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06/06/2021

Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos (Christian Combaz)

Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos.jpgPeut-on parler comme un certain chroniqueur d’un suicide français ? Christian Combaz le conteste. Il ne faudrait pas confondre suicide et assassinat. Le titre de l’ouvrage avec l’image du poignard en est la plus belle illustration. Mais qui a tenu le poignard ? Qui nous a fait basculer d’une France traditionnelle, fidèle à ses valeurs dans une Hexagonie sans foi ni loi, ouverte à tous les vents mauvais du libéralisme et du tiers-mondisme ? La décadence que nous connaissons depuis une quarantaine d’années, l’affaiblissement, l’appauvrissement généralisé ont des causes. De nouvelles élites sorties d’Auteuil-Neuilly-Passy ont remplacé les anciennes. La France de papa a peu à peu disparu, ringardisée, mise au rencart avec ses bérets, bignous, fest-noz et autres petit salé aux lentilles. L’esbroufe, la démagogie, le juridisme, les indignations à géométrie variable, la pensée unique, les politiques de la dette et la négation du réel ont prédominé par la simple volonté des dirigeants, des artistes « engagés », des médias et contre celle du peuple, des petites gens à qui jamais on ne demande l'avis. D’ailleurs quand un référendum (2005) ne convient pas au pouvoir, on n’en tient pas compte. Dans sa vie d’écrivain, Combaz a côtoyé nombre de puissants de la littérature et de la politique. Il nous raconte cette lente mise à mort.

« Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos » relève plus du témoignage que du pamphlet ou même du simple essai politique dans la mesure où l’auteur parle beaucoup de lui, de sa carrière contrariée car ses livres trop intimistes, trop remplis de valeurs ou d’idées ne cadrant pas avec la pensée unique lui ont valu d’être classé à droite et peu à peu d’être rejeté par le milieu. Pour survivre, il dut traduire nombre de « blockbusters » américains qu’il exècrait. Il fut un temps directeur de l’Institut culturel français de Milan puis du centre culturel de Saragosse, lieux où il découvrit qu’on y faisait la promotion d’auteurs sans talent mais dans la ligne grâce à l'argent du contribuable. Ce petit livre roboratif est un régal pour l’esprit ne serait-ce que pour les portraits au vitriol de tous les présidents de la république depuis Mitterand. Celui de Macron, psychopathe gérontophile et pervers narcissique est particulièrement travaillé. Ceux de Fabius, d'Attali, de BHL et de Ségolène Royal ne sont pas mal non plus. Et si les politiques en prennent pour leur grade, les « intellectuels », autres grands coupables, ont aussi droit à leur volée de bois vert. (Jean-Edern Hallier, Semprun, Roberts, François-Marie Bannier, Houellebecq, Bergé et tant d’autres). Rares sont ceux qui échappent à la sainte colère de Combaz. Qui aime bien châtie bien ! On comprend que l’éditeur se soit défilé à quelques jours de l’élection de Macron.

4,5/5

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05/06/2021

Pensées plus ou moins correctes (231)

Chamfort.jpgSUCCES

« Les succès produisent les succès comme l’argent produit l’argent. »

(Chamfort)

« Il s’était fait lui-même et ne devait à personne le moindre merci pour son manque de succès. »

(Joseph Heller)

« Le succès, c’est uniquement une question de chance. Tous les ratés vous le diront. »

(Earl Wilson)

« Ce qui fait le succès de quantités d’ouvrages est le rapport qui se trouve entre la médiocrité des idées de l’auteur et la médiocrité des idées du public. »

(Chamfort)

SUEUR

« On essuie la sueur avant de trouver des merveilles. »

(Proverbe africain)

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04/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (55)

Les bèles et les rebelles.jpg

08:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

03/06/2021

Les dieux du fleuve (Philip José Farmer)

Les dieux du fleuve.jpgEn compagnie de Yeshua, un Juif qui prétend avoir été le Christ et de sa compagne Bithniah, Tom Mix a réussi à échapper aux hommes du terrible Kramer surnommé « Tapedur », cruel potentat qui les avait réduits en esclavage. Ils se réfugient dans la Nouvelle-Albion, auprès de son chef Stafford, lequel envisage d’organiser bientôt une attaque du Doucevolents, histoire de prendre Kramer de vitesse et de l’empêcher d’étendre sa dictature sur toutes les principautés environnantes. Malheureusement, les Albionais sont battus. Tom Mix et Yeshua sont capturés. Kramer leur réserve une mort cruelle : ils seront brûlés vifs !… Huit ressuscités sous les ordres de Burton se sont rendus maîtres de la Tour des Ethiques après la mort de Loga. Ils commencent à se faire obéir des ordinateurs qui gèrent toute la logistique de la planète. Ils veulent reprendre à leur compte le processus de résurrection. Mais cela pose divers problèmes…

« Les dieux du fleuve » est le cinquième et dernier tome de la saga de science-fiction « Le fleuve de l’éternité ». Composé de deux parties (« Ainsi meurt toute chair » et « Les dieux du fleuve »), sa lecture est un peu moins laborieuse que celle des trois précédents. Philip José Farmer a voulu creuser un peu plus la biographie et la personnalité de certains de ses personnages, non sans avoir rappelé toute leur histoire en fin de volume. Le lecteur pourra éprouver un certain plaisir à découvrir le personnage hors normes d'Aphra Behn, première femme de lettres ayant vécu de sa plume en Grande-Bretagne. Il découvrira également une thèse historique intéressante sur Jack l’éventreur et pourra s’étonner de l’évolution paradoxale de Yeshua qui ne croit plus en Dieu et préférerait disparaître définitivement plutôt que d’aller au paradis ! Le pauvre est devenu dépressif, athée et totalement matérialiste ! Nul doute que Farmer a profité de ces « bonus » pour nous glisser quelques-unes de ses idées personnelles. On n’est pas forcé de partager toutes ces théories très à la mode dans les années 60/70, mais qui ont quand même pris un léger coup de vieux !

4/5

08:31 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/06/2021

Montburgonde (Roman)

09:16 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (54)

L'esclavage macron.jpg

08:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

31/05/2021

Le labyrinthe magique (Philip José Farmer)

Le labyrinthe magique.jpegRessuscité dans le monde du Fleuve Eternité, Hermann Goering ressent le besoin de se racheter de son passé nazi. Il s’est converti dans l’Eglise de la Seconde Chance. Il est même devenu missionnaire pour le compte de son fondateur, La Viro ou Gillot de son véritable nom. C’est un métis de père canadien francophone et de mère peau-rouge. Lui aussi a pu rencontrer un Ethique qui l’a un peu initié aux mystères de la planète. Tout serait parti de la volonté d’extra-terrestres disposant de moyens techniques et de connaissances scientifiques sans commune mesure avec celles des humains. « L’aménagement de ce monde et votre rappel à la vie ont exigé à eux seuls, la mise en œuvre de moyens qui dépassent votre imagination », lui a-t-il dit. Mais quel est le but véritable de cette expérimentation ? Les humains s’inquiètent d’autant plus que tous les champignons distributeurs de nourriture d’une des rives du fleuve ne fonctionnent plus et que les résurrections successives ou à répétition semblent avoir cessé. Pour eux, il est grand temps d’agir…

« Le labyrinthe magique » est le quatrième et avant-dernier tome de la saga de science-fiction historico-philosophique « Le Fleuve de l’Eternité ». La lassitude et même une certaine forme d’ennui peuvent gagner le lecteur qui a patienté jusque-là pour avoir la clé de l’énigme. Le premier tiers du livre n’est qu’un long rappel des épisodes précédents. Puis l’action reprend avec une nouvelle bataille navale, de nouveaux combats aériens et une troisième prise d’assaut de la fameuse Tour des Ethiques. Pour ne pas déflorer la chute de cette histoire qui aurait très bien pu ne comporter qu’un seul et unique volume, nous nous contenterons de dire qu’elle est fort décevante et qu’elle n’a rien de magique et encore moins de mystique ou de philosophique. Farmer n’a pas su s’extraire d’un matérialisme plat avec une histoire controuvée de dissidence au sein des Ethiques doublée d’une affaire d’ordinateur aussi mourant que capricieux, histoire de ménager un relatif suspens. Il va falloir pas mal de patience et même une certaine forme de masochisme pour s’infliger le 5ᵉ et dernier tome !

3/5

09:08 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1)

30/05/2021

Les bons samaritains (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen" disponible version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

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29/05/2021

Mougeons, moutruches et muselières (53)

La planète TAIRE.jpg

08:30 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

27/05/2021

Poèmes pour petits et grands (149)

Paul Vincensini.jpgToujours et Jamais

 

Toujours et Jamais étaient toujours ensemble

Ne se quittaient jamais

On les rencontrait

Dans toutes les foires

On les voyait le soir traverser le village

Sur un tandem

Toujours guidait

Jamais pédalait

C’est du moins ce qu’on supposait

Ils avaient tous les deux une jolie casquette

L’une était noire à carreaux blancs

L’autre blanche à carreaux noirs

À cela on aurait pu les reconnaître

Mais ils passaient toujours le soir

Et avec la vitesse

Certains les soupçonnaient

Non sans raison peut-être

D’échanger certains soirs leurs casquettes

Une autre particularité

Aurait dû les distinguer

L’un disait toujours bonjour

L’autre toujours bonsoir

Mais on ne sut jamais

Si c’était Toujours qui disait bonjour

Ou Jamais qui disait bonsoir

Car entre eux ils s’appelaient toujours

Monsieur Albert, Monsieur Octave.

 

(Paul Vincensini)

09:14 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)