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31/07/2024

En attendant l'année dernière (Philip K. Dick)

En attendant l'année dernière.jpgEn 2055, la Terre est la proie d’une guerre interminable contre les Reegs, sorte d’insectes extra-terrestres. Elle s’est alliée avec les Lilistariens, autres extra-sterrestres, aussi exigeants qu’encombrants pour ne pas dire envahissants et totalitaires. Le secrétaire des Nations Unies, Gino Molinaro, essaie par tous les moyens de préserver les intérêts des Terriens. Il ménage la chèvre et le chou, tente tous les subterfuges possibles et imaginables. Mais il est hypochondriaque, dispose de plusieurs existences et intervient dans diverses dimensions… Eric Sweetscent est un médecin spécialisé dans les transplantations d’organes. Il travaille pour une société spécialisée, la FCT dont le patron Vigil Ackerman est un sorte de vieux fossile qui n’a plus aucun organe d’origine et qui n’est pas loin de devenir immortel. Eric va devenir le médecin privé de Molinaro, ce qui va lui amener bien des déboires sans oublier ceux créés par sa femme Kathy. Le couple ne se supporte plus. Et tout arrive à un paroxysme quand Kathy se met à prendre du J-J 180, drogue hallucinogène particulièrement addictive qui peut provoquer de graves séquelles physiques et psychiques voire amener à la mort. Comme cette substance est sans goût, sans odeur et sans saveur, elle réussit à en faire prendre à son insu à Eric qui n’aura de cesse de chercher à se désintoxiquer…

« En attendant l’année dernière » est un roman de science-fiction un brin alambiqué ne comportant que peu de personnages et une intrigue assez simple pour ne pas dire simpliste. Philip K. Dick en profite pour développer les problèmes de couple (« Je t’aime, moi non plus ») avec une fin assez banale, ainsi que sa vision de l’évolution de la technologie dans les années à venir. Le livre datant des années 60, il est amusant pour le lecteur d’aujourd’hui de constater que certaines choses sont assez conformes (transhumanisme et mondialisme entre autres) et d’autres pas du tout. Le principal intérêt de l’ouvrage se situe à notre avis dans les descriptions d’effets de cette drogue qui fait penser au LSD en dix fois pire avec ses voyages dans le temps, l’espace et dans diverses dimensions. Le style est toujours vivant et agréable à lire, mais l’ensemble laisse quand même l’impression que l’on a pas affaire au meilleur titre du grand auteur américain.

3,5/5

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30/07/2024

Le cours du blé est en hausse (Nouvelle)

Nouvelle extraite du recueil "LOLLYBLOG"

Ouvrage disponible version papier et e-book

https://www.amazon.fr/Lollyblog-Nouvelles-Bernard-Viallet...

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29/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (403)

Télé.jpg

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28/07/2024

Un samouraï d'Occident (Dominique Venner)

Un samouraï d'Occident.jpgDepuis les deux grands conflits mondiaux de 14/18 et 39/45, la civilisation européenne qui était dominante est entrée en déclin. La disparition des Empires, la décolonisation et la montée en puissance des deux vainqueurs (USA et URSS) ont poursuivi le processus. Pour l’auteur, la cause avant tout spirituelle de tous nos malheurs vient de l’âme européenne qui est « entrée en dormition ». Mais elle n’est pas morte. Elle est même immortelle. Quand se réveillera-t-elle ? Nul ne peut le dire. Pour cela il lui suffira de renouer avec ses grands principes, ses fondamentaux, ceux de l’Iliade et de l’Odyssée, avec les valeurs de la philosophie antique, la « gravitas » (grandeur d’âme) faite de « virtus » (courage moral) et de dignitas (honneur). Qualités morales que l’on retrouve aussi dans l’esprit chevaleresque du Moyen-Âge et dans le code d’honneur des samouraïs japonais. Venner marque l’opposition voire la contradiction existentielle entre la « dignitas » païenne et « l'humilitas » chrétienne dont le dévoiement serait à la base de notre effondrement.

« Un samouraï d’Occident », sous-titré un peu abusivement « Le bréviaire des insoumis » (ni recettes, ni mode d’emploi), est un essai plus philosophique que vraiment politique tentant d’expliquer les raisons du déclin évident de l’Occident et de démontrer la nécessité de revenir aux sources de la pensée grecque et latine pour amorcer une quelconque renaissance. De très longs développements sont consacrés à Homère, à Epictète, Platon, Socrate, Pline l’Ancien et autres grands philosophes avec une attention toute particulière aux Stoïciens qui ont la faveur de l’auteur. Païen et même un tantinet paganiste, Venner pense qu’il n’y a pas à espérer un salut dans l’au-delà, que le seul devoir de l’honnête homme est de tenter de mener une bonne vie ici-bas, de se contenter de ce que l’on a, de ne pas se perdre dans l’hédonisme, l’individualisme et le consumérisme. De tout supporter avec calme et lucidité et même de mettre fin à son existence si l’on estime que le moment en est venu. La plus grande dignité de l’homme serait de se faire « seppuku » comme un samouraï japonais. Plutôt mourir debout que vivre couché. Ce qu’il a pratiqué lui-même en se suicidant à l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame. Un ouvrage qui pose intelligemment les problématiques et propose des changements radicaux de paradigmes. Un retour aux sources qui pourrait se révéler salutaire…

4/5

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27/07/2024

Poèmes pour petits et grands (264)

Jean-Luc Moeau.jpgSi…

 

Si la sardine avait des ailes;

Si Gaston s’appelait Gisèle

Si l’on pleurait lorsqu’on rit,

Si le pape habitait Paris,

Si l’on mourait avant de naître,

Si la porte était la fenêtre,

Si l’agneau dévorait le loup,

Si les Normands parlaient zoulou,

Si la mer noire était la mer blanche,

Si le monde était à l’envers,

Je marcherais les pieds en l’air,

Le jour je garderais la chambre,

J’irais à la plage en décembre,

Deux et un ne feront plus trois…

Quel ennui ce monde à l’endroit !

 

(Jean-Luc Moreau)

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26/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (402)

Je suis complotiste.jpg

09:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

25/07/2024

Pensées plus ou moins correctes (344)

Joubert.jpgCOEUR

« La raison peut nous avertir de ce qu’il faut éviter, le cœur seul nous dit ce qu’il faut faire. »

(J. Joubert)

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

(Pascal)

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

(Antoine de Saint Exupéry)

« L’esprit a beau faire plus de chemin que le cœur, il ne va jamais aussi loin. »

(Proverbe chinois)

« Notre vrai tombeau n’est pas dans la terre mais dans le cœur des hommes. »

(Proverbe persan)

« À cœur vaillant rien d’impossible,

Vouloir sans qu’il en coûte

Vouloir quoi qu’il en coûte

Vouloir parce qu’il en coûte. »

(Devise des « Cœurs Vaillants »)

« Cœurs voisins valent mieux que case voisine. »

(Proverbe africain)

09:12 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

24/07/2024

Gilles de Rais (Joris Karl Huysmans)

Gilles de Rais.jpgGilles de Rais naquit vers 1404 au château de Machecoul, dans une puissante famille du Bas-Poitou. Son père meurt alors qu’il n’a que onze ans. Sa mère se remarie et le confie avec son frère cadet René à un aïeul, Jean de Craon qui ne s’occupe guère d’eux et s’empresse de marier Gilles à Catherine de Thouars en 1420 alors qu’il n’a que 16 ans. Cinq ans plus tard, le voilà à la cour du dauphin, le futur Charles VII, prétendant qui se retrouve sans argent, sans prestige, sans pouvoir et sans autorité dans un royaume de France ravagé par la peste et envahi pour une bonne partie par les Anglais. Quand apparaît Jeanne d’Arc, Gilles est nommé responsable de sa défense avec quelques autres. Il la suit partout, la soutient dans tous ses combats et l’accompagne jusqu’à Reims où il est nommé Maréchal de France à l’âge de 25 ans ! Mais peu après la capture et la mort de Jeanne, il se retire dans son château de Tiffauges où il souhaite se consacrer aux arts, principalement à la musique et à la littérature. Il est l’heureux propriétaire d’une bibliothèque fort importante, une rareté pour l’époque. Il donne des fêtes somptueuses, se monte d’une générosité si grande qu’il finit par se retrouver ruiné. Sa famille, le roi et le duc de Bretagne lui ayant interdit de vendre ses terres, il se lance dans l’alchimie dans l’espoir d’arriver à transformer le plomb en or et ainsi à reconstituer sa fortune perdue. Toutes ses tentatives se soldant par des échecs, il en conclut que sans l’aide de Satan, aucune découverte n’est possible. Il fait alors appel à des sorciers pour entrer en communication avec lui et commence à lui sacrifier les premiers enfants…

« Gilles de Rais », sous-titré « la Magie en Poitou » est un ouvrage historique court, facile à lire consacré à la vie du sulfureux compagnon de Jeanne d’Arc, sorte de marquis de Sade de la fin du Moyen Âge et inspirateur du célèbre Barbe-Bleue des contes de Perrault. Passionné d’ésotérisme et intéressé par le satanisme, Huysmans le présente plus comme une sorte d’esthète, de chercheur, d’expérimentateur dilettante que comme un monstre sanguinaire, un pervers, un psychopathe, un serial killer ou un pédo-criminel. De 1432 à 1440, il aurait assassiné de ses propres mains ou fait assassiner de 7 à 800 enfants de paysans de la région pour les offrir en sacrifice rituel après les avoir torturés et avoir abusé d’eux avant ou après leur mort. L’auteur reste très discret sur l’aspect sexuel de ces crimes. Lors de son procès mené par l’évêque Jean de Malestroit, le seul qui ait bien voulu écouter les doléances des paysans alors que le Duc de Bretagne et le roi faisaient la sourde oreille, Gilles de Rais avoua tout et demanda même pardon pour ses crimes ce qui lui fut accordé par l’Eglise. Le second procès, séculier celui-ci, le condamna à mort par pendaison. Le bourreau ne brûla que partiellement son cadavre pour qu’il puisse ensuite être enterré dignement… Livre intéressant bien que non exhaustif sur le sujet.

4/5

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23/07/2024

Mougeons, moutruches et muselières (401)

Renard.jpg

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22/07/2024

Le Mammouth m'a tué (Témoignage)

08:38 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)