes : immigration, insécurité, propagande, écologie, crise sanitaire et autres. Au fil de ces « faits divers », il aborde toutes sortes de sujets comme les élections truquées aux Etats-Unis, la censure sur les réseaux sociaux, la déconstruction du sentiment national, les violences policières, les Black Lives Matter, le communautarisme, le covid, le féminisme 2.0, la cérémonie des Césars, les éoliennes, la COP 21, Greta Thunberg, etc. Tout est vu par le petit bout de la lorgnette. Les analyses sont souvent légères pour ne pas dire discutables. Pour Roose, la crise sanitaire a eu un bon côté, celui du retour de la nature au cœur des villes et d’une nette amélioration de la qualité de l’air. Pas un mot sur les mesures idiotes, inutiles, liberticides et vexatoires. Le chapitre sur l’écologisme est un peu plus travaillé. La jeune Thunberg et ses séides repartent rhabillés pour l’hiver. Celui sur l’insécurité rappelle « La France Orange mécanique » de Laurent Obertone en moins percutant et en moins fouillé. On aurait aimé que tout l’ouvrage se soit affranchi de son côté anecdotique et ait plus viré à l’essai socio-politique, voire au pamphlet, ce qui n’est pas le cas. L’ensemble reste léger et superficiel tout comme le style peu travaillé et même un brin approximatif parfois.

3/5

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03/06/2022

Mougeons, moutruches et muselières (167)

Joie et bienveillance.jpg

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02/06/2022

Lollyblog (Nouvelles)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

19:40 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2022

Epidémies, vrais dangers et fausses alertes (Didier Raoult)

EPIDEMIES--VRAIS-DANGERS-ET-FAUSSES-ALERTES_1737.jpgQuel rapport y a-t-il entre la réalité d’une épidémie et les comptes-rendus médiatiques alarmants qui en sont donnés ? Comment se fait-il qu’on ne s’inquiète pas de maladies réellement mortelles et qu’on mette l’accent sur d’autres finalement assez bénignes ? Pourquoi privilégie-t-on des projections mathématiques (souvent fausses et même de facteur cent dans le cas du coronavirus) au détriment de l’observation de la réalité du terrain ? Et surtout pourquoi faut-il qu’à chaque « nouvelle » épidémie doive correspondre un nouveau et dispendieux médicament et un nouveau « vaccin » en cours d’expérimentation alors que des traitements anciens, peu onéreux et efficaces, sont toujours à la disposition des médecins ?

Cet ouvrage assez court (98 pages) se présente comme un essai de vulgarisation médicale d’accès facile et agréable. Le professeur Raoult, spécialiste reconnu mondialement dans le domaine des épidémies mais traité de charlatan par de malhonnêtes et ignares bateleurs de plateaux télé, y dissèque les caractéristiques et la réalité de diverses épidémies comme l’affaire de l’Anthrax (on se souvient de la fiole brandie à l’ONU pour incriminer Saddam Hussein alors que le virus avait échappé à un laboratoire militaire américain !), celle de la grippe, aviaire, de la grippe porcine, de l’Ebola, très mortelle, mais peu contagieuse, le virus H1N1, celui du coronavirus, Zika, Chikungunya, sans oublier le typhus transmis par les poux et le choléra à Haïti qui fut causé par les excréments jetés à la rivière par des soldats de l’ONU népalais infectés et non par le réchauffement climatique comme le clamèrent les dits « bateleurs ». Sans aller jusqu’au fond des choses (l’écrasante culpabilité des labos de Big Pharma à peine évoquée et avec des pudeurs de violette), cet ouvrage a le mérite de démontrer que dans ce genre d’affaires, il faut toujours raison garder et ne jamais se laisser gagner par des peurs fabriquées. Avoir le calme des vieilles troupes.

4/5

08:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

31/05/2022

Mougeons, moutruches et muselières (166)

3615 code ursula.jpg

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30/05/2022

Diego Modena (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström", ouvrage disponible version ebook

https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html

 

08:55 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2022

Le guérisseur de cathédrales (Philip K. Dick)

Le-guerisseur-de-cathedrales_9088.jpegJoe Fernwright propose à de lointains IA des définitions de mots croisés bizarres ou des phrases sibyllines du genre « le persil perspicace se suce le pouce » ou « l’interjection n’a pas d’expérience ». L’interlocuteur n’a droit qu’à cinq petites minutes pour proposer une réponse ce qui arrive rarement. Bien que Joe soit l’un des meilleurs compétiteurs, il songe à quitter le Jeu. Il dispose d’une cagnotte de 65 pièces, soit 10 millions de dollars en timbres-primes qu’il distribue à des inconnus. Un jour, il reçoit un message anonyme : « Guérisseur de poteries, j’ai besoin de toi et je suis prêt à bien te payer. » Joe accepte la proposition. Et le voilà parti dans un vaisseau spatial vers la lointaine planète du Laboureur avec quelques autres recrutés comme lui par un certain Glimmung. Ils ont tous pour mission de renflouer la cathédrale Heldscalla puis de la reconstruire sur la terre ferme. Mais les « Kalendes », un livre saint et prophétique qui peut dévoiler le passé, le présent et le futur, leur prédit que l’œuvre échouera et que la plus grande partie des employés de Glimmung seront détruits…

« Le guérisseur de cathédrales » est un roman de science-fiction un peu particulier. Il parut sous différents titres et traductions. L’intrigue en est sombre et quasi désespérée. Il faut préciser que l’auteur traversait une période difficile quand il l’écrivit. Sa femme l’avait quitté et il souffrait de la prises de diverses substances peu licites. Le texte s’en ressent. Sans être abscons, il semble moins fluide et moins abouti que d’autres titres plus connus. Rien ne fonctionne dans cette mission de bras cassés. Glimmung se révèle une sorte de monstre doublé d’un second, un Glimmung noir qui n’est peut-être que la face cachée du personnage. De même, la cathédrale a son double maléfique. Et quand Joe, qui n’arrive à rien et sent que l’affaire tourne au vinaigre, veut quitter le groupe et revenir à ce qu’il sait le mieux faire, il ne produit plus rien de valable. Allégorie de la propre vie de Dick ? Sans doute. Cette histoire, qui peut aussi se lire comme un conte philosophique noir et désabusé, pose les thématiques de la vie, de l’amour, du sacrifice, de la réussite et de l’échec d’une existence entre autres. On peut aussi y voir un roman à clé. Intéressant donc, mais pas le meilleur opus du maître.

3/5

08:16 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

27/05/2022

Poèmes pour petits et grands (185)

Banville.jpgBallade des pauvres gens

Rois, qui serez jugés à votre tour,

Songez à ceux qui n’ont ni sou ni maille ;

Ayez pitié du peuple tout amour,

Bon pour fouiller le sol, bon pour la taille

Et la charrue, et bon pour la bataille.

Les malheureux sont damnés, c’est ainsi !

Et leur fardeau n’est jamais adouci.

Les moins meurtris n’ont pas le nécessaire.

Le froid, la pluie et le soleil aussi,

Aux pauvres gens tout est peine et misère.

Le pauvre hère en son triste séjour,

Est tout pareil à ses bêtes qu’on fouaille.

Vendange-t-il, a-t-il chauffé le jour

Pour un festin ou pour une épousaille,

Le seigneur vient, toujours plus endurci.

Sur son vassal, d’épouvante saisi,

Il met sa main, comme un aigle sa serre,

Et lui prend tout, en disant : « Me voici ! »

Aux pauvres gens tout est peine et misère.

Ayez pitié du pauvre fou de cour !

Ayez pitié du pécheur qui tressaille

Quand l’éclair fond sur lui comme un vautour,

Et de la vierge aux yeux bleus, qui travaille,

Humble et rêvant sur sa chaise de paille.

Ayez pitié des mères ! Ô souci,

Ô deuil ! L’enfant rose et blond meurt aussi.

La mère en pleurs entre ses bras le serre,

Pour réchauffer son petit corps transi :

Aux pauvres gens tout est peine et misère.

(Théodore de Banville)

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26/05/2022

Mougeons, moutruches et muselières (165)

Fuck the system.jpg

08:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/05/2022

Pensées plus ou moins correctes (266)

Sénèque.jpg« La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. »

(Sénèque)

« Quand on ne sait pas ce qu’est la vie, comment pourrait-on connaître la mort ? »

(Confucius)

« Une journée bien employée donne un bon sommeil. Une vie bien employée procure une mort tranquille. »

(Léonard de Vinci)

« La vie ne vaut pas la peine d’être vécue si ce n’est pour la brûler au service d’une grande cause. »

(José Antonio Primo de Rivera)

09:08 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)