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30/09/2023

La basse-cour en folie (Fable)

 

08:34 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

29/09/2023

Intensité (Dean Koontz)

Intensité.jpgEn Californie, deux étudiantes en psychologie, Laura et Chyna, sont invitées à passer le week-end dans la résidence des parents de Laura. Si celle-ci a eu la chance de bénéficier d’une enfance heureuse et équilibrée, ce ne fut pas le cas de son amie Chyna qui grandit sans père, avec une mère alcoolique, instable, sans emploi et souvent accompagnée de personnages peu recommandables. Elle a passé toute son enfance et sa jeunesse dans la peur, souvent en se cachant dans les endroits les plus improbables pour échapper aux avances des amis ivrognes ou drogués de sa mère. Accueillie chaleureusement par la famille, Chyna monte se coucher et peine à trouver le sommeil. Et soudain, elle entend un cri strident dans la nuit, suivi d’un bruit de chute bien inquiétant. Elle entend aussi des pas dans le couloir et en conclut qu’un inconnu s’est introduit dans la maison. Elle a l’excellent réflexe de se cacher sous son lit. Un inconnu aux bottes tachées de sang entre dans sa chambre mais ne la trouve pas. Quand le calme revient, elle sort de sa cachette. Mais c’est pour découvrir que toute la famille a été sauvagement assassinée et que son amie vient d’être violée. Le tueur l’embarque dans son camping-car. Chyna s’y glisse également dans l’espoir de sauver la vie de Laura. Mais quand elle s’aperçoit que celle-ci est déjà morte, il est déjà trop tard pour s’enfuir…

« Intensité » est un thriller d’assez bonne facture avec tous les ingrédients du genre : meurtres, tortures physiques et psychologiques, psychopathe aussi inquiétant que répugnant et suspens soigneusement entretenu. Peur et écœurement garantis presque à tous les chapitres. Dommage que tous ces ingrédients ne soient en fait que de grosses ficelles. L’intrigue manque de finesse et parfois même de rythme. Le lecteur tremble avec l’héroïne et est révulsé par le sadisme et la cruauté malsaine du tueur fou. Mais parfois la lassitude vient avec le dégoût. Trop, c’est trop… On patauge un peu trop dans l’hémoglobine et les sanies et tous les ressorts psychologiques sont autant usés qu’outrés. À déconseiller aux âmes sensibles bien évidemment. Mais également aux amis du rationalisme et de la vraisemblance. Sans parler des connaisseurs en psychologie humaine. À vouloir trop forcer le trait, on tombe dans l’outrance et la caricature. L’intrigue démarre assez lentement après une intro bien gore, puis monte crescendo pour une fin dantesque de bataille avec une meute de dobermans dressés à tuer. Dean Koontz est un maître du genre. Il maitrise son sujet. Mais là, il a sans doute trop chargé la mule. Conclusion : pas le meilleur de ses opus !

3/5

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28/09/2023

Mougeons, moutruches et muselières (304)

Controler la peur.jpg

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27/09/2023

Poèmes pour petits et grands (234)

Francis ponge.jpgConception de l’amour en 1928

 

Je doute que le véritable amour comporte du désir ; de la ferveur, de la passion. Je ne doute pas qu’il ne puisse naître que d’une disposition à approuver quoi que ce soit, puis d’un abandon amical au hasard, ou aux usages du monde, pour vous conduire à telles ou telles rencontres ; vivre que d’une application extrême dans chacune de ces rencontres à ne pas gêner l’objet de vos regards et à le laisser vivre comme s’il ne vous avait jamais rencontré ; se satisfaire que d’une approbation aussi secrète qu’absolue, d’une adaptation si totale et si détaillée que vos paroles à jamais traitent tout le monde comme le traite cet objet par la place qu’il occupe, ses ressemblances, ses différences, toutes ses qualités; mourir enfin que par l’effet prolongé de cet effacement, de cette disparition complète à ses yeux — et par l’effet aussi de l’abandon confiant au hasard dont je parlais d’abord, qu’il vous conduise à telles ou telles rencontres ou vous en sépare aussi bien.

 

(Francis Ponge)

08:12 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

26/09/2023

La véritable histoire des Cristeros (Hugues Kéraly)

La véritable histoire des Cristeros.jpgQui donc étaient dans les années 20 et 30 ces « Cristeros » mexicains ? De simples paysans fauchés à la mitrailleuse lourde par l’armée gouvernementale alors qu’ils récitaient des « Ave Maria »… De jeunes étudiants battus à mort parce qu’ils portaient une médaille de la Sainte Vierge autour du cou… Des enfants de 14 ans fusillés ou pendus pour avoir reçu la communion solennelle… Des prêtres « réfractaires » dénudés, émasculés, dépecés vivants et crucifiés devant leurs paroissiens horrifiés… Dès 1924, le président Callès, marxiste franc-maçon, entreprend de faire disparaître du pays tout culte chrétien. Il lance une grande campagne de « défanatisation ». Il donne carte blanche à son armée très anti-théiste et bénéficie de l’aide massive des Etats-Unis qui lui fournissent argent, armes et munitions pour mener à bien cette sinistre besogne. Ceux-ci y voient un bon moyen d’affaiblir le Mexique et de le maintenir pour longtemps dans une extrême pauvreté. Le pouvoir commence par interdire aux prêtres d’exercer leur sacerdoce, ferme les écoles chrétiennes, détruit les églises à coups de canons, s’empare des biens du clergé, expulse les congrégations religieuses, et jette en prison moines et moniales. Le peuple proteste d’abord en priant devant les églises fermées puis en manifestant pacifiquement devant les palais des gouverneurs. Le pouvoir n’hésite pas à faire tirer sur la foule à la mitrailleuse lourde. La résistance s’oriente ensuite vers le boycott économique des magasins d’état puis le clergé organise une suspension générale du culte. En bon Staline mexicain, Callès ne cède pas. Alors, c’est tout un peuple qui se dresse aux cris de « Viva el Cristo Rey ! », armé de machettes, de manches de pioches et de vieux tromblons et qui doit affronter des régiments lourdement armés qui arborent des drapeaux noirs ornés de tibias entrecroisés et qui hurlent en retour « Viva el Demonio ! »

« La véritable histoire des Cristeros » est un ouvrage historique de grande qualité, illustré de nombreux documents d’époque et basé sur des témoignages recueillis sur place, qui a le mérite de sortir un peu de l’oubli un épisode peu glorieux de l’histoire du Mexique et d’une certaine façon de l’histoire du marxisme en général. Le lecteur fera bien des découvertes surprenantes en le lisant. Même si le peuple s’était levé en masse, même si les Cristeros, avec pour seules armes celles saisies sur l’ennemi, avaient réussi à libérer plus des trois quarts du pays (Callès ne tenant plus à la fin que la capitale, quelques villes de garnison et les principaux axes), il fut volé de sa victoire par les « Arreglos », accords de paix obtenus par l’ambassadeur américain en forçant la main de deux prélats bien naïfs. Ce fut un véritable marché de dupes, une reddition en rase campagne. Le pouvoir ne céda pas un pouce de terrain dans sa persécution religieuse. Par obéissance à un ordre qu’ils crurent venu du pape, les Cristeros déposèrent les armes par obéissance. Les bolchéviques purent tout à loisir continuer leur liquidation physique des chrétiens mexicains. Le bain de sang fut encore pire après qu’avant. Il se poursuivit même durant des années dans le silence et l’indifférence des opinions publiques internationales. Cette « Vendée » mexicaine serait restée ignorée à jamais si le pape Jean-Paul II n’avait pas commencé à béatifier en 1979 les 38 premiers martyrs mexicains. Un ouvrage essentiel, très émouvant. Surtout le chapitre « Place aux martyrs » qui résume chronologiquement la vie et la fin tragique de ceux-ci.

4,5/6

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25/09/2023

Pensées plus ou moins correctes (314)

Etienne Rey.jpg« À côté de la beauté, l’esprit et le cœur font toujours l’effet de parents pauvres. »

(Etienne Rey)

« Une femme belle est le paradis des yeux, l’enfer de l’âme et le purgatoire de la bourse. »

(Proverbe estonien)

« Trois choses sont fugitives : l’écho, l’arc-en-ciel et la beauté des femmes. »

(Proverbe allemand)

« Quand l’amour grandit en toi, la beauté fait de même. Car l’amour est la beauté de l’âme. »

(Saint-Augustin)

« Nous avons beau faire le tour du monde à la recherche de la beauté, si nous ne l’avons pas apportée avec nous, nous ne la trouverons jamais. »

(R.W. Emerson)

« Aucune origine n’est belle. La beauté est au terme des choses.

(François Mauriac)

« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde. »

« On se fait belle, on devient riche, on naît élégant. »

« Si un nombre beaucoup plus grand d’individus avaient connaissance de la nature de leur esprit, ils prendraient conscience de la beauté du monde dans lequel ils vivent et se battraient, courageusement et sans plus attendre, pour le préserver. »

(Sogyal Rinpoché)

« La beauté, c’est comme l’alcool et le confort, on s’y habitue, on n’y fait plus attention. »

(Céline)

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24/09/2023

Mougeons, moutruches et muselières (303)

Banquiers.jpg

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23/09/2023

Enfants sans foi ni loi (Christian Combaz)

Enfants sans foi ni loi.jpgChristian Combaz vient d’un monde où l’on obéissait à ses parents, où l’on recherchait l’approbation des professeurs et où les bons élèves étaient enviés voire admirés. Puis est arrivé Mai 68 qui fut une véritable révolution culturelle avec ses « interdit d’interdire » et ses « plages sous les pavés ». On commença, sous couvert d’hédonisme et de libération des mœurs à déboulonner le patriarcat, à s’affranchir de toutes règles et contraintes. La famille en subi les conséquences : explosions du nombre de divorces, famille recomposées ou monoparentales. L’enfant devint une sorte de petit tyran domestique qui pouvait tout faire, n’ayant plus de garde-fou paternel le plus souvent. Il commença à exercer une violence de plus en plus inquiétante : agressions qui tournent au lynchage, « tournantes », pour ne pas dire viol en réunion, délinquance (deal de drogues, trafics divers et variés). Cette violence est attisée par les jeux vidéos de type « Kill them all ! », le cinéma (« Orange mécanique », « Mad Max », « Les valseuses »), la littérature (Stephen King) et tous les médias. Sans oublier que cette violence se retourne parfois contre ses auteurs sous forme d’auto-destruction, de suicides plus ou moins conscients : alcoolisme (pratique des « shots »), drogues (cannabis mais aussi héroïne, cocaïne, crack et extasy) voire rodéos urbains se terminant tragiquement.

« Enfants sans foi ni loi » est un essai sociologique et littéraire sur un phénomène social d’abord encouragé puis devenu au fil des années de plus en plus inquiétant. C’est quand on permet aux enfants de ne plus respecter les parents, les enseignants, et n’importe quelle autorité qu’en toute naïveté ils se transforment en loups plus ou moins dangereux et que le pire totalitarisme s’en vient. Le nazisme n’a pu croitre et embellir que grâce à la jeunesse, rappelle Combaz. Publié il y a plus de vingt ans, cet ouvrage fort bien écrit n’a pas pris une ride. Il semble même prémonitoire vu que la situation n’a fait qu’empirer avec le temps. L’analyse de l’auteur est fine, nuancée et difficilement contestable. Il ne s’agit pas vraiment d’un essai, car les anecdotes ne manquent pas et surtout on suit un certain Steve, prototype de délinquant élevé par une mère célibataire et persécuteur d’un vieux toubib à la retraite qui d’ailleurs l’avait mis au monde. C’est court, lucide, bien observé et non dépourvu d’un certain humour. Seule faiblesse : pas le moindre début de commencement d’une thérapie possible. Comment mettre un coup d’arrêt à cette machine infernale ? Comment éviter le bain de sang ? Comment retrouver une société apaisée, vivable où femmes, enfants et vieillards pourront sortir dans la rue sans avoir la peur au ventre ? Comment redonner des repères, une morale, des valeurs à tous ces « petits anges » ?

4,5/5

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22/09/2023

Les Faux As (Roman)

08:26 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

21/09/2023

Mougeons, moutruches et muselières (302)

Balençoire.jpg

08:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)