24/01/2023
La santé grâce aux jus frais de fruits et de légumes (Cristina & Olivier Rebière)
Ce petit ouvrage de 136 pages se présente sous la forme d’un guide pratique joliment illustré de photographies de fruits et de légumes tous faciles à se procurer. Il est composé de trois parties. La première rappelle l’intérêt pour la santé de consommer des légumes et des fruits frais si l’on veut bénéficier de tous les bienfaits des vitamines et de sels minéraux qu’ils peuvent nous dispenser. Frais, car la cuisson détruit tout ou partie des précieuses vitamines et sous forme de jus pour les concentrer et faciliter leur digestion en éliminant la pulpe. Les vitamines n’ont pas de valeur énergétique, mais elles jouent un rôle important dans notre organisme. Leur carence peut provoquer des déséquilibres lesquels peuvent induire toutes sortes de maux tels les problèmes de circulation sanguine, de cholestérol, d’anémie, de baisse d’énergie entre autres. Ainsi la vitamine A est-elle essentielle pour la peau et la vision, la B pour le système nerveux et les muscles, la C pour renforcer les défenses immunitaires, la D pour les os et la minéralisation, la E pour le sang et la vision et la K pour aider à la fixation du calcium. La deuxième partie présente les éléments nutritifs et les propriétés curatives d’un certain nombre de fruits et légumes, allant de l’ananas à la tomate. Et la dernière présente 73 recettes très simples avec en général deux ou trois ingrédients, jamais plus, et les effets espérés de leur ingestion régulière dans le cas d’acné, d’allergies, d’anémie, de cellulite, de chute des cheveux, de circulation sanguine, de cholestérol, de colite, d’insomnie entre autres.
D’un accès et d’une lecture facile, cet ouvrage peut représenter une première approche en douceur de tous les aspects d’une cure de jus de fruits ou légumes. On remarquera que les auteurs ont privilégié la simplicité, peu ou pas de fruits ou légumes exotiques, rares ou difficiles à se procurer, pas d’ajout d’épices diverses et variées et même un conseil astucieux pour ne pas gaspiller la pulpe qui ressort de l’autre côté de l’extracteur, conseil d'ailleurs répété à de nombreuses reprises. Cela donne envie de se lancer, mais sans trop s’illusionner sur les résultats « thérapeutiques ». À mon humble avis, ces jus, pris régulièrement, peuvent permettre de se maintenir en bonne santé si on l’est déjà et, éventuellement, améliorer sa santé et son confort de vie. Mais pour ce qui est de l’aspect purement curatif, on demande à voir…
4/5
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23/01/2023
Mougeons, moutruches et muselières (232)

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22/01/2023
G-Warriors (Roman)
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21/01/2023
L'Amérique empire (Nikola Mirkovic)
Le grand sceau des États-Unis représente un aigle pygargue tenant dans sa serre gauche treize flèches symbolisant les treize états en guerre contre l’Angleterre et dans sa serre droite un rameau d’olivier, signe de paix. Le rapace tourne la tête vers la droite montrant ainsi qu’il préfère la paix à la guerre. Toute l’histoire des États-Unis a malheureusement montré l’inverse et ceci, dès le début, dès la conquête de l’Ouest, avec le génocide planifié des premiers occupants, les Indiens. Et au fil des années, les États-Unis, tout en se présentant comme les parangons de vertu, de liberté et de démocratie, se sont transformés en machine de guerre tous azimuts dont le but est de défendre certains intérêts financiers au détriment du bien commun national et de la paix mondiale. Ils furent en guerre contre une quantité incroyable de pays et intervinrent et interviennent toujours partout (Mexique, Haïti, Cuba, Hawaï, Porto-Rico, Chine, Japon, Corée, Vietnam, Afghanistan, Serbie, Irak, Libye, Syrie, pour n’en citer que quelques-uns). Depuis sa création, cet état n’a pratiquement jamais cessé d’être en guerre quelque part. Il dispose de plus de 700 bases militaires à l’extérieur de son territoire et mène grâce à l’OTAN et à des structures supranationales une politique de colonisation physique et culturelle d’un nouveau genre. Il prend le contrôle des élites, fait main basse sur les ressources, prélève sa dime, mais s'exonère de tous les fardeaux habituels du colonisateur ne construisant ni routes, ni hôpitaux, ni écoles dans les pays conquis. Un tel empire ne tenant que par la suprématie du dollar et la puissance militaire peut-il espérer durer éternellement ?
« L’Amérique empire » est un essai historique et géopolitique de très grande qualité et à ce titre il est particulièrement intéressant pour qui se passionne pour le sujet et se demande où va le monde si la finance globalisante arrive à prendre le dessus sur tout en se servant de la puissance de cet empire quasi universel, ce gendarme du monde aux pieds d’argile, ne vivant que de prédations (« yankee » signifiant voleur, prédateur et tricheur) et de crédit (le dollar monnaie mondiale lui permettant de faire tourner la planche à billets toujours plus vite). L’auteur remonte à la création du pays. Il nous montre une évolution logique basée sur la prédominance de l’argent et de l’économie sur la démocratie, la liberté et le bonheur des peuples. Cette politique qui ne profite qu’aux ultra-riches ne peut déboucher que sur le malheur ou le chaos un peu partout dans le monde et en premier lieu aux USA. L’auteur analyse fort judicieusement les réactions populistes étouffées dans l’œuf et l’éventualité de l’arrivée d’un ou plusieurs grains de sable pouvant détraquer la belle mécanique mondialiste (Russie, Chine, Inde, etc). À conseiller absolument.
4,5/5
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20/01/2023
La petite Maria (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog", ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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18/01/2023
Mougeons, moutruches et muselières (231)

09:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
17/01/2023
Poèmes pour petits et grands (209)
La grêle
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits ;
Leur chute claire s’amoncelle,
Au pied des murs, en tas étroits ;
Parfois, se heurtant aux parois,
Un grain rejaillit et sautelle
Sur les pavés mouillés et froids,
Comme une blanche sauterelle.
Le sol un instant étincelle,
Argentés de ce fin gravois ;
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits.
(Auguste Angellier)
08:57 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2023
Kaïken (Jean-Christophe Grangé)
Le commandant Olivier Passan et son adjoint Philippe Delluc dit « Fifi » tentent une intervention coup de poing dans la cité du Clos Saint-Lazare de Stains (Seine Saint-Denis). Ils cherchent à obtenir un « flag », mais arrivent trop tard. Ils ne découvrent dans un hangar qu’une femme étripée avec son fœtus calciné. Guillard, le tueur surnommé « l’accoucheur », a réussi à leur échapper. Il se met à courir à travers champs. Mais Passan arrive à le rattraper, le roue de coups et manque de le jeter sous les roues d’un camion. Pour le juge Calvino du TGI de Bobigny c’est une bavure impardonnable. Non seulement Passan est intervenu sans mandat, mais en plus il n’a aucune preuve valable contre Guillard qui dispose par ailleurs d’alibis en béton. Il va pouvoir porter plainte une nouvelle fois contre le flic, mais cette fois pour agression et tentative de meurtre. Il devra donc être relâché et Passan dessaisi de l’affaire. Mais c’est mal connaître le policier que de croire qu’il va abandonner la traque aussi facilement…
« Kaïken » est un thriller des plus classiques, avec son habituel lot de crimes, de sadisme, de tortures et d’hémoglobine qui ravit tant les amateurs. Le personnage de Passan, flic rebelle et obstiné, n’a pour seule originalité que d’être admiratif du Japon, mari d’une très jolie Japonaise ex-top model et père de deux gentils métis eurasiens. L’intrigue est surprenante dans le sens où le lecteur découvre quasiment deux romans dans le roman. Jusqu’au deux tiers, on court derrière un psychopathe hermaphrodite qui veut se venger de la société en général et des femmes enceintes en particulier. Puis soudain, celui-ci disparaît en s’immolant par le feu. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Il n’en est rien. Grangé repart illico sur une seconde affaire, celle d’une mère porteuse en train de devenir folle. Ce pavé (476 pages) de divertissement morbide qui se lit aisément, reste quand même de la littérature de divertissement pour ne pas parler de « roman de gare ». Les amateurs de japonaiseries (avec samouraï, ronins, seppuku, bushido, kenjutsu, kaïken et katana) apprécieront sans doute beaucoup cette plongée dépaysante, les autres peut-être un peu moins.
3/5
08:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2023
Pensées plus ou moins correctes (289)
« Quand on n’a pas ce qu’on aime, il faut aimer ce qu’on a. »
(Bussy-Rabutin)
« Il faut aimer pour être aimé. »
(Sénèque)
« Nous aimons les femmes à proportion qu’elles nous sont plus étrangères. Aimer les femmes intelligentes est un plaisir de pédéraste. Ainsi la bestialité exclut la pédérastie. »
(Charles Beaudelaire)
« Qui aime bien châtie bien. (Qui bene amat, bene castigat ) »
(Proverbe latin)
« Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux. »
(Collin d'Harleville)
« Aimer, c’est être embêtant, tatillon, exigeant, c’est vouloir qu’on soit mieux qu’on est, c’est empoisonner l’existence de l’être qu’on aime. »
(Jean Dutourd)
« Aimer, ce n’est point nous regarder l’un l’autre, mais regarder ensemble dans la même direction. »
(Antoine de Saint Exupéry)
« La raison d’aimer Dieu, c’est Dieu même ; la mesure de L’aimer, c’est de L’aimer sans mesure. »
(Saint Bernard de Clairvaux)
08:44 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
14/01/2023
Les cavaliers de la pyramide (Serge Brussolo)
Antonus Crassus Samsala, vendeur de gladiateurs de profession, a décidé de partir en Egypte pour changer de vie et faire fortune. Et le voilà perdu en plein désert, lancé dans une course au trésor. Il doit d’abord franchir un défilé rocheux battu par des vents de sables si puissants qu’ils peuvent dépecer totalement un homme même couvert d’une peau de rhinocéros ! Puis il lui faudra trouver un obélisque aux faces couvertes de signes mystérieux qui pourraient lui servir pour la suite à condition d’arriver à les faire traduire. C’est un gladiateur mourant qui lui a révélé l’existence d’une pyramide pleine d’or enlisée dans des sables mouvants et toujours inviolée. L’ennui c’est que les premiers indices gravés sur l’obélisque ont été complètement effacés par l’érosion. Mais seule une jeune vierge aveugle appelée Tanita aurait la possibilité de les imaginer en les effleurant de ses doigts hypersensibles…
« Les cavaliers de la pyramide » n’est pas vraiment un « thriller antique » comme l’annonce la quatrième de couverture, mais plutôt un roman de fantaisie ou d’aventures historiques, tant le fantastique l’emporte sur l’historique. Le lecteur devra mettre cartésianisme et amour de la vraisemblance au vestiaire s’il veut vraiment profiter de ce roman bizarre et tout à fait charmant, plein de rebondissements, de situations abracadabrantes et de personnages hauts en couleurs comme cet improbable couple composé d’un cul-de-jatte fort comme un Turc, prénommé Shagan, et une géante ou femme-jument, Junia, qui a la particularité de souffrir du syndrome de la mante religieuse c’est-à-dire de se sentir obligée de dévorer le mâle, histoire de finir en beauté l’acte d’amour ! C’est très bien écrit, très facile à lire, vivant et bien rythmé. Que demander de plus pour des aventures aussi époustouflantes ?
4,5/5
08:38 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)














