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15/03/2021

Pensées plus ou moins correctes (223)

Reeves.jpgSOLEIL

« Le Soleil est une immense sphère de gaz incandescents. Son rayon est deux fois plus grand que la distance de la Terre à la Lune. Sa température centrale est de seize millions de degrés. Depuis quatre milliards cinq cents millions d’années, il est le siège de réactions nucléaires qui transforment de l’hydrogène en hélium.

Cet astre bardé de chiffres démesurés, à la limite de l’abstraction, est le même qui nous émeut quand, selon Baudelaire, il « s’est noyé dans son sang qui se fige ». Sur la boule rouge, l’intellect et la sensibilité se rejoignent. Les connaissances scientifiques enrichissent la perception du réel. »

(Hubert Reeves)

*

« Rien de nouveau sous le soleil. » (Nihil novi sub sole)

(Bible, Ecclésiaste, 1, 9)

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14/03/2021

Liaisons périlleuses au Costa Rica (Ena Fitzbel)

Liaisons périlleuses au Costa Rica.jpgLa jeune et jolie Diane Fouché, rédactrice en chef du magazine féminin à succès « Belle pour la vie » est sur le point de partir pour une semaine de reportage dans la forêt vierge du Costa Rica. Elle doit être accompagnée par Fred, son photographe attitré et aidé par un certain Marc Charleroi, guide patenté dans la région et ancien des forces spéciales canadiennes qui se révèle très vite comme un individu aussi fruste que peu galant. Et voilà que la veille du départ, Fred se retrouve hospitalisé de toute urgence en raison d’une péritonite aigüe. Diane devra donc assurer seule son expédition avec le beau Tarzan qui ne la laisse pas indifférente. Même si elle repousse toutes ses premières tentatives de rapprochement, la suite des aventures pourrait être bien différente…

« Liaisons périlleuses au Costa Rica » est un cours roman érotico-sentimental, en fait le premier épisode d’une saga prévue pour rendre accro les lectrices. Ce format « novella » permet de démultiplier les séquences tout en maximisant les profits des éditeurs. Le risque c’est que le premier mini-tome ne serve que de test ou de mise en bouche, tel un teaser de cinéma. Et là, mis à part le style fluide mais quelconque de la narratrice, on ne trouvera ni originalité, ni trouvaille particulière, ni rebondissements, ni fin surprenante. Tout est controuvé, rabâché déjà cent ou mille fois dans ce genre littéraire, à la limite de l’ennuyeux. Les scènes sont racontées deux fois du point de vue des deux protagonistes, ce qui permet de délayer l’historiette tout en tirant à la ligne. Quant à la problématique est simpliste. C’est « Tu veux ou tu veux pas ? » voire « Tu couches ou tu couches pas ? » et rien de plus. Pas la peine de spolier la fin, on la connait dès la première page ! Il y a un public dont je ne fais pas partie pour ce genre de niaiserie romantique…

2,5/5

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13/03/2021

Mougeons, moutruches et muselières (38)

Peur collective.jpg

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12/03/2021

Le mammouth m'a tué (Témoignage)

08:48 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/03/2021

Le goût de l'immortalité (Catherine Dufour)

Le gout de l'immortalité.jpgEn Chine, en l’an de grâce 2213, au 42e étage d’une des tours gigantesques de la ville de Ha Rebin, se cache un ancien entomologiste appelé c-matic. Dans une longue lettre adressé à un vieil homme, une jeune handicapée, victime d’une intoxication au plomb, raconte sa vie et celle de quelques autres personnages. Elle-même souffre de graves lésions de la peau, d’une certaine forme de rachitisme et d’une vision en noir et blanc. Seule une potion infecte procurée par une voisine plus ou moins sorcière et trafiquante de chair humaine lui permet de se maintenir en vie. La narratrice ne survit que grâce à une indemnité de misère. Sa propre mère a dû se prostituer pour leur permettre de suivre. C-matic avait été envoyé avec son assistant shi en Polynésie française pour enquêter sur une étrange épidémie provoquée par un moustique manipulé. À cet étage de l’immeuble, chacun survit difficilement, mais dans les profondeurs des sous-sols, dans le monde des refugee, c’est bien pire. Cela ressemble même au dernier cercle de l’Enfer de Dante !

« Le goût de l’immortalité » est un roman d’anticipation dystopique très noir et même très gore par moment. La description du monde des refugee est d’une monstruosité glaçante et à fortement déconseiller aux âmes sensibles. On y viole, on y tue, on y torture et on y trafique de la chair humaine sous la férule d’une entité totalement diabolique ! Si le style de Catherine Dufour frôle l’excellence, il comporte néanmoins quelques caractéristiques qui n’aident pas à la compréhension et au plaisir du lecteur. Pas de majuscules aux noms propres (coquetterie inutile à mon sens) et surtout une accumulation de concepts et de techniques définis par un nom fabriqué de toute pièce sans la moindre définition. Du point de vue de l’intrigue, le lecteur a l’impression d’avoir affaire à deux nouvelles accolées, n’ayant que peu de rapport l’une avec l'autre. Si on y ajoute un parti pris de noirceur et de pessimisme à couper au couteau, on comprendra que le lecteur ait eu énormément plus de plaisir à lire l’autre Catherine Dufour, l’auteure de « Blanche-Neige et les lance-missiles », notre Pratchett ou Gaiman française.

3,5/5

08:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

10/03/2021

Diego Modena (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Ulla Sundström"

ouvrage disponible version ebook

https://www.amazon.fr/ULLA-SUNDSTR%C3%96M-Bernard-VIALLET...

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/ulla-sundstrom-p-4562.html

08:58 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/03/2021

Mougeons, moutruches et muselières (37)

Raoult.jpg

08:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/03/2021

La Mafia juive (Hervé Ryssen)

La mafia juive.jpgLorsqu’on évoque la Mafia en général, c’est d’abord à la sicilienne que l’on pense en premier lieu car c’est celle qui fut longtemps la plus médiatisée, celle qui donna lieu au plus grand nombre de films de cinéma (Scarface, le Parrain, etc.) Puis, au début des années 90, après l’effondrement de l’Union soviétique, on nous parla aussi régulièrement de « mafia russe », de « mafia albanaise » ou de « mafia tchétchène ». La « mafia juive », elle, n’existe pratiquement pas. Les médias n’en parlent que très rarement, tout juste quand d’énormes scandales ne peuvent plus être complètement cachés au grand public. C’est un sujet tabou. Dans les films hollywoodiens, la plupart des grands chefs mafieux d’origine juive sont remplacés par des Latinos, des Siciliens, voire de méchants Aryens blonds aux yeux bleus. Et pourtant, cette mafia existe bel et bien. C’est même la plus puissante et la plus dangereuse du monde. Que de crimes et de délits n’a-t-elle pas commis au fil des siècles : trafics en tous genres (drogues, armes, œuvres d’art et même organes humains), proxénétisme, traite des blanches, traite des esclaves (aussi bien noirs que blancs), vols à main armée, rackets, enlèvements, escroqueries en tous genres…

« La Mafia juive » se présente comme un essai sur un sujet épineux. Un travail de compilation énorme, regroupant des centaines d’affaires depuis le tout début de l’autre siècle jusqu’aux années 90 avec les affaires du Sentier, le scandale de l’ARC, les gros trafiquants comme Monsieur Michel et Monsieur Joseph et les escrocs de haute volée comme Claude Lipsky et Samuel Flatto-Sharon. Le lecteur ne trouvera ni grandes envolées ni grandes théories, mais des faits avérés, rien que des faits avec références en note de bas de pages. L’auteur s’appuie entre autres sur le travail du journaliste français Jacques Derogy (« Israël Connection ») et sur celui de l’américain Rich Cohen (« Yddish Connection »). Il cite également nombre d’auteurs juifs comme Edgar Morin, Jacques Attali ou Bernard-Henry Lévy. Au bout du compte, cette interminable succession de crimes, délits et méfaits en tous genres amène une lecture un brin fastidieuse. Tant de turpitudes et de cruauté (on y découvrira certaines méthodes de meurtre et de torture particulièrement odieuses) finit d’ailleurs par causer un véritable écœurement chez le lecteur même endurci. Une somme passionnante pour qui veut s’informer sur un sujet toujours traité avec une trop grande discrétion.

4/5

08:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

07/03/2021

Poèmes pour petits et grands (141)

Paul Eluard.jpgBonne justice

 

C’est la chaude loi des hommes

Du raisin ils font du vin

Du charbon ils font du feu

Des baisers ils font des hommes.

 

C’est la dure loi des hommes

Se garder intact malgré

Les guerres et la misère

Malgré les dangers de mort.

 

C’est la douce loi des hommes

De changer l’eau en lumière

Le rêve en réalité

Et les ennemis en frères

 

Une loi vieille et nouvelle

Qui va se perfectionnant

Du fond du cœur de l'enfant

Jusqu’à la raison suprême.

 

(Paul Eluard)

08:26 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/03/2021

Mougeons, moutruches et muselières (36)

louis_fouche-mpi-1320x1828.jpg

08:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)