23/02/2021
Mougeons, moutruches et muselières (35)
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22/02/2021
G-Warriors (Roman)
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21/02/2021
Les Rothschild (Jean Péron)
Les Rothschild, dont le nom équivaut aujourd’hui à celui de Crésus autrefois, sont depuis la fin du XVIIIè siècle les plus grands financiers de l’Europe et même du monde. L’histoire de cette célèbre famille débute à Francfort sur le Main dans le quartier juif où les portes des maisons ne portaient pas de numéros, mais de simples écussons. Le leur étant rouge leur apporta le nom de « Rotes Schild », leur vrai nom étant Eichanan. Ils tenaient une simple quincaillerie qui pratiquait un peu de change de monnaie. À la mort de ses parents, Meyer Amshel hérite du petit bien de ses parents. Il n’a que douze ans, mais travaille déjà comme changeur pour son père. Il commence par proposer des pièces de collection au prince Frédéric de Hanovre, grand numismate, qui le met bientôt en rapport avec certains de ses pairs. En 1769, il se fait nommer « agent de cour de Hesse-Hanau » (fournisseur officiel). En 1770, à l’âge de 25 ans, il épouse une voisine juive de 17 ans avec laquelle il aura cinq garçons et six filles. Il commence une fructueuse carrière d’intermédiaire entre la Hesse et l’Angleterre pour le financement de milliers de soldats hessois que les Anglais utilisent pour réprimer la révolte américaine. Il s’achète une magnifique demeure comportant plusieurs coffre-forts et passages secrets. En 1790, sa fortune est estimée à 3000 florins. En 1795, elle passe à 15 000 florins et en 1800 à 1 million. Il envoie ensuite ses trois premiers fils fonder des succursales pour sa jeune banque d’affaires dans les principales places financières d’Europe. Ainsi Nathan part pour Londres avec un capital de 20 000 livres Sterling. Puis en 1811, c’est le tour de James de rejoindre Paris…
« Les Rothschild » est un ouvrage historique fort intéressant retraçant la fantastique épopée d’une famille juive qui parvint à bâtir un véritable empire financier grâce aux emprunts, à l’utilisation systématique de « billets à ordre » (invention des Templiers), à la spéculation à la corruption des intermédiaires et surtout à l’appui des plus grands de ce monde. (Cour d’Autriche et d’Angleterre principalement). Le lecteur découvrira l’importance du rôle de certains personnages comme Metternich, Fouché, Cavour et Disraëli dans cette ascension ainsi que les problèmes que rencontrèrent tous ceux qui tentèrent de s’y opposer comme Bismarck, Napoléon III et surtout le Tsar. En finançant toutes les guerres et la plupart du temps des deux côtés, les Rothschild s’enrichirent énormément. Ils prirent entre autres le contrôle des Chemins de fer du Nord, monopolisèrent la distribution du tabac et firent perdre à la France la propriété du Canal de Suez au profit de la Grande-Bretagne. Cette étude historique un peu aride s’arrêtant au tout début du XXe siècle, on reste sur sa faim pour la période de la 1ere guerre mondiale et de la révolution russe. Il est seulement noté leur fuite du territoire français pendant la seconde guerre mondiale. Livre intéressant pour les amateurs d’Histoire, malgré un style littéraire assez lourd et assez peu fluide.
4/5
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20/02/2021
Massimo Corti (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström" disponible
version ebook
https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...
version papier
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19/02/2021
Dents Miroir / Sable (Nick Gill)
James Jones, 43 ans, vendeur d’armes sans envergure, rentre chez lui après une journée de travail ponctuée d’une partie de squash, de sushis au déjeuner, de flirt coquin avec la réceptionniste l’après-midi et d’un tour au pub le soir, histoire d’écluser une bière avec les copains. Il retrouve Jean 39 ans, femme au foyer et ses deux enfants, John, 20 ans, étudiant sérieux mais un brin pédant et Jenny, 18 ans, lycéenne frustrée sexuellement. John fréquente Jean Smith, 18 ans. Jenny est la petite amie de Kwesi Abalo, 20 ans, qui refuse de coucher avant le mariage pour des raisons religieuses… Une narratrice évoque la découverte de l’arme nucléaire, la fabrication des bombes atomiques et leur explosion sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki. Elle se déplace dans le temps et l’espace pour évoquer la prolifération de cette arme (Corée du Nord, Iran, etc.), évoque une explosion rasant la ville de Newcastle et termine son récit dans un désert de sable vitrifié…
« Dents Miroir / Sable » est un recueil présentant deux pièces de théâtre de l’auteur britannique Nick Gill en version bilingue avec pages en face à face. Une forme plus théâtrale avec personnages et dialogues pour la première. Un très long monologue sans ordre chronologique pour la seconde. « Sable » se présente en effet comme une logorrhée tournant au pensum pour le lecteur. Des dizaines de pages sans le moindre signe de ponctuation, d’autres avec des alignements verticaux de « Un ». Un réquisitoire déjanté sur un thème qui aurait mérité mieux. Quant à « Dents Miroir », dans un registre plus intimiste, le bilan n’est guère meilleur. Cette famille anglaise est tellement caricaturale dans ses propos et ses attitudes qu’on n’y croit pas. Tout reste artificiel, plat, banal, sans la moindre originalité. Comme autant de perles, l’auteur enfile les clichés, les poncifs et les invraisemblances. La mère de famille est d’un racisme si outrancier qu’il en devient aussi idiot que ridicule. On cherche en vain la moindre trace d’humour anglais, la plus petite bribe de « nonsense ». Même l’étrange ou le fantastique du quotidien font défaut. N’est pas Beckett qui veut. Et pour ne rien arranger, une traduction trop souvent approximative. On se demande pourquoi l’université de Toulouse a cru judicieux de publier des œuvrettes d’aussi faible qualité.
2/5
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18/02/2021
Mougeons, moutruches et muselières (34)
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17/02/2021
Poèmes pour petits et grands (139)
Matin sur le port
Dans la lumière et dans le bruit
S’éveille le petit village.
Enfants et femmes, sur la plage,
Attendent les pêcheurs de nuit.
La mer semble un ruban de moire.
Des voiles de bateaux tremblants
Font comme de légers points blancs
Sur la profondeur bleue et noire.
De grands oiseaux passent dans l’air,
Ailes ouvertes ; et les voiles,
Parmi les dernières étoiles,
Brillent dans l'azur du ciel clair.
(Paul Bourget)
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16/02/2021
Le travail et l'usure (Ezra Pound)
À la mort de Lincoln, le véritable pouvoir passa des mains du gouvernement officiel des Etats-Unis à celles des banquiers. Le système démocratique commença à périr. Depuis, il est dérisoire de parler de ce pays comme d’une puissance véritablement autonome. La fortune de Morgan débuta lors de la guerre de Sécession quand il acheta à crédit au ministère de la guerre à Washington un lot de fusils déclassés qu’il vendit à un commandant texan lequel les paya avant même que Morgan fut obligé de rembourser le ministère. Morgan en tira 75 000 dollars de bénéfice net ! En 1694, dès sa fondation, la Banque d’Angleterre se mit à pratiquer l’usure sur de l’argent créé à partir de rien. Un des Rothschild disait lui-même : « Il y en a peu qui comprendront ce système et ceux qui le comprendront seront occupés à en jouir. Le public ? Comprendra-t-il jamais que ce système est contraire à ses intérêts ? »
« Le travail et l’usure » se présente comme un essai en trois parties écrit en 1944 dans un but didactique et pédagogique. Pound veut montrer au lecteur les coulisses de l’économie. Il dénonce les dangers de l’usure, les intérêts d’une dette qui finit par ne plus être remboursable au fil des ans. Bien avant Sylvain Laforest (« Guerres et mensonges »), il démontre que ce sont les ploutocrates qui suscitent les guerres en série avec l’intention de créer toujours plus d’endettement et donc de s’enrichir toujours plus. L’intérêt de cette œuvre brève et aisée à lire et à comprendre, réside dans l’énoncé d’une possible solution par l’interdiction de l’usure (écrite en toutes lettres dans toutes les grandes religions et mise en place pendant un temps en Allemagne) et le remplacement de l'argent classique par une monnaie « franche » ou « fondante », c’est-à-dire dépréciable à intervalle régulier, concept prôné par Silvio Gesell (1862-1930), réformiste allemand, proudhonien, théoricien de l’économie, admiré par Keynes et parfois repris de nos jours pour certaines monnaies locales. Que se passerait-il si nos billets avaient une durée de vie limitée par exemple à 100 mois ? L'argent circulerait plus et mieux. « Le peuple aurait une plus saine idée des valeurs. Il n’adorerait plus l’argent et ne serait plus aux ordres des banquiers. » L’économie ne risquerait plus l’inflation, la déflation, les krachs boursiers, et les guerres deviendraient beaucoup plus rares. Rien que pour ce concept, le livre mérite d’être lu !
4/5
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15/02/2021
Pensées plus ou moins correctes (220)
SOCIALISTE
« Les socialistes sont comme Christophe Colomb. Ils partent sans savoir où ils vont. Quand ils arrivent, ils ne savent pas où ils sont. Tout ça avec l’argent des autres. »
(Winston Churchill)
« Les socialistes ont eu tort de venir au pouvoir. Ils auraient dû faire comme Dieu : ne jamais se montrer pour qu’on continue à y croire. »
(Coluche)
« S’il n’y avait pas les socialistes, le socialisme gouvernerait le monde entier. »
(George-Bernard Shaw)
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14/02/2021
Mougeons, moutruches et muselières (33)
08:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)