25/10/2021
Pensées plus ou moins correctes (245)
TOURMENT
« Il est indigne des grandes âmes de faire part des tourments qu’elles éprouvent. »
(Joseph Joubert)
TRADITION
« La tradition, c’est une statue qui marche. »
(Jean Cocteau)
« Les traditions — comme les femmes — sont faites pour être à la fois respectées et bousculées. »
(Jean d’Ormesson)
« La plus haute tâche de la tradition est de rendre au progrès la politesse qu’elle lui doit et de permettre au progrès de surgir de la tradition comme la tradition a surgi du progrès. »
(Jean d’Ormesson)
« La véritable tradition, ce n’est pas de refaire ce que d’autres ont fait, mais de retrouver l’esprit qui a fait ces choses et qui en ferait d’autres dans d’autres temps. »
(Paul Valéry)
« La tradition n'est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu. »
(Gustav Mahler)
TRAGEDIE
« La pire des tragédies ce n’est pas de mourir jeune, c’est de vivre jusqu’à 75 ans sans avoir jamais vraiment vécu. »
(Martin Luther King)
TRAHIR
« On ne trahit bien que ceux qu’on aime. »
(Maurice Sachs)
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24/10/2021
Industrie vaccinale (Marc Vercoutère)
À chaque crise sanitaire, l’OMS s’appuie sur des experts en statistiques, en catastrophisme et en marketing pour faire appliquer le principe de précaution surtout par les pays riches. Elle reprend toutes les théories prédictives les plus alarmistes du CFR ou autres. Ainsi, nous avait-on prédit 500 000 morts en France pour la grippe aviaire. Ils se résumèrent à quelques cas. Le gouvernement fédéral américain octroya la bagatelle d’un milliard de dollars à cinq entreprises pharmaceutiques pour qu’elles produisent un vaccin contre ladite grippe. L’ennui, c’est que de nombreux experts estiment qu’aucun vaccin ne peut être vraiment efficace contre un virus capable de muter sans cesse. Fin avril 2009, avec l’arrivée de la grippe porcine (H1N1), on a les prescriptions systématiques de Tamiflu, puis la vaccination de masse. Les usines tournent à plein régime. Bachelot commande 90 millions de doses pour la France. Une bonne partie sera recyclée en Afrique. Quand on sait que l’immunité naturelle est de très loin supérieure à l’immunité artificielle, on est en droit de se demander si elle ne devrait pas être privilégiée et si d’autres voies thérapeutiques que ces inoculations ne pourraient pas être envisagées.
« Industrie vaccinale » est un essai médical de haut niveau, fort bien argumenté, sourcé et étayé, qui retrace l’histoire des pandémies (à l’exception de celle que nous vivons encore aujourd’hui). Il n’est pas inintéressant de se replonger dans cette très longue liste. Depuis quelques dizaines d’années, nous avons eu droit au SRAS, à la grippe A H5N1, à la grippe A H1N1, au syndrome de la guerre du golfe et à de multiples scandales comme ceux de la Thalidomide, du Vioxx, du Prozac, des statines, des hormones de croissance, du vaccin contre l’hépatite B ou du Régent. À chaque fois, c’est le même scénario, le même narratif. Des médecins de plateau télé, pourris de conflits d’intérêts, pour ne pas dire corrompus par Big Pharma, viennent faire la publicité du nouveau produit et quelque temps plus tard, on s’aperçoit qu’il provoque des effets secondaires plus ou moins néfastes. Peu importe les dégâts causés, l’industrie pharmaceutique se sera gavée. À elle, les bénéfices, à nous, les risques. Ouvrage intéressant bien qu’un peu aride (un glossaire de termes techniques en fin de volume aide à la compréhension). À conseiller à tous ceux qui cherchent à mieux comprendre ce que nous vivons. Il est toujours bon de prendre un peu de recul historique.
4/5
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23/10/2021
Mougeons, moutruches et muselières (95)
08:31 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2021
Bienvenue sur Déliciosa (Roman)
Ouvrage disponible version ebook
https://www.amazon.fr/Bienvenue-sur-D%C3%A9liciosa-Bernar...
version papier
http://www.thebookedition.com/fr/bienvenue-sur-deliciosa-...
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21/10/2021
Un été en roulotte (Jean-Côme Noguès)
Marguerite et Augustin, couple de retraités, habitent une vieille maison plutôt vétuste. Un jour, Marguerite entend des craquements sinistres. Elle en parle à Augustin qui n’a rien remarqué. Mais quand quelque chose de grave est sur le point de se produire, elle sent des picotements dans son chignon. Cette faculté étrange de Marguerite permet au couple de sortir précipitamment de leur maison juste avant que celle-ci ne s’effondre. N’ayant plus de toi, ils décident de partir sur les routes de France, à l’aventure, dans une roulotte prêtée par un ami. Elle sera tirée par le cheval Papillon. Et ils emmèneront avec eux la poule Coquille et le chat Mandrin. Mais une présence inquiétante semble les suivre à la trace partout où ils vont…
« Un été en roulotte » est un charmant roman pour enfants ou jeunes ados, mais qui peut parfaitement être lu également par des adultes appréciant les valeurs, la poésie et les histoires pleines de bons sentiments. On ne peut qu’être touché par ce vieux couple qui a tout perdu et qui se lance dans une grande aventure. Ils quittent très vite les routes pleines de véhicules pour aller se perdre dans de petits chemins plus tranquilles. Leur périple les amènent en Auvergne, dans le Jura, les Alpes, le midi, un véritable tour de France. La présence d’animaux facétieux apporte une note de fraicheur qui plaira forcément aux plus jeunes. Et la chute reste dans le ton positif de tout le livre. Si on y ajoute un style agréable, vivant et fluide, on ne pourra que conseiller à tous la lecture de ce joli roman. À noter également les très délicates illustrations de Sylvaine Alloy.
4,5/5
08:49 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2021
La petite Maria (Nouvelle)
Nouvelle extraite de "Lollyblog", ouvrage disponible version papier et e-book
https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...
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19/10/2021
Mougeons, moutruches et muselières (94)
08:29 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
18/10/2021
Le pion blanc des présages (David Eddings)
Le monde était jeune alors, les Dieux vivaient en harmonie et les hommes ne formaient qu’un seul peuple. Aldur le Sage façonna un globe au pouvoir immense, l’Orbe. Mais Torak, le dieu jaloux, s’en empara au prix d’une main et d’un visage brûlé, et plongea l’univers dans le chaos. L’Orbe fut caché. Les dieux se retirèrent et les hommes se divisèrent. De nombreux siècles plus tard. L’Orbe a disparu à nouveau. L’immortel sorcier Belgarath sait que l’avenir de l’humanité repose sur un unique mais très vulnérable pion, le jeune Garion, âgé d’une quinzaine d’années, qu’il avait confié des années plus tôt à Dame Pol alors qu’il n’était qu’un nourrisson orphelin. Il n’est donc qu’un petit valet de ferme qui ignore tout de son ascendance et de sa destinée.
« Le pion blanc des présages » est le premier tome d’une trilogie titrée « La Belgariade » relevant des sagas de fantaisie à l'américaine. La quatrième de couverture proclame que cet ouvrage est un « cycle majeur qui trouve sa place aux côtés du « Seigneur des Anneaux ». Cette affirmation demande à être précisée. L’auteur (ou plutôt les auteurs car Eddings a écrit avec son épouse semble-t-il) s’est très largement inspiré du chef-d’œuvre absolu de Tolkien. L’ennui, c’est que l’élève n’arrive pas à la cheville du maître. Il fait du Tolkien sans le souffle, sans la mystique et sans l’esprit ! Par exemple, il a juste remplacé l’anneau magique par une boule magique et le hobbitt par un valet de ferme. Et on pourrait continuer longtemps dans les comparaisons sur les personnages. Le pire vient de la faiblesse de l’intrigue. Il ne se passe pas grand-chose dans ce premier tome. On présente les personnages et on commence une très longue quête de l'Orbe un brin ennuyeuse. Seul point positif : le style est très fluide, ce qui permet une lecture aisée et agréable.
4/5
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17/10/2021
Poèmes pour petits et grands (163)
Embrasse-moi, mon cœur
Embrasse-moi, mon cœur, baise-moi, je t’en prie,
Presse-moi, serre-moi ! À ce coup je me meurs !
Mais ne me laisse pas en ces douces chaleurs :
Car c’est à cette fois que je te perds, ma vie.
Mon ami, je me meurs et mon âme assouvie
D’amour, de passions, de plaisirs, de douceurs,
S’enfuit, se perd, s’écoule et va loger ailleurs,
Car ce baiser larron me l’a vraiment ravie.
Je pâme ! Mon ami ! Mon ami, je suis morte !
Hé ! Ne me baisez plus, au moins de cette sorte.
C’est ta bouche, mon cœur, qui m’avance la mort.
Ôte-la donc, m’amour, ôte-la, je me pâme !
Ôte-la, mon ami, ôte-la, ma chère âme,
Ou me laisse mourir en ce plaisant effort !
(Rémy Belleau)
09:19 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2021
Mougeons, moutruches et muselières (93)
08:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)