03/05/2021
Mougeons, moutruches et muselières (48)
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02/05/2021
Les Faux As (Roman)
Ouvrage disponible version papier
http://www.thebookedition.com/fr/les-faux-as-p-43273.html
version ebook
https://www.amazon.fr/Faux-As-Bernard-VIALLET-ebook/dp/B0...
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01/05/2021
Comprendre l'Empire (Alain Soral)
Qu’est-ce vraiment que le peuple ? Au temps de la Révolution française le Tiers-Etat représentait la bourgeoisie montante et non le petit peuple composé d’une multitude de petits paysans attachés à leur lopin de terre. Jamais aucun changement ne fut réellement voulu par le peuple. Jamais celui-ci ne fut internationaliste, mais toujours patriote (soldats de l’an II, poilus de 14). À partir de 1789, on est passé de la « société du don pour le prestige à celle du prêt pour l’intérêt »… « De l’élégance à la laideur, de la noblesse à l’usure ». Robespierre a tué le Roi. Puis la Banque a liquidé Robespierre. De Gaulle voulait le retour à l’étalon-or. Il quitta l’OTAN, fit fermer les bases américaines en France, se posa en champion de la troisième voie (« Québec libre », discours de Pnom Penh). Pour s’en débarrasser, l’Empire « inspira » Mai 68 qui eut trois aspects (libertaire, syndical et politique) et qui permit la montée au pouvoir de Pompidou, homme des Rothschild, placé là pour instaurer la loi de janvier 1973 obligeant l’état à emprunter avec intérêt à des banques privées. Début d’un endettement aussi perpétuel qu’impossible à rembourser qui a amené la France dans la calamiteuse situation où elle se trouve aujourd’hui.
« Comprendre l'Empire » est un essai de sociologie politique polémique et assez basique plutôt axé sur de la vulgarisation économique et historique. C’est clair, fluide et aisé à lire. Bien que souvent différentes de la doxa officielle, les analyses historiques sont difficilement contestables. Soral insiste beaucoup sur la division de la société de l’ancien régime en « oratores » (priants), « bellatores » (combattants) et laboratores (travailleurs). Pour lui, le mondialisme, qui a détruit le catholicisme, le communisme et l’universalisme français, n’aurait plus d’autre opposant sur sa route que l’islam non inféodé aux Etats-Unis (Iran, Hezbollah). Il fait une distinction entre « musulman du quotidien » et « racaille de banlieue », trouve que la gauche sociétale ou gauche « bobo » s’est allié à la droite d’affaires pour liquider la gauche sociale (PCF) et la droite morale (gaullisme), telle qu’elle a pu exister dans le cadre du CNR et perdurer jusqu’en 68. Pour lui, seule une union de la gauche du travail et de la droite des valeurs pourrait mettre en échec la dictature de la « gouvernance mondiale ». Publié il y a dix ans, cet essai a déjà un peu vieilli en ce qui concerne les perspectives. « La révolte des nations » annoncée dans le dernier chapitre ne s’est pas produite, ses prémisses (gilets jaunes) ayant été réprimés comme on sait, et le mondialisme a avancé à pas de géant grâce à la crise sanitaire. Au total, un ouvrage plus intéressant pour son côté historique que politique.
4/5
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30/04/2021
La pension (Nouvelle)
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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29/04/2021
Mada Trek (Sonia & Alexandre Poussin)
Après une traversée à pied du sud au nord du continent africain, le couple Poussin, leurs deux enfants Philae et Ulysse, une amie préceptrice temporaire Virginie et leurs deux guides malgaches Tovo et Tanjona se sont lancés dans une première, une expédition réputée impossible, le tour complet, à pied, de Madagascar, île aussi grande que la France. Ils se sont fait construire une charrette tirée par deux zébus. Elle leur servira de maison roulante au confort des plus sommaires malgré la présence de panneaux solaires. Ce défi va se révéler difficile à relever. Aucun réseau routier digne de ce nom sur leur parcours, à peine des chemins défoncés voire abandonnés à la végétation, des endroits désertiques et des zones infestés de bandits de grands chemins très craints car spécialisés dans le vol de zébus, seule véritable richesse des paysans. Peu de ponts. Il leur faudra passer des cours d’eau en faisant flotter leur charrette et même la placer sur un bateau sur un tronçon. En tout, il leur faudra plus de huit mois pour relier la capitale Antananarivo à Tuléar pour ce premier périple de 949 km.
« Mada Trek » est un récit de voyage peu ordinaire. C’est un véritable exploit familial que les Poussin nous font partager avec ses joies et ses peines, ses souffrances et ses étapes plus confortables chez des amis ou dans des lodges mis à leur disposition. Ils veulent expérimenter une forme de sobriété heureuse et ils y parviennent fort bien. Cet exploit aurait été impossible sans l’aide des autochtones qui sont souvent mis à contribution autant pour pousser la charrette dans les montées difficiles que pour les protéger des brigands. Ils découvrent un peuple attachant qui lutte désespérément pour sa survie. Alexandre Poussin arrive même à parler la langue. Son texte qui est d’ailleurs rempli de phrases en malgache dont il faut chercher la traduction en bas de page, s’achève par ce qu’il appelle un vade-mecum lexical, sorte de glossaire utile pour qui voudrait causer malgache ! En plus de l’aventure, les Poussin ont un autre but : aller au-devant d’ONG et autres intervenants de la coopération pour les faire mieux connaître chez nous. Ils constatent que près d’un demi-siècle de gouvernance dictatoriale plus ou moins communisante a laissé un pays exsangue et une population plus pauvre et plus démunie que celles qu’ils ont découvertes en Afrique. En plus de deux cahiers de magnifiques photos, le lecteur a droit à une playlist de tubes malgaches (il faudrait un audio-book pour en profiter) et à une bibliographie succincte. Une belle aventure familiale à ne pas rater et dont on attend déjà la suite avec impatience.
4/5
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28/04/2021
Mougeons, moutruches et muselières (47)
09:11 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2021
Poèmes pour petits et grands (146)
La linotte
Je suis idiote,
Dit la linotte.
J’ai oublié mes bottes,
Ma redingote
Et ma culotte.
J’ai froid à mes menottes
Et je grelotte.
J’ai la tremblote,
En sautant sur les mottes.
Mais je ne suis pas sotte,
Je chante sur six notes.
Et sur ma tête de linotte,
Je porte une calotte
Couleur carotte.
(Paul Savatier)
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26/04/2021
Ce nom qu'à Dieu ils donnent (Guillaume de Fonclare)
Guillaume souffre d’une maladie génétique chronique aussi douloureuse qu’handicapante. Après avoir reçu une éducation religieuse catholique puis protestante, adulte, il a tout rejeté et se déclare maintenant « athée pratiquant ». Charmant oxymore. Cependant, il tient à garder l’esprit ouvert et à se maintenir dans une certaine quête du Divin. Comme il a besoin de silence et de recueillement pour mener à bien cette recherche, il parvient à se faire accepter pendant deux mois dans une résidence d’écrivains, sur les hauteurs des Causses du Quercy, non loin du petit village de Calvignac. Mais peu avant son départ, sa compagne doit être prise en charge pour un cancer du sein. Guillaume décide de ramener son séjour à cinq semaines au lieu de huit. Trouvera-t-il Dieu entre Conques et Saint-Circq la Popie ?
« Ce nom qu’à Dieu ils donnent » se présente comme un témoignage d’une totale authenticité et d’une absolue sincérité, ce qui est bien agréable. L’auteur a vraiment séjourné dans le lieu qu’il évoque. Il raconte quelques épisodes dramatiques de sa vie comme le décès de son père dans un accident d’hélicoptère alors qu’il était très jeune. Il nous parle de sa femme, de ses amis, des gens qu’il rencontre. Nous ne sommes donc pas dans l’autofiction mais dans un récit de petites tranches de vie qui aident à comprendre le cheminement d’un intellectuel, ancien directeur de l’Historial de la bataille de la Somme, devenu écrivain. Un pèlerinage immobile en quelque sorte. La force et l’intérêt de la narration vient plus de tout ce kaléidoscope de saynètes jetées au fil de la plume que de l’accumulation de questions existentielles (Pourquoi Dieu permet-il le mal ? Pourquoi dois-je autant souffrir ? Pourquoi Dieu autorise-t-il la douleur des hommes en général et la souffrance voire la mort des petits enfants en particulier ?). Bien entendu, ce séjour, s’il ne lui apporte guère de réponse à ce genre de questions, lui permettra néanmoins de repartir plus serein, plus heureux et avec une foi retrouvée. Un livre intéressant, agréable et facile à lire en dépit d’une légère propension de l’auteur à une certaine amplitude des phrases.
4/5
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25/04/2021
Pensées plus ou moins correctes (227)
SOURD
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre. »
SOURIRE
« Sourire trois fois tous les jours rend inutile tout médicament. »
(Proverbe chinois)
« Si vous voulez que la vie vous sourit, apportez-lui d'abord votre bonne humeur. »
(Spinoza)
« Un sourire coûte moins cher que l’électricité… et donne autant de lumière. »
(Abbé Pierre)
« Un sourire est une clé secrète qui ouvre bien des cœurs. »
(Baden-Powell)
« Le sourire est le même dans toutes les langues. »
(Proverbe mexicain)
« N’attendez pas d’être heureux pour sourire, souriez plutôt afin d’être heureux. »
(Edward L. Kramer)
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24/04/2021
Pour en finir avec Pasteur (Docteur Eric Ancelet)
En 1885, lorsque Pasteur inocule un virus de rage particulièrement virulent à des enfants, pour « expérimenter » le contre-poison et lancer au plus vite le premier vaccin de l’histoire, il a 63 ans et est lui-même un homme très malade et fort diminué, hémiplégique paralysé du côté gauche depuis 1868. La rage qu’il injecte à des enfants sains est une maladie paralysante de même nature que l’infirmité dont il souffre lui-même, laquelle l’oblige à se servir d’assistants et altère ses capacités mentales. Plusieurs enfants mourront suite aux expérimentations de ce personnage devenu un héros national et l’un des hommes les plus célèbres du monde. Des plaintes pour homicide seront déposées par de pauvres gens du peuple. Toutes seront ignorées par la Justice car Pasteur est protégé par le pouvoir. Son premier vaccin sera fabriqué et diffusé sur la base de deux cas jugés significatifs, deux jeunes garçons robustes qui ont survécu, non pas à la morsure d’un chien dont on n’a jamais prouvé qu’il était vraiment enragé, mais aux injections dangereuses du vieux chimiste. Un siècle et demi plus tard, l’Institut Pasteur perpétue la tradition pour son plus grand profit et celui des Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson, Astra Zeneca et autres…
« Pour en finir avec Pasteur » est un essai bien documenté, remettant en question le dogme pasteurien. Le Docteur Ancelet se place dans la ligne des découvertes d’Antoine Béchamp, Claude Bernard et autres pour qui le microbe importe peu car c’est le terrain qui compte. Pasteur l’aurait même reconnu sur son lit de mort. En effet, si les microbes ou virus sont bien impliqués dans les maladies infectieuses, l’important est de savoir de quelle manière, s’ils en sont la cause ou l'effet, des maîtres d’œuvre ou de simples exécutants. Ancelet pose les questions qui dérangent, considère l’homme dans son entièreté, corps et âme. Il en tient pour une médecine holistique, respectueuse et non traumatisante, juste à l’opposé de l’allopathique, matérialiste, dogmatique et autoritaire. Pour lui, on ne devrait jamais vacciner un enfant de moins de six ans et encore moins un nourrisson dont les défenses naturelles sont dans un état embryonnaire. D’autant plus que l’allaitement maternel suffit à le protéger de toute attaque microbienne. On notera également une description en forme de réquisitoire sans appel de l’accouchement moderne (position couchée, provoqué, forceps, épisiotomie, césarienne, etc.) aussi traumatisant pour la mère que pour l’enfant. Livre passionnant qui attaque la problématique des vaccins sous un angle autant médical que philosophique voire sociologique d’où une lecture parfois un tantinet laborieuse.
4/5
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