15/02/2022
Pensées plus ou moins correctes (256)
VALEUR
« Sans valeurs spirituelles, le progrès matériel ne peut mener qu’à la catastrophe. »
(Matthieu Ricard)
« S’il ne se fait pas un retournement héroïque, nous allons voir disparaître en Europe les valeurs nobles, sous le coup de la haine et de la coalition unanime de la médiocrité et de la bassesse. »
(Henry de Montherlant)
« S’il fallait renoncer à toutes les valeurs de l’homme et du monde à mesure que les politiciens s’en emparent et entreprennent de les exploiter, il n’y aurait plus rien. Dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. »
(Charles Péguy)
08:29 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (135)

08:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
13/02/2022
Le ruban noir de Lady Beresford (Michel de Grèce)
Sir Markus Beresford, heureux propriétaire du château de Gill Hall, s’étonne de voir son épouse porter soudain un ruban noir à son poignet d’autant plus qu’elle refuse de lui donner la moindre explication quand il l’interroge… En 1759, lorsque son père annonce à Isabelle de Parme, princesse aussi belle qu’intelligente et déjà auteure de deux traités de politique, qu’elle est promise au futur empereur d’Autriche et roi de Bohème et de Hongrie, elle éclate en sanglots, car elle en aime secrètement un autre… En visite au château de Versailles, deux Anglaises, Miss Moberly et Miss Jourdain décident d’en profiter pour aller visiter également le Petit Trianon et le Hameau de Marie-Antoinette. Elles y font d’étranges rencontres… Le fils d’un général proche de Nasser a le privilège de pouvoir poursuivre des études de gynécologie en Grande-Bretagne. Diplôme en poche, il décide de rentrer en Egypte. Pour son premier poste, il se retrouve dans la petite ville oubliée et poussiéreuse de Rosette…
« Le ruban noir de Lady Beresford » est un recueil de vingt-trois histoires étranges et fantastiques. Elles se déroulent aux quatre coins du monde, en France, en Grande-Bretagne, en Egypte ou aux Etats-Unis principalement. Elles datent de toutes les époques des plus lointaines aux plus récentes (début de l’autre siècle) en passant par le Moyen-Âge et les révolutions. Les sorcières, fantômes et autres revenants y ont la part belle et pas seulement dans les châteaux hantés d’Ecosse. Presque toutes ont un rapport proche ou lointain avec l’aristocratie et les familles royales. Il s’agit souvent de tragiques destins, de sombres fin de règne. Une des plus intéressantes est sans conteste celle abordant les aspects étranges de la mort du roi Louis II de Bavière, retrouvé noyé dans un lac. Sans oublier le destin cruel de la Duchesse d’Alençon, sœur de Sissi, cousine de Louis II et personnalité aussi insaisissable que lui. Toutes ces sombres histoires vraies ou supposées telles méritent le détour ne serait-ce que pour leur intérêt historique et pour une qualité de style qui permet une lecture fluide et agréable. Ouvrage qui se lit comme un roman.
4,5/5
08:54 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2022
Montburgonde (Roman)
Ouvrage disponible version papier
https://www.amazon.fr/Montburgonde-rivages-temps-Bernard-...
Version ebook
https://www.amazon.fr/Montburgonde-Bernard-Viallet-ebook/...
09:02 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (134)

09:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
10/02/2022
Le cours du blé est en hausse (Nouvelle)
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
09:15 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2022
Big Pharma (Mikkel Borch-Jacobsen)
Ce néologisme américain cache un complexe médico-industriel tout-puissant qui ne pense qu’à accroître son chiffre d’affaires souvent évalué en milliards de dollars avec pour conséquence de jouer toujours plus avec notre santé. La liste est longue des médicaments aux effets secondaires détestables voire mortels qui lui valurent d’innombrables condamnations. Quelques exemples : le Mer/29, anti-cholestérol, a fait 1500 victimes défigurées ou devenues à demi aveugles. La Thalidomide, somnifère et sédatif, a fait 4000 victimes de névrites périphériques, sans oublier les 10 000 bébés nés difformes et sans membres. Le Prozac, antidépresseur, a amené les gens à tuer avant de se suicider. Le Propulsid, contre le reflux gastrique, a occasionné des problèmes cardiaques chez 16 000 patients dont 300 décès. Le Prémarin, contre les troubles de la ménopause, a produit 15 000 cancers de l’endomètre. Le Rézulin, antidiabétique, a été responsable de 63 morts d’insuffisance hépatique. L'Aminorex, coupe-faim, a 600 morts à son palmarès. L'Isoméride, 300 000 victimes d’hypertension artérielle pulmonaire. Le célèbre Médiator, autre coupe-faim, est responsable de 2000 décès et de 100 000 valvulopathies. L'Avandia, antidiabétique, a occasionné 47 000 accidents cardiaques. Viagra et Cialis peuvent rendre aveugle et provoquer des accidents cardio-vasculaires. Etc. Un médicament, même bénéfique reste une substance potentiellement dangereuse. Mais cela semble le cadet des soucis de Big Pharma qui ne pense qu’à ses profits et fort peu à l’intérêt des patients.
« Big Pharma » est un essai en forme de réquisitoire fort bien documenté avec nombreuses notes, index des médicaments, des maladies, des facteurs de risques et glossaire bien utile. Il a nécessité la collaboration d’une douzaine de pointures du milieu médical, majoritairement américains, mais aussi français (2), britanniques (2) et allemand (1). Le lecteur apprendra beaucoup de cette enquête de lecture un brin aride. Par exemple sur la corruption à grande échelle qui pervertit tout le système depuis l’OMS, jusqu’aux médecins chouchoutés pour ne pas dire achetés, en passant par les agences du médicament, les politiques, les journalistes et même les associations de patients. Sur le bricolage des taux de « normalité » du diabète, du cholestérol et autres. Nos croyances sont souvent illusoires. La logique du profit a dévoyé la science. Il découvrira surtout comment les pandémies de H5N1 (2005), dite grippe aviaire, de H1N1 (2009), dite grippe porcine, ne furent que des répétitions de celle dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Même instrumentalisation de la peur, même narratif après un changement majeur de la définition d’une pandémie. Et même acteurs dont le célèbre Neil Ferguson, prophétisant déjà des millions de morts. Ouvrage de référence à conseiller à tous ceux qui veulent mieux comprendre ce qui se cache derrière les apparences. Il mériterait une réédition actualisée par une étude du Covid 19 et de sa si lucrative « vaccination ».
4,5/5
08:58 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
08/02/2022
Mougeons, moutruches et muselières (133)

08:31 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2022
Poèmes pour petits et grands (174)
Autour de moi
Autour de moi les bruits du monde
Babel au cœur des transistors.
J’ai bien du mal à les entendre.
Ont-ils raison, ont-ils tort ?
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des oreilles et ils n’entendent pas ?
Au cœur des rues, des magasins
Tout un peuple de frères en quête.
Faut-il, Seigneur, aller plus loin
Pour qu’en nos yeux danse la fête ?
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des yeux et ils ne voient pas ?
Parfois au son des tambourins
L’amour appelle des pas de fête.
Dans mon cœur, dans ma tête.
N’y pense plus jusqu’au matin.
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des pieds et ils ne dansent pas ?
Parfois il m’arrive de pleurer
Et mon cœur devient Sahel.
Le ventre creux des enfants noirs
Me fait honte quand vient le soir.
Mais qui donc murmure si bas :
Ils ont des cœurs qui ne battent pas ?
(Robert Riber)
08:27 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2022
L'homme bicentenaire (Isaac Asimov & Robert Silverberg)
Andrew Martin est en consultation chez le robot chirurgien qui doit bientôt l’opérer. Il lui demande à brûle-pourpoint s’il ne préférerait pas être un humain, s’il n’en a pas assez d’obéir à n’importe quel ordre émanant de n’importe qui. L’autre lui répond qu’il est tout à fait satisfait de sa condition et que, s’il devait souhaiter quelque chose, ce serait de devenir un meilleur chirurgien, et rien d’autre. Andrew est lui-même un robot de ménage NDR au service de la famille Martin. Un jour, Petite Demoiselle lui donne un morceau de bois trouvé sur la plage et un couteau de cuisine. Il se met à sculpter un petit bijou très délicat. Monsieur n’en croit pas ses yeux. Il demande à Andrew de lui fabriquer d’autres objets en bois. Le robot devenu ébéniste de grand talent finit par demander à son maître de l’affranchir à la grande surprise de ce dernier. Et, au fil des années, Andrew continue à s’humaniser de plus en plus…
« L’homme bicentenaire » est excellent roman de science-fiction doublé d’un conte philosophique sur l’essence même de la nature humaine. Il pose toutes sortes de questions sur la notion d’intelligence, l’amour, la haine, les sentiments. Il aborde toutes les questions d’éthique et même la problématique du transhumanisme. Un homme augmenté, pourvu d’un nombre important de prothèses n’est-il pas déjà lui-même une sorte de robot ? Un robot « humanisé » doté d’un grand nombre d’organes biologiques ne peut-il pas revendiquer une certaine part d’humanité ? Peut-il ressentir des sentiments ? Le style est fluide, léger et très agréable à lire. On y sent l’influence de Silverberg. Un ouvrage de deux visionnaires très en avance sur leur temps. Une intrigue au dénouement prévisible bien sûr. Une histoire intéressante, divertissante, qui donne à réfléchir sur un thème d’autant plus pertinent à notre époque d’inscription du transhumanisme dans le concret.
4,5/5
08:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)














