Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/06/2021

Pensées plus ou moins correctes (232)

Montesquieu.jpgSUFFRAGE

« Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie, le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie. »

(Montesquieu)

« Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira. »

(Alexis de Tocqueville)

« Nous avons conquis le suffrage universel. Il nous reste à conquérir la souveraineté populaire. »

(Jean Jaurès)

« Le suffrage universel est une institution excellente pour faire dire au peuple non ce qu’il pense, mais ce qu’on veut de lui. »

(Proudhon)

SUIVRE

« Si j’avance, suivez-moi. Si je meurs, vengez-moi. Si je recule, tuez-moi. »

(Henri de la Rochejacquelein)

SUPERSTITION

« La superstition est la seule religion dont soient capables les âmes basses. »

(Joseph Joubert)

08:57 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

14/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (58)

Nedjmeddine-B-dessin-humour-vaccin-hypnose-covid-web-4f11c-ce005.jpg

08:25 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

13/06/2021

Divertir pour dominer (Collectif Offensive)

Divertir-pour-dominer--La-culture-de-masse-contre_3076.jpegDéjà, à l’époque romaine, le pouvoir avait compris qu’il fallait offrir au peuple du pain et des jeux (panem et circenses) pour bien le tenir sous le joug. Rien n’a vraiment changé depuis ces temps lointains. Ventre plein et vautré dans son canapé devant son téléviseur l’homme moderne reçoit chaque jour sa dose de divertissement. Il subit son effet hypnotique et anesthésiant et par la même occasion un pur et simple lavage de cerveau. Il entre dans un état second dans lequel il est possible de le manipuler quasiment à son insu. Les narratifs les plus improbables deviennent plausibles et parfaitement acceptables. Tout ce qui a été « vu à la télé » devient vrai et même plus réel que le réel !… Des premiers encarts publicitaires vendus par Emile de Girardin en 1836 dans son quotidien « La Presse », des premières réclames (« Dubon, Dubonnet… ») à la radio d’avant-guerre, on est passé au bombardement publicitaire, aux tunnels de pubs interminables et même aux interruptions à l’américaine de films, séries ou émissions. On n’en est maintenant parvenu à ne produire de contenu « culturel » que pour « laisser du temps de cerveau disponible pour Coca-Cola » (dixit Lelay, PDG de TF1), Nestlé, MacDo, et autres. Mais sait-on que ce n’est qu’en 1968 que Pompidou autorisa la diffusion du premier spot sur la chaine publique ?

« Divertir pour dominer » est un essai de sociologie politique composé d’une compilation d’articles parus dans la revue trimestrielle « Offensive » qui se présente comme libertaire et sociale. L’étude de ces « divertissements » qui permettent aux classes supérieures de « dominer » les inférieures est répartie en quatre grands chapitres, la télévision, la publicité, le sport de compétition (à ne pas confondre avec l’exercice physique genre randonnée pédestre, footing ou yoga, sans enjeux monétaires) et le tourisme de masse (à ne pas confondre avec le voyage ou l’exploration). « Convertir l’or de l’itinérance en plomb touristique », lit-on. Tous ces articles et ces interviews d’auteurs ayant travaillé sur le sujet sont plus ou moins pertinents, plus ou moins intéressants. C’est toujours un peu le cas dans les recueils collectifs. Si les analyses sont fondées et peu discutables (notre monde ne va pas bien et l’individu frustré et aliéné à une tendance naturelle à se divertir pour oublier un temps sa condition, les propositions alternatives concrètes (surtout présentées dans le dernier très court chapitre) ne sont guère convaincantes. S’il est certain qu’il semble indispensable de développer une contre-culture pour battre en brèche ce « divertissement » illusoire et mortifère, les moyens pour y parvenir (bourses du travail, universités populaires) ne sont guère évidents. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Petite critique sur la forme : le plaisir de la lecture est fortement amoindri par l’utilisation de la nouvelle très laide et très idiote orthographe inclusive.

4/5

08:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

12/06/2021

L'aéronaute embourbé (Témoignage)

L'aéronaute embourbé by CCRIDER77280 on Scribd

Ouvrage disponible version papier

https://www.amazon.fr/Laeronaute-embourbe-Bernard-Viallet...

version ebook

https://www.amazon.fr/La%C3%A9ronaute-embourb%C3%A9-Berna...

 

08:25 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (57)

Boycott.jpg

09:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

10/06/2021

Les godasses (sketch)

08:37 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/06/2021

Chroniques du mondialisme 2010-2020 (Pierre Hillard)

Chroniques du mondialisme.jpgLa régionalisation et l’aménagement du territoire européen au profit des particularismes locaux est un moyen très efficace de contournement des prérogatives des états avec un but ultime créer une Europe constituée d’une myriade de « Länder » de type allemands. À cela s’ajoute une révolution politique avec la mise en place d’un partenariat transatlantique très favorable aux Etats-Unis. Les « printemps arabes », la déstabilisation programmée du Moyen-Orient, la destruction de la Lybie, de l’Irak et de la Syrie avaient pour but de morceler tous ces pays au profit de majorités sunnites, chiites, alaouites, kurdes, etc. selon le principe bien connu de diviser pour régner. Même la Turquie s’est retrouvée dans le collimateur… Au début de l’autre siècle, le IIè Reich de Guillaume II voulait créer une ligne de chemin de fer reliant Hambourg à Bagdad (le « Bagdad Bahn »). La Grande-Bretagne comprit immédiatement quel danger cette infrastructure faisait courir à sa suprématie. La ligne devait passer par la Serbie, seul pays non inféodé à l’Allemagne. L’assassinat de Sarajevo suivi de la première guerre mondiale firent capoter le projet et permirent de rebattre les cartes. Avec les accords Sykes-Picot, l’Angleterre récupéra les terres à pétrole (Irak, Iran, Arabie Saoudite) et la France celles à palmiers dattiers (Syrie, Liban). Un beau marché de dupes. Mais le mondialisme était déjà bien lancé…

« Chroniques du mondialisme » est un recueil d’articles de géopolitique parus dans diverses revues et compilée pour donner cet ouvrage augmenté d’une longue étude sur les conséquences de la crise sanitaire mondiale de 2019/2020. Tout ce qui est étudié est sourcé et solidement établi. D’innombrables notes de bas de page en attestent. Les faits analysés sont difficilement contestables. Pour Hillard, les causes du mal remontent à loin, à la Renaissance et aux débuts du protestantisme. La révolution de 1789 n’en fut que la conséquence logique. L’ouvrage est intéressant malgré de nombreuses redites et lourdeurs (Baptême de Clovis, Triple donation de Jeanne d’Arc, Vatican II, régionalisation, etc.). Cette suite d’articles réédités donne forcément cette impression, vu que les sujets se recoupent et que les faits d’actualités se répètent et balbutient. Mais il reste pertinent de revoir la chronologie des évènements qui nous ont amenés au point où nous en sommes. Au bord du gouffre. Ferons-nous un pas de plus ? Klaus Schwab nous a pourtant prévenu : « Rien ne sera plus jamais comme avant » ! Le mondialisme est une machine à broyer les peuples. Allons-nous nous laisser faire ?

4/5

08:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

08/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (56)

vaccin-covid-68db6-681ea.jpg

11:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

07/06/2021

Poèmes pour petits et grands (150)

Philippe Soupault.jpgC’est demain dimanche

 

Il faut apprendre à sourire

Même quand le temps est gris

Pourquoi pleurer aujourd’hui

Quand le soleil brille

C’est demain la fête des amis

Des grenouilles et des oiseaux

Des champignons des escargots

N’oublions pas les insectes

Les mouches et les coccinelles

Et surtout à l’heure à midi

J’attendrai l'arc-en-ciel

Violet indigo bleu vert

Jaune orange et rouge

Et nous jouerons à la marelle.

 

(Philippe Soupault)

09:07 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/06/2021

Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos (Christian Combaz)

Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos.jpgPeut-on parler comme un certain chroniqueur d’un suicide français ? Christian Combaz le conteste. Il ne faudrait pas confondre suicide et assassinat. Le titre de l’ouvrage avec l’image du poignard en est la plus belle illustration. Mais qui a tenu le poignard ? Qui nous a fait basculer d’une France traditionnelle, fidèle à ses valeurs dans une Hexagonie sans foi ni loi, ouverte à tous les vents mauvais du libéralisme et du tiers-mondisme ? La décadence que nous connaissons depuis une quarantaine d’années, l’affaiblissement, l’appauvrissement généralisé ont des causes. De nouvelles élites sorties d’Auteuil-Neuilly-Passy ont remplacé les anciennes. La France de papa a peu à peu disparu, ringardisée, mise au rencart avec ses bérets, bignous, fest-noz et autres petit salé aux lentilles. L’esbroufe, la démagogie, le juridisme, les indignations à géométrie variable, la pensée unique, les politiques de la dette et la négation du réel ont prédominé par la simple volonté des dirigeants, des artistes « engagés », des médias et contre celle du peuple, des petites gens à qui jamais on ne demande l'avis. D’ailleurs quand un référendum (2005) ne convient pas au pouvoir, on n’en tient pas compte. Dans sa vie d’écrivain, Combaz a côtoyé nombre de puissants de la littérature et de la politique. Il nous raconte cette lente mise à mort.

« Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos » relève plus du témoignage que du pamphlet ou même du simple essai politique dans la mesure où l’auteur parle beaucoup de lui, de sa carrière contrariée car ses livres trop intimistes, trop remplis de valeurs ou d’idées ne cadrant pas avec la pensée unique lui ont valu d’être classé à droite et peu à peu d’être rejeté par le milieu. Pour survivre, il dut traduire nombre de « blockbusters » américains qu’il exècrait. Il fut un temps directeur de l’Institut culturel français de Milan puis du centre culturel de Saragosse, lieux où il découvrit qu’on y faisait la promotion d’auteurs sans talent mais dans la ligne grâce à l'argent du contribuable. Ce petit livre roboratif est un régal pour l’esprit ne serait-ce que pour les portraits au vitriol de tous les présidents de la république depuis Mitterand. Celui de Macron, psychopathe gérontophile et pervers narcissique est particulièrement travaillé. Ceux de Fabius, d'Attali, de BHL et de Ségolène Royal ne sont pas mal non plus. Et si les politiques en prennent pour leur grade, les « intellectuels », autres grands coupables, ont aussi droit à leur volée de bois vert. (Jean-Edern Hallier, Semprun, Roberts, François-Marie Bannier, Houellebecq, Bergé et tant d’autres). Rares sont ceux qui échappent à la sainte colère de Combaz. Qui aime bien châtie bien ! On comprend que l’éditeur se soit défilé à quelques jours de l’élection de Macron.

4,5/5

08:32 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)