Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/07/2021

Poèmes pour petits et grands (154)

La fauvette

 

On n’a qu’une vie

Pour entendre pousser l’herbe

Qu’une vie, qu’une vie

Pour n’en rien faire ou la perdre.

 

On n’a qu’une vie

Pour trouver la belle au bois

Qu’une vie, qu’une vie

Pour porter sa part de croix.

 

On n’a qu’une vie

Pour se tailler un empire

Qu’une vie, qu’une vie

À donner pour un sourire.

 

On n’a qu’une vie

Pour mériter le bonheur

Qu’une vie, qu’une vie

Pour chanter l’épine en fleur.

 

(Pierre Mathias)

09:04 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/07/2021

Georges Carpentier, l'incroyable destin d'un boxer devenu star (Stéphane Hadjeras)

Georges Carpentier.jpgGeorges Carpentier, né à Liévin dans une modeste famille de mineurs le 12 janvier 1894 et mort à Paris le 27 octobre 1975, fut le premier boxeur professionnel français remporter le titre de champion du monde de boxe anglaise. Champion de France professionnel à de multiples reprises, il s’imposa avant la Première Guerre mondiale comme champion d’Europe des poids lourds. Sergent aviateur pendant la Grande Guerre, il fut blessé avant de réintégrer la vie civile. En 1919, « le grand Georges » marqua l’histoire du sport français. En Grande-Bretagne et aux États-Unis, il fut même célébré comme le symbole d’une France à son apogée sportif. Sa victoire par KO contre Battling Levinsky le 12 octobre 1920 à Jersey City aux États-Unis lui permit de conquérir le titre de champion du monde. Son combat perdu sans démériter face à Jack Dempsey l’année suivante renforça sa légende et lui offrit une notoriété mondiale. Mais ce revers marqua le déclin de son exceptionnelle carrière, ponctuée par la perte de ses titres au profit de Battling Siki sur une controversée bien qu’incontestable défaite. S’il prouva jusqu’au bout qu’il restait un champion hors du commun, notamment lors de sa défaite pleine de panache face à Gene Tunney, il dut mettre un terme à sa carrière en 1926.

Cette biographie d’un boxeur devenu star au tout début de l’autre siècle est d’une grande qualité (l’abondance de notes et la dizaine de pages de sources sans parler du tableau exhaustif des combats en fin de volume en attestent) et d’un abord facile et agréable en raison du style fluide de l’auteur et de l’intérêt de l’histoire elle-même. Cet ouvrage ne se lit pas, il se dévore comme un roman. Il vient à point nommé dans une époque désenchantée où le souvenir de ce héros exceptionnel qui déplaça les foules et souleva l’enthousiasme de millions d’amateurs des deux côtés du Channel et de l’Atlantique ne donne lieu qu’à quelques noms de rues, de gymnases et autres salles de boxes. Le lecteur de ce bel ouvrage illustré de plusieurs photos d’époque apprendra également beaucoup de choses sur le personnage exceptionnel, sur sa carrière cinématographique, sur sa conduite courageuse comme pilote d’avion pendant la première guerre mondiale et sur sa reconversion dans le monde du music-hall et dans son bar parisien. Parti du plus bas de la société, le p'tit gars de Liévin réussit, grâce à sa technique pugilistique hors pair et à son courage remarquable, à monter jusqu’au sommet de la société. Il côtoya bien des grands de ce monde. Preuve que l’ascenseur social ne fut pas toujours en panne !

4,5/5

09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/07/2021

Pensées plus ou moins correctes (235)

Ford.jpg« Si le peuple comprenait notre système bancaire et monétaire, il y aurait une révolution avant demain. »

(Henry Ford)

« S’il n’y avait pas de dettes dans le système, il n’y aurait aucun argent. »

(Marriner S. Eccles)

« Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés, non par la conviction et le vote de la majorité, mais par l’opinion et la force d’un petit groupe dominant. »

(Woodrow Wilson)

08:51 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

14/07/2021

Mougeons, moutruches et muselières (67)

Je sauve des vies je donne.jpg

09:06 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

13/07/2021

Garrett, détective privé / T1 La belle aux bleus d'argent (Glen Cook)

La-Belle-aux-bleus-dargent_3939.jpegUn matin de gueule bois, Garrett, détective privé, est réveillé en sursaut par de violents coups frappés à sa porte. Ce sont les Tate accompagnés de Rose, jeune cliente plutôt teigneuse, qui insistent pour qu’il prenne en charge une affaire délicate : retrouver Kayanne Kronk, la maîtresse de Denis, leur oncle défunt et ancien compagnon d’armes de Garrett pour que celle-ci puisse hériter d’une fortune colossale. L’ennui, c’est qu’elle se cache quelque part dans le Cantard, région particulièrement dangereuse où elfes, gnomes, grolls, vampires et autres centaures se livrent une guerre interminable et sans merci. Heureusement, Garrett pourra être aidé dans sa quête par l’homme mort, les géants triplés et quelques autres étranges personnages aussi vilains qu’efficaces !

Ce premier épisode des aventures de « Garrett, détective privé » relève du monde de la fantaisie humoristique. D’une grande simplicité, l’intrigue repose entièrement sur la recherche d’une personne qu’on ne trouve qu’en toute fin, une sorte d’Arlésienne perdue dans le désert. Les combats ne manquent pas, tout comme les rencontres de personnages inquiétants tels les zombies de la fin. Tout le plaisir de la lecture repose sur le ton humoristique, un brin décalé, « so british » de Cook, ce qui est assez étonnant pour un Américain. L’ensemble est distrayant et de lecture facile, mais de là à comparer Cook à Pratchett et à Chandler, comme le prétend la quatrième de couverture, il y a un gouffre qu’on nous permettra de ne pas franchir.

4/5

09:01 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

12/07/2021

Le mammouth m'a tué (Témoignage)

09:04 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/07/2021

L'histoire de John Law (Pierre Jovanovic)

L'histoire de John Law.jpgFils d’un orfèvre écossais, le jeune John Law commence par mener une vie dissolue de joueur particulièrement chanceux. Il doit quitter l’Angleterre suite au décès d’un noble qu’il combattit en duel. Il voyage un peu partout en Europe en accumulant les conquêtes féminines et les gains sur les tables de jeux. S’inspirant de la réussite du commerce hollandais, il imagine un système financier qui doit doper les économies par la création monétaire ab nihilo, le papier monnaie. Et le 2 mai 1716, le Régent l’autorise par un édit officiel à créer une banque de crédit ne reposant que sur les fonds personnels de Law (6 millions de livres soit 48 millions d’euros) divisés en 1200 actions de 5000 livres chacune (40 000 euros). Puis il prend le contrôle de la Compagnie des Indes en mettant peu à peu en vente les actions. Rue Quicampoix, la folie spéculative s’empare de Paris. Tout le monde veut investir. La valeur des actions monte en flèche. Jusqu’au jour où les gens commencent à vouloir « réaliser », c’est-à-dire vendre pour récupérer leur gain. Le cours s’effondre. La défiance s’installe. Law a beau vouloir prendre des mesures autoritaires pour soutenir le papier, rien n’y fait, c’est le commencement de la fin, l’effondrement du « Système » et la fuite à l’étranger pour échapper à la colère de tous les porteurs floués…

« L’histoire de John Law » est un essai historique d’assez bonne qualité sur un personnage atypique, génie mathématique qui sut intéresser le Régent, homme friand de nouveauté et toujours à la recherche de n’importe quel moyen pour renflouer les caisses de l’État, mises à mal par les guerres de Louis XIV. Law ne tira aucun profit de ses opérations financières. Ses biens furent saisis. Il mourut dans la misère. Le principal intérêt de ce livre réside dans le parallèle que le lecteur peut faire avec les réalités économiques actuelles, les risques de la planche à billets, des bulles financières et autres cycles inflation/déflation/hausse des prix et ruine des petits porteurs pendant que des fortunes se bâtissent en un temps record. Et rien n’a changé sous le soleil, les banquiers ont juste « amélioré » (comprendre « aggravé ») le système Law. La fin, signée Adolphe Thiers, est particulièrement intéressante en raison du parallèle qu’il fait entre Law, la crise des assignats et la débâcle de la Banque d’Angleterre au XVIIIè. Seule faiblesse du livre un peu trop de répétition des évènements, avec rappel des épisodes précédents presque à chaque chapitre.

4/5

08:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

10/07/2021

Chat perché (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

08:15 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/07/2021

Mougeons, moutruches et muselières (66)

Rancourt imaginez.jpg

09:05 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1)

08/07/2021

Entretiens avec un ermite de la Sainte Montagne sur la prière du cœur (Hiérothée Vlachos)

Entretien avec un ermite.jpgQu’est-ce que « la prière du cœur », appelée également « prière de Jésus » ? Un peu à la manière des « Ave Maria » catholiques, il s’agit pour les orthodoxes de répéter la courte supplication suivante : « Seigneur Jésus, fils du Dieu vivant, prends pitié de moi, pêcheur ». Pour le néophyte qui vient l’apprendre d’un moine du mont Athos, c’est ni plus ni moins que le « battement mystique de notre cœur », la voie magistrale de progression vers une spiritualité menant à l’illumination et l’un des piliers fondamentaux de la mystique orthodoxe. Elle permet une montée en puissance sur la voie de l’ascétisme, une purification de la partie passionnelle de l’âme, une acquisition de l’infaillibilité et une participation à la vie de la bienheureuse Trinité à condition de respecter un certain nombre d’obligations. Vivre dans la triple pauvreté, matérielle (dénuement physique), spirituelle (obéissance) et corporelle (chasteté). Toujours rechercher le silence et le recueillement. Dieu ne peut pas s’exprimer dans le bruit et l’agitation. Ne pas chercher à brûler les étapes. Faire preuve de patience et d’humilité en toutes choses. Et être toujours accompagné d’un père spirituel pour vous aider à discerner le bien du mal, les manifestations divines des agissements du malin.

Ces entretiens sont un traité de spiritualité et de mysticisme de très haut niveau. Ils pourraient représenter le dernier volet d’une quadrilogie formée avec trois autres ouvrages traitant du même sujet par d’autres aspects : « Le pèlerin russe », « Petite philocalie de la prière du cœur » et « Paroles des Anciens, apophtegmes des pères du désert », tant ces textes sont voisins ou complémentaires. Celui-ci n’a pas la fraicheur naïve du pèlerin, mais il permet de mieux comprendre sa démarche. Et, comme les deux derniers, il regorge de citations de saints orthodoxes et de pères du désert, ces premiers ermites, moines et ascètes qui se réfugièrent dans les déserts du Moyen-Orient pour mieux se rapprocher du Créateur. Même si cette voie semble difficile, la lecture et la compréhension de la méthode ne l’est pas, ce qui est souhaitable dans le cadre d’un ouvrage de vulgarisation qui peut intéresser chercheurs de vérité, théologiens et amateurs de spiritualité, lesquels d’ailleurs ne manqueront pas de relever toutes les similitudes avec les voies de méditation et d’illumination orientale.

4/5

08:30 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)