30/06/2022
Manzoni strip (Nouvelles)
Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog" Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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29/06/2022
Mougeons, moutruches et muselières (175)
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28/06/2022
Du kibboutz à l'Intifada (Marion Sigaut)
Jeune et jolie étudiante en rupture de ban, Marion Sigaut débarque en Israël au début des années 70 avec sa guitare et toutes les illusions de l’époque. Bien que non-juive, elle s’est engagée comme volontaire pour travailler dans un kibboutz israélien. Gauchiste militante, elle veut vivre l’expérience du seul communisme intégral vraiment réussi. Elle est affectée à Tel Nir, non loin de la frontière libanaise. Accueillie à bras ouverts, elle y découvre un lieu de vie plutôt spartiate, mais bénéficiant d’une ambiance chaleureuse et fraternelle. Des jeunes venus de tous les horizons y travaillent dans la bonne humeur, partagent tout, chantent, dansent, s’amusent et se découvrent. Marion s’y fait très vite tant d’amis qu’elle considère très vite Tel Nir comme sa nouvelle famille. Un jour, elle tombe éperdument amoureuse du très beau et très viril Yaïr qui aime bien lui faire l’amour, mais sans s’engager plus, ce qui désole la jeune fille. Mais voilà que se déchaine la guerre du Kippour. Yaïr, gradé de Tsahal doit partir se battre. Marion est effondrée…
« Du kibboutz à l’Intifada » est un témoignage bien écrit et fort intéressant dans la mesure où assez peu d’ouvrages français traitent de la vie des kibboutznicks de ces années-là. Au fil de ses nombreux séjours échelonnés sur une vingtaine d’années, l’auteure a appris l’hébreu qu’elle parle couramment au point de sembler suspecte lors de ses passages à la douane. Le lecteur découvrira en même temps que l’auteure la lente dégradation de l’idéal communautaire au profit de l’individualisme et de la consommation ainsi que la dérive autoritaire et même totalitaire d’un régime qui se permet de raser des oliveraies, de faire exploser des maisons construites sans une autorisation qu’il n’accorde jamais, de passer au bulldozer des villages entiers pour y implanter des camps militaires ou des colons, et ainsi de réduire à la misère et au désespoir tout un peuple, premier et légitime propriétaire de ces territoires. Marion apprendra l’arabe, fera connaissance de nombre de Palestiniens et s’apercevra que ce ne sont pas les monstres assoiffés de sang que la plupart des Israéliens imaginent. L’histoire s’arrête avec les caillassages de l’Intifada et le départ de la narratrice, le cœur brisé par deux amours irréconciliables…
4,5/5
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27/06/2022
Poèmes pour petits et grands (188)
Les noisettes
Trois noisettes dans le bois
Tout au bout d’une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que filles
De roi…
Un escargot vint à passer :
« Mon beau monsieur, emmenez-moi
Dans votre carrosse,
Je serai votre fiancée ! »
Disaient-elles toutes trois.
Mais le vieux sire sourd et fatigué,
Le sire aux quatre cornes sous les feuilles
Ne s’est point arrêté,
Et, c’est l’ogre de la forêt, je crois
C’est le jeune ogre rouge, gourmand et futé,
Monseigneur l’écureuil,
Qui les a croquées.
(Tristan Klingsor)
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26/06/2022
Mougeons, moutruches et muselières (174)
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25/06/2022
Pensées plus ou moins correctes (269)
VIEILLARD
« Je vois autant de vieillards révoltés contre la vieillesse que de jeunes révoltés contre la société. D’ailleurs, ce sont les mêmes bonshommes à cinquante ans de distance. »
(Jean Dutourd)
VIEILLESSE
« La raison d’être de la vieillesse, c’est la sagesse. »
(Proverbe malien)
« La vieillesse c’est l’hiver pour les ignorants et le temps des moissons pour le sage. »
(Proverbe yiddisch)
VIEILLIR
« Il paraît qu’on vieillit comme on a vécu… Je me demande si j’ai vraiment vécu comme j’ai voulu… »
(Pépito Matéo)
« Vieillir est ennuyeux mais c’est le seul moyen que l’on ait trouvé de vivre longtemps. »
(Sainte-Beuve)
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24/06/2022
Mougeons, moutruches et muselières (173)
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23/06/2022
Rues barbares (survivre en ville) (Piero San Giorgio & Vol West)
Dans notre réalité mondialisée et ultra-sophistiquée, il suffit d’une crise économique grave, d’une pandémie, d’un séisme, d’une éruption volcanique, d’un cataclysme naturel quelconque, d’un conflit ou d’une guerre civile pour que notre quotidien en vienne immédiatement à basculer dans le chaos. Comment réussir à survivre dans ces conditions surtout lorsqu’on habite en ville ? Que faire si l’eau potable qui coule à robinets n’est plus qu’un filet marron à l’odeur repoussante ? Que manger si toutes les supérettes et tous les hypermarchés ont vu leurs rayons vidés dès les premiers jours de l’effondrement et si tous les circuits de distribution sont désorganisés faute de carburant ? Comment pallier le manque d’énergie si le gaz et l’électricité sont coupés de temps en temps ou définitivement ? Comment se soigner si cliniques et hôpitaux sont sinistrés ou simplement hors service par manque d’énergie ou de personnel ?
C’est à toutes ces questions et à quelques autres que tente de répondre « Rue Barbares » qui se présente comme une suite de « Survivre à l’effondrement », autre manuel de survie et de résilience du même auteur. Le lecteur y trouvera bien des similitudes en particulier sur la création d’une base autonome durable (BAD), du sac de survie, de diverses listes de provisions, de matériel médical ou de moyens de défense. Hé oui, le monde des Bisounours et de l’état-providence ne sera plus qu’un lointain souvenir. La loi de la jungle, le règne des gangs et le marché noir seront là pour le remplacer. Quasiment tous les aspects de la survie sont évoqués depuis le stockage et la purification de l’eau jusqu’au troc en passant par la production de fruits et légumes, la conservation, le stockage, la chasse, la pêche, mais aussi l’hygiène et la santé tout comme l’énergie et l'importance du clan. Les simples piles de nos appareils seront rares et chères. Elles pourraient même servir de monnaie d’échange. Certains pourront ne voir que délires anxiogènes dans ce genre d’ouvrage. D’autres y verront une belle illustration de des adages « Prévoir c’est gouverner » ou « Un homme averti en vaut deux ». Raisonnable (sur le chapitre des armes, il préconise de bien respecter la législation du pays), bien écrit (facile à lire et passionnant comme un roman tant il nous fait découvrir de choses), ce livre peut aisément être classé comme un ouvrage de référence sur un sujet aussi délicat que clivant.
4,5/5
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22/06/2022
L'aéronaute embourbé (Témoignage)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Laeronaute-embourbe-Bernard-Viallet...
version ebook
https://www.amazon.fr/La%C3%A9ronaute-embourb%C3%A9-Berna...
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21/06/2022
Saint Jacques de Compostelle (Jacques Gros)
De début mai à fin juin 2009, Jacques Gros arpente 1200 km du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Il part du lieu de son enfance, Saint Amand de Boixe au nord d’Angoulême, pour rejoindre le chemin de Vézelay à la hauteur de Sainte Foy-la-grande. En Espagne, il suit le « Camino Frances » en abattant des étapes de 20 à 25 km par jour. Il commence son périple en compagnie d’un ami qui le quitte à la hauteur de Mont-de-Marsan quand une tendinite oblige l’auteur à s’arrêter deux jours pour récupérer. Chacun son chemin, conclut-il, avant de nous faire partager ses « émotions, ses souffrances, ses sentiments et ses réflexions »…
Ce court ouvrage (117 pages avec nombre de photos et documents) ne peut pas vraiment être classé comme un témoignage, ni comme un carnet de bord, à peine comme un récit. L’auteur a tenu à suivre un plan assez singulier. Dix chapitres. Dix cheminements : à travers le temps, à travers l’espace, à travers la nature, à travers les cinq sens (la vue, l’odorat, le toucher, l’ouïe et le goût) sans oublier l’homme et lui-même. C’est original à première vue. L’ennui, c’est que de cette manière rien n’est abordé en profondeur, tout reste superficiel, sans humanité et même presque artificiel. Peu d’anecdotes, peu de rencontres, peu de partage. On reste dans le narcissisme, l’individualisme et l’égoïsme habituel. On a l’impression de suivre un marcheur dans sa bulle qui passe à côté de l’essentiel. Le chemin ressemble un peu à une auberge espagnole ; on y amène ce qu’on est. Mais là, où est passé son véritable esprit ? Cette ambiance de solidarité, d’empathie, d’entraide, mais aussi de joie, d’innocence et d’amitié qui règne entre les pèlerins ? Jacques Gros ne semble remarquer que les ronflements dans les dortoirs des gites et albergues, que les cyclistes qui le rasent sans crier gare et que les marcheurs bruyants qui dérangent sa sérénité. On peut se dispenser de lire ce compte-rendu sec et sans grand intérêt et lire d’autres témoignages nettement plus vivants et plus chaleureux que celui-ci. Ils sont légions !
2,5/5
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