25/07/2021
Pensées plus ou moins correctes (236)
TABLES DE LA LOI SCANDINAVE
1- Ne crois pas que tu es quelqu’un !
2- Ne crois pas que tu es aussi bon que nous !
3- Ne crois pas que tu es plus sage que nous !
4- Ne crois pas que tu es meilleur que nous !
5- Ne crois pas que tu sais mieux que nous !
6- Ne crois pas que tu es mieux que nous !
7- Ne crois pas que tu es capable de quoi que ce soit !
8- Ne crois pas que tu puisses te moquer de nous !
9- Ne crois pas que quelqu’un s’intéresse à toi !
10- Ne crois pas que tu peux nous expliquer quelque chose !
(Loi de Jante)
TAIRE
« Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire. »
(Proverbe chinois)
« On gagne toujours à taire ce que l’on est pas obligé de dire. »
(Proverbe chinois)
TALON
« Les hauts talons ont été inventés par une femme qu’on avait embrassée sur le front. »
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24/07/2021
Mougeons, moutruches et muselières (70)
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23/07/2021
Globalia (Jean-Christophe Rufin)
Kate et son compagnon Baïkal pénètrent dans une immense salle de trekking recouverte d’un dôme de verre comme le sont toutes les infrastructures de Globalia. Ils font partie d’un groupe d’une quarantaine de randonneurs pratiquant leur loisir en vase clos. Baïkal demande à Kate de se laisser distancer par le groupe pendant qu’il filera sur l’avant. Sous le couvert d’un petit bois, il la rejoint et, à l’aide de quelques outils, déverrouille une trappe d’évacuation d’eau, ce qui leur permet de passer clandestinement dans une non-zone. Pendant ce temps, Ron Altman, vieux dirigeant à qui on a déjà signalé l’évasion des deux jeunes gens, s’intéresse particulièrement à leur cas. Il songe à faire jouer au jeune homme le rôle de nouvel ennemi public, histoire de maintenir l’ambiance de peur qui règne en permanence à Globalia. Très vite capturé et incarcéré, Baïkal finit par se retrouver dans la somptueuse résidence de Cape Cod prêtée à Altman qui lui propose d’être renvoyé d’où il vient, mais cette fois sans la présence de Kate qui a également été arrêtée…
« Gobalia » est un roman d’anticipation intéressant, agréable à lire, quoiqu’un peu faible du point de vue de l’intrigue. La fin naïve et presque en happy end peut décevoir. Cependant la description de ce monde dystopique ressemble étrangement à ce qui nous attend et dont ne vivons actuellement que les prémisses (rappelons que pour les anglo-saxons « globalism » signifie pour nous « mondialisme »). Globalia n’est rien d’autre qu’une démocratie poussée aux limites extrêmes de ses possibilités de contrôle et de manipulation des individus. Un monde tellement oppressant que quiconque d’à peu près normal n’a qu’une envie, celle de le fuir. Ruffin fait preuve d’un talent de visionnaire ou de personne très bien informée. Son univers ressemble comme deux gouttes d’eau à celui prôné par Klaus Schwab, l'homme de Davos et du « grand reset ». On y trouve entre autres un « minimum prospérité » (revenu universel). Les livres papier ont disparu. L’histoire est revisitée en permanence. Plus de datation. On compte par cycles de 60 ans et on repart à zéro. On court après l’éternelle jeunesse. La gouvernance est basée sur la peur des attentats terroristes qui ne sont que des opérations sous faux drapeaux. Il ne manque qu’un virus très très mortel ! Il n’y a qu’une seule vérité, celle diffusée par les médias officiels et gobée par une majorité hébétée. Globalia étant toujours dans le camp du bien, chaque fois qu’elle bombarde un secteur de la non-zone, elle l’accompagne d’une distribution de nourriture aux populations survivantes. À noter également, l’histoire de Ron Altman, tireur de ficelles cynique et frustré, qui ressemble assez à celle d’un certain Georges Soros. Un livre qui donne à réfléchir.
4/5
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22/07/2021
G-Warriors (Roman)
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21/07/2021
Mougeons, moutruches et muselières (69)
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20/07/2021
Objet culturel (Nouvelle)
Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"
version papier
http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...
version ebook
https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...
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19/07/2021
La traversée (Philippe Labro)
Souffrant d’un grave œdème du larynx, Philippe Labro se retrouve intubé dans le service de réanimation de l’hôpital Cochin à Paris. Il reste plusieurs jours dans un état semi-comateux, perfusé, relié à des machines à oxygène et ligoté sur son lit. Il a l’impression que tout un aréopage de connaissances déjà mortes se tiennent alignées le long d’un des murs de sa chambre. Elles l’incitent à venir les rejoindre dans l’au-delà. Labro se retrouve à entendre non pas une voix intérieure, mais deux. L’une lui conseille de se laisser aller et d’accepter de mourir alors que l’autre le pousse à se battre et à lutter de toutes ses forces pour revenir vers la vie. Un jour, il fait l’expérience d’une NDE (Near Death Experience) ou d’une EMI en français (Expérience de Mort Imminente). Il a l’impression d’être extrait de son corps physique et d’être entraîné à toute allure dans un couloir très sombre. Une sorte de trou noir. Il en vivra ensuite une seconde, mais cette fois beaucoup plus lumineuse, plus apaisante, plus rassurante…
« La traversée » est le témoignage touchant et émouvant d’un écrivain parvenu aux portes de la mort et même un peu au-delà. Aucun mysticisme dans ce récit (ni ange, ni présence divine). Et pourtant Labro, certainement athée ou fort peu croyant, refuse absolument de s’en tenir aux explications rationalistes habituelles que l’on sert en pareilles circonstances. Ces visions seraient dues à des hallucinations causées par la prise de médicaments ou par une réaction du cerveau à certaines douleurs extrêmes. En ces moments dramatiques, on dit que le mourant revoit défiler tout le film de sa vie. Ce fut le cas pour l’auteur, mais par flashs et éclairs confus, sans logique ni chronologie. Le récit est construit un peu sur le même schéma. Le style est assez agréable à lire en dépit d’un bizarre besoin de l’auteur de passer d’un pronom personnel à un autre au fil des chapitres ou paragraphes. Il parle de lui à la première personne du singulier puis à la troisième avec quelques détours à la deuxième du pluriel quand il veut s’adresser au lecteur. Ouvrage intéressant pour tous ceux qui s’intéressent à la vie après la vie, mais également aux conditions de travail des soignants en service de réanimation. Un Labro qui mérite le détour.
4/5
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18/07/2021
Mougeons, moutruches et muselières (68)
09:08 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2021
Poèmes pour petits et grands (154)
La fauvette
On n’a qu’une vie
Pour entendre pousser l’herbe
Qu’une vie, qu’une vie
Pour n’en rien faire ou la perdre.
On n’a qu’une vie
Pour trouver la belle au bois
Qu’une vie, qu’une vie
Pour porter sa part de croix.
On n’a qu’une vie
Pour se tailler un empire
Qu’une vie, qu’une vie
À donner pour un sourire.
On n’a qu’une vie
Pour mériter le bonheur
Qu’une vie, qu’une vie
Pour chanter l’épine en fleur.
(Pierre Mathias)
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16/07/2021
Georges Carpentier, l'incroyable destin d'un boxer devenu star (Stéphane Hadjeras)
Georges Carpentier, né à Liévin dans une modeste famille de mineurs le 12 janvier 1894 et mort à Paris le 27 octobre 1975, fut le premier boxeur professionnel français remporter le titre de champion du monde de boxe anglaise. Champion de France professionnel à de multiples reprises, il s’imposa avant la Première Guerre mondiale comme champion d’Europe des poids lourds. Sergent aviateur pendant la Grande Guerre, il fut blessé avant de réintégrer la vie civile. En 1919, « le grand Georges » marqua l’histoire du sport français. En Grande-Bretagne et aux États-Unis, il fut même célébré comme le symbole d’une France à son apogée sportif. Sa victoire par KO contre Battling Levinsky le 12 octobre 1920 à Jersey City aux États-Unis lui permit de conquérir le titre de champion du monde. Son combat perdu sans démériter face à Jack Dempsey l’année suivante renforça sa légende et lui offrit une notoriété mondiale. Mais ce revers marqua le déclin de son exceptionnelle carrière, ponctuée par la perte de ses titres au profit de Battling Siki sur une controversée bien qu’incontestable défaite. S’il prouva jusqu’au bout qu’il restait un champion hors du commun, notamment lors de sa défaite pleine de panache face à Gene Tunney, il dut mettre un terme à sa carrière en 1926.
Cette biographie d’un boxeur devenu star au tout début de l’autre siècle est d’une grande qualité (l’abondance de notes et la dizaine de pages de sources sans parler du tableau exhaustif des combats en fin de volume en attestent) et d’un abord facile et agréable en raison du style fluide de l’auteur et de l’intérêt de l’histoire elle-même. Cet ouvrage ne se lit pas, il se dévore comme un roman. Il vient à point nommé dans une époque désenchantée où le souvenir de ce héros exceptionnel qui déplaça les foules et souleva l’enthousiasme de millions d’amateurs des deux côtés du Channel et de l’Atlantique ne donne lieu qu’à quelques noms de rues, de gymnases et autres salles de boxes. Le lecteur de ce bel ouvrage illustré de plusieurs photos d’époque apprendra également beaucoup de choses sur le personnage exceptionnel, sur sa carrière cinématographique, sur sa conduite courageuse comme pilote d’avion pendant la première guerre mondiale et sur sa reconversion dans le monde du music-hall et dans son bar parisien. Parti du plus bas de la société, le p'tit gars de Liévin réussit, grâce à sa technique pugilistique hors pair et à son courage remarquable, à monter jusqu’au sommet de la société. Il côtoya bien des grands de ce monde. Preuve que l’ascenseur social ne fut pas toujours en panne !
4,5/5
09:03 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)