02/11/2020
Assoual (Roman)
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01/11/2020
Le racisme antiblanc (Hervé Ryssen)
Vous souvenez-vous de Guy Georges, le tueur de jolies jeunes femmes blanches, de Thierry Paulin, l’étrangleur de très vieilles dames ou du gang des Barbares, les tortionnaires du malheureux Ilan Halimi ? Sans doute, car ces affaires furent fortement médiatisées. Mais vous n’avez peut-être jamais entendu parler d'autres centaines de crimes, d’agressions, de tortures, de lynchages ou de viols, rebaptisés « tournantes » toujours réservées aux jeunes filles blanches. Les médias nous ont habitué à considérer que quand un Français se rend coupable de violence envers un étranger, c’est systématiquement un acte raciste, alors que quand c’est l’inverse, ce n’est qu’un simple fait divers. Ça ne donne que quelques lignes dans les journaux, éventuellement une marche blanche, mais jamais d’émeutes avec incendies de voitures et pillages de magasins. Dans cet ouvrage, l’auteur a voulu corriger ce deux poids, deux mesures en compilant crimes et délits imputables à ces chances pour la France qui ne sont pas toujours très tendres vis-à-vis de leurs hôtes…
« Le racisme antiblanc » est un essai très documenté conçu grâce à une compilation d’articles de journaux relatant une trentaine d’années de crimes et de délits racistes. Complètement dans la ligne de « La France Orange mécanique » de Laurent Obertone, cet ouvrage est tout aussi horrible à lire. Cette accumulation de tortures barbares, de monstruosités diverses et variées, de viols, d’outrages et d’humiliations finit par remplir d’écœurement le pauvre lecteur. Il savait déjà que l’homme était un loup pour l’homme. Il se doutait que « poignez villain, il vous oindra ; oignez villain, il vous poindra » (une adaptation libre en français de notre époque pourrait donner « cognez l’immigré, il vous fera des courbettes, soyez bon et accueillant avec lui, il vous cognera ou pire. » Vers la fin, l’auteur retrace quelques très rares ripostes musclées entrainant souvent des peines de prison pour l’honnête homme agressé ayant voulu se défendre un peu trop fermement. Le lecteur apprendra beaucoup de choses en lisant ce livre. Par exemple, il aura le fin mot sur l’affaire Omar Raddad, le meurtrier de Gisèle Marchal, le trop fameux « Omar m’a tuer », gracié par Jacques Chirac pour complaire aux bien-pensants. On restera dubitatif sur la conclusion plutôt optimiste avec l’espoir qu’Internet allait amener une prise de conscience du problème. L’avenir avec ses restrictions successives de liberté d’expression ainsi que la récente incarcération de l’auteur y ont apporté un démenti cinglant.
4/5
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30/10/2020
La voiture intelligente (Nouvelle)
08:55 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2020
Les plus belles histoires du temps de Noël (Marc Pasteger)
Une grand-mère, aussi acariâtre qu’autoritaire, se fâche avec son fils et sa belle-fille. La brouille s’éternise. La fête de Noël approchant, elle fait une tentative de réconciliation en les invitant à dîner… Plum, le chien de la famille Ulrich, se perd dans les bois. Quand il revient à la maison le soir de Noël en tenant dans sa gueule un joli marcassin blessé, tout le monde s’empresse de soigner le petit animal. On lui donne le nom de Noël. Mais un an plus tard, il est temps de le relâcher dans la nature… Cesare embarque dans sa voiture un abbé qui marche le long d’une route déserte. Comme c’est Noël, il l’invite dans sa résidence secondaire à une centaine de kilomètres de Rome. Puis il le raccompagne au château dans lequel il dit habiter. Mais le lendemain, quand Cesare revient sur les lieux, personne n’a entendu parler de cet abbé… À Londres, un soir de Noël, Dick, homme d’affaires pressé, percute avec sa voiture Lindsay, jeune business woman célibataire. Comme Dick est sincèrement désolé d’avoir brisé la jambe de Lindsay, il va la voir à l’hôpital avec un bouquet de fleurs dans l’espoir d’obtenir son pardon. Mais la jeune femme ne veut pas entendre parler de lui…
« Les plus belles histoires du temps de Noël » est un charmant recueil rassemblant trente histoires vraies ayant toutes un rapport avec la grande fête de l’hiver. Toutes sont inspirées d’histoires vraies. Rien à voir avec des contes et pourtant certaines en sont très proches. On donne même dans le fantastique avec celle de l’abbé, mais aussi dans les bons sentiments, les chutes merveilleuses ou quasi magiques. On part souvent de situations difficiles voire dramatiques qui comme par enchantement se dénouent au mieux. Sans doute la magie de Noël, cette grande fête de la joie et de la paix pour les hommes et les femmes de bonne volonté. Une nuit où tous les miracles deviennent possibles. Toutes ces jolies histoires le montrent bien. Agréables, courtes, étonnantes, faciles à lire, elles pourront donner au lecteur l’impression que l’humanité peut se révéler bien meilleure qu’elle ne semble. Une vraie bouffée d’air frais. J’en sélectionnerai quand même trois : « La bague et la vieille dame », « On sera plus forts à trois » et surtout « La promesse », pour le personnage de Naguissy, la jolie Coréenne, qui montre que l’amour se joue de tout, du temps, de la distance, des frontières et des races. Un bouquin qui fait tellement de bien en ces temps de grisaille qu’il devrait être remboursé par la Sécurité Sociale !
4,5/5
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28/10/2020
Mougeons, moutruches et muselières (14)
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27/10/2020
Poèmes pour petits et grands (128)
La mer
Loin des grands rochers noirs que baise la marée,
La mer calme, la mer au murmure endormeur,
Au large, tout là-bas, lente s’est retirée,
Et son sanglot d’amour dans l’air du soir se meurt.
La mer fauve, la mer vierge, la mer sauvage,
Au profond de son lit de nacre inviolé
Redescend, pour dormir, loin, bien loin du rivage,
Sous le seul regard pur du doux ciel étoilé.
La mer aime le ciel : c’est pour mieux lui redire,
À l’écart, en secret, son immense tourment,
Que la fauve amoureuse, au large se retire,
Dans son lit de corail, d’ambre et de diamant.
Et la brise n’apporte à la terre jalouse,
Qu’un souffle chuchoteur, vague, délicieux :
L’âme des océans frémit comme une épouse
Sous le chaste baiser des impassibles cieux.
(Nérée Beauchemin)
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26/10/2020
Kronos, le temps de renaître (Yvan Landis)
Au Mont Valérien, Daniel Orzon, ancien chercheur pour l’armée américaine, a mis au point, dans la cave de son pavillon, Kronos, une machine à re-créer à l’identique des êtres ayant déjà existé. Un engin capable de les faire revenir de l’au-delà, de les ressusciter des morts, mais pour un temps déterminé à l’avance. Ainsi parvient-il à refabriquer Clara, son épouse, décédée, quatorze années plus tôt. Après un premier essai qui tourne court, il recommence et réussit à lui donner un siècle d’espérance de vie supplémentaire. Clara travaillait pour les services secrets américains. Elle devait assurer la protection d’une ministre quand l’avion dans lequel elle se trouvait fut pris d’assaut par des terroristes. Les forces de l’ordre encerclèrent l’appareil. Un tireur d’élite, Ike « the Strike », en voulant abattre un des terroristes, la tua d’une balle…
« Kronos, le temps de renaître », se présente comme un roman de science-fiction doté d’une bonne part de fantastique. Avec cette machine en forme de soucoupe volante, sorte d’imprimante 3D capable de créer des humains à partir d’une simple image holographique, on n’est pas très loin du pouvoir du démiurge, de l’homme se hissant à la hauteur du divin. Dans le monde de l’imaginaire, pourquoi pas ? Mais le lecteur en constatera vite les limites. De cette idée originale et hyper intéressante, Yvan Landis n’a pas tiré le maximum, loin de là. Il s’est contenté de faire apparaître quelques personnages historiques complètement éberlués de ce qu’ils découvrent. L’intrigue est assez simpliste. Peu de suspens et peu de rebondissements. De méchants Russes volent l’invention. On se demande d’où ils sortent et comment ils ont obtenu l’information. La chute n’est pas surprenante du tout. Le style trop banal et trop banal aurait mérité d’être plus travaillé. (Trop de dialogues peu percutants et peu pertinents.) Une mise en page approximative, un trop grand nombre de coquilles, de faiblesses lexicales et grammaticales gâchent un peu le plaisir de la lecture de cet ouvrage de divertissement sans grande envergure.
3/5
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25/10/2020
Pensées plus ou moins correctes (209)
SAGESSE
« Sagesse vaut mieux que force. »
« Si la barbe suffisait à la sagesse, un bouc vaudrait Platon. »
« Toute la sagesse n’est pas enfermée en une tête. »
« Sagesse et grand avoir vont rarement en un manoir. »
« Le doute est le commencement de la sagesse. »
« La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue quand on les poursuit. »
(Oscar Wilde)
« Celui qui veut parvenir à la sagesse doit ne tromper personne, n’éprouver de haine pour personne, ne jamais désirer nuire dans la colère. Il doit ressentir pour toute créature un amour immense, comme celui d’une mère pour son fils unique, qu’elle protégerait au risque de sa propre vie. Là-haut, ici-bas, et tout autour de lui, il doit faire rayonner son amour, qui ne connaît ni borne ni obstacle, qui est dégagé de toute cruauté et de toute animosité. Qu’il soit debout, assis, en marche ou couché jusqu’à ce qu’il s’endorme, il doit maintenir son esprit dans la pratique de la bonne volonté envers tout. »
(Bouddha)
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23/10/2020
Mougeons, moutruches et muselières (13)
08:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2020
G-Warriors (Roman)
08:40 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)