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27/06/2021

Poèmes pour petits et grands (152)

Gamarra.jpgLe moqueur moqué

 

Un escargot se croyant beau,

Se croyant gros, se moquait d’une coccinelle.

Elle était mince, elle était frêle !

Vraiment, avait-on jamais vu

Un insecte aussi menu !

Vint à passer une hirondelle

Qui s’esbaudit du limaçon.

Quel brimborion,

S’écria-t-elle !

C’est le plus maigre du canton !

Vint à passer un caneton.

Cette hirondelle est minuscule,

Voyez sa taille ridicule !

Dit-il sur un ton méprisant.

Or, un faisan

Aperçut le canard et secoua la tête :

Quelle est cette si minime bête

Au corps si drôlement bâti !

Un aigle qui planait leur jeta ces paroles :

Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ?

Qui se moque du précédent

Sera moqué par le suivant.

Celui qui d’un autre se moque

À propos de son bec, à propos de sa coque,

De sa taille ou de son caquet,

Risque à son tour d’être moqué !

 

(Pierre Gamarra)

09:16 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

26/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (61)

2021-05-16 11.23.09.jpg

08:34 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/06/2021

Pensées plus ou moins correctes (233)

Augustin.jpgSUPPORTER

« À force de tout voir, on finit par tout supporter… À force de tout supporter, on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer on finit par tout accepter… À force de tout accepter on finit par tout approuver ! »

(Augustin d'Hippone, philosophe, théologien, 354 – 430)

SUPPRIMER

« Si on commençait par supprimer tous ceux qui ne peuvent respirer que sur une estrade ? »

(Cioran)

SURPRENDRE

« Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental, c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argent, et il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. À force de penser au futur, il ne vit pas au présent et il ne vit donc ni le présent ni le futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu. »

(Dalaï-Lama)

SURVIE

« Si, et il semble que ce soit le cas, nous sommes en passe d’entrer dans une société totalitaire, les valeurs les plus importantes pour la survie de l’être humain authentique seront la déloyauté, le mensonge, la fuite, le faire semblant, l’être ailleurs, la falsification de documents, la fabrication de gadgets électroniques qui surpasseront ceux des autorités. »

(Philip K. Dick)

09:00 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

24/06/2021

Carnets de guerre Covid 19 (Didier Raoult)

Carnets de guerre Covid 19.jpgCes « carnets » sont une simple compilation d’interviews donnés par le célèbre Professeur Raoult, sommité reconnue internationalement et pourtant violemment contestée en France par des médecins de plateaux télés marqués par les conflits d’intérêts, d’articles extraits du bulletin hebdomadaire de l’IHU de Marseille « On a le droit d’être intelligent », de deux rapports pour le Sénat et d’une présentation à l’Assemblée Nationale. Il explique qu’il préfère soigner que faire des prévisions et que pour lui la bonne méthode consiste à dépister, isoler les malades et soigner. Le confinement général d’une population saine ne fait que propager encore plus le virus. La preuve en a été apportée avec les pays qui n’ont pas suivi cette voie et qui ont eu de meilleurs résultats. Son traitement précoce à l’hydroxychloroquine plus azythromycine, a été découvert par les Chinois et non par lui et utilisé avec succès par les trois quarts de la planète. Mais chez nous, on a commencé par classer comme produit toxique un médicament utilisé depuis plus de 70 ans et par des milliards de gens sans le moindre problème. Une étude frauduleuse dans le Lancet ne reposant sur rien de scientifique, a permis au ministre de l’interdire et de favoriser le Remdesivir, médicament moderne, cher et prometteur (surtout pour Big Pharma). Il s’avérera inefficace et même dangereux à terme. Quand le politique se mêle de médecine, la catastrophe est assurée. Il ne restait plus au malade que de rentrer chez lui pour prendre du Doliprane et d’attendre les troubles respiratoires graves pour finir en réanimation…

« Carnets de guerre Covid-19 » peut être considéré comme un essai médical. Il est d’une bonne tenue scientifique, bien sourcé (nombreuses notes et références) mais d’une lecture plutôt laborieuse tant les redites et les redondances sont nombreuses. L’histoire de l’hydroxychloroquine est répétée des dizaines de fois. Compilation rime avec répétition. C’est un peu le principe du genre. Et pour ceux qui s’attendent soit à des révélations (le professeur a soigné nombre de personnalités du Gotha dans la plus totale discrétion alors que les résidents des EHPAD n’avaient droit qu’à une « sédation » pour ne pas dire une « euthanasie » au Rivotril), soit à des prises de positions flamboyantes dignes de l’image de druide tonitruant dont les médias l’ont affublé, ils en seront pour leurs frais. Pas un nom de ministre ou de people et un point de vue calme, posé, raisonné. Pas un mot plus haut que l'autre. On est même un peu déçu qu’il n’aille jamais au bout de ses raisonnements et qu’il se contente de réponses de Normand (bizarre pour un Marseillais…) Exemple : le masque ne sert à rien, mais il est possible qu’il faille le porter quand même juste pour rappeler à la population de garder ses distances. Il n’y a pas lieu de prendre un vaccin expérimental pour une maladie à la létalité si faible et aux variations si nombreuses, mais pourquoi pas… Le professeur le dit lui-même, il ne veut surtout pas passer pour « complotiste ». Le lecteur qui a déjà suivi toute cette affaire et s’est déjà tapé du Covid matin, midi et soir pendant un an et demi, n’apprendra rien de nouveau avec cet ouvrage !

3/5

08:04 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

23/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (60)

Georges-Bernanos-web-42cfe-05e88.jpg

08:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

22/06/2021

Bienvenue sur Déliciosa (Roman)

08:33 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/06/2021

Adolf Hitler ou la vengeance de la planche à billets (Pierre Jovanovic)

Adolf-Hitler-ou-la-vengeance-de-la-planche-a-bille_5198.jpgComment un personnage aussi obscur qu’Adolf Hitler, peintre sans talent et quasi clochard, a pu se hisser jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir grâce aux banquiers qui ont fabriqué sans interruption de la fausse monnaie et comment l’Histoire officielle a été ré-écrite pour effacer leur rôle dans le déclenchement de la seconde guerre mondiale et de l’Holocauste. Le traité de Versailles ayant obligé l’Allemagne à indemniser les vainqueurs pour dommages de guerre, très vite les montants demandés en or devinrent insupportables. Les banques se mirent alors à faire fonctionner la planche à billets, ce qui entraina une inflation record (le dollar passa de 4 marks à 176 000 marks et plus), un chômage de masse, la misère généralisée, les suicides et le désespoir de toute une population. Alors qu’il aurait fallu arrêter tout de suite ce système pernicieux, les banquiers continuèrent sans se soucier des conséquences, ce qui permit de prolonger de plusieurs années aussi bien la première que la seconde guerre mondiale, juste par avidité, devenant de ce fait les plus grands criminels de guerre de tous les temps. Les banquiers suisses qui « blanchirent » l’or volé par les nazis ne furent pas les derniers à la manœuvre !

Cet ouvrage historique est composé de deux parties, une enquête bien sourcée menée par le journaliste économique Pierre Jovanovic sur le rôle des banques et de l’économie en général dans la montée du petit caporal et un document de l’OSS américain (ancêtre de la CIA) composé de plusieurs études datant de 1942/43 portant sur le caractère et la personnalité d’Hitler finement analysés dans le but de mieux gérer le personnage. Cette partie n’est pas la moins inintéressante dans la mesure où on apprend beaucoup de choses sur sa psychologie. Il souffrait de schizophrénie paranoïaque, entendait des voix, un peu comme Jeanne d’Arc et était une sorte de composite de Lord Byron et d’Al Capone. Obsédé par la force, la violence et domination, il trainait le complexe de sa propre faiblesse physique, de son absence de testicule droit, de relations difficiles voire inexistantes avec les femmes et de son origine douteuse. De son père bâtard, il aurait hérité d'une part de sang juif, d’où son obsession de la pureté raciale. Il haïssait son père, violent et alcoolique et adorait sa mère qu’il identifiait à la mère patrie, l’Allemagne. Il était végétarien. Il ne fumait ni ne buvait. Fait très étrange, pendant la guerre de 14, il aurait pu être tué 5 fois, puis il échappa à rien moins qu’à 42 tentatives d’assassinat. Fléau de Dieu ? Ange exterminateur ? En tout cas, cet ouvrage mérite tout notre intérêt ne serait-ce que dans la mesure où il replace magistralement cette affaire dans son véritable contexte socio-économique. Sans cette maudite planche à billets, Hitler n’aurait fait que peindre ses aquarelles en HP…

4,5/5

09:06 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

20/06/2021

Un enfant sage (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Lollyblog". Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

08:40 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

18/06/2021

Mougeons, moutruches et muselières (59)

ProjetKO-incendie-vaccin-web-94f85-028ed.jpg

08:27 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

17/06/2021

Poèmes pour petits et grands (151)

Marbeuf.jpgLe sein d'Amaranthe

 

Mon esprit qui toujours d’un vain espoir s’apaise,

Compare votre sein, dont je suis envieux,

À des jeunes boutons, puis il dit à mes yeux :

Si vous les pouviez voir, ne mourriez-vous point d’aise ?

 

Ainsi dans mon esprit s’allume une fournaise,

Et son feu se nourrit d’un objet gracieux,

Qui me fait concevoir en tout et en tous lieux,

L’enflure de ce marbre où fleurit une fraise.

 

Enfin si votre amour demeure le vainqueur,

Et si jusqu’à la mort vous poursuivez mon cœur,

Mon Amaranthe, au moins donnez-lui sépulture.

 

Que si vous voulez suivre en cela mon dessein,

Son tombeau n’aura pas une autre couverture

Que du marbre qu’on voit qui blanchit votre sein.

 

(Pierre de Marbeuf)

08:12 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)