16/01/2022
Mougeons, moutruches et muselières (126)

09:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2022
Pensées plus ou moins correctes (253)
UNION
« L’union fait la force. »
UNIR
« Toute puissance est faible à moins d’être unie. »
(Jean de La Fontaine)
UNIVERS
« Vous créez votre propre Univers au fur et à mesure que vous avancez dans la vie. »
(Winston Churchill).
UNIVERSITE
« L’université développe toutes les facultés, entre autres la bêtise. »
(Anton Tchekov)
URNE
« Dans les urnes, le suffrage d’une femme de ménage vaut exactement le bulletin de madame Catherine Deneuve alors que la première en sait davantage que la seconde sur les difficultés de l’époque. »
(Philippe Bouvard)
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14/01/2022
Mougeons, moutruches et muselières (125)

08:42 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2022
L'affaire Epstein (Dylan Howard)
Le 23 juillet 2019, Jeffrey Epstein, milliardaire sulfureux, confident de Bill Clinton, ami de célébrités, de chefs d’Etats et même du Prince Andrew, est retrouvé mort dans sa cellule, pendu par le cou à l’aide d’un drap de lit. Meurtre ? Suicide ? Nul ne le sait. Il était officiellement accusé d’avoir organisé le plus vaste réseau de prostitution de mineures de l’Histoire. Issu d’un milieu modeste de Brooklyn, il commença comme prof de maths vite renvoyé d’un collège huppé (Dalton). Grâce à ses relations, il se recycla dans le milieu bancaire (chez Bear Stearns) d’abord comme assistant trader, avant de monter les échelons et de réaliser quelques beaux coups qui lui permirent d’empocher ses premiers millions de dollars. Il monta des pyramides de Ponzi style Madoff et travailla avec la CIA ainsi qu’avec Adnan Khashoggi, trafiquant d’armes et de drogue, avant de se rapprocher de Robert Maxwell, père de sa bonne amie Ghislaine, magnat de la presse et espion qui lui fit intégrer les rangs du Mossad. À sa mort, sa fortune était estimée à plus de 500 millions de dollars. Il possédait de nombreuses propriétés, à Palm Beach, New-York, Paris, et même un immense ranch dans l’Ouest. Il disposait d’un Boing 727 aménagé, appelé le « Lolita Express » qui lui permettait d’amener ses puissants amis et de très jeunes filles sur son île des plaisirs des Caraïbes, « Little Saint-James ». Tous les ébats étaient filmés en permanence par des caméras cachées. Les enquêteurs retrouvèrent des milliers de photos et de vidéos dans son palace new-yorkais.
« L’affaire Epstein » est une enquête de longue haleine menée par trois journalistes américains qui se lit ou plutôt se dévore comme un bon roman policier. Que ne découvre-t-on pas au cours de cette lecture ? Comment ce sinistre individu attirait chez lui de pauvres gamines en leur promettant de l’argent en échange de massages qui se transformaient bien vite en autre chose de nettement plus lubrique. Comment il a piégé pendant plus de vingt ans pour le compte des services secrets américains et israéliens, des milliers d’hommes politiques, de présidents, d’hommes d’affaires, de journalistes, de stars du show-biz, de célébrités de la jet-set avec son réseau de prostitution très particulier. Et comment un homme aussi respectable que Bill Gates a pu reprendre place dans le « Lolita Express » à quatre reprises et cela bien après qu’Epstein soit sorti de prison une première fois. Bien entendu, le lecteur ne peut que ressentir dégoût et écœurement devant tant de turpitudes accumulées. Tous ces gens si hauts placés, toujours prêts à faire la morale au bon peuple, ne seraient-ils donc que des vicieux et des pervers sans vergogne tant qu’ils sont assurés de l’impunité. Combien étaient tenus et le sont encore ? Combien ont craché au bassinet ? On ne le sait toujours pas. Idem pour les implications avec la France, via un certain Brunet, louche imprésario de top models, et via Ghislaine Maxwell, principale pourvoyeuse du monstre, qui ne parlera sans doute pas à son procès. Passionnant, mais un peu frustrant, la liste des « clients » du fameux « carnet noir » n’étant que très partiellement révélée.
4/5
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12/01/2022
Les Faux As (Roman)
Ouvrage version papier
http://www.thebookedition.com/fr/les-faux-as-p-43273.html
version ebook
https://www.amazon.fr/Faux-As-Bernard-VIALLET-ebook/dp/B0...
08:23 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2022
Mougeons, moutruches et muselières (124)

08:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2022
Carlito (Nouvelle)
08:31 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
09/01/2022
Mougeons, moutruches et muselières (123)

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08/01/2022
Agent orange, apocalypse Vietnam (André Bouny)
La guerre du Vietnam fut un conflit interminable qui dura trente ans. Tout d’abord avec la France qui envoya 150 000 hommes et quitta le terrain après la défaite de Dien-Bien-Phu puis avec les États-Unis qui déployèrent un million de combattants et ne lésinèrent sur aucun moyen, même les plus barbares, avant d’abandonner en 1975. Ainsi larguèrent-ils sur le pays la bagatelle de 7 millions de tonnes de bombes de toutes sortes (dont le napalm, le phosphore blanc et les obus à fragmentation) soit trois fois plus que tout ce qui fut déversé sur l’Europe et l’Asie au cours de la seconde guerre mondiale. L’arme la plus terrible fut l’Agent orange, un défoliant à base de dioxine, fabriqué par Dow Chemicals, Monsanto et quelques autres, qui transforma des millions d’hectares de jungle en désert pour pouvoir plus aisément débusquer les soldats Viet-Congs. Au total, cent millions de litres de ce poison furent pulvérisés sur le pays, polluant les terres, les rizières, les cours d’eau et les nappes phréatiques pour des années. Un biocide dantesque sans oublier un coût humain monstrueux. 4,8 millions de Vietnamiens et des dizaines de milliers de GI's y furent exposés et développèrent toutes sortes de cancers et autres maladies graves. Les femmes se mirent à accoucher de bébés mort-nés, difformes, hydrocéphales, aveugles, sans bras, sans jambes, etc. Et cela continue encore et encore, sans doute tant que tout le pays ne sera pas dépollué !
La lecture de cet essai ne peut laisser personne indifférent. C’est un véritable coup de poing au plexus solaire ! Comment un pays libre, démocratique, toujours dans le camp du bien et du juste, a-t-il pu se livrer à pareilles monstruosités ? Comment a-t-il pu bafouer tous les traités internationaux sur la guerre et ne jamais reconnaître ses torts, même du bout des lèvres ? Tous les recours auprès des juridictions américaines pour obtenir réparation des préjudices subis ont été rejetés. Les 70 000 vétérans atteints dans leur chair ne reçurent en compensation que des indemnisations dérisoires (de 250 à 13 000 dollars). Pire, cette horrible méthode de défoliation ne fut pas unique. Des millions de palmiers dattiers subirent le même sort pendant la guerre d’Irak tout comme des milliers d’hectares de jungle en Colombie. L’ouvrage est illustré par de très nombreuses photos dont la vision est à déconseiller aux âmes sensibles. Le lecteur ressort de cette lecture d’autant plus révolté et écœuré qu’il sait que ce véritable crime contre le génome humain signé JFK n’est pas près d’être sanctionné…
4,5/5
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07/01/2022
Poèmes pour petits et grands (171)
Mon pays m'a fait mal
Mon pays m’a fait mal par ses routes trop pleines,
Par ses enfants jetés sous les aigles de sang,
Par ses soldats tirant dans les déroutes vaines,
Et par le ciel de juin sous le soleil brûlant.
Mon pays m’a fait mal sous les sombres années,
Par les serments jurés que l’on ne tenait pas,
Par son harassement et par sa destinée,
Et par les lourds fardeaux qui pesaient sur ses pas.
Mon pays m’a fait mal par tous ses doubles jeux,
Par l’océan ouvert aux noirs vaisseaux chargés,
Par ses marins tombés pour apaiser les dieux,
Par ses liens tranchés d’un ciseau trop léger.
Mon pays m’a fait mal par tous ses exilés,
Par ses cachots trop pleins, par ses enfants perdus,
Ses prisonniers parqués entre les barbelés,
Et tous ceux qui sont loin et qu’on ne connaît plus.
Mon pays m’a fait mal par ses villes en flammes,
Mal sous ses ennemis et mal sous ses alliés,
Mon pays m’a fait mal dans son corps et son âme,
Sous les carcans de fer dont il était lié.
Mon pays m’a fait mal par toute sa jeunesse
Sous des draps étrangers jetée aux quatre vents,
Perdant son jeune sang pour tenir les promesses
Dont ceux qui les faisaient restaient insouciants,
Mon pays m’a fait mal par ses fosses creusées
Par ses fusils levés à l'épaule des frères,
Et par ceux qui comptaient dans leurs mains méprisées
Le prix des reniements au plus juste salaire.
Mon pays m’a fait mal par ses fables d’esclave,
Par ses bourreaux d’hier et par ceux d’aujourd’hui,
Mon pays m’a fait mal par le sang qui le lave,
Mon pays me fait mal. Quand sera-t-il guéri ?
(Robert Brasillach)
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