23/02/2023
Mougeons, moutruches et muselières (241)

08:16 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2023
Assoual (Roman)
08:27 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2023
L'effroyable imposture du rap (Mathias Cardet)
Né au milieu des années 70 dans les ghettos noirs new-yorkais, le rap (signifiant entre autres « Rage against the police ») va rapidement s’imposer outre Atlantique comme le courant musical principal de la contestation. Dès les années 80, il envahit l’ensemble du territoire des Etats-Unis puis peu à peu celui de l’Europe en commençant par les banlieues défavorisées. Il devient le porte-parole des « sans-voix » qui peuvent enfin exprimer leur mal-être, leurs frustrations et leur rejet du système. Dans les années 90, il évolue en « gangsta rap », glorifiant les bienfaits des drogues, le bling-bling avec les grosses chaînes en or, les pétasses court-vêtues et les tueurs de flics. En ce qui concerne la France, ce sont quelques personnes branchées comme Bernard Zakri, correspondant à New-York du magazine « Actuel », Laurence Touitou, architecte et Sophie Bramly, photographe, qui l'importèrent et en firent la promotion. Ils passèrent le relais à Alain Maneval (Europe 1, émission « Pogo » et TF1 « Mégahertz ») qui commença à en diffuser sur les ondes croyant voir dans ce style musical un prolongement du mouvement « punk ». Une première tournée « Zulu Nation » fut un échec, le public préférant à l'époque le « rock steady ». Le succès finit par arriver en 1984 avec l’émission de télé « Hip-hop », NTM, IAM et autres Ministère Amer. Le rôle de Jack Lang, Jean-Paul Gaultier, SOS Racisme et Malek Boutih ne fut pas négligeable non plus…
« L’effroyable imposture du rap » est un essai sur un courant musical qui prédomina pendant plus de quarante années. Une incroyable longévité pour de la pseudo-poésie accompagnée de quelques riffs et scratchs de synthés, « rap » signifiant également « bavarder sur un fond rythmique » en argot noir américain. Si l’auteur, qui en fut grand fan avant de s’en éloigner, démonte bien le mécanisme de lancement d’un produit de consommation courante comme n’importe quelle lessive, s’il prouve que le but de l’opération était surtout de « calmer » les ghettos et ici les « banlieues » en y adjoignant une bonne dose de shit et qu’au bout du bout, que cette fausse « révolte » s’est terminée en consommation à outrance (basket, fringues, etc.) et donc en profits énormes pour ceux qui ont su en faire un bon filon (la fortune de Booba est évaluée à 40 à 60 millions de dollars), on se demande en quoi c’est plus une imposture que tout le reste et en quoi elle est effroyable, la récupération tout comme la marchandisation de tout et de n’importe quoi étant le principe même du capitalisme. Ouvrage intéressant si l’on veut s’informer sur les dessous de cette affaire, mais qui laisse un peu sur sa faim en raison de son titre racoleur.
3/5
08:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2023
Mamie portable (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog", ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
08:34 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2023
Mougeons, moutruches et muselières (240)

08:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2023
Contes de la viille France (Max Jasinski)
Au moment de passer un pont et de s’acquitter de son droit de passage comme tout un chacun, le roi Louis IX fait la connaissance d’un troubadour qui se plaint de ne pas pouvoir payer le péage. Le bon roi trouve une solution inattendue… À Pont de Briques, non loin de Boulogne, quelques moines vivent dans la solitude et la paix. Mais l’un d’eux se demande si, après une très longue période de béatitude, les élus ne finissent pas par s’en lasser quand même… L’acariâtre femme d’un pauvre paysan se plaint sans cesse de son sort. Et quand celui-ci rencontre un ânier qui fait obéir à coups de badine son animal rétif, il lui vient une idée… En enfer, Satan accueille l’âme pitoyable d’un pauvre poète. Il lui donne à pousser le feu de la chaudière où rôtissent les hôteliers qui le jetaient autrefois dehors… À Douai, Mme Elodie, épouse d’un riche drapier s’ennuie à mourir. Pour se distraire, elle invite à dîner trois bossus, tous très amusants, mais tous véritables fripouilles… Parti chasser, le jeune duc Désiré rencontre une jeune fée particulièrement jolie. Il en tombe amoureux et l’épouse aussitôt. Mais leur amour doit rester caché aux yeux des hommes… La mère Martin est si pauvre qu’elle finit par se faire saisir son unique bien, sa vache. Une voisine lui reproche de n’avoir pas su « graisser la patte » de son créancier. Cela lui donne une idée…
« Contes de la vieille France » est un recueil en comportant vingt-cinq, tous assez peu connus dans l’ensemble, quoi que de facture classique et comme inspirés des « Contes de Perrault » ou de « ma mère l'Oye ». Un conteur pourrait en régaler petits et grands au coin de la cheminée, devant une belle flambée un long soir d’hiver. Avec un égal bonheur, ils mettent en scène seigneurs et paysans, belles dames et bergères, tout comme bourgeois retors et avares et troubadours impécunieux. De temps à autres, apparaissent même de grands personnages ayant existé comme Charlemagne, Roland ou Saint Louis ou mythiques comme Merlin l’enchanteur ou la fée Viviane. Les textes sont courts, simples, efficaces et bien écrits donc tous très agréables à lire. Bien que publiés en 1920, ces contes n’ont pas pris une ride et peuvent parfaitement être lus et appréciés aujourd’hui, autant par les parents que par les enfants. Aucune mièvrerie, mais de la finesse et des histoires qui donnent à réfléchir sur les faiblesses et les vilenies humaines. À découvrir ou redécouvrir.
4/5
08:35 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
17/02/2023
Poèmes pour petits et grands (212)
Pourquoi que je vis
Pourquoi que je vis
Pourquoi que je vis
Pour la jambe jaune
D’une femme blonde
Appuyée au mur
Sous le plein soleil
Pour la voile ronde
D’un pointu du port
Pour l’ombre des stores
Le café glacé
Qu’on boit dans un tube
Pour toucher le sable
Voir le fond de l’eau
Qui devient si bleu
Qui descend si bas
Avec les poissons
Les calmes poissons
Ils paissent le fond
Volent au-dessus
Des algues cheveux
Comme zoizeaux lents
Comme zoizeaux bleus
Pourquoi que je vis
Parce que c’est joli.i
(Boris Vian)
09:06 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
16/02/2023
Mougeons, moutruches et muselières (239)

08:13 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2023
Pensées plus ou moins correctes (292)
AMBITION
« Ceux qui s’avancent trop précipitamment reculeront encore plus vite. »
(Mencius)
« Le difficile n’est pas de monter, mais, en montant, de rester soi. »
(Jules Michelet)
ÂME
« Entre le plus possible dans l’âme de celui qui te parle. »
(Marc-Aurèle)
« Tu t’étonnes d’avoir voyagé si loin, d’avoir varié les itinéraires sans avoir dissipé la tristesse et la douleur de ton cœur. C’est l’âme qu’il te faut changer, non pas le climat. »
(Sénèque)
« Une âme saine dans un corps sain. » (Mens sana in corpore sano)
(Locution latine)
« Corps rempli, âme consolée. »
(Proverbe italien)
08:53 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
Pensées plus ou moins correctes (295)
« L’amour consiste à être bête ensemble. »
(Paul Valéry)
« L’amour est une chose simple, un désir suivi d’un acte bref et le voilà ramené à ses justes proportions ; tout le reste est littérature. »
(Maurice Donnay)
« Mettre des haines en commun, cela s’appelle souvent de l’amour. »
(H. Duvernois)
« L’amour, c’est comme la grippe. On l’attrape dans la rue, on la résout au lit. »
(Coluche)
« Le plus beau moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier. »
(Georges Clémenceau)
« Le plus grand amour est l’amour d’une mère, vient ensuite l’amour d’un chien puis l’amour d’un amant. »
(Proverbe polonais)
« L’amour, c’est l’infini à la portée des caniches. »
(L.-F. Céline)
« L’amour c’est l’aile que Dieu a donnée à l’homme pour monter jusqu’à Lui. »
(Michel-Ange)
« Les hommes organisent l’amour en fonction de leur vie et les femmes organisent leur vie en fonction de l’amour. »
(Jean Dutourd)
« L’amour fait passer le temps ; le temps fait passer l’amour. »
« Hormis le temps de l’amour, tout est mort et mensonge. »
(O. Milosz)
« Le mot amour a, pour la première fois, été associé au mot Dieu depuis le Christ. »
(Paul Valéry)
08:29 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)














