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10/09/2022

Les thanatophores (Nouvelle)

Nouvelle extraite de "Dorian Evergreen", ouvrage disponible version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

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09/09/2022

Mougeons, moutruches et muselières (194)

Ilsnous ont menti.jpg

08:22 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/09/2022

La peau de César (René Barjavel)

La peau de César.jpgÀ Nîmes, le commissaire Mary reçoit une lettre anonyme des plus étranges : « Ce soir, les conjurés tueront vraiment César ». Le papier sur lequel les lettres découpées dans un journal ont été collées provient de l’hôtel Imperator, endroit où séjourne une troupe de comédiens professionnels venus interpréter la pièce de Shakespeare « Jules César » dans le cadre d’un festival. Le metteur en scène appelé Bienvenu a reçu le même message. Mary demande à Bienvenu de garder le secret vis-à-vis de la troupe et surtout de Faucon qui joue le rôle de César, histoire de ne pas le déstabiliser. Il exige que deux de ses flics, habillés en soldats romains, montent sur la grande scène des arènes, pour être en mesure d’intervenir facilement et efficacement si la menace n’est ni un simple coup de bluff ni une plaisanterie de mauvais goût…

« La peau de César » est un roman policier de facture assez peu classique avec cette histoire de meurtre prévu pour se dérouler en pleine représentation théâtrale et devant des centaines de spectateurs. Plutôt spécialisé dans la science-fiction, l’anticipation et le fantastique, Barjavel s’y essaie à ce genre assez peu familier pour lui. Le résultat est loin d’être inintéressant. La description qu’il nous livre de la vie quotidienne d’une troupe de comédiens en tournée avec ses intrigues, ses mesquineries et autres rivalités est pleine de vérité. L’auteur ne prend pas la peine d’égarer le lecteur sur plusieurs fausses pistes comme le faisait Agatha Christie et comme le pratiquent toujours des centaines d’autres auteurs. Il laisse le lecteur complètement dans le noir et ne révèle le nom de l’assassin qu’à la toute fin. Cette histoire assez sombre, mais ne tombant pas non plus dans le style « thriller », permet à l’auteur d’aborder certains côtés sombres du mouvement de libération sexuelle des années 60/70 (orgies, pédophilie, drogues et prostitution des actrices pour obtenir un rôle). Un bon polar qui se lit facilement sans être le meilleur titre de Barjavel.

3,5/5

08:26 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

07/09/2022

Poèmes pour petits et grands (195)

 

Alain Bosquet.jpgLa nouvelle guirlande de l’année

 

Janvier pour dire à l’année : « Bonjour ! »

Février pour dire à la neige : « il faut fondre. »

Mars pour dire à l’oiseau migrateur : « Reviens ! »

Avril pour dire à la fleur : « Ouvre-toi ! »

Mai pour dire : « Ouvriers nos amis. »

Juin pour dire à la mer : « Emporte-nous très loin ! »

Juillet pour dire au soleil : « C’est ta saison. »

Août pour dire à l’homme : « Sois heureux d’être homme. »

Septembre pour dire au blé : « Change-toi en or ! »

Octobre pour dire : « Camarades, la liberté. »

Novembre pour dire aux arbres : « Déshabillez-vous. »

Décembre pour dire à l’année : « Adieu et bonne chance ! »

Et douze mois de plus par an,

Mon fils,

Pour te dire que je t’aime.

 

(Alain Bosquet)

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06/09/2022

Mougeons, moutruches et muselières (193)

Rentrée de merde.jpg

08:20 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2022

Pensées plus ou moins correctes (276)

Gustave Le Bon.jpgVOLONTE

« Les volontés précaires se traduisent par des discours, les volontés fortes par des actes. »

(Gustave Le Bon)

« C’est par la volonté que l’intelligence voit se dérouler les phases de la vie. Si la volonté est saine, la vie est juste. »

(Hermès Trismégiste)

« La bonne volonté raccourcit le chemin. »

(Proverbe brésilien)

« Afin d’affirmer qu’un homme est ou a été heureux ou malheureux, sachez la direction qu’a suivi sa volonté. »

(Hermès Trismégiste)

« La volonté de l’homme juste est l’image de la volonté de Dieu, et à mesure qu’elle se fortifie, elle commande aux évènements. »

(Hermès Trismégiste)

« Plus la volonté surmonte d’obstacles, plus elle grandit en puissance. L’espérance doit donc s’unir sans cesse à la foi. »

(Hermès Trismégiste)

« Toute volonté qui lutte contre les décrets divins est réprouvée par l’éternelle raison. »

(Hermès Trismégiste)

« Nulle volonté consciente ne remplacera jamais, à long terme, l’instinct de vie. »

(Carl G. Jung)

« La volonté de créer une humanité unifiée déracinée et simple consommatrice en croyant que cela aplanirait les tensions mondiales est une des pires stupidités de l’occidentalisme capitaliste. »

(Vandana Shiva)

08:50 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/09/2022

Dernière nuit à Soho (Fiona Mozley)

Derniere-nuit-a-Soho_6585.jpgDe nos jours, dans le célèbre mais quelque peu louche quartier londonien de Soho, un vieil immeuble avec un restaurant « français », « Des Sables », avec sa spécialité d’escargots de Bourgogne, un pub, lieu de rattachement de la plupart des personnages, une maison close où travaillent Precious et Tabitha qui vivent et habitent ensemble au dernier étage et jardinent sur le toit alors qu’un couple de SDF, Debbie McGee et Paul Daniels, vivent au sous-sol en compagnie de l’Archevêque, prédicateur un brin illuminé. On peut croiser dans le coin Robert Kerr, ancien homme de main de l’ex-propriétaire des lieux, qui a la jouissance d’un des appartements et reçoit une petite pension pour services rendus, tout comme le distingué Lorenzo, ancien de Cambridge devenu acteur de séries télé, ou comme Jackie Rose, policière qui enquête sur les personnes disparues et les réseaux de trafics sexuels ou comme Bastian, Glenda ou Laura. Ce petit monde se trouve sous la coupe de la jeune Agatha, riche héritière, propriétaire de l’immeuble et de quelques autres, qui vit seule dans un grand manoir avec son Barzoï et le vieux Roster, ancien homme à tout faire de son père. Agatha ne cesse d’intriguer auprès du Maire pour arriver à faire expulser ses locataires et ainsi pouvoir réaliser une belle opération immobilière…

« Dernière nuit à Soho » se veut roman social sur le thème de la « gentrification », autrement dit « la boboïsation » d’un quartier populaire avec les dégâts que cela implique pour les petites gens dont on cherche à se débarrasser. Au fil de très courts chapitres (moins de dix pages environ), Fiona Mosley nous présente un à un toute une galerie de personnages bien pétris d’humanité dans des situations d’une absolue banalité. Elle use et abuse de dialogues assez vivants, mais sans grande originalité, qui peuvent donner une idée de la psychologie des personnages, mais sans vraiment faire avancer l’action. Car au fil de ces pages, il ne se passe quasiment rien, ce qui finit par agacer un brin, jusqu’au final aussi catastrophique que spectaculaire qui détonne complètement. En quatrième de couverture, le lecteur pourra découvrir cette appréciation dithyrambique, à limite de la publicité mensongère : « Un récit éblouissant à la Dickens » (The Guardian). On cherche encore ce qui peut y avoir d’éblouissant dans cette absence d’histoire. Quant au pauvre Dickens, il doit se retourner dans sa tombe ! Pour ne rien arranger, la qualité de l’objet-livre est déplorable. Rien ne tient, les pages se détachent, une à une ou par paquets, au fil de la lecture. Impression désagréable de se retrouver très vite avec un tas de feuilles dans la main au lieu d’un vrai livre ! L’éditrice s’est-elle laissée tenter par l’obsolescence programmée ? L’imprimeur a-t-il mégoté sur la colle ?

3/5

09:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

03/09/2022

Mougeons, moutruches et muselières (192)

Passif judiciaire Pfizer.jpg

08:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

02/09/2022

Assoual (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.thebookedition.com/fr/assoual-p-377414.html

08:24 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/09/2022

Une rose au paradis (René Barjavel)

Une rose au paradis.jpgM et Mme Jonas et leurs deux enfants, Jim et Jif, vivent dans l’Arche, sorte d’immense abri anti-atomique souterrain où ils se sont réfugiés pour tenter de survivre encore pendant une dizaine d’années, aux conséquences des explosions de bombes U ayant ravagé la terre et détruit toute l’humanité. Il s’agit dans un premier temps d’attendre que notre planète se régénère elle-même. Puis, à l’aide des animaux cryogénés et des graines de toutes sortes qu’ils ont avec eux, de tenter de faire revivre notre planète quand ils ressortiront. La petite famille est sous la coupe du concepteur du lieu, le mystérieux Monsieur Gé, être qui leur semble tout-puissant, car il voit tout et entend tout, oligarque plus riche que bien des pays du monde qui a mis des millards dans ce projet. Dans cet environnement artificiel, Jim et Jif, les deux adolescents nés dans l’Arche ignorent tout du ciel, de la terre et même des réalités de la vie naturelle. La puberté aidant, les voilà qui s’initient mutuellement aux jeux de l’amour en toute innocence. Jusqu’au jour où Monsieur Gé convoque la famille pour lui annoncer qu’il y a un gros problème : l’Arche conçue et programmée pour faire vivre cinq personnes va bientôt devoir en supporter six, vu que Jil est tombée enceinte. Va-t-il falloir ouvrir les portes plus tôt que prévu ? Va-t-on devoir liquider quelqu’un ? Et qui choisir ?

« Une rose au paradis » est un roman de science-fiction en forme de parabole inspirée de thèmes bibliques bien connus comme l’Arche de Noé, et le bannissement d’Adam et Eve du jardin d’Eden. D’une manière à la fois ironique et tendre, Barjavel invite son lecteur à réfléchir sur toutes sortes de problématiques posées par le monde moderne. Sera-t-il possible de recréer toute une humanité et toute une civilisation à partir de rien, quand l’homme disposant d’un pouvoir de nuisance absolu aura lui-même entièrement détruit son biotope ? Un monde aussi artificiel que cette Arche ne peut-il se révéler qu’extrêmement fragile ? Il suffit qu’un petit incident se produise quelque part pour que peu à peu tout se dégrade d’une façon inéluctable et d’ailleurs impeccablement décrite. On ne peut que conseiller la lecture de cet ouvrage visionnaire aussi instructif que divertissant, au style vif et agréable, plein de rythme, de rebondissements, d’humour et d’humanité. Un des meilleurs textes du très grand René Barjavel !

4,5/5

08:56 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)