17/09/2021
Poèmes pour petits et grands (160)
Le petit train
Le petit train roule et serpente
Après avoir quitté Crouy
Il s’attarde sur une pente
Et siffle d’un air réjoui.
Il s’essouffle, il reprend haleine
Dans une gare au toit rosé,
Puis repart à travers la plaine
Après s’être un peu reposé…
Pour traverser quelque village
Dans lequel chante l’angelus,
Il se livre au vagabondage
Et fait des crochets imprévus…
Il longe les berges de l’Aisne,
Coupe un potager, saute un pont ;
Souvent un rameau de troène
Caresse le toit d’un wagon…
Il suit de si près la rivière
Qu’il se reflète dans ses eaux
Et qu’on pourrait, par la portière,
Faire des gerbes de roseaux.
Lorsque la station prochaine,
Tout à l’heure on l’aura quitté,
Il s’éloignera dans la plaine
Comme un jouet bien remonté.
(Raymond Genty)
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16/09/2021
Mougeons, moutruches et muselières (85)
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15/09/2021
Pensées plus ou moins correctes (241)
« Prends le temps de vivre, car le temps passe vite et ne revient jamais. »
« Il faut prendre le temps comme il vient. »
« Le temps dévore tout. »
« Le temps est un grand maître. »
« Les temps sont mauvais », disent les hommes. Vivons bien et les temps seront bons : nous sommes les temps. »
« Il y a un moment pour chaque chose sous les cieux.
Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir.
Un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté,
Un temps pour tuer et un temps pour soigner,
Un temps pour démolir et un temps pour bâtir,
Un temps pour pleurer et un temps pour rire,
Un temps pour gémir et un temps pour danser,
Un temps pour jeter des pierres et un temps pour les ramasser,
Un temps pour embrasser et un temps pour se quitter,
Un temps pour chercher et un temps pour perdre,
Un temps pour garder et un temps pour jeter,
Un temps pour déchirer et un temps pour coudre,
Un temps pour se taire et un temps pour parler,
Un temps pour aimer et un temps pour haïr,
Un temps pour la guerre et un temps pour la paix. »
(L’Ecclésiaste)
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14/09/2021
La vie, l'univers et le reste (Douglas Adams)
Comme tous les matins depuis quatre ans, Arthur Dent se réveille en poussant un cri d’horreur dans sa caverne, sise au beau milieu d'Islington. Il a perdu de vue son ami et complice Ford Perfect. Et voilà qu’apparait un long vaisseau spatial argenté d’où descend un être étrange appelé Wowbagger l’Infiniment Prolongé, qui s’approche de lui juste pour lui lancer : « Vous êtes un ringard ! Un vrai trou du cul ! » avant de tourner casaque, de remonter dans son vaisseau et de repartir dans l’espace laissant un Arthur Dent complètement abasourdi d’une telle apparition. Peu après, c’est au tour de Ford Perfect de réapparaitre. Il explique que pendant quinze jours, il a décidé d’être un citron et de s’amuser à faire des plongeons dans un lac qui s’imaginait être rempli de gin-tonic…
On l’aura compris avec ce résumé, « La vie, l’univers et le reste » est un roman humoristique tout aussi dingue et barré que tous les autres de la trilogie en cinq volumes H2G2. Même si cette pochade se lit avec un certain plaisir, au fil des volumes, une légère lassitude commence à s’installer sournoisement. Douglas Adams est bien un maître de l’humour british, constitué d’une accumulation d’absurdités, de « nonsense » et de dérision vaguement philosophique. L’ennui, c’est qu’il recourt toujours aux mêmes procédés et que les intrigues manquent de consistance. Après tout, le but n’est pas de raconter une histoire, mais de divaguer au fil de la plume et des délires de l'auteur. Le lecteur suit ou ne suit pas, s’en amuse ou pas. On sourit parfois, mais on commence à rire de moins en moins. Dommage.
3/5
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13/09/2021
Mougeons, moutruches et muselières (84)
08:47 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2021
Lollyblog (Nouvelles)
Ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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11/09/2021
Africa Trek 2 (Sonia & Alexandre Poussin)
Au pied du Kilimandjaro, le couple de marcheurs au long cours a déjà parcouru plus de 7000 km et il leur en reste autant devant eux. Plus de routes, plus de chemin, plus rien, juste le domaine des Masaïs, du moins ceux qui vivent encore vraiment libres, avec leurs troupeaux, dans leurs enkaïs, sorte de villages de cases clos par une enceinte d’épineux tressés. Les autres sont en représentation pour les touristes. On raconte à tort que les authentiques boivent le sang à la jugulaire de leurs taureaux. En fait, cela ne se pratique plus que dans certains rituels très rares, les Masaïs authentiques étant plutôt végétariens. L’initiation des jeunes consiste à essayer de trucider un ou deux lions à l’aide d’un casse-tête ou d’une lance. Dans le Rift du Ngorongoro, le danger est partout présent. En plus des lions, il y a les serpents et les hippopotames qui chargent facilement. Sonia et Alexandre échapperont presque par miracle à plusieurs attaques, ce qui ne sera pas le cas d’un couple d’Allemands dont la femme sera grièvement blessée, ni celle d’un couple d’Anglais attaqués et battus à mort par des bandits juste pour les dépouiller. Mais heureusement, nos deux marcheurs auront la chance de croiser la route d’un grand nombre de bons samaritains qui leur sauvèrent la mise à de nombreuses reprises…
« Africa Trek 2 » est la deuxième partie d’un récit de voyage absolument passionnant. Quel courage et quelle persévérance fallut-il à ce jeune couple pour parvenir à réaliser pareil exploit ! Chaque pays, presque chaque kilomètre présenta son lot de souffrances. L’accueil des populations souvent généreux eut quelques exceptions qui confirmèrent la règle. Je ne citerai que la traversée de l’Ethiopie qui fut marquée par des attaques permanentes de bandes d’enfants haineux leur lançant des pierres et les chassant de tous les villages qu’ils traversaient juste parce qu’ils étaient blancs ! Celle de l’Egypte ne fut pas non plus une partie de plaisir, car ils furent contraints de subir en permanence une escorte policière fort pesante qui utilisa même un engin blindé pour les accompagner. Plusieurs pages sont consacrées à présenter la liste de tous les hôtes et hôtesses qui les accueillirent, souvent des congrégations religieuses, des prêtres, des pasteurs, des popes et des imams, mais aussi de petites gens pauvres mais généreux. Livre intéressant pour les amateurs de voyage à pied, dernière véritable aventure humaine, et de grands espaces.
4/5
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10/09/2021
Dorian Evergreen (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"
version papier
http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...
version ebook
https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...
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09/09/2021
Le dernier restaurant avant la fin du monde (Douglas Adams)
Éternelle menace pour les voyageurs galactiques, le capitaine vogon Prostetnic Jeltz du Conseil de planification hyperspatiale n’est pas quelqu’un dont il soit souhaitable de croiser la trajectoire. Son dernier exploit en date a été de démolir la prétendue planète Terre. Malheureusement le vaisseau spatial « Le cœur en or » avec ses propulseurs à générateurs d’improbabilité infinie est dans son collimateur. À son bord, Zaphod Beeblebox, ex-président de la galaxie et voleur de l’engin en question, Arthur Dent qui recherche désespérément une tasse de thé digne de cette dénomination auprès d’une machine qui ne produit que d’improbables breuvages, Ford et Marvin, le robot dépressif. En fait rien ne va vraiment bien à bord. Ainsi, l’ascenseur auquel on demande de monter ne désire que descendre, sans parler des mille et unes autres choses qui ne fonctionnent jamais comme il faudrait.
« Le dernier restaurant avant la fin du monde » est en quelque sorte la suite du « Guide du voyageur galactique », toujours dans la science-fiction déjantée et parodique. L’intrigue n’a qu’une importance secondaire. Elle fonctionne toujours un peu sur le même schéma. Les héros sont en permanence à une minute ou deux d’une catastrophe imminente dont ils n’ont pas la moindre chance de se sortir vivants. Cela n’empêche pas Adams de digresser sur toutes sortes de sujets plus futiles ou plus légers les uns que les autres. Si l’on se laisse prendre au jeu du « nonsense » et de l’humour anglais, on peut se laisser entrainer et bien apprécier. L’ennui, c’est que la technique tourne un peu au procédé redondant qui peut même finir par sembler lourd, ce qui est un comble pour un humour réputé « fin ». Mais l’ennui finit toujours par naître de la répétition.
4/5
08:27 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2021
Mougeons, moutruches et muselières (83)
08:44 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)