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08/11/2020

Mougeons, moutruches et muselières (16)

Covidisme définition.jpg

08:57 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

07/11/2020

Poèmes pour petits et grands (129)

Nino.jpgLe Sud

 

C’est un endroit qui ressemble à la Louisiane

À l’Italie.

Il y a du linge étendu sur la terrasse

Et c’est joli.

On dirait le Sud

Le temps dure longtemps

Et la vie sûrement

Plus d’un million d’années

Et toujours en été.

Il y a plein d’enfants qui se roulent sur la pelouse

Il y a plein de chiens.

Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges

Il ne manque rien.

On dirait le Sud

Le temps dure longtemps

Et la vie sûrement

Plus d’un million d’années

Et toujours en été.

Un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre

On le sait bien.

On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire

On dit c’est le destin.

Tant pis pour le Sud

C’était pourtant bien

On aurait pu vivre

Plus d’un million d’années

Et toujours en été.

 

(Nino Ferrer)

08:42 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

06/11/2020

John F. Kennedy, une famille, un président, un mythe (André Kaspi)

John F. Kennedy.jpgNé le 29 mai 1917 dans une famille riche et célèbre, John Fitzgerald Kennedy fut un étudiant assez peu brillant avant de s’engager dans la marine pendant la guerre du Pacifique. Le bateau qu’il commandait ayant été coulé, il sauva de la noyade deux de ses matelots et réussit à nager jusqu’à un îlot des Salomon. On le crut mort. Démobilisé, il fit ses premières armes dans le journalisme, puis il fut élu au Congrès à 29 ans. Il devint sénateur à 36 ans en battant Cabot Lodge. Et le 8 novembre 1960, il devint 35e président contre Richard Nixon. Il laisse son empreinte dans l’histoire des États-Unis par sa gestion de la crise des missiles de Cuba, son autorisation du débarquement de la baie des Cochons, son engagement pour le traité d’interdiction partielle des essais nucléaires, le programme Apollo dans le cadre de la course à l’espace, son opposition à la construction du mur de Berlin, sa politique sociale et son engagement en faveur des droits civiques des Noirs. Mais sa présidence ne dura que trois années, car elle fut brusquement interrompue par son assassinat à Dallas…

« John F. Kennedy, une famille, un président, un mythe » se présente comme la biographie particulièrement fouillée d’un homme qui entra très jeune dans la légende autant par l’image qu’il sut présenter que par sa mort tragique. Sa politique privilégiant l’action et non la parole ainsi que ses prises de position mesurées et souvent sages sont particulièrement bien analysées. Mais au-delà du mythe, André Kaspi a très bien su montrer les limites du personnage, ses échecs (Cuba, les débuts de la guerre du Viet-Nam, l’entrée ratée de la Grande-Bretagne dans le marché commun, le mur de Berlin, la guerre froide), tout comme ses réussites (condition de la femme, fin de la ségrégation raciale, embellie économique). Le long chapitre consacré à son assassinat, s’il n’amène pas de conclusion définitive sur le ou les commanditaires (Castro, KGB, mafia, état profond ou tueur solitaire ?) a le mérite de présenter toutes les enquêtes, toutes les hypothèses développées jusqu’à présent. Les lecteurs qui auraient aimé trouver des révélations croustillantes sur la vie sexuelle d’un homme qui fut également un grand séducteur (Marylin Monroe ne fut que la plus célèbre de ses conquêtes) en seront pour leur frais car l’auteur reste très discret sur la question. Il a voulu produire un ouvrage de référence sérieux, documenté et de grande qualité. Il y est parfaitement parvenu.

4,5/5

08:44 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

05/11/2020

Pensées plus ou moins correctes (210)

SANG

« Bon sang ne saurait mentir. »

SANTE

« Santé passe richesse. »

« Celui qui a la santé a de l’espoir ; celui qui a de l’espoir a tout. »

(Proverbe arabe)

« La santé peut à la longueur paraître un peu fade. Il suffit pour l’apprécier d’avoir été malade. »

« Tant que l’homme continuera à être le destructeur impitoyable des êtres animés des plans inférieurs, il ne connaîtra ni la santé ni la paix. »

(Pythagore)

« L’homme veut être en bonne santé, jeune, beau, svelte, dynamique, performant et heureux. Mais, par son mal penser, par son mal manger et par son mal vivre, habituels, il fait tout pour se rendre malade, vieux et laid. »

(Grégoire Jauvais)

« Quelqu’un qui n’a que sa santé pour sujet de conversation est aussi ennuyeux qu’un bourgeois parlant boutique sans arrêt. »

(Jean Dutourd)

08:30 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

04/11/2020

Mougeons, moutruches et muselières (15)

Et si le masque.jpg

08:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

03/11/2020

Comme une bête (Philip José Farmer)

Commze une bête.jpgÀ Los Angeles, Harald Childe, détective privé, a perdu de vue son associé Matthieu Colben, disparu mystérieusement alors qu’il enquêtait sur une banale affaire d’adultère. La police lui fait visionner un film d’amateur que quelqu’un lui a envoyé. Il y voit avec horreur la mort ou plutôt l’exécution de Colben dans une sorte de rituel sexuel fort peu ragoûtant. L’inspecteur Bruin, sorte de gros ours mal léché assez indifférent à la souffrance humaine, est chargé du dossier. Mais cette affaire semble des plus délicates à élucider. Un spécialiste de l’étrange et du paranormal finit par orienter Childe sur un riche original possédant une immense propriété dotée de rien moins que de deux murs d’enceinte…

« Comme une bête » est un roman – premier d’une trilogie – assez difficile à classer vu qu’il se trouve aux limites du fantastique, de l’horreur et du pornographique. Les scènes de sexe sont nombreuses et fort répétitives. Le contraire eut été étonnant. Certaines sont si poussées qu’elles relèvent quasiment de la parodie voire de la farce potache. L’horreur est également bien présente avec toute une galerie de monstres dont le lecteur ne sait pas trop d’où ils sortent : fantômes, goules et surtout une femme avec un très long serpent lui sortant du sexe pour finir dans la bouche. La présence de vampires venus de Transylvanie et d’un lointain descendant du comte Dracula ajoute un côté fantastique à cette histoire au bout du compte assez simple pour ne pas dire simpliste. Dans sa post-face, Theodore Sturgeon attire à très juste raison l’attention des lecteurs sur le côté fable et même conte philosophique de ce bouquin. Le style n’est ni vif, ni léger, un tantinet trop descriptif et presque tirant à la ligne à notre goût. Pas le meilleur de cet auteur.

3/5

09:07 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

02/11/2020

Assoual (Roman)

Ouvrage disponible version papier et e-book

 

https://www.thebookedition.com/fr/assoual-p-377414.html

 

08:55 Publié dans Concept | Lien permanent | Commentaires (0)

01/11/2020

Le racisme antiblanc (Hervé Ryssen)

Le racisme antiblanc.jpgVous souvenez-vous de Guy Georges, le tueur de jolies jeunes femmes blanches, de Thierry Paulin, l’étrangleur de très vieilles dames ou du gang des Barbares, les tortionnaires du malheureux Ilan Halimi ? Sans doute, car ces affaires furent fortement médiatisées. Mais vous n’avez peut-être jamais entendu parler d'autres centaines de crimes, d’agressions, de tortures, de lynchages ou de viols, rebaptisés « tournantes » toujours réservées aux jeunes filles blanches. Les médias nous ont habitué à considérer que quand un Français se rend coupable de violence envers un étranger, c’est systématiquement un acte raciste, alors que quand c’est l’inverse, ce n’est qu’un simple fait divers. Ça ne donne que quelques lignes dans les journaux, éventuellement une marche blanche, mais jamais d’émeutes avec incendies de voitures et pillages de magasins. Dans cet ouvrage, l’auteur a voulu corriger ce deux poids, deux mesures en compilant crimes et délits imputables à ces chances pour la France qui ne sont pas toujours très tendres vis-à-vis de leurs hôtes…

« Le racisme antiblanc » est un essai très documenté conçu grâce à une compilation d’articles de journaux relatant une trentaine d’années de crimes et de délits racistes. Complètement dans la ligne de « La France Orange mécanique » de Laurent Obertone, cet ouvrage est tout aussi horrible à lire. Cette accumulation de tortures barbares, de monstruosités diverses et variées, de viols, d’outrages et d’humiliations finit par remplir d’écœurement le pauvre lecteur. Il savait déjà que l’homme était un loup pour l’homme. Il se doutait que « poignez villain, il vous oindra ; oignez villain, il vous poindra » (une adaptation libre en français de notre époque pourrait donner « cognez l’immigré, il vous fera des courbettes, soyez bon et accueillant avec lui, il vous cognera ou pire. » Vers la fin, l’auteur retrace quelques très rares ripostes musclées entrainant souvent des peines de prison pour l’honnête homme agressé ayant voulu se défendre un peu trop fermement. Le lecteur apprendra beaucoup de choses en lisant ce livre. Par exemple, il aura le fin mot sur l’affaire Omar Raddad, le meurtrier de Gisèle Marchal, le trop fameux « Omar m’a tuer », gracié par Jacques Chirac pour complaire aux bien-pensants. On restera dubitatif sur la conclusion plutôt optimiste avec l’espoir qu’Internet allait amener une prise de conscience du problème. L’avenir avec ses restrictions successives de liberté d’expression ainsi que la récente incarcération de l’auteur y ont apporté un démenti cinglant.

4/5

08:57 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)