Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/01/2021

Les nuits vides (Olivier Diraison-Seylor)

Les nuits vides.jpgÀ Toulon, Louise Breuil-Barret se languit de l'absence de son mari, officier de la Marine Nationale parti pour des mois en mission à Obock, en Afrique. Elle est mère d’un jeune enfant qui comble un peu le manque. Sinon, elle passe le plus clair de son temps à organiser avec quelques autres épouses de marins une vente de charité annuelle qui sera couronnée par un petit spectacle de patronage mis en scène par un certain André Veulis. Ces dames trompent leur solitude comme elles peuvent. Ainsi Charlotte Nelluire, la sœur de Louise se fait surprendre en train d’embrasser à bouche que veux-tu la jeune et belle Ymonas. À Villefranche, tout le groupe participe au bal blanc organisé sur le pont du « Foudroyant ». Peu après, Veulis parvient à obtenir de Marthe Lancey ce qu’elle lui avait toujours refusé. Il fait d’elle sa maîtresse pour une nuit…

« Les nuits vides » est un roman social paru en 1902. Cet ouvrage n’a pas laissé un grand souvenir au Panthéon littéraire et ce n’est pas sans raison. L’auteur a voulu dépeindre le microcosme des femmes de marins au tout début de l’autre siècle. Beaucoup restaient fidèles à des hommes qui ne l’étaient pas, vu qu’ils partaient au loin pour de longs mois. Quelques-unes prenaient des amants ou amantes. L’ennui c’est que le style a énormément vieilli. Que le narratif plein de descriptions ennuyeuses est lent et souvent inintéressant. Les personnages sont peu attachants, tous trop dans les apparences et la superficialité. On voit bien que l’auteur s’est essayé à une certaine forme de « naturalisme », mais sans grand résultat. N’est pas Zola qui veut, même en 1902 ! On peut laisser cette œuvrette là où elle était, c’est-à-dire dans les oubliettes de la littérature !

2,5/5

09:13 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

13/01/2021

Mougeons, moutruches et muselières (25)

Message de combat.jpg

08:50 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

12/01/2021

Opération Baucent (Roman)

08:26 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2021

Cugel l'astucieux (Jack Vance)

Cugel-lastucieux_1695.jpegLes affaires de Cugel n’étant guère florissantes, le voilà qui tente de cambrioler Iucounu, le Magicien Rieur, riche collectionneur de gris-gris et sortilèges en tous genres. Mais il se fait surprendre en pleine action. Pour compenser l’offense, il pourrait lui être infligé le sortilège de l’Enkystement lointain :être enfermé à seize pieds sous terre. Mais comme cette sanction ne permettrait pas de compenser le dommage causé, le Magicien préfère finalement lui demander de lui rapporter du pays de Cutz la seconde lentille magique qui lui manque pour vraiment jouir de la vision du Monde Supérieur. Et pour être bien certain que Cugel accomplira sa mission, il lui adjoint Firx, petit créature maléfique qui s’insinue dans ses viscères. Iucounu lui suspend au cou une tablette qui peut rendre comestible n’importe quelle matière et qui carillonne en présence du moindre poison. Il est enfin enfermé dans une cage qu’un diable volant emmène au loin et largue dans un désert…

« Cugel l’astucieux » est un roman de fantaisie pure, classé un peu à tort dans le registre de la science-fiction amusante. L’intrigue est originale et même parfois surprenante. L’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère au niveau magie, sortilèges, monstres et sorciers en tous genres. Au fil de l’histoire, les tribulations se multiplient pour le pauvre Cugel pour lequel on finit par éprouver de l'empathie alors que ce n’est qu’une fripouille sans grande envergure. Vers la fin, on ressent quand même un certain essoufflement avec l’épisode des pèlerins et ses développements pseudo métaphysiques trop facilement parodiques de la mystique chrétienne. Au total, un ouvrage distrayant, un style fluide, très agréable à lire, mais quand même assez loin du niveau du « Cycle de Tschaï », meilleur ouvrage de l’auteur à mon sens.

4/5

08:29 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

10/01/2021

Queen Latifa (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "Dorian Evergreen"

version papier

http://www.thebookedition.com/fr/dorian-evergreen-p-16900...

version ebook

 

https://www.amazon.fr/DORIAN-EVERGREEN-Bernard-VIALLET-eb...

 

08:36 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

09/01/2021

Mougeons, moutruches et muselières (24)

2020-2021.jpg

08:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

08/01/2021

Human genome (Corentin Macqueron)

Human génome.jpgÀ Moscou, deux cadavres sont retrouvés gelés dans la Moskova. L’un d’eux est complètement nu, l'autre fort esquinté. S’agissait-il d’une rixe qui avait mal fini ou d’autre chose ? Abigail Lockart, jeune journaliste américaine au journal « Moskow Times » cherche à établir le lien qui pourrait exister entre cet étrange fait divers et Nathan Craig, président-directeur-général de Futura Genetics, entreprise spécialisée dans le séquençage du génome humain. Une secte, « les fils de Dieu », s’intéresse également aux recherches de cette société. Elle envoie un des siens pour y récupérer d’important documents. Mais celui-ci ne parvient pas à mener à bien sa mission. Il se fait violemment agresser par un individu sorti de nulle part, lequel le pourchasse dans les rues enneigées de Moscou. Une terrible course poursuite qui s’achève dans les eaux glacées du fleuve. Le lendemain matin, Nathan Craig est informé de la disparition d’un certain 101…

Ainsi débute « Human Genome », roman relevant du genre thriller scientifique avec nettement plus de scientifique que de thriller. Et pourtant les cadavres ne manquent pas. Ce serait plutôt l’intrigue des plus simplettes qui laisserait à désirer. Aucune originalité et une fin controuvée dans cette histoire de monstres de Frankenstein 2.0. Le lecteur a droit à des mères porteuses mourant d’éclampsie foudroyante, à une bataille grand-guignolesque avec trois clones en furie bricolés à partir du génome du Christ, rien de moins. Et pour finir une grande boucherie finale avec des Néandertaliens aussi velus qu’approximatifs. Le style étant assez agréable à lire, l’ensemble aurait pu être acceptable si l'auteur ne s’était autorisé d’interminables développements en forme de cours magistraux sur la biologie, anthropologie, l’histoire de la révolution et, pire que tout, les théories antagonistes du créationnisme et de l’évolutionnisme. Il faut savoir doser. Autant un peu de savoir, intelligemment saupoudré au fil d’un récit, peut être utile et même souhaitable, autant pareils pavés indigestes plombent définitivement l’intérêt. Le bouquin finit d’ailleurs par tomber des mains du lecteur le plus patient et les 374 pages lui semblent en compter le double !

3/5

17:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

07/01/2021

Poèmes pour petits et grands (135)

lagerkvist.jpgJe voudrais être quelqu’un d’autre

 

Je voudrais être quelqu’un d’autre

Mais je ne sais qui.

Un étranger se tient le dos tourné, le front

Levé vers la demeure embrasée des étoiles.

Je ne verrai jamais ses yeux

Ni jamais les traits de son visage.

Je voudrais être quelqu’un d’autre,

Un étranger, un autre que moi.

 

(Pär Lagerkvist)

08:18 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/01/2021

Celluloman (François Emile)

Doter un homme de la force de l’éléphant, de la rapidité de la gazelle, de la résistance du rhinocéros, de la vue perçante de l’aigle, de l’ouïe du chat, de la capacité pulmonaire du dauphin et du radar de la chauve-souris, tel est l’objectif du Docteur David Bloub pour son cobaye Jean Forêt… Le professeur Baltus navigue au large de La Rochelle quand son bateau est littéralement happé par un engin sorti de la mer. Avec trois autres savants kidnappés comme lui, ils doivent mettre au point un véhicule blindé ultra perfectionné… L’Intelligence artificielle d’un prototype du Professeur Baltus est contaminée par un virus, ce qui permet à des gangsters de s’emparer de l’engin et de s’en servir pour un cambriolage… Au quartier général de l’armée américaine, un général annonce à son état-major qu’un contact vient d’être établi avec un extra-terrestre. Un OVNI se pose à la base de Scott AirForce. Son pilote fait une requête un peu bizarre… Le professeur Baltus met au point un androïde et un chien robot doté du cerveau de son propre chien, mort par sa faute… Le professeur Beckmann découvre un produit cicatrisant à base de propolis…

« Celluloman » est un recueil de sept nouvelles de fantastique et d’anticipation ne manquant pas d’un certain charme. L’ennui, c’est que, partant d’une idée intéressante (homme amélioré, cyborgs, morts-vivants télécommandés, etc.), l’auteur n’en tire pas grand-chose de vraiment original et ne trouve pas le moyen de faire atterrir son intrigue sur une fin surprenante. Le manque de style et de qualité littéraire particulière peuvent un peu gâcher le plaisir de la lecture. Beaucoup trop d’erreurs en tous genres, de coquilles et d’approximations lexicales ou grammaticales. Une fixation sur le militaire et des descriptions de personnages toujours centrées sur la couleur des yeux et des cheveux. Un ouvrage qui, s’il avait bénéficié d’une véritable relecture, aurait pu parvenir à un véritable professionnalisme.

2,5/5

08:43 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

05/01/2021

Pensées plus ou moins correctes (216)

Cioran.jpgSIECLE

« On peut donner pour certain que le XXIème siècle, autrement avancé que le nôtre, regardera Hitler et Staline comme des enfants de chœur. »

(Cioran)

SILENCE

« Le silence est le plus beau bijou d’une femme, mais elle le porte rarement. »

(Proverbe anglais)

« N’ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence. »

(Proverbe arabe)

« Il y a mille inventions pour faire parler les femmes, mais pas une seule pour les faire taire. »

(Guillaume Bouchet)

« Le silence est un ami qui ne trahit jamais. »

(Confucius)

« Le silence de Dieu est plus éloquent que le bavardage des hommes. »

(Jacques Lebreton)

« L’arbre du silence porte les fruits de la paix. »

09:03 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)