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24/04/2021

Pour en finir avec Pasteur (Docteur Eric Ancelet)

Pour en finir avec Pasteur.jpgEn 1885, lorsque Pasteur inocule un virus de rage particulièrement virulent à des enfants, pour « expérimenter » le contre-poison et lancer au plus vite le premier vaccin de l’histoire, il a 63 ans et est lui-même un homme très malade et fort diminué, hémiplégique paralysé du côté gauche depuis 1868. La rage qu’il injecte à des enfants sains est une maladie paralysante de même nature que l’infirmité dont il souffre lui-même, laquelle l’oblige à se servir d’assistants et altère ses capacités mentales. Plusieurs enfants mourront suite aux expérimentations de ce personnage devenu un héros national et l’un des hommes les plus célèbres du monde. Des plaintes pour homicide seront déposées par de pauvres gens du peuple. Toutes seront ignorées par la Justice car Pasteur est protégé par le pouvoir. Son premier vaccin sera fabriqué et diffusé sur la base de deux cas jugés significatifs, deux jeunes garçons robustes qui ont survécu, non pas à la morsure d’un chien dont on n’a jamais prouvé qu’il était vraiment enragé, mais aux injections dangereuses du vieux chimiste. Un siècle et demi plus tard, l’Institut Pasteur perpétue la tradition pour son plus grand profit et celui des Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson, Astra Zeneca et autres…

« Pour en finir avec Pasteur » est un essai bien documenté, remettant en question le dogme pasteurien. Le Docteur Ancelet se place dans la ligne des découvertes d’Antoine Béchamp, Claude Bernard et autres pour qui le microbe importe peu car c’est le terrain qui compte. Pasteur l’aurait même reconnu sur son lit de mort. En effet, si les microbes ou virus sont bien impliqués dans les maladies infectieuses, l’important est de savoir de quelle manière, s’ils en sont la cause ou l'effet, des maîtres d’œuvre ou de simples exécutants. Ancelet pose les questions qui dérangent, considère l’homme dans son entièreté, corps et âme. Il en tient pour une médecine holistique, respectueuse et non traumatisante, juste à l’opposé de l’allopathique, matérialiste, dogmatique et autoritaire. Pour lui, on ne devrait jamais vacciner un enfant de moins de six ans et encore moins un nourrisson dont les défenses naturelles sont dans un état embryonnaire. D’autant plus que l’allaitement maternel suffit à le protéger de toute attaque microbienne. On notera également une description en forme de réquisitoire sans appel de l’accouchement moderne (position couchée, provoqué, forceps, épisiotomie, césarienne, etc.) aussi traumatisant pour la mère que pour l’enfant. Livre passionnant qui attaque la problématique des vaccins sous un angle autant médical que philosophique voire sociologique d’où une lecture parfois un tantinet laborieuse.

4/5

 

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23/04/2021

Mougeons, moutruches et muselières (47)

Astra zeneca.jpg

09:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

22/04/2021

Assoual (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

 

https://www.thebookedition.com/fr/assoual-p-377414.html

 

08:29 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/04/2021

Le système Valentine (John Varley)

Le système valentine.jpgKenneth Valentine est un acteur galactique assez particulier. Non seulement il est capable de jouer un grand nombre de rôles en se travestissant à toute vitesse dans des pièces de Shakespeare revisitées, mais encore peut-il entourlouper, escroquer, truander comme personne. Il jongle avec ses identités autant dans la vie que sur scène et passe sans arrêt d’une planète à une autre, tel un vagabond du cosmos. L’ennui, c’est qu’un jour, un détective privé se présente au théâtre où il se produit et demande à le rencontrer en le réclamant sous un de ses nombreux noms. Profitant de la confusion créée, Valentine file illico sur une autre planète. Sa carrière débuta très jeune. Son père, acteur également, le fit entrer dans la troupe du célèbre Gédéon Peppy qui animait un médiocre show télévisé pour enfants. Kenneth rencontra immédiatement le succès dans le rôle de Sparky. Il se mit peu à peu à améliorer les séquences et à enjoliver les scénarios jusqu’à faire de l’ombre à Peppy, puis à le pousser au suicide…

« Le système Valentine » se présente comme un roman de science-fiction dans la mesure où le héros vogue d’étoiles en planètes aussi facilement que d’aucuns prennent le train de banlieue. Mais cet aspect « space opéra » ne semble qu’être un prétexte à la parodie, à l’humour et à une dénonciation implicite de toutes sortes de travers de notre société actuelle. Le lecteur y trouvera une satire féroce du monde merveilleux de Disney Channel, de celui tout aussi féroce du théâtre shakespearien, de la télé-réalité voire poubelle et même de la médecine classique. Le fond de l’intrigue est basée sur les rapports difficiles entre Kenneth et son père. Une enfance qui fait penser à celle d’un Michael Jackson avec un père aussi maltraitant qu’ambitieux pour son rejeton. Son destin tragique ne sera que la conséquence logique de ses actes. Le style de l’auteur est agréable et percutant. L’histoire démarre sur les chapeaux de roues. Malheureusement, au bout de deux centaines de pages, le rythme ralentit nettement. On a l’impression que l’auteur se met un peu à tirer à la ligne. L’ennui et la lassitude sont pas loin de s’installer. Heureusement que dans les cent dernières, le rythme repart et le livre se termine au mieux, rachetant ainsi ce passage à vide.

4/5

08:41 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

20/04/2021

Florence (Nouvelle)

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

 

08:38 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

19/04/2021

Traque en deux temps (Michel Cherchi)

Traque en deux temps.jpgEn août 2018, au Nicaragua, Rob Sterling et Alex Garcia, tous deux agents de la CIA, tombent dans une embuscade. Leur guide Ramiro est abattu. Rob et Alex se réfugient dans une grotte où ils comptent défendre chèrement leur peau dans l’attente des secours. Mais un tir de roquette fait s’effondrer leur refuge sur eux. Une équipe, intervenue en hélico pour les sauver, arrive juste à temps pour les transférer en bien piteux état à l’hôpital militaire de Managua. Deux mois plus tard, Sterling se retrouve au quartier général de la CIA à Langley dans le bureau de Shaeffer, le directeur, qui lui annonce qu'Aljarith, le tueur à gages terroriste qu’il pourchasse depuis des années, vient enfin d’être abattu au Mozambique. Rob Sterling n’en croit rien. Un peu plus tard, son ami Yorell Lincoln, reporter du journal « The Independent », l’informe que différents phénomènes paranormaux se dérouleraient autour du siège de la NASA. Ils décident de se rendre sur les lieux. Ils y rencontrent le professeur Evrett, prix Nobel de physique, qui leur explique que ce dont ils ont été témoins est une sorte de fracture dans le continuum espace-temps, ce qui expliquerait la facilité avec laquelle Aljarith parvient toujours à s’échapper une fois ses crimes accomplis…

« Traque en deux temps » se présente comme un roman d’espionnage avec un important volet fantastique. Toute l’intrigue, assez simple au demeurant, repose sur le va-et-vient entre deux mondes, celui de maintenant et celui à venir, 91 ans plus tard. Pas mal apparenté aux agents secrets bien connus comme James Bond ou OSS 117, le héros est un superman chevaleresque, mais sans grande épaisseur romanesque ni véritable humanité. Quelques petites manies, quelques lubies ou quelques hobbies originaux les lui auraient procuré. Le style est simple, efficace et agréable à lire. La preuve, le livre se lit en une journée, tellement le lecteur n’a pas envie de le quitter même s'il a parfois l’impression de lire une BD ou d’être pris dans un jeu vidéo plein de péripéties et de rebondissements. Ouvrage de détente et de divertissement agréable et détendant, bien qu’entaché que quelques coquilles, anglicismes (ou américanismes) et autres erreurs grammaticales ou lexicales qui auraient dû être corrigées.

4/5

09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

18/04/2021

Mougeons, moutruches et muselières (46)

soeur-emmanuelle-frere-emmanuel-macron-94cbc-16a24.jpg

09:08 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

17/04/2021

Poèmes pour petits et grands (145)

Jeux

 

Un grain de maïs

Sur un mur juché

Surprend une poule

Et l’a dévoré

Vous n’en croyez rien et pourtant c’est vrai

Puisque je l’ai vu quand il l’a avalée.

 

Un escargot noir

Filant dans les prés

Heurta un canard

Et l’a écrabouillé

Vous n’en croyez rien et pourtant c’est vrai

Puisque je l’ai vu quand il a trépassé.

 

Une pipistrelle

Eprise d’un chat

Se coupa les ailes

Et les lui donna

Vous n’en croyez rien et pourtant c’est vrai

Puisque je l’ai vu quand il s’envola.

 

Un agneau si doux

Rôdant dans les bois

Fit si peur aux loups

Qu’un loup en creva

Vous n’en croyez rien et pourtant c’est vrai

Puisque je l’ai vu quand on l’enterra.

 

(Paul-Marie Fontaine)

09:06 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

16/04/2021

La maison de Pilate (Paul Féval)

La maison de pilate.jpgDon Ramire doit enlever Isabel, c’est quasiment un ordre de cette dernière qui se méfie de son époux récemment libéré de haute lutte des geôles royales. En effet, Medina Celi voudrait voir Isabel épouser Don Juan Palomas, ce que son épouse de haute noblesse considère comme une mésalliance. Le roi fait proclamer l’interdiction de séjour dans la ville de Séville à tous les mendiants, miséreux et autres parias qui l’encombrent, ce qui provoque une violente révolte attisée par le sombre Pedro Gil, mais rapidement maîtrisée grâce à une intervention double de Medina Celi. Mais l’enlèvement d’Isabel par Ramire est vouée à l’échec. Les deux amoureux tombent dans un guet-apens organisé par Moncade et le comte-duc. Attaqué par une vingtaine de spadassins, Ramire a beau se battre comme un lion, il ne parvient ni à s’échapper ni à sauver sa belle. Il succombe sous le nombre et tombe sous la coupe du sinistre Moghrab. La partie est-elle perdue ?

« La maison de Pilate » est la suite du « Roi des gueux ». L’ensemble représente un roman-fleuve de cape et d’épée d’environ 1300 pages. Autant le premier tome démarrait sur les chapeaux de roues, autant le second ralentit et donne parfois un peu l’impression de tirer à la ligne. Longues descriptions, longues interrogations, reprises des épisodes précédents et tirades un brin indigestes. On trouve encore quelques belles batailles et quelques actes de bravoure chevaleresque. Cependant l’accent est un peu trop mis sur le côté sentimental. Les amours contrariées de Ramire et Moncade, les changements de partenaires et les romances déçues. De plus, le comte a un sosie qui n’est autre que le roi des gueux. Soliman, Moghrab et Hussein le noir ne sont en fait qu’une seule et même personne, ce qui embrouille un brin le lecteur qui peut aisément se perdre dans les personnages. Féval use et abuse un peu de ce procédé rocambolesque assez peu vraisemblable. Conclusion : pas le meilleur titre du grand Paul Féval.

3/5

08:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

15/04/2021

Pensées plus ou moins correctes (226)

Etienne.jpgSOURCE

« Il y a bien des millénaires, les dieux se rendirent compte que les hommes qu’ils avaient nantis commençaient à se comporter eux-mêmes comme des « dieux sur Terre » et à traiter avec arrogance les autres êtres de la création. Ils décidèrent alors de cacher la source providentielle du bonheur infini, afin que seuls les hommes d’expérience, en quête de vérité, puissent y accéder. Quelle cachette choisir ? Certains dieux suggérèrent de la placer au fond des océans. D’autres proposèrent de l’enfouir plutôt au centre de la Terre. D’autres encore sur la lune… Mais chaque fois, les dieux devaient admettre que l’homme était si malin qu’il finirait forcément, un jour ou l’autre, par la retrouver, sans avoir pour autant atteint la sagesse nécessaire. Que faire ? Après mûres réflexions, le dieu du silence eut une idée qui, enfin, fit l’unanimité du panthéon : la meilleure cachette possible était à l’intérieur même de l’homme, là où son intelligence affairée ne le conduirait jamais. »

(Jean-Louis Etienne – « Le pôle intérieur »)

08:52 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)