02/05/2022
Assoual (Roman)
Ouvrage disponible version papier et e-book
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01/05/2022
Eloge du pèlerinage (Gaële de La Brosse)
En 30 ans, la fréquentation des chemins de Saint Jacques de Compostelle a été multipliée par cent ! Chaque année, les grands sanctuaires de l’Hexagone attirent plus de quarante millions de visiteurs : 10, 5 millions à Montmartre, 5 à Lourdes, 3,5 au Mont Saint Michel et 1,5 à Rocamadour et à Chartres. La France compte 15 millions de randonneurs pédestres dont beaucoup d’itinérants. Et certains de ceux-ci partent randonneurs et arrivent pèlerins. Cet engouement pour la marche et la pérégrination est-il un simple effet de mode passager ou un phénomène spirituel plus profond et plus durable ?
« Eloge du pèlerinage » est un court essai composé de deux parties bien distinctes. Dans la première, Gaël de La Brosse tente d’analyser les raisons qui poussent marcheurs et pèlerins à prendre leur sac et leur bâton et à se mettre en route vers ces différents sanctuaires. Ceux-ci seraient-ils des « oasis de l’âme », des lieux où souffle l’Esprit, et même de discrets paradis sur terre ? Dans la seconde, plus axée sur le témoignage personnel, elle présente une rapide description des divers pèlerinages qu’elle a elle-même effectués depuis quarante années et dans toutes sortes de circonstances : elle est allée à Chartres 7 fois, à Saint Jacques de Compostelle 6 fois, au Mont Saint Michel 5fois et à Fatima 3fois. Elle a participé au pèlerinage circulaire du Tro-Breizh deux fois et est allée se ressourcer deux fois à Lourdes et une fois à Rocamadour, Tours et Lalouvesc. Cette partie, qui est à notre goût la plus intéressante des deux, aurait mérité de plus amples développements. Le lecteur reste donc un peu sur sa faim avec cet ouvrage plutôt introductif. S’il veut en apprendre plus sur le phénomène, il lui est toujours loisible de lire les autres ouvrages plus techniques de Gaël de La Brosse. Avant de se mettre en marche, bien sûr !
4/5
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30/04/2022
Le coq, la mangouste et le serpent (Conte inédit)
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29/04/2022
Mougeons, moutruches et muselières (158)
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28/04/2022
Le dîner de l'Exposition (Michèle Dassas)
Le 3 juillet 1858, la jeune et jolie Aurélia se présente à la gare du Nord à Paris avec ses trois enfants, Elizabeth, Auril et Frédéric pour prendre le train en partance pour Calais. Elle compte ensuite prendre un bateau pour Londres où elle doit rejoindre Eugène, son mari. Celui-ci se cache dans la capitale britannique, car il a réussi à échapper à la justice française qui voulait lui infliger une forte peine de prison pour faillite frauduleuse et escroquerie caractérisée. Avocat de profession, il avait voulu se lancer dans les affaires en montant un restaurant de luxe dans la capitale, « le dîner de l’Exposition », basé sur un concept nouveau, le menu unique à prix fixe. Mais devant l’immensité de la dépense, il a émis de plus en plus d’actions, puis il a joué en Bourse l’argent des actionnaires, a perdu et a fini par filer avec une grande partie de la caisse avant que tout soit découvert. Aurélia, elle-même, quarteronne antillaise, non reconnue par son père, Charlemagne, vice-consul de son état, a aussi dû faire face à la justice qui l’accusait à tort de complicité et de recel. Finalement acquittée, la voilà en route vers Londres…
« Le dîner de l’Exposition » est un roman sentimental de facture tout à fait classique. Dotée d’une fort belle plume, Michèle Dassas dispose d’un style assez proche de celui des écrivains du XIXᵉ siècle. Le lecteur ne peut donc qu’être d’accord avec la dédicace en forme d’éloge apportée par l’historien guadeloupéen, Auguste Lacour : « J’y ai trouvé la manière de raconter de Gustave Flaubert, l’un de mes auteurs préférés ». Il ne peut également qu’être en empathie avec le beau personnage de femme incarné par Aurélia, cette belle métisse, fruit de l’amour d’une esclave noire et d’un notable blanc, qui, s’il ne la reconnut pas à la naissance, se rattrapa assez honorablement à la fin de sa vie. L’intrigue comporte pas mal de tribulations et de déceptions sentimentales avec cette existence un peu compliquée de femme hors norme, obsédée par l’apparence et la réussite sociale. On notera également le nombre important de décès dans cette histoire. Et en particulier celui du mari escroc qui aurait mérité plus amples développements ce qui aurait ajouté le piment d’un volet policier au récit. Au total, un ouvrage apprécié plus pour la forme que pour le fond même s’il est très axé sur les rapports sociaux et raciaux dans les îles il y a près de deux siècles.
3,5/5
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27/04/2022
Poèmes pour petits et grands (182)
Chant pour un équinoxe
L’autre soir, il tonnait, et sur la terre aux tombes, j’écoutais retentir cette réponse à l’homme, qui fut brève, et ne fut que fracas.
Amie, l’averse du ciel fut avec nous, la nuit de Dieu fut notre intempérie, et l’amour, en tous lieux, remontait vers ses sources.
Je sais, j’ai vu : la vie remonte vers ses sources, la foudre ramasse ses outils dans les carrières désertées, le pollen jaune des pins s’assemble aux angles des terrasses, et la semence de Dieu s’en va rejoindre en mer les nappes mauves du plancton. Dieu l’épars nous rejoint dans la diversité.
Sire, Maître du vol, voyez qu’il neige, et le ciel est sans heurt, la terre franche de tout bât : terre de Seth et de Saül, de Che Houang-ti et de Cheops. La voix des hommes est dans les hommes, la voix du bronze dans le bronze, et quelque part au monde où le ciel fut sans voix et le siècle n’eut garde, un enfant naît au monde dont on ne sait la race ni le rang, et le génie frappe à coup sûr aux lobes d’un front pur.
Ô Terre, notre Mère, n’ayez souci de cette engeance : le siècle est prompt, le siècle est foule, et la vie va son cours. Un chant se lève en nous qui n’a connu sa source et qui n’aura d’estuaire dans la mort : équinoxe d’une heure entre la Terre et l’homme.
(Saint-John Perse)
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26/04/2022
Mougeons, moutruches et muselières (157)
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25/04/2022
Pensées plus ou moins correctes (263)
VERROU
« Le verrou qui doit sauter, c’est la Nation. »
(Edmond de Rothschild)
VERTU
« La vertu a cela d’heureux qu’elle se suffit à elle-même. »
(La Bruyère)
« Il est plus sûr que le vice rend malheureux qu’il ne l’est que la vertu donne le bonheur. »
(Chamfort)
« La vertu n’irait pas si loin si la vanité ne lui tenait pas compagnie. »
(La Rochefoucauld)
« Nous n’avons pas été faits pour vivre comme des bêtes mais pour rechercher la vertu et le savoir. »
(Dante)
« Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles »
(Gilbert Keith Chesterton)
« La vertu est légère comme un poil mais rares sont ceux qui peuvent la soulever. »
(Confucius)
« La seule fleur immortelle sur la terre est la vertu ; le seul trésor durable, la vérité. »
(Cowper)
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23/04/2022
Mougeons, moutruches et muselières (156)
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22/04/2022
Expresso Love (Roman)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Expresso-Love-Bernard-Viallet/dp/14...
version ebook
https://www.amazon.fr/Expresso-Love-Bernard-Viallet-ebook...
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